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Publié par Lait 2020 Mars 2014 Guide comparatif des systèmes de traite au Nouveau-Brunswick Cultivons l’avenir 2 Une initiative fédérale-provinciale-territoriale

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Publié par Lait 2020Mars 2014

Guide comparatif des systèmes de traite au Nouveau-Brunswick

Cultivons l’avenir 2Une initiative fédérale-provinciale-territoriale

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Table des matières :

Remerciements ... 1 Ont pris part à l’élaboration du présent manuel ... 1 Avertissement ... 1 Résumé ... 2 Chapitre 1 – Introduction au choix d’un système de traite … 5 Chapitre 2 – Salles de traite … 7 Chapitre 3 – Systèmes de traite automatisés … 10 Chapitre 4 – Comparaison des systèmes de traite du commerce … 13 Chapitre 5 – Commentaires des producteurs du Nouveau-Brunswick/de l’Île-du-Prince-Édouard sur le système de traite … 27 Chapitre 6 – Comparaison des coûts et des performances des salles de traite et des systèmes automatisés … 35 Chapitre 7 – Autres ressources ... 40 Index ... 42

Remerciements : Le présent Guide a été financé en partie par le Programme de facilitation de la recherche et de l’innovation en agriculture parrainé par l’initiative fédérale-provinciale-territoriale Cultivons l’avenir 2. Une aide supplémentaire a été assurée par Lait 2020 sous la forme de contributions provenant des producteurs et transformateurs laitiers du Nouveau-Brunswick. Lait 2020 tient à remercier les producteurs laitiers suivants du Nouveau-Brunswick : John Schuttenbeld, Schutten Holsteins; Marco et Diane Boonstoppel, Overlake Holsteins; Mike Bouma, Grant’s Brook Farms; Pascobac Holsteins; Reginald Perry; Richard Boonstoppel,Scotch Lake Dairy; Top of the Morning Farm; Waddy and Colpitts Ltd.; Waldow Farms Ltd.; et Wesselius Holsteins Farms Ltd., ainsi que les producteurs de l’Île-du-Prince-Édouard James et Janet Cairns de Willscottfarm et Pieter van der Stoel qui ont participé à l’enquête à laferme sur la satisfaction concernant le système de traite. Lait 2020 adresse également ses remerciements aux fournisseurs d’équipement de traite DeLaval Inc. – Canada, GEA Farm Technologies, Inc., LBJ Farm Equipment (Lely) et Sussex Farm Supplies (BouMatic), qui ontfourni des estimations de coûts et des données techniques concernant leurs systèmes de traite dans le commerce. Ont pris part à l’élaboration du présent manuel : Lait 2020 : James Walker, Fred Waddy, Reginald Perry, Larry MacGillivray, Derek Roberts, Jack Christie, David Walker Quality Milk Management : Don Anderson Ministère de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches du Nouveau-Brunswick : Brian MacDonald Le présent document peut être reproduit à des fins personnelles ou internes moyennant la mention complète de la source. Cependant, la reproduction en plusieurs exemplaires de la totalité ou d’une partie, à quelque fin que ce soit (y compris, sans toutefois s’y limiter, la revente et la redistribution), ne peut se faire sans l’autorisation de Lait 2020 (coordonnées sur www.lait2020.ca). Ce manuel est également disponible en anglais et sur le site web de Lait 2020 : www.lait2020.ca. AVERTISSEMENT : LA PRÉSENTE PUBLICATION N’A PAS D’AUTRE AMBITION QUE D’ÊTRE UN GUIDE. La mention d’un système de traite, d’un procédé, d’une méthode, d’un produit ou d’un service donné ne constitue pas une recommandation ni une approbation implicite ni explicite. Lait 2020 ne donne aucune garantie ni ne fait aucune recommandation, explicite ou implicite, quant à l’utilité, l’exhaustivité ou l’exactitude des systèmes de traite, des procédés et des méthodes ou à l’adéquation à un usage particulier ou à la qualité marchande des produits, appareils, services ou autres renseignements contenus, décrits, divulgués ou mentionnés dans le présent guide. L’utilisateur assume tous les risques, qu’il suive ou non les recommandations. Avant d’acheter un nouveau système de traite ou de modifier celui de leur exploitation, il est conseillé aux producteurs laitiers de consulter un spécialiste de l’équipement de traite qui connaît le fonctionnement de leur ferme.

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Résumé L’objectif premier du Guide comparatif des systèmes de traite au Nouveau-Brunswick est de fournir aux producteurs laitiers de la province qui envisagent l’installation d’un nouveau système de traite un outil de sélection pour les aider dans leur choix. Le guide compare les salles de traite traditionnelles et la technologie relativement récente de la traite automatisée ou robotisée. Étant donné que les deux systèmes présentent de multiples avantages et inconvénients et que les fabricants d’équipement de traite offrent en général tant la configuration en salle de traite que la configuration robotisée, le processus de sélection peut être laborieux. Conscient de ce défi, le conseil d’administration de Lait 2020 a demandé et reçu des fonds du Programme de facilitation de la recherche et de l’innovation en agriculture de l’initiative fédérale-provinciale-territoriale Cultivons l’avenir 2 pour procéder à une évaluation détaillée des technologies de traite à la disposition des producteurs du Nouveau-Brunswick. Le guide s’articule autour de trois grands axes. D’abord, il compare les principaux avantages et inconvénients des salles de traite traditionnelles et de la technologie de traite robotisée. Ensuite, il fournit au producteur le coût approximatif d’achat de l’équipement de traite en vente chez BouMatic, DeLaval, GEA Farm Technologies, Inc. et Lely pour répondre aux besoins de trois exploitations hypothétiques de 60, 120 et 180 vaches laitières. Enfin, le guide résume les observations tirées d’une enquête de satisfaction réalisée à la ferme auprès de 10 producteurs laitiers utilisateurs d’un système de traite au Nouveau-Brunswick et de trois de l’Île-du-Prince-Édouard concernant leur investissement financier et le fonctionnement de leur système. Ces producteurs avaient acheté une nouvelle salle de traite ou un système robotisé dans les sept années précédentes. L’enquête les invitait également à faire part de leurs commentaires sur l’incidence de leur nouveau système de traite sur des paramètres de performance du troupeau tels que la production des vaches, la qualité du lait et la santé et le confort des animaux afin de réaliser une évaluation détaillée de chaque système. Lors de la préparation du présent guide, Lait 2020 a également voulu y inclure d’autres renseignements concernant les systèmes de traite, ainsi qu’une liste de références susceptibles d’intéresser les producteurs laitiers qui envisagent l’installation d’un nouveau système de traite. La clé pour concevoir et choisir un système de traite répondant aux besoins d’une exploitation laitière donnée réside dans la planification. Planifier, c’est entre autres tenir compte d’abord des besoins des vaches et ensuite des désirs de l’exploitant1. Pour optimiser la conception du système, il faut constituer une équipe comprenant le propriétaire, tout le personnel de traite, un vétérinaire, un ou plusieurs consultants qui connaissent la conception, la structure et le fonctionnement des systèmes de traite, des fournisseurs d’équipement, un constructeur, un comptable et un conseiller financier. Il ne faut pas oublier d’inclure la vache dans l’équipe de planification, la conception devant toujours être évaluée sans perdre de vue l’intérêt et le bien-être de l’animal. Dans leurs commentaires, les producteurs participants des Maritimes qui avaient récemment installé un nouveau système ont souligné que l’étape la plus importante dans le processus de planification avait été la visite d’autres exploitations laitières. Ils ont précisé que, outre la visite d’installations neuves, il était également utile de visiter des installations plus anciennes pour voir comment diverses pièces d’équipement résistent à l’épreuve du temps. Ils ont également indiqué que les consultations à la ferme ne devaient pas se limiter à des producteurs satisfaits, mais qu’il fallait chercher des contacts avec des propriétaires d’exploitation laitière qui ne sont pas satisfaits de leur système de traite, neuf ou ancien. Lors du choix d’un système de traite, il faut savoir que tous ont des avantages et des inconvénients et qu’aucune technologie n’est excellente sous tous rapports. Par exemple : Principaux avantages des salles de traite : • L’installation d’une salle de traite de base exige beaucoup moins de dépenses en immobilisations qu’un système robotisé. • Les producteurs dont l’exploitation est équipée d’une salle de traite peuvent agrandir leur troupeau sans augmenter leurs coûts

d’immobilisation, en utilisant simplement la salle un plus grand nombre d’heures par jour. • Les salles de traite conviennent mieux aux vaches dont le pis présente une conformation particulière, par exemple des trayons arrière

rapprochés ou des trayons courts. • Il est plus simple de former des personnes à la traite dans une salle de traite que de former du personnel suppléant pour s’occuper

d’un système robotisé. Grands inconvénients des salles de traite : • Il faut se tenir à un horaire rigide de deux ou trois traites par jour, ce qui a des répercussions sur les autres activités de l’exploitation et

sur la vie de famille. • Le décrochage automatique selon le débit de lait de tout le pis peut être à l’origine de lésions des trayons dues à la surtraite de

quartiers vides. • Le temps passé en aire d’attente est du temps que les vaches ne consacrent pas à manger, à boire et à se reposer2. • Le nettoyage de la salle de traite et de l’aire d’attente prend beaucoup de temps et exige de grandes quantités d’eau. Avantages considérables des systèmes de traite automatisés :

• Ils autorisent un horaire de travail plus souple qui permet au propriétaire du troupeau laitier de participer plus pleinement aux activités familiales.

• Ils assurent le bien-être de la vache en permettant une fréquence de traite plus naturelle qui dérange moins la routine des vaches. • Les systèmes robotisés réduisent le coût de la main-d’œuvre, qui peut être la principale dépense d’une ferme laitière.

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• Si l’on prend comme point de départ un troupeau des Maritimes trait deux fois par jour, on peut espérer obtenir une hausse de la production de lait de 7,3 % à 17,8 %.

Défis majeurs de la technologie robotisée :

• En raison de l’expérience financière limitée acquise en Amérique du Nord avec les systèmes robotisés, il est difficile de prédire les coûts d’exploitation à long terme.

• Les habitudes traditionnelles de gestion sont bouleversées pour le producteur, qui passe de tâches répétitives à un système de gestion du troupeau reposant sur le suivi de données informatisées et la maintenance d’un équipement plus complexe3.

• Il faut une personne appelable 24 heures sur 24, 365 jours par an, pour intervenir en cas de défaillance de l’équipement. • Les longues périodes d’arrêt technologique pour cause de défaillance entraînent des pertes de production de lait qui ne sont pas

compensées à la remise en service du système.

Le questionnaire à la ferme a recueilli des renseignements sur le coût d’achat et les charges d’exploitation de l’équipement de traite dans les six exploitations participantes équipées d’une salle de traite et les sept exploitations robotisées. Les réponses sont résumées dans le tableau 1. Le coût d’achat n’incluait pas les coûts liés à la construction d’une nouvelle installation ou à la rénovation d’une étable existante pour accueillir le nouveau système de traite. Étant donné que la taille du troupeau avait une incidence considérable sur les dépenses en équipement de traite, le coût d’achat par vache a été calculé pour chaque troupeau afin d’établir une comparaison plus utile entre les exploitations. Pour les salles de traite, le coût d’achat par vache allait de 763 $ pour une salle d’occasion à 2282 $ pour une salle rotative, pour une moyenne par vache de 1489 $. Par contre, le coût d’achat brut par vache d’un système robotisé allait de 3828 $ à 5558 $, pour une moyenne de 4985 $ par vache. Les frais d’entretien annuels par vache des salles de traite étaient compris entre 21,87 $ et 84,33 $ par an, pour une moyenne de 51,18 $. Pour les systèmes robotisés, ces frais allaient de 51,02 $ à 138,95 $, pour une moyenne de 93,10 $. Dans les exploitations équipées d’une salle de traite, le coût moyen des produits chimiques par vache allait de 18,75 $ à 87,50 $ par an, pour une moyenne de 49,18 $ pour les six exploitations. Le même coût dans les exploitations équipées d’un système robotisé allait de 40 $ à 120,55 $ par an, pour une moyenne de 70,72 $ par vache. En bref, le coût d’achat par vache d’un système robotisé était supérieur de 235 % au coût d’achat d’une salle de traite, les frais d’entretien des robots étaient supérieurs de 82 % à ceux des salles de traite et le coût des produits chimiques était 70 % plus élevé dans les exploitations équipées d’un système robotisé que dans celles équipées d’une salle de traite. Étant donné que les considérations relatives à la main-d’œuvre sont des facteurs clés dans le choix entre une salle de traite traditionnelle et les nouvelles technologies robotisées, les fermes participantes ont été interrogées sur leurs intrants travail. Ces intrants et leur coût sont détaillés dans le tableau 2. Dans les fermes équipées d’une salle de traite, le nombre de vaches traites par heure de travail allait de 20,7 à 53,3, pour une moyenne de 38,2. Dans les fermes robotisées, le nombre de vaches traites allait de 46,7 à 337,5 par heure de travail, pour une moyenne de 138,4. Dans les exploitations équipées d’une salle de traite, la traite d’une vache demandait de 1,13 min à 2,89 min, pour une moyenne de 1,72 min. Dans les fermes équipées d’un système robotisé, l’intrant travail par traite allait de 0,18 min à 1,29 min, pour une moyenne de 0,62 min pour les sept exploitations. Dans les neuf fermes qui faisaient régulièrement appel à de la main-d’œuvre pour la traite, le salaire horaire allait de 13 $ à 18 $, pour une moyenne de 14,85 $. Pour que la comparaison des coûts de la main-d’œuvre dans le tableau 2 soit plus pertinente, ce salaire moyen a été appliqué à toutes les exploitations, y compris celles où tout le travail de traite était effectué par des membres de la famille. Dans les exploitations laitières équipées d’une salle de traite, le coût de la main-d’œuvre par traite allait de 0,28 $ à 0,72 $, pour une moyenne de 0,43 $. Dans les fermes robotisées, le coût de la main-d’œuvre par traite allait de 0,04 $ à 0,32 $, pour un coût moyen de 0,15 $. Il ressort de ces calculs que le coût par traite dans une ferme équipée d’une salle de traite était supérieur de 187 % à celui d’une traite dans une ferme robotisée. Dans les six fermes équipées d’une salle de traite, le coût annuel de la main-d’œuvre pour la traite allait de 204 $ à 526 $ par vache, pour une moyenne de 334 $. Par contre, dans les exploitations robotisées, ce coût allait de 40 $ à 329 $ par vache et par an, pour une moyenne de 157 $. En conclusion, parmi les fermes participantes, le coût annuel de la main-d’œuvre pour la traite d’une vache était 113 % plus élevé en salle de traite que dans un robot. Le tableau 3 compare l’évolution de la production de lait dans les 13 troupeaux de l’enquête lors du remplacement d’un ancien équipement de traite par une nouvelle salle de traite ou un système de traite automatisé. La production antérieure par vache, définie comme la production annuelle moyenne par vache au cours de la dernière année complète d’exploitation de l’ancien système de traite du producteur, a été comparée à la production actuelle, définie comme la production par animal au cours des 12 derniers mois d’exploitation du nouveau système de traite. Dans les six troupeaux qui sont passés à une nouvelle salle de traite, l’évolution de la production a été variable. La production a baissé dans deux d’entre eux, de 3,3 % et 10,1 % respectivement. Dans ce dernier troupeau, elle avait été fortement perturbée par le passage d’une étable à stabulation entravée à un système à stabulation libre au cours des 18 mois précédents. La production d’un des troupeaux traits en salle est restée inchangée, tandis que celle des trois troupeaux restants a augmenté de 6,7 %, 10,5 % et 21,7 % respectivement. Selon les propriétaires de deux de ces trois troupeaux, l’augmentation de la production n’était vraisemblablement pas due à l’installation d’une nouvelle salle de traite, mais à des changements considérables dans l’alimentation des vaches. Parmi les sept fermes robotisées participantes, quatre ont enregistré une augmentation de la production de lait par vache, une a connu une baisse de la production et, dans les deux autres, le producteur n’utilisait pas le système robotisé depuis assez longtemps pour pouvoir déterminer son effet sur la production du troupeau. Dans les quatre fermes où la production a augmenté, la hausse du rendement laitier était comprise entre 7,3 % et 17,8 %, pour une moyenne de 13,7 %. La production a baissé de 17,2 % dans une ferme.

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Dans les treize troupeaux participants, la qualité du lait avant et après l’achat d’un nouveau système de traite a été analysée à l’aide des numérations des cellules somatiques et des numérations bactériennes du lait cru. Les résultats de ces analyses sont détaillés dans le tableau 4. Cinq des six fermes qui ont installé une nouvelle salle de traite ont enregistré une baisse de 6,7 % à 75 % des numérations de cellules somatiques dans le troupeau, le recul moyen pour les cinq fermes étant de 45,2 %. Dans la ferme restante équipée d’une salle de traite, aucun changement des numérations de cellules somatiques n’a été observé. Pour ce qui est des numérations bactériennes du lait cru, trois fermes équipées d’une salle de traite ont enregistré un recul de 60 % à 77,6 %. Parmi les trois autres fermes équipées d’une salle de traite, deux n’ont constaté aucun changement des numérations bactériennes du lait cru et une n’a pas été en mesure de retrouver les numérations des bactéries de l’ancienne salle de traite, mais avait un lait d’excellente qualité dans ses nouvelles installations. Parmi les sept exploitations qui avaient opté pour des installations robotisées, les résultats en matière de qualité du lait étaient variables. Les numérations des cellules somatiques du troupeau ont reculé dans trois fermes, de 7,7 %, 30,8 % et 50 % respectivement, tandis qu’elles ont augmenté dans trois autres, de 8 %, 80 % et 225 % respectivement. L’exploitation robotisée restante n’a enregistré aucun changement des numérations des cellules somatiques après le remplacement de la salle de traite par un système robotisé. Après le passage à la traite robotisée, l’évolution des numérations bactériennes du lait cru a été variable pour cinq des sept troupeaux. Deux fermes ont connu une diminution de 35,4 % et 60 % respectivement, une ferme n’a observé aucun changement des numérations de bactéries et deux fermes ont enregistré une hausse tendancielle, de 56 % pour une d’entre elles. Toutefois, les résultats obtenus dans ces deux dernières fermes n’étaient pas préoccupants pour leur organisme respectif de réglementation de la qualité du lait. Il n’a pas été possible d’obtenir des données pour les deux fermes restantes; l’une d’entre elles n’avait pas utilisé le système robotisé assez longtemps pour qu’une tendance puisse être déterminée. En résumé, les numérations des cellules somatiques et les numérations bactériennes du lait cru ont en général reculé ou sont restées inchangées dans les troupeaux qui sont passés à une nouvelle salle de traite. En revanche, dans les exploitations robotisées, certains troupeaux ont connu une hausse de la numération des cellules somatiques et de la numération des bactéries du lait cru; cependant, la qualité du lait est restée bonne. Aucune infraction liée à l’addition d’eau au lait n’a été signalée ni dans les exploitations équipées d’une nouvelle salle de traite ni dans celles équipées d’un système robotisé.

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Chapitre 1 – Introduction au choix d’un système de traite4

L’objectif premier du Guide comparatif des systèmes de traite au Nouveau-Brunswick est de fournir aux producteurs laitiers de la

province un outil de décision pour les aider dans le choix d’un nouveau système de traite pour leur exploitation agricole. Le guide compare les salles de traite traditionnelles et la technologie relativement récente de la traite automatisée ou robotisée. Étant donné que les deux systèmes présentent de multiples avantages et inconvénients et que les fabricants d’équipement de traite offrent en général tant la configuration en salle de traite que la configuration robotisée, la décision d’opter pour un système plutôt que l’autre peut être difficile. Il ne faut pas perdre de vue que, dans une ferme laitière, le système de traite est l’élément économique le plus vital de toute l’exploitation, étant donné qu’il voit passer chaque jour la plus grande partie des revenus laitiers, le lait, et ses productrices, les vaches5. C’est également un des biens d’équipement de la ferme les plus complexes et les plus exigeants en investissements. Son choix mérite donc une attention particulière. Toutefois, qu’on opte pour une salle de traite ou un système robotisé et quel que soit le fabricant de l’équipement, plusieurs points d’ordre général sont à considérer lors du choix d’un nouveau système de traite :

• Pour faire un choix entre une salle de traite et un système robotisé, laissez-vous guider par les considérations élémentaires suivantes :

Si vous aimez traire les vaches et que vous êtes en bonne santé physique, une salle de traite pourrait être le bon choix. La traite y sera planifiée et réalisée sous votre supervision directe et vous aurez la possibilité d’agrandir votre troupeau laitier sans devoir assumer des coûts d’immobilisation supplémentaires.

En revanche, un système robotisé pourrait mieux répondre à vos besoins si vous n’aimez pas traire les vaches ou si vous prenez de l’âge et que votre santé physique décline, mais que vous comptez poursuivre vos activités dans le secteur laitier pendant encore 7 à 10 années ou si vous avez de jeunes enfants et que vous voulez consacrer davantage de temps à des activités familiales.

• Quel que soit le type de système envisagé, les infrastructures de production laitière doivent être conçues pour répondre aux besoins des vaches, du système de traite et de l’exploitant, dans cet ordre, le système de traite étant configuré pour la vache d’abord et pour l’exploitant ensuite6.

• L’erreur la plus fréquente dans la conception et l’aménagement d’un système de traite est une planification inadéquate. • La conception du système de traite doit toujours intégrer des options en vue d’une future expansion du troupeau laitier. • Le système doit être conçu, aménagé et géré dans le but de produire du lait de qualité supérieure tout en offrant un environnement

excellent tant aux vaches qu’aux exploitants laitiers7. • La vache laitière moderne, très productive, travaille dur. Son bien-être et son confort sont essentiels à une productivité élevée

constante. Les conditions comme un sol glissant, une aire d’attente mal ventilée où il fait chaud, des périodes prolongées sans accès à l’eau et à la nourriture, de l’équipement qui comporte des goulots d’étranglement ou d’autres obstacles ou encore un système de traite défectueux, sont à éviter, car elles sont à l’origine de stress ou de blessures chez les animaux et réduisent donc la production de lait8.

• Le système de traite doit être respectueux des vaches et tenir compte de la « psychologie bovine ». Par exemple, dans le cas d’un système robotisé, il est important de donner une impression d’ouverture en évitant d’utiliser des panneaux pleins pour confiner les vaches et il est préférable que les vaches entrent tout droit dans la stalle de traite et en sortent de la même manière9.

• Tant dans les salles de traite que pour les systèmes robotisés, les nuisances ou obstacles intégrés par inadvertance seront une source de frustration pour le trayeur et réduiront la qualité et l’efficacité du processus de traite10.

• La planification et l’aménagement d’un système de traite réussi nécessitent de nombreuses étapes et de nombreuses personnes. • Pour optimiser la conception du système, il faut constituer une équipe comprenant le propriétaire, tout le personnel de traite, un

vétérinaire, un ou plusieurs consultants qui connaissent la conception, la structure et le fonctionnement des systèmes de traite, des fournisseurs d’équipement, un constructeur, un comptable et un conseiller financier.

• La vache doit faire partie de l’équipe de planification, étant donné que la conception doit toujours être évaluée en gardant à l’esprit l’intérêt et le bien-être de l’animal.

• La visite d’autres fermes équipées d’une nouvelle salle de traite ou d’un système robotisé est une part très importante du processus de planification.

• Constituez une « trousse de visite de ferme » avec des bottes en caoutchouc propres, un ruban à mesurer, un bloc-notes et un appareil photo ou une caméra; une image est un moyen pratique de noter les idées, qu’elles soient bonnes ou moins bonnes.

• Visitez des fermes aux différentes étapes de la traite. • Parlez à des utilisateurs d’équipement de traite, pas seulement à des représentants de commerce ou à des propriétaires qui n’effectuent

pas eux-mêmes la traite. • Dans le cas des salles de traite, entrez dans la salle et trayez les vaches un moment. • Ne vous contentez pas de visiter des installations flambant neuves; visitez-en qui sont en service depuis des années et voyez comment

diverses pièces d’équipement ont résisté à l’épreuve du temps11. • Ne limitez pas vos visites sur le terrain à des exploitants qui sont satisfaits de leur système de traite; rendez également visite avec

votre équipe à des exploitants de fermes où le système de traite utilisé ne donne pas entière satisfaction. • Maintenez l’investissement dans un système de traite proportionnel à la taille du troupeau et à la situation de trésorerie. • Si vous envisagez l’acquisition de matériel d’occasion, ne surestimez pas sa durée de vie et sa valeur, le service après-vente et les

pièces d’un équipement de traite n’étant pas offerts plus de 10 à 20 années. Les pièces de rechange sont chères ou introuvables et la maintenance continue demande beaucoup de travail12.

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Cependant, quel que soit le système de traite sélectionné, sa maintenance continue est aussi importante que le choix initial d’un système donné. Un entretien déficient, en particulier le non-remplacement des manchons trayeurs aux intervalles recommandés, sera à l’origine de problèmes pour le producteur laitier dans les domaines de la santé animale, du confort des vaches et de la qualité du lait.

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Chapitre 2 – Salles de traite 13

Les salles de traite ont fait leur apparition au milieu des années 1950 et ont été continuellement améliorées et modernisées au cours des six décennies qui ont suivi. Leur technologie a fait ses preuves et elles sont proposées dans diverses configurations pour répondre aux besoins particuliers de chaque producteur tout en optimisant la surveillance et le soin des animaux ainsi que l’efficacité pour l’exploitant. La traite en salle de traite peut être hautement automatisée, ce qui permet à un seul trayeur de traire efficacement un grand nombre de vaches. Des technologies robotisées sont actuellement mises au point pour les salles rotatives afin d’automatiser entièrement tous les processus de la traite, y compris la pose du faisceau trayeur. Il existe aujourd’hui pour la production laitière de nombreuses technologies de précision qui permettent de surveiller tous les aspects de la santé de chaque vache, son activité ainsi que la production et la qualité du lait, faisant des salles de traite l’équivalent des systèmes robotisés à cet égard. Quand on envisage l’acquisition d’une salle de traite, il est utile de garder à l’esprit les points suivants : • Lorsqu’on calcule la cadence de traite d’une salle en épi ou parallèle, on peut compter que la salle peut accueillir quatre groupes de

vaches par heure si elle est équipée de décrocheurs automatiques et d’un chien mécanique. Par exemple, dans une salle 2 x 8, un seul trayeur peut traire 16 vaches (2 x 8) à la fois et, avec une moyenne de quatre groupes de vaches toutes les 60 minutes, une personne peut traire 64 vaches à l’heure.

• Tant qu’une salle de traite ne fonctionne pas 24 heures sur 24, l’objectif fondamental du point de vue de la rentabilité est d’avoir un coût d’immobilisation de la salle aussi faible que possible14.

• Pour obtenir le meilleur rendement de la main-d’œuvre, il est recommandé que les dimensions de la salle de traite soient telles qu’il n’y ait qu’un trayeur à la traite15.

• Du point de vue de la rentabilité et de l’efficacité, la salle de deux fois huit postes exploitée par une personne seule peut être la meilleure configuration pour les troupeaux allant jusqu’à 200 vaches16.

• La salle de traite idéale sera conçue de manière à encourager une routine de travail organisée et une procédure de traite cohérente, comme sur une chaîne de montage17.

• La taille de la salle doit permettre au trayeur, qu’il soit seul ou en équipe, de suivre une excellente séquence de préparation à la traite, comprenant la désinfection des trayons et du pis, une stimulation effective et un temps de latence approprié après la préparation. Le temps nécessaire pour appliquer correctement le protocole de préparation à la traite à chaque vache détermine le nombre de faisceaux trayeurs et de postes de traite que chaque trayeur peut contrôler avec succès. Si la salle est trop petite pour le nombre de trayeurs, les travailleurs risquent de s’ennuyer et de poser les trayeuses trop tôt; à l’opposé, si elle est trop grande, ils auront tendance à travailler à la hâte et à ne pas suivre les protocoles de traite optimaux.

• Il faut se demander si la salle sera utilisée pour traiter les vaches, par exemple quand elles ont une mammite, car certaines configurations se prêtent mieux à de tels soins.

• Les vaches laitières seront-elles regroupées par niveau de production? Certaines salles conviennent mieux à des durées de traite uniformes, tandis que d’autres peuvent s’adapter à des variations de la production individuelle et, donc, de la durée de traite.

• Certaines configurations permettent l’utilisation de bras de support pour les faisceaux trayeurs et les tuyaux à lait. Des bras de support permettent une répartition uniforme du poids entre les quartiers, ce qui favorise une traite homogène et réduit les glissements et les décrochages prématurés.

• Le temps passé par la vache dans la salle de traite et l’aire d’attente doit être réduit au minimum, dans l’idéal à moins d’une heure18. • Le facteur le plus important pour la durée de vie de la salle, son efficacité de traite, la santé du pis des vaches et la qualité du lait est le

respect des recommandations d’entretien du fabricant concernant par exemple le remplacement des tuyaux et des joints, la révision des pulsateurs et le remplacement des manchons trayeurs après le nombre recommandé de traites.

• Les salles de traite sont proposées en cinq configurations : à sortie latérale, en épi, parallèle, à unités partagées et rotative. • Ces cinq configurations de base se distinguent principalement par les deux caractéristiques suivantes : o la position des vaches les unes par rapport aux autres et par rapport au trayeur, à savoir en file, latéralement par rapport au trayeur

(sortie latérale), côte à côte, en travers par rapport au trayeur (en épi), ou côte à côte, dos au trayeur (salles parallèles, rotatives); o l’entrée et la sortie de la salle, à savoir si les vaches entrent et sortent une à une comme dans une salle à sortie latérale ou rotative,

ou par groupe, en file, comme dans une salle en épi ou parallèle. Pour accélérer la sortie des vaches, les salles en épi et parallèles peuvent être équipées de portes de sortie rapide permettant à tout un groupe de vaches de quitter la salle en même temps.

Caractéristiques de configurations spécifiques 1. Sortie latérale ou tandem/en file • Cette configuration est peu répandue en raison de la superficie nécessaire par stalle, les vaches étant en file l’une derrière l’autre le

long des côtés de la fosse de traite, ce qui permet au trayeur d’avoir accès à tout le flanc de la vache. • Elle est adaptée aux exploitations laitières qui comptent peu de vaches et où le trayeur veut porter une attention individuelle à chacune

d’entre elles.

2. En épi • C’est le type de salle de traite le plus répandu.

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• Les vaches sont côte à côte, dos au trayeur à un angle de 30 à 35° par rapport à la fosse, ce qui permet d’avoir accès à tout le côté du pis.

• Les vaches sont traites par le côté et il y a toute la place nécessaire pour le décrochage à l’aide d’un bras et autre équipement automatisé.

• Les vaches entrent et sortent en file par deux voies d’entrée et une ou plusieurs voies de sortie. • Les salles peuvent être équipées de portes de sortie rapide, ce qui permet aux vaches de quitter la salle en groupe et accélère leur

sortie. 3. Parallèle ou côte à côte • Les vaches se tiennent côte à côte, dos au trayeur à un angle de 90° par rapport à la fosse, ce qui donne accès à la partie postérieure de

l’animal uniquement, l’accès au pis se faisant entre les pattes arrière. • C’est la configuration de salle de traite la plus compacte, trois vaches occupant l’espace occupé par deux animaux dans une salle en

épi19. • La vache est traite entre les pattes arrière, ce qui réduit la visibilité et l’accès aux quartiers avant. • La configuration ne facilite pas la préparation du pis et la pose de la trayeuse. • L’avant des stalles est équipé de portes entrecroisées pour que toutes les stalles se remplissent de façon séquentielle et que les vaches

se trouvent à l’arrière des stalles. • En général, chaque côté de la salle est équipé de façades de stalle à sortie rapide donnant sur une voie de sortie. • L’espacement restreint entre les stalles réduit les déplacements du trayeur, mais empêche le recours à des bras de support pour les

faisceaux trayeurs. • Il est plus difficile d’équilibrer les faisceaux trayeurs sur le pis. • Le trayeur doit contourner la queue de la vache pour effectuer la traite. • Pour certains trayeurs, les trayons avant peuvent être difficiles à atteindre. 4. À unités partagées ou à basculement • Toutes les configurations, en épi ou parallèles, peuvent être à unités partagées ou à basculement. Il s’agit simplement du partage d’un

faisceau trayeur entre deux stalles de part et d’autre de la fosse de traite. • Les canalisations à lait sont généralement montées en position médiane au-dessus de la tête du trayeur. • Des dispositifs de décrochage automatisés peuvent être utilisés, mais il n’est pas possible d’installer des bras de support. • Le principal avantage réside dans un investissement initial moins coûteux étant donné qu’il faut acheter moins de faisceaux trayeurs. • Le partage des faisceaux trayeurs entre les deux côtés de la salle peut réduire la cadence d’une demi-rotation par heure.

5. Rotative (carrousel ou tourniquet) • Les vaches pénètrent par une entrée unique sur une plateforme tournante surélevée sur laquelle elles sont transportées pendant la traite

avant de quitter la plateforme par une sortie unique. • Ce modèle existe en configuration en épi et parallèle/côte à côte ainsi qu’avec des faisceaux pour trayeur à l’intérieur et à l’extérieur. • Il convient aux très grands troupeaux. • Il nécessite en général plusieurs trayeurs : un pour poser les faisceaux et un pour le trempage final des trayons, tous deux surveillant

qu’il n’y a pas de glissement ni de décrochage prématuré. • Le principal avantage est que le trayeur n’a pas besoin de déplacer les vaches, ce qui lui permet de se concentrer sur le processus de

traite, qui gagne généralement en constance et en efficacité par rapport aux salles fixes. • Il est difficile de prodiguer des soins individuels aux vaches pendant la traite. • Le trayeur doit être efficace pour que les tâches soient effectuées dans les délais impartis; il n’a aucune marge de manœuvre pour

interrompre la routine ou hésiter dans ses manipulations. • Le coût d’immobilisation par stalle est élevé par rapport aux salles fixes. Quelques avantages des salles de traite

• L’installation d’une salle de traite de base exige beaucoup moins de dépenses en immobilisations qu’un système robotisé. • La salle de traite permet au producteur laitier d’agrandir son troupeau sans augmenter ses coûts d’immobilisation en utilisant la salle

un plus grand nombre d’heures par jour. • Il est facile de trier des vaches par les voies de retour puisque le trayeur les voit au moins deux fois par jour20. • Il est facile de traiter les mammites et de tarir les vaches, le trayeur s’occupant tous les jours de chacune d’elles. • Il est plus facile de traire les vaches dont le pis présente une conformation particulière, par exemple des trayons arrière rapprochés ou

des trayons courts sur un pis haut, étant donné que le trayeur peut ajuster la trayeuse aux différences de conformation entre les vaches. • Les vaches/génisses qui donnent des coups de pied peuvent être prises en charge et traites complètement. • En général, les frais d’entretien annuels d’une salle de traite sont inférieurs à ceux d’un système robotisé21. • Il est plus simple de former des personnes à la traite dans une salle de traite que de former du personnel suppléant pour s’occuper

d’un système robotisé.

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Quelques inconvénients des salles de traite • Il faut se tenir à un horaire rigide, fixé à l’avance, de deux ou trois traites par jour, ce qui a des répercussions sur les autres activités de

l’exploitation et sur la vie de famille; c’est surtout un problème pour les exploitations laitières familiales où il y a de jeunes enfants. • Le décrochage automatique s’effectue selon le débit de lait de tout le pis; les gobelets trayeurs se détachent des quatre quartiers

simultanément, ce qui peut être à l’origine de lésions des trayons dues à la surtraite de quartiers vides jusqu’à la fin de la traite des autres quartiers.

• Le processus de traite peut être irrégulier étant donné que plusieurs trayeurs ne traient pas nécessairement les vaches de la même façon chaque fois.

• Le temps passé en aire d’attente est du temps que les vaches ne consacrent pas à manger, à boire et à se reposer22. • Les vaches dont la traite est lente peuvent retarder un groupe entier, ce qui peut être un problème dans les grandes salles de traite. • De la main-d’œuvre spécialisée doit être présente tous les jours pendant une partie de la journée. • Le travail manuel monotone peut manquer d’attrait pour les travailleurs suppléants. • Du fumier a tendance à contaminer l’équipement, qui doit faire l’objet d’un nettoyage astreignant après chaque utilisation. • L’aire d’attente occupe un vaste espace réservé dans l’étable; sa construction exige des dépenses d’investissement considérables et

son entretien est un coût permanent. • Le nettoyage de la salle de traite et de l’aire d’attente prend beaucoup de temps et exige de grandes quantités d’eau.

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Chapitre 3 – Systèmes de traite automatisés La traite robotisée, qu’on appelle également traite automatique ou traite volontaire, est la collecte du lait de vaches laitières sans intervention humaine. Elle est apparue en Europe dans les années 1980. Les premiers postes ont été installés en Amérique du Nord à la fin des années 1990. Depuis, cette nouvelle technologie s’est largement répandue en Amérique du Nord; en 2012, plus de 350 fermes au Canada employaient un système de traite automatisé23. Contrairement aux salles de traite, dans lesquelles les vaches pénètrent sous la contrainte, dans les systèmes de traite automatisés, les vaches entrent volontairement. Pour encourager la traite volontaire, le système robotisé est équipé d’une mangeoire qui distribue une quantité contrôlée d’aliment de qualité supérieure pour bovins laitiers. En général, si on considère le troupeau entier, les vaches sont traites en moyenne de 2,5 à 3 fois par jour. Les vaches les plus productives sont encouragées à se faire traire plus souvent, jusqu’à quatre ou cinq fois par jour, en se voyant offrir plusieurs fois par jour de petites quantités d’aliment concentré pour vaches laitières, tandis que la nourriture est plus restreinte pour les vaches qui produisent moins, ce qui se traduit par des visites moins fréquentes au poste robotisé. Le système robotisé de base pour les étables à stabulation libre est équipé de portes automatiques qui commandent l’entrée et la sortie de la vache d’une stalle de traite qu’on appelle également box de traite. Une fois la vache dans la stalle, un bras robotisé équipé d’un laser et d’une caméra trouve le pis de la vache et chacun des trayons, lave et stimule ces derniers, tire les premiers jets et s’assure qu’ils sont normaux, puis pose quatre gobelets trayeurs individuels. Le débit de lait est surveillé individuellement pour chaque quartier et le gobelet trayeur se décroche quand le débit diminue. Après le décrochage de tous les gobelets trayeurs, du désinfectant/produit à effet barrière est appliqué sur les quatre quartiers et la vache est libre de quitter le box de traite. En plus d’automatiser les processus de nourrissage et de traite, un système informatique intégré recueille des données sur chaque animal trait, ce qui permet aux producteurs laitiers de surveiller chaque vache laitière dans le cadre d’un système de gestion avancée du troupeau. Par exemple, la production, la qualité du lait, l’incidence de la mammite, les numérations des cellules somatiques, l’activité du rumen, la température ainsi que la prise alimentaire et le poids corporel de chaque vache laitière peuvent faire l’objet d’un suivi quotidien au même titre que l’activité journalière et la détection des chaleurs. Actuellement, il existe plusieurs configurations de systèmes de traite automatisés pour les étables à stabulation libre, dont la plus simple est un poste autonome muni d’un seul bras robotisé qui équipe un box de traite. Ces postes individuels peuvent en général traire de 50 à 60 vaches. Pour les troupeaux de taille moyenne, on peut disposer plusieurs postes individuels en grappes ou les disperser dans l’étable. Certains fabricants ont également conçu un poste automatique dans lequel un bras robotisé unique équipe deux box de traite, ce qui fait passer la capacité à 80 ou 90 vaches. Selon le fabricant, ces postes autonomes traient les vaches soit latéralement, comme dans une salle de traite en épi, soit par l’arrière, comme dans une salle parallèle. Pour les troupeaux de plus de 700 vaches, des postes robotisés rotatifs sont en développement pour permettre la traite entièrement automatique dans une salle de traite rotative traditionnelle. Enfin, une entreprise du Québec a développé un poste robotisé conçu pour permettre la traite automatique dans les étables à stabulation entravée. Avec ce système, un box de traite automatisée effectue des va-et-vient dans l’allée centrale d’une installation traditionnelle à stabulation entravée en trayant les vaches qui se trouvent de part et d’autre de l’allée. En plus de la distribution dans le robot d’un aliment de qualité supérieure pour bovins laitiers pour encourager la traite volontaire, il est très important que le modèle d’étable permette une circulation fluide des vaches pour garantir que celles-ci se feront traire souvent et de façon constante. L’étable doit être agencée de manière à tenir compte de plusieurs facteurs, entre autres un confort maximal de la vache, une fréquence élevée de traite et de visite des vaches à la mangeoire, des temps d’attente limités avant la traite, un accès adéquat à du temps de repos pour les vaches en logettes, tout en réduisant au minimum le nombre de poursuites et de vaches que le producteur laitier doit aller chercher. Aucun modèle d’étable ne peut avoir une efficacité maximale pour tous les facteurs. Il y a des arbitrages à trouver entre confort des vaches et efficacité de la prise en charge des animaux, mais le confort des vaches doit avoir la priorité sur la commodité pour l’exploitant24. Il existe trois options principales pour la conception d’une étable robotisée. Modèle à circulation dirigée : Ce modèle oblige les vaches, au moyen de portes de sélection, à entrer dans le poste de traite robotisé pour avoir accès au gestionnaire de nourrissage et aux sections de logettes de l’étable. L’avantage de ce système est que la fréquence de traite moyenne reste relativement constante et que le nombre de vaches à aller chercher est en général plus faible que dans une installation où la circulation des vaches est libre25,26. L’inconvénient de cette configuration est que les vaches risquent d’avoir moins de temps pour se nourrir à la mangeoire et que l’attente avant la traite est plus longue. Cette combinaison peut entraîner une réduction de la prise alimentaire et une augmentation des taux de boiterie, les vaches passant plus de temps debout. Les vaches timides peuvent être désavantagées par cette disposition, puisqu’elles auront parfois à attendre longtemps avant d’avoir accès au système de traite automatisé, les vaches dominantes passant les premières27. Modèle à circulation libre : Ce modèle d’étable permet aux vaches d’avoir accès en permanence et sans restriction tant à la nourriture qu’aux logettes. L’utilisation par la vache du poste de traite robotisé est réellement volontaire. Ce modèle d’étable peut être associé à des fréquences de traite inférieures et à un plus grand nombre de vaches à aller chercher, par comparaison avec les étables qui utilisent un modèle à circulation dirigée28. Combinaison de modèle à circulation dirigée/libre – système contrôlé avec nourrissage préalable : Ce modèle permet aux vaches d’accéder librement et en permanence au gestionnaire de nourrissage, mais, pour accéder à la zone de stabulation libre après avoir mangé,

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elles doivent passer par le système de traite automatisé. Ce modèle est conçu autour d’une porte de sélection automatisée située entre l’aire d’alimentation et l’aire de repos et qui sépare les vaches déjà traites de celles qui doivent l’être. Les vaches traites peuvent passer par la porte de sélection, tandis que celles qui ne sont pas encore passées par le système de traite automatisé ne sont pas autorisées à retourner dans l’aire de repos. Ce système permet des intervalles de traite plus réguliers, une diminution du nombre de vaches dont les intervalles de traite sont espacés et une réduction du nombre de vaches à aller chercher. Cependant, avec ce système, il arrive que les vaches hésitent à passer par la porte automatisée et passent trop de temps près des mangeoires29. Étant donné que la disposition de l’étable pour la technologie de traite robotisée est encore en cours d’optimisation, lors de la conception d’une nouvelle étable, il est important de prévoir une certaine souplesse et d’engager un expert qui connaît très bien tant le comportement des vaches que la technologie de traite robotisée afin de garantir une configuration optimale de l’étable30. Pour des détails plus précis sur les avantages et inconvénients de modèles spécifiques d’étable, voir les références 24 et 25, page 31. (24 : « Time for Technology, Free or directed traffic? The First Question In Barn Design for Robotic Milking », Jack Rodenburg, DairyLogix, www.dairylogix.com; 25 : « Robotic Milkers, A Producers Perspective », Hendrik deGrier, WCDS Advances in Dairy Technology (2010), volume 22 : 295-307). Quelques avantages des systèmes de traite automatisés • Ils favorisent le bien-être de la vache en assurant une fréquence de traite plus naturelle. Les vaches sont beaucoup plus tranquilles

car leur soin nécessite moins d’interventions humaines31,32. • Les gobelets trayeurs sont décrochés individuellement quand l’écoulement du lait cesse dans un quartier, ce qui prévient les

lésions aux trayons dues à la surtraite de quartiers vides. • Le processus de traite est plus constant pour chaque vache à chaque traite. • Le coût de la main-d’œuvre est réduit. La main-d’œuvre est la principale dépense des fermes laitières et jusqu’à 40 % environ du

travail est consacré à la traite. Les systèmes de traite automatisés réduisent donc la principale composante de la plus grosse dépense à la ferme33. Toutefois, il faut garder à l’esprit qu’aucune économie de main-d’œuvre ne sera réalisée les trois à douze premiers mois, étant donné qu’il faudra davantage de main-d’œuvre pendant la période de transition qu’à long terme.

• L’horaire de travail, plus souple, permet au propriétaire du troupeau laitier de planifier les tâches nécessaires de gestion du troupeau en fonction des activités de la famille plutôt que de devoir être à la ferme à des heures déterminées pour la traite.

• Le remplacement du travail manuel de traite par des tâches de supervision et de gestion du troupeau donne à l’exploitant plus de temps à consacrer aux vaches qui ont des besoins particuliers ainsi qu’à la gestion du troupeau aux fins d’amélioration de la production.

• Le milieu de travail est plus varié et plus agréable, car le personnel de la ferme ne consacre pas de longues heures plusieurs fois par jour à des tâches répétitives34.

• Selon l’expérience acquise dans les Maritimes, la production de lait du troupeau augmente de 7,3 % à 17,8 % chez les troupeaux qui, précédemment, étaient traits deux fois par jour. La fréquence de traite quotidienne peut atteindre de 2,5 à 3,3 traites par vache, certaines vaches hautes productrices pouvant être traites quatre ou cinq fois par jour. L’augmentation de la fréquence de traite conduit en général à une augmentation de la production de lait du troupeau35.

• Le coût des systèmes automatisés décroît à mesure que le coût de la main-d’œuvre et le prix des salles de traite augmentent36. • La technologie robotisée progresse, depuis dix ans, à mesure que les fournisseurs perfectionnent leur équipement et que davantage

de fabricants font leur entrée sur le marché nord-américain37. • Les systèmes automatisés sont un moyen très efficace de collecter des données de surveillance sur le troupeau, car ils comptent

beaucoup moins de pièces d’équipement de surveillance que les salles de traite38. Le suivi est plus fréquent chez les vaches hautes productrices et la capacité est affinée jusqu’au niveau des quartiers individuels.

• Un système automatisé peut être utilisé n’importe où dans une installation existante et déplacé quand le troupeau s’agrandit ou qu’une nouvelle installation est construite39.

• Un système automatisé prend moins de place qu’une salle de traite. Par exemple, un poste robotisé peut n’occuper que 78 pi2 (soit à peine plus de 7 m2)40.

• En général, la santé animale s’améliore. En particulier, il est fréquent que les taux de mammite diminuent. • La consommation d’eau est plus faible qu’avec une salle de traite puisqu’il n’est pas nécessaire de nettoyer la salle et l’aire

d’attente plusieurs fois par jour41. • L’élimination du lait contaminé par des antibiotiques est moins tributaire de l’intervention humaine, l’exploitant n’ayant à se

souvenir qu’une seule fois d’indiquer à l’ordinateur qui commande le robot d’éliminer le lait pendant le délai d’attente prescrit. • Le colostrum peut être recueilli automatiquement dans une cuve séparée. Quelques inconvénients des systèmes de traite automatisés • La taille du troupeau est déterminée par la capacité du système automatisé, chaque poste robotisé étant associé à un maximum

d’animaux/de lait produit, contrairement aux salles de traite, qu’on peut utiliser un plus grand nombre d’heures par jour pour traire un plus grand nombre de vaches. Compte tenu du coût élevé des systèmes automatisés, chaque poste doit être exploité à son plein potentiel, ce qui signifie qu’il n’y aura pas de capacité excédentaire pour une expansion future du troupeau.

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• La capacité des systèmes automatisés est déterminée par la combinaison d’un nombre maximal spécifique de vaches par poste et de la production par vache. À mesure que la production par vache augmente, le nombre de vaches que le système automatisé peut traire par jour diminue en raison des temps de traite plus longs et de la traite plus fréquente des vaches très productives.

• Les coûts d’immobilisation initiaux sont élevés. Dans les fermes robotisées qui ont participé à la présente étude, les frais d’installation ont été compris entre 268 000 $ et 299 000 $ pour le premier poste et un rabais de 15 % à 21 % a été accordé à partir du deuxième. Dans les sept fermes équipées d’un système automatisé qui ont participé à la présente étude, le coût d’achat moyen par vache des postes robotisés était supérieur de 235 % à celui, par vache, de la salle de traite dans les six fermes équipées d’une salle de traite.

• L’expérience financière acquise en Amérique du Nord avec les postes robotisés étant limitée, contrairement à celle acquise avec les salles de traite, il est difficile d’établir des prévisions financières à long terme concernant la durée de vie, les frais d’entretien courant, la modernisation de l’équipement et le remplacement des robots.

• Les habitudes traditionnelles de gestion sont bouleversées pour le producteur, qui passe de tâches répétitives à un système de gestion du troupeau qui repose sur le suivi de données informatisées et la maintenance d’un équipement plus complexe42.

• Il faut une personne appelable 24 heures sur 24, 365 jours par an pour intervenir en cas de défaillance de l’équipement. • L’exploitant doit avoir de solides compétences en matière d’entretien et de réparation de l’équipement et il doit maintenir un

stock adéquat de pièces détachées courantes pour que les pannes qui surviennent la nuit, en fin de semaine ou un jour férié puissent être réparées sans tarder43.

• Certains services d’entretien ne peuvent pas être assurés par le propriétaire et nécessitent des visites régulières planifiées du distributeur, ce qui ajoute aux charges d’exploitation44.

• Les frais d’entretien et les réparations augmentent après l’expiration de la garantie en raison de la complexité du système, du recours croissant au service d’entretien du fabricant et du coût élevé des pièces du système automatisé45.

• Les longues périodes d’arrêt technologique pour cause de défaillance entraînent des pertes de production de lait qui ne sont pas compensées à la remise en service du système.

• La période de transition peut être stressante pour les producteurs, car il s’agit tout à la fois de dresser le troupeau laitier à l’utilisation du poste robotisé, de s’adapter à de nouvelles fonctions de gestion et d’apprendre rapidement à maîtriser des logiciels de suivi informatisé, tout en se familiarisant avec la complexité du fonctionnement et de l’entretien d’un système robotisé.

• La première année de transition exige une quantité de travail anormalement élevée, le temps pour les vaches et les exploitants de s’adapter à la nouvelle technologie46.

• Certaines vaches ne s’adaptent jamais à la traite volontaire et les postes robotisés ont du mal à accrocher les gobelets trayeurs chez les vaches qui ont l’arrière du pis haut et les trayons noirs. Ces vaches devront être réformées. En général, le taux de réforme directement liée à une incompatibilité avec le système de traite automatisé est inférieur à 5 %47;

• Une conformation rapprochée des trayons arrière est problématique, car le poste robotisé distingue difficilement les trayons arrière rapprochés et ne trait qu’un des quartiers ou tente de mettre les deux trayons dans un seul gobelet trayeur. Ce problème empire souvent en fin de lactation, quand l’involution mammaire rapproche les trayons arrière48.

• Certaines vaches, par exemple les vaches timides, boiteuses ou en chaleurs, n’accèdent pas volontairement au système de traite automatisé. Il faut aller les chercher ou les placer dans une petite aire d’attente à proximité du système de traite automatisé, d’où elles peuvent entrer dans la stalle de traite, de leur plein gré ou non49,50.

• Traiter le pis/les quartiers prend plus de temps étant donné que le tarissement et le traitement des quartiers atteints de mammite doivent être effectués après la traite, qui peut avoir lieu à n’importe quel moment de la journée. Il faut soit conduire la vache au robot et la traiter pendant qu’elle est dans la stalle du poste robotisé, soit la mettre après la traite dans un enclos réservé aux animaux qui ont des besoins particuliers et appliquer le traitement peu de temps après la traite51.

• Les poils du pis doivent être courts pour que le poste robotisé trouve les trayons. • Les étables doivent être conçues pour éviter autant que possible de déranger les vaches. Par exemple, les étables équipées d’un

robot doivent avoir un système de nettoyage automatique; en effet, le raclage des allées par un tracteur n’est pas recommandé car il perturbe les rythmes de traite des vaches. Il faut également choisir pour l’étable des options en matière de litière, par exemple des matelas ou des matelas d’eau, qui réduisent au minimum l’emploi de litière et, quand un regarnissage est nécessaire, l’exploitant doit s’efforcer d’avoir recours à la méthode la moins perturbatrice pour ajouter de la litière dans les stalles52.

• Les systèmes robotisés sont une technologie relativement nouvelle. Leurs concepteurs continuent d’y apporter des perfectionnements pour une meilleure prise en charge du comportement des vaches et de la variabilité des conformations.

• Le degré d’insatisfaction par rapport à la traite robotisée peut être considérable et certains producteurs reviennent à une salle de traite. Il a été estimé que de 5 % à 10 % des troupeaux laitiers sont revenus à la salle de traite traditionnelle dans les premiers temps de la technologie robotisée parce que celle-ci ne donnait pas satisfaction. Cette insatisfaction était due à des défaillances des robots eux-mêmes ainsi qu’à l’incapacité de certains producteurs laitiers à s’adapter à l’indispensable changement de style de gestion. Toutefois, ce taux de rejet recule à mesure que la technologie progresse et que les agriculteurs prennent conscience de la nécessité de changer de style de gestion avant d’adopter cette nouvelle technologie53.

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Chapitre 4 – Comparaison des systèmes de traite du commerce Notez que les montants indiqués ci-après sont indicatifs et fournis aux seules fins de comparaison. Le coût d’achat et les frais d’installation dépendent de l’exploitation laitière considérée, car ils varient selon les besoins du producteur laitier et l’emplacement de la salle de traite ou du système robotisé à un ou plusieurs postes par rapport à l’étable et au réservoir à lait. Ces montants estimatifs excluent spécifiquement les coûts du bâtiment qui accueille le système de traite, la maçonnerie en béton de la salle de traite, le local d’accès au poste robotisé, le coût des distributeurs automatiques, la modification des installations existantes, les frais d’installation de l’équipement, les frais de transport jusqu’à la ferme, les conditions négociées entre le fournisseur d’équipement et le producteur laitier, le travail du distributeur et les taxes applicables. BouMatic (Sussex Farm Supplies) Troupeau de 60 vaches Option A – salle parallèle ou en épi (2 x 6) Coût des composants de base • Structure en acier, portes d’entrée et de sortie à commande pneumatique, 12 faisceaux trayeurs, 12 décrocheurs sans compteur à lait, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage Coût de la salle de traite de base 92 600 $ Options courantes • 12 compteurs à lait 36 000 $ • Système d’identification des vaches pour salle double 17 500 $ Coût total, options courantes incluses 146 100 $ Autres options proposées • Portes de sortie rapide 58 600 $ • Portes de tri motorisées pour salle double 30 800 $ Coût total, toutes options incluses 235 500 $ Local de 820 pi2 (environ 76,2 m2) nécessaire pour accueillir une salle de traite parallèle ou en épi 2 x 6. N’inclut pas l’aire d’attente obligatoire avant la traite. Temps de traite approximatif : 1,25 h (temps de préparation et de nettoyage en sus) Option B – salle de traite rotative interne de 16 à 20 postes Coût des composants de base • Système à base rotative pour traire de 16 à 20 vaches, installation de vide, canalisations à lait, 20 postes de traite automatisés, 20 décrocheurs sans compteur à lait, canalisations pour le lavage et système de nettoyage Coût d’une salle de traite rotative de base 269 900 $ Options courantes • 20 compteurs à lait équipant les décrocheurs 60 000 $ • Système d’identification des vaches pour salle rotative 10 000 $ Coût total, options courantes incluses 339 900 $ Local de 3600 pi2 (60 pi x 60 pi, soit environ 335,5 m2, 18,3 m x 18,3 m) nécessaire pour accueillir une salle de traite rotative de 16 à 20 postes. N’inclut pas l’aire d’attente obligatoire avant la traite. Option C – technologie robotisée – un poste robotisé à bras unique équipant un seul box de traite (MR-S1MC) Coût des composants • Une machine de base – poste à bras unique équipant un seul box de traite 200 000 $ N’inclut pas le coût – estimé à 30 000 $ – des canalisations à lait, de la plomberie, du réseau électrique, du logiciel, du réservoir de nourriture et du système de distribution de nourriture au poste robotisé. Local de 134 pi2 (environ 12,5 m2) nécessaire pour accueillir un poste robotisé (environ 18,4 pi x 7,25 pi, soit environ 5,6 m x 2,2 m par poste). N’inclut pas l’aire d’attente obligatoire avant la traite autour du poste robotisé.

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BouMatic Troupeau de 120 vaches Option A – salle parallèle ou en épi (2 x 12) Coût des composants de base • Structure en acier, portes d’entrée et de sortie à commande pneumatique, 24 faisceaux trayeurs, 24 décrocheurs sans compteur à lait, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage Coût d’une salle de traite de base 149 000 $ Options courantes • 24 compteurs à lait 72 000 $ • Système d’identification des vaches pour salle double 17 500 $ Coût total, options courantes incluses 238 500 $ Autres options proposées • Portes de sortie rapide 120 500 $ • Portes de tri motorisées pour salle double 30 800 $ Coût total, toutes options incluses 389 800 $ Local de 1440 pi2 (environ 133,8 m2) nécessaire pour accueillir une salle de traite parallèle ou en épi 2 x 12. N’inclut pas l’aire d’attente obligatoire avant la traite. Temps de traite approximatif : 1,25 h (temps de préparation et de nettoyage en sus) Option B – salle de traite rotative interne de 16 à 20 postes Coût des composants de base • Système à base rotative pour traire de 16 à 20 vaches, installation de vide, canalisations à lait, 20 postes de traite, 20 décrocheurs sans compteur à lait, canalisations pour le lavage et système de nettoyage Coût d’une salle de traite rotative de base 269 900 $ Options courantes • 20 compteurs à lait équipant les décrocheurs 60 000 $ • Système d’identification des vaches pour salle rotative 10 000 $ Coût total, options courantes incluses 339 900 $ Local de 3600 pi2 (60 pi x 60 pi, soit environ 335,5 m2, 18,3 m x 18,3 m) nécessaire pour accueillir une salle de traite rotative de 16 à 20 postes. N’inclut pas l’aire d’attente obligatoire avant la traite. Option C – technologie robotisée – deux postes robotisés à bras unique, chacun équipant un box de traite (deux MR-S1MC) Coût des composants • Deux machines de base – postes à bras unique équipant un seul box de traite 320 000 $ (N’inclut pas le coût – estimé à 53 000 $ – des canalisations à lait, de la plomberie, du réseau électrique, du logiciel, du réservoir de nourriture et du système de distribution de nourriture aux deux postes robotisés.) Local de 268 pi2 (environ 12,5 m2) nécessaire pour accueillir deux postes robotisés (environ 18,4 pi x 7,25 pi, soit environ 5,6 m x 2,2 m par poste). N’inclut pas l’aire d’attente obligatoire avant la traite autour des deux postes robotisés. BouMatic Troupeau de 180 vaches Option A – salle parallèle ou en épi (2 x 12) avec portes de sortie rapide Coût des composants de base • Structure en acier, portes d’entrée à commande pneumatique, 24 faisceaux trayeurs, 24 décrocheurs sans compteur à lait, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage 145 700 $ • Portes de sortie rapide 123 800 $ Coût d’une salle de traite de base 269 500 $ Options courantes • 24 compteurs à lait 72 000 $

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• Système d’identification des vaches pour salle double 17 500 $ Coût total, options courantes incluses 359 000 $ • Portes de tri motorisées pour salle double 30 800 $ Coût total, toutes options incluses 389 800 $ Local de 1600-1700 pi2 (environ 148,6-157,9 m2) nécessaire pour accueillir une salle de traite parallèle ou en épi 2 x 12 avec des portes de sortie rapide. N’inclut pas l’aire d’attente obligatoire avant la traite. Temps de traite approximatif : 1,88 h (temps de préparation et de nettoyage en sus) Option B – salle de traite rotative interne de 36 à 40 postes Coût des composants • Système à base rotative pour traire de 36 à 40 vaches, installation de vide, canalisations à lait, 40 postes de traite, 40 décrocheurs sans compteur à lait, canalisations pour le lavage et système de nettoyage Coût d’une salle de traite rotative de base 449 400 $ Options courantes • Compteurs à lait équipant les décrocheurs 120 000 $ • Système d’identification des vaches pour salle de traite rotative 10 000 $ Coût total, options courantes incluses 579 400 $ Local de 6 084 pi2 (78 pi x 78 pi, soit environ 565,2 m2, 23,8 m x 23,8 m) nécessaire pour accueillir une salle de traite rotative de 36 à 40 postes. N’inclut pas l’aire d’attente obligatoire avant la traite. Option C – technologie robotisée – trois postes robotisés à bras unique, chacun équipant un box de traite (trois MR-S1MC) Coût des composants • Trois machines de base – postes à bras unique équipant un seul box de traite 540 000 $ (N’inclut pas le coût – estimé à 80 000 $ – des canalisations à lait, de la plomberie, du réseau électrique, du logiciel, du réservoir de nourriture et du système de distribution de nourriture aux trois postes robotisés.) Local de 402 pi2 (environ 37,3 m2) nécessaire pour accueillir trois postes robotisés (environ 18,4 pi x 7,25 pi, soit environ 5,6 m x 2,2 m par poste). N’inclut pas l’aire d’attente obligatoire avant la traite autour des trois postes robotisés. Option D – technologie robotisée – deux postes robotisés à bras unique, chacun équipant un double box de traite (deux MR-D1MC) Coût des composants • Deux machines de base – postes à bras unique équipant un double box de traite 600 000 $ (N’inclut pas le coût – estimé à 53 000 $ – des canalisations à lait, de la plomberie, du réseau électrique, du logiciel, du réservoir de nourriture et du système de distribution de nourriture aux deux postes robotisés.) Local de 358 pi2 (environ 33,3 m2) nécessaire pour accueillir deux postes à bras unique équipant chacun un double box de traite (environ 19,4 pi x 9,2 pi, soit environ 5,9 m x 2,8 m par poste). N’inclut pas l’aire d’attente obligatoire avant la traite autour des deux postes robotisés. Commentaires d’ordre général du distributeur BouMatic – Sussex Farm Supplies • La différence de coût entre l’équipement de traite d’une salle en épi et d’une salle parallèle n’est pas vraiment significative; la grande

différence est le gain d’espace que permet une salle parallèle par rapport à une salle en épi. • Correctement entretenues, les salles de traite BouMatic ont une durée de vie utile qui peut atteindre 40 ans. • Des chiens mécaniques peuvent ajouter de 15 000 à 20 000 $ au coût d’une salle de traite. • Une pompe à vide à vitesse variable ajoute de 7000 à 8000 $, un investissement récupéré en trois ans environ. • Les systèmes robotisés ne sont pas le moyen le moins cher de traire les vaches. • Les robots de traite BouMatic ont une durée de vie de sept à dix ans. • Les postes de traite BouMatic traient les vaches par l’arrière, ont un espace technique entièrement fermé qui fait partie intégrante du

poste et qui abrite la pompe à vide, la pompe hydraulique qui actionne les cylindres entièrement hydrauliques et le bras robotisé de traite par l’arrière.

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• Les portes du système robotisé sont hydrauliques plutôt que pneumatiques, pour un fonctionnement plus silencieux du poste. • BouMatic ne propose pas de financement, de crédit-bail ni de location pour les salles de traite, mais offre ces possibilités pour les

systèmes robotisés. • BouMatic offre une garantie de 2 ans sur tous les postes, mais n’offre pas de garanties prolongées. • Pour l’avenir, BouMatic s’engage à :

o prolonger la durée de vie des composants de l’équipement de traite; o étendre les capacités de collecte de données et de télédétection de son équipement de traite; o s’efforcer d’avoir recours à des produits chimiques plus écologiques dans les systèmes de traite; o renoncer aux désinfectants à base de chlore pour prolonger la durée de vie des pièces en caoutchouc, en particulier celle des

manchons trayeurs. DeLaval Inc. - Canada Troupeau de 60 vaches Option A – salle parallèle 2 x 6 Coût des composants de la salle Modèle Cascade Coût de 126 000 à 290 000 $

• 12 stalles de salle de traite, 12 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Sortie ordinaire, portes d’entrée et de sortie à commande pneumatique, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage inclus

• Dans le haut de la fourchette de coûts, les estimations comprennent 12 décrocheurs automatiques à 1750 $ - 5000 $ pièce et 12 compteurs à lait à 1450 $ pièce (les compteurs à lait détectent les traces de sang et surveillent la conductivité; programme de gestion du troupeau indispensable), les coffrets et la gestion du troupeau.

Local de 504 pi2 (environ 46,8 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule; n’inclut pas l’aire d’attente ni les aires de sortie. Durée de vie de 20 à 30 ans Option B – salle en épi 2 x 6 Coût des composants de la salle Modèle HB 50 Coût de 131 000 à 221 000 $

• 12 stalles de salle de traite, 12 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Sortie ordinaire, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage inclus • Dans le haut de la fourchette de coûts, les estimations comprennent 12 décrocheurs automatiques à 1750 $ - 5000 $ pièce et

12 compteurs à lait à 1450 $ pièce (les compteurs à lait détectent les traces de sang et surveillent la conductivité; programme de gestion du troupeau indispensable), les coffrets et la gestion de troupeau.

Options courantes

• Portes d’entrée et de sortie à commande pneumatique Coût : 5300 $

Local de 693 pi2 (environ 64,4 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule; n’inclut pas l’aire d’attente ni les aires de sortie. Durée de vie de 15 à 25 ans Option C – salle en épi 2 x 6 Coût des composants de la salle Modèle HDHB Coût de 158 000 à 251 000 $

• 12 stalles de salle de traite, 12 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Sortie rapide, portes d’entrée et de sortie à commande pneumatique, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage inclus

• Dans le haut de la fourchette de coûts, les estimations comprennent 12 décrocheurs automatiques à 1750 $ - 5000 $ pièce et 12 compteurs à lait à 1450 $ pièce (les compteurs à lait détectent les traces de sang et surveillent la conductivité; programme de gestion du troupeau indispensable), les coffrets et la gestion du troupeau.

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Local de 693 pi2 (environ 64,4 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule; n’inclut pas l’aire d’attente ni les aires de sortie. Durée de vie de 25 ans et plus Options pour les salles de traite ci-dessus : Chiens mécaniques à commande pneumatique (inclut l’installation, mais pas les clôtures latérales pour guider les vaches dans la salle) Coût de 15 800 à 36 500 $ Identification électronique des vaches (n’inclut pas les moniteurs de renseignements individuels sur les vaches; programme de gestion du troupeau indispensable) Coût : 14 000 $ Moniteurs d’activité de chaque vache (83 $ par vache) Coût : 4980 $ Option E - technologie robotisée - poste robotisé à box de traite unique DeLaval VMSMC Circulation libre ou circulation guidée Coût de 200 000 à 250 000 $ Notez que ces estimations s’entendent installation comprise. Inclut l’identification électronique des vaches, la surveillance de la production de lait et de la qualité du lait; n’inclut pas la plomberie, le raccordement électrique ni le système de distribution de nourriture au poste. Surface utile de 93 pi2 (environ 8,6 m2) nécessaire pour accueillir un poste robotisé; n’inclut pas l’aire d’attente avant la traite ni le local d’accès adjacent au poste. Options pour les systèmes robotisés Porte à commande pneumatique de tri à la sortie faisant partie intégrante du système Coût de 2000 à 3200 $ Porte intelligente autonome (indispensable pour la circulation guidée) Coût de 9000 à12 000 $ Surveillance de l’activité des vaches (85 $ par vache) *antennes en sus, 1800 $ pièce (peut être utilisée dans différentes étables) Coût : 5100 $* Compteur de cellules somatiques Coût : 15 800 $ Programme de gestion Herd NavigatorMC – Le coût dépend des besoins spécifiques du producteur individuel. DeLaval Inc. - Canada Troupeau de 120 vaches : Option A – salle parallèle 2 x 8 Coût des composants de la salle Modèle Cascade Coût de 145 000 à 315 000 $

• 16 stalles de salle de traite, 16 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Sortie ordinaire, portes d’entrée et de sortie à commande pneumatique, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage inclus

• Dans le haut de la fourchette de coûts, les estimations comprennent 16 décrocheurs automatiques à 1750 $ - 5000 $ pièce et 16 compteurs à lait à 1450 $ pièce (les compteurs à lait détectent les traces de sang et surveillent la conductivité; programme de gestion du troupeau indispensable), les coffrets et la gestion de troupeau.

Local de 600 pi2 (environ 55,7 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule; n’inclut pas l’aire d’attente ni les aires de sortie. Durée de vie de 20 à 30 ans Option B – salle en épi 2 x 8 Coût des composants de la salle Modèle HB 50 Coût de 158 000 à 278 000 $

• 16 stalles de salle de traite, 16 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Sortie ordinaire, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage inclus • Dans le haut de la fourchette de coûts, les estimations comprennent 16 décrocheurs automatiques à 1750 $ - 5000 $ pièce et

16 compteurs à lait à 1450 $ pièce (les compteurs à lait détectent les traces de sang et surveillent la conductivité; programme de gestion du troupeau indispensable), les coffrets et la gestion du troupeau.

Options courantes

• Portes d’entrée et de sortie à commande pneumatique Coût : 5300 $

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Local de 943 pi2 (environ 87,6 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule; n’inclut pas l’aire d’attente ni les aires de sortie. Durée de vie de 15 à 25 ans Option C – salle en épi 2 x 8 Coût des composants de la salle Modèle HDHB Coût de 185 000 à 330 000 $

• 16 stalles de salle de traite, 16 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Sortie rapide, portes d’entrée et de sortie à commande pneumatique, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage inclus

• Dans le haut de la fourchette de coûts, les estimations comprennent 16 décrocheurs automatiques à 1750 $ - 5000 $ pièce et 16 compteurs à lait à 1450 $ pièce (les compteurs à lait détectent les traces de sang et surveillent la conductivité; programme de gestion du troupeau indispensable), les coffrets et la gestion du troupeau.

Local de 943 pi2 (environ 87,6 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule; n’inclut pas l’aire d’attente ni les aires de sortie. Durée de vie de 25 ans et plus Options pour les salles de traite ci-dessus : Chiens mécaniques à commande pneumatique (inclut l’installation, mais pas les clôtures latérales pour guider les vaches dans la salle) Coût de 18 000 à 41 000 $ Identification électronique des vaches (n’inclut pas les moniteurs de renseignements individuels sur les vaches; programme de gestion du troupeau indispensable) Coût : 14 000 $ Moniteurs d’activité de chaque vache (83 $ par vache) Coût : 9960 $ Option E - technologie robotisée - deux postes robotisés à box de traite unique DeLaval VMSMC Circulation libre ou circulation guidée Coût de 390 000 à 450 000 $ Notez que ces estimations s’entendent installation comprise. Inclut l’identification électronique des vaches, la surveillance de la production de lait et de la qualité du lait; n’inclut pas la plomberie, le raccordement électrique ni le système de distribution de nourriture au poste. Surface utile de 186 pi2 (environ 17,3 m2) nécessaire pour accueillir deux postes robotisés; n’inclut pas l’aire d’attente avant la traite ni le local d’accès adjacent au poste. Options pour les systèmes robotisés Porte à commande pneumatique de tri à la sortie faisant partie intégrante du système (une par poste) Coût de 4000 à 6400 $ Porte intelligente autonome (indispensable pour la circulation guidée) *(par section guidée) Coût de 9000 à 12 000 $ Surveillance de l’activité des vaches (85 $ par vache) *antennes en sus, 1800 $ pièce (peut être utilisée dans différentes étables) Coût : 10 200 $* Compteur de cellules somatiques (un par poste) Coût : 31 600 $ Programme de gestion Herd NavigatorMD – Le coût dépend des besoins spécifiques du producteur individuel. DeLaval Inc. - Canada Troupeau de 180 vaches : Option A – salle parallèle 2 x 12 Coût des composants de la salle Modèle Cascade Coût de 188 000 à 397 000 $

• 24 stalles de salle de traite, 24 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Sortie ordinaire, portes d’entrée et de sortie à commande pneumatique, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage inclus

• Dans le haut de la fourchette de coûts, les estimations comprennent 24 décrocheurs automatiques à 1750 $ - 5000 $ pièce et 24 compteurs à lait à 1450 $ pièce (les compteurs à lait détectent les traces de sang et surveillent la conductivité; programme de gestion du troupeau indispensable), les coffrets et la gestion du troupeau.

Local de 816 pi2 (environ 75,8 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule; n’inclut pas l’aire d’attente ni les aires de sortie. Durée de vie de 20 à 30 ans Option B – salle en épi 2 x 12

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Coût des composants de la salle Modèle HB50 Coût de 144 000 à 264 000 $ • 24 stalles de salle de traite, 24 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de

réception • Sortie ordinaire, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage inclus • Dans le haut de la fourchette de coûts, les estimations comprennent 24 décrocheurs automatiques à 1750 $ - 5000 $ pièce et

24 compteurs à lait à 1450 $ pièce (les compteurs à lait détectent les traces de sang et surveillent la conductivité; programme de gestion du troupeau indispensable), les coffrets et la gestion du troupeau.

Options courantes

• Portes d’entrée et de sortie à commande pneumatique Coût : 5300 $

Local de 1265 pi2 (environ 117,5 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule; n’inclut pas l’aire d’attente ni les aires de sortie. Durée de vie de 15 à 25 ans Option C – salle en épi 2 x 12 Coût des composants de la salle Modèle HDHB Coût de 230 000 à 418 000 $

• 24 stalles de salle de traite, 24 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Sortie rapide, portes d’entrée et de sortie à commande pneumatique, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage inclus

• Dans le haut de la fourchette de coûts, les estimations comprennent 24 décrocheurs automatiques à 1750 $ - 5000 $ pièce et 24 compteurs à lait à 1450 $ pièce (les compteurs à lait détectent les traces de sang et surveillent la conductivité; programme de gestion du troupeau indispensable), les coffrets et la gestion du troupeau.

Local de 1265 pi2 (environ 117,5 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule; n’inclut pas l’aire d’attente ni les aires de sortie. Durée de vie de 25 ans et plus Option D – salle de traite rotative de 32 places Coût des composants de la salle ModèlePr 3100 Coût de 560 000 à 760 000 $

• 32 stalles de salle de traite, 32 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Portes d’entrée et de sortie à commande pneumatique, pompe à vide à vitesse variable, système de nettoyage inclus • 32 décrocheurs automatiques inclus • Dans le haut de la fourchette de coûts, les estimations comprennent 32 compteurs à lait à 1450 $ pièce (les compteurs à lait

détectent les traces de sang et surveillent la conductivité; programme de gestion du troupeau indispensable), les coffrets et la gestion du troupeau.

Local de 1936 pi2 (environ 179,9 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule; n’inclut pas l’aire d’attente ni les aires de sortie. Durée de vie de 25 ans et plus Options pour toutes les salles de traite ci-dessus : Chiens mécaniques à commande pneumatique (inclut l’installation, mais pas les clôtures latérales pour guider les vaches dans la salle) Coût de 18 000 à 41 000 $ Identification électronique des vaches (n’inclut pas les moniteurs de renseignements individuels sur les vaches; programme de gestion du troupeau indispensable) Coût : 14 000 $ Moniteurs d’activité des vaches (83 $ par vache) Coût : 14 940 $ Option E - technologie robotisée - trois postes robotisés à box de traite unique DeLaval VMSMC Circulation libre ou circulation guidée Coût de 550 000 à 625 000 $ Notez que ces estimations s’entendent installation comprise. Inclut l’identification électronique des vaches, la surveillance de la production de lait et de la qualité du lait; n’inclut pas la plomberie, le raccordement électrique ni le système de distribution de nourriture au poste. Surface utile de 279 pi2 (environ 25,9 m2) nécessaire pour accueillir trois postes robotisés; n’inclut pas l’aire d’attente avant la traite ni le local d’accès adjacent au poste.

Page 21: Cultivons l’avenir 2 · b em LQJ b r QJ 6 Mi 20 6\ l 13 \ VW 202 WH 0 HPP &&R RPPSD DU ULVLVRRQQ*\ *XX LGGH H 1 HHZ Z % %UUXXQQ VZZL LF N ''D DL U \ 0 Pu 0L bli D LON s e ec NL

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Options pour les systèmes robotisés Porte à commande pneumatique de tri à la sortie faisant partie intégrante du système (une par poste) Coût de 6000 à 9600 $ Porte intelligente autonome (indispensable pour la circulation guidée) *(par section guidée) Coût de 9000 à 12 000 $* Surveillance de l’activité des vaches (85 $ par vache) *antennes en sus, 1800 $ pièce (peut être utilisée dans différentes étables) Coût : 15 300 $* Compteur de cellules somatiques (un par poste) Coût : 47 400 $ Programme de gestion Herd NavigatorMD – Le coût dépend des besoins spécifiques du producteur individuel. DeLaval Inc. - Canada Commentaires d’ordre général de représentants de DeLaval • Le programme DeLaval InServiceMC fournit une assistance 24 heures sur 24. • Pour les salles de traite et les robots :

o il existe des programmes d’entretien préventif trimestriel, semestriel et annuel qui peuvent être adaptés au degré d’automatisation, à la fréquence des entretiens nécessaires et aux souhaits du propriétaire;

o les protocoles de maintenance préventive prévoient l’entretien, le test et le réglage de tout l’équipement de traite DeLaval au moment opportun;

o la garantie standard sur le matériel est d’un an à compter de la date de mise en service, à l’exclusion des composants en caoutchouc;

o DeLaval n’offre pas de garanties prolongées. • Pour les systèmes robotisés :

o Avantages du poste robotisé DeLaval sur les modèles de la concurrence : Pulvérisation avant la traite Séchage des trayons Premiers jets prélevés dans un gobelet laveur à part Traite manuelle Rinçage et drainage des gobelets Rinçage du gobelet après un décrochage prématuré Raccrochage intelligent des gobelets Pare-bouses arrière/nettoyage du quai Composants électroniques dans un compartiment pressurisé Compteur cellulaire en ligne précis OCC Laboratoire ultramoderne Herd Navigator HN Circuits électroniques tous conçus et fabriqués par l’entreprise Approbation LCQ sans équivalent

• Le programme Herd NavigatorMC est une avancée technologique majeure. Il permet une amélioration spectaculaire de trois facteurs

clés de la production de lait du producteur, à savoir la reproduction, la détection de la mammite et la détection de la cétose. Le coût de ce programme dépend des besoins spécifiques du producteur individuel.

• Fonctionnalités du Herd NavigatorMC :

o Prélèvement automatique d’échantillons de lait pendant la traite et analyse d’indicateurs spécifiques du lait o Analyse de quatre paramètres spécifiques de la mammite, de la reproduction, des troubles métaboliques et de l’équilibre

protéique de l’alimentation o Désignation des vaches qui nécessitent une attention particulière pour des motifs liés à la reproduction, à la santé, à

l’alimentation ou au bien-être de l’animal. o Recommandation de plans d’action pour améliorer l’état ou la situation de la vache o Action rapide possible avant qu’une vache montre des signes cliniques de maladie o Détection automatique des chaleurs - même silencieuses - grâce à l’indicateur de référence, la progestérone o Plus grande efficacité dans les tâches quotidiennes et diminution du temps et des efforts consacrés au travail de routine

• DeLaval ne propose pas directement des possibilités de financement, de crédit-bail ou de location. GEA Farm Technologies, Inc. Troupeau de 60 vaches Option A – salle de traite à basculement 8 x 16

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Coût des composants de base Modèle Euroclass 800 Coût de 65 300 à 70 300 $ • 16 stalles de salle de traite, 8 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de

réception • Sortie conventionnelle, portes d’entrée et de sortie commandées par dépression, pompe à vide à vitesse variable et système de

nettoyage inclus Options courantes

• 8 décrocheurs automatiques Coût de 12 000 à 13 600 $ • 8 compteurs à lait (décrocheurs et DairyPlan C21 pour mesurer la production de lait inclus) Coût de 18 400 à 25 600 $

Coût total, décrocheurs inclus Coût de 77 300 à 83 900 $ Coût total, compteurs à lait et décrocheurs inclus Coût de 83 700 à 95 900 $ Local de 650 pi2 (environ 60,4 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule Option B – salle de traite à basculement 10 x 20 Coût des composants de base Modèle Euroclass 800 Coût de 71 800 à 76 800 $

• 20 stalles de salle de traite, 10 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Sortie conventionnelle, portes d’entrée et de sortie commandées par dépression, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage inclus

Options courantes • 10 décrocheurs automatiques Coût de 15 000 à 17 000 $ • 10 compteurs à lait (décrocheurs et DairyPlan C21 pour mesurer la production de lait inclus) Coût de 23 000 à 32 000 $

Coût total, décrocheurs inclus Coût de 86 800 à 93 800 $ Coût total, compteurs à lait et décrocheurs inclus Coût de 94 800 à 108 800 $ Local de 750 pi2 (environ 69,7 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule Option C – salle de traite parallèle 2 x 8 Coût des composants de base Modèle Global 90i Coût de 91 900 à 96 900 $

• 16 stalles de salle de traite, 16 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Sortie rapide, portes d’entrée et de sortie à commande pneumatique, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage inclus

Options courantes • 16 décrocheurs automatiques Coût de 24 000 à 27 200 $ • 16 compteurs à lait (décrocheurs et DairyPlan C21 pour mesurer la production de lait inclus) Coût de 36 000 à 51 000 $

Coût total, décrocheurs inclus Coût de 115 900 à 124 100 $ Coût total, compteurs à lait et décrocheurs inclus Coût de 127 900 à 147 900 $ Local de 840 pi2 (environ 78 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule Option D – salle de traite en épi 2 x 8 Coût des composants de base Modèle Challenger 40 – 36 po Coût de 71 900 à 76 900 $

• 16 stalles de salle de traite, 16 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Sortie conventionnelle, portes d’entrée et de sortie à commande pneumatique, pompe à vide à vitesse variable et système de nettoyage inclus

Options courantes • 16 décrocheurs automatiques Coût de 24 000 à 27 200 $ • 16 compteurs à lait (décrocheurs et DairyPlan C21 pour mesurer la production de lait inclus) Coût de 36 000 à 51 000 $

Coût total, décrocheurs inclus Coût de 95 900 à 104 100 $ Coût total, compteurs à lait et décrocheurs inclus Coût de 107 900 à 127 900 $ Local de 960 pi2 (environ 89,2 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule Options pour les salles de traite ci-dessus : Chiens mécaniques motorisés Coût de 15 000 à 20 000 $ Stimulation et lavage automatisés des trayons (StimoPuls) Coût de 10 000 à 15 000 $ Identification électronique des vaches (sans les moniteurs de renseignements individuels sur les vaches) Coût de 10 000 à 15 000 $ Moniteurs de renseignements individuels sur les vaches (Rescounters – sans activité, 80 $ par vache; activité, 100 $ par vache) Coût de 4800 à 6000 $ Diagnostic du rumen (CowScoutMC, 110 $/vache, renseigne sur l’activité de la vache et surveille son alimentation) Coût de 6600 $

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Option E – technologie robotisée – poste robotisé à box de traite unique MIoneMC Poste robotisé à box de traite unique MIoneMD 200 000 $ (Sans les canalisations à lait, la plomberie, le raccordement électrique et le système de distribution de nourriture au poste) Local de 150 pi2 (environ 13,9 m2) nécessaire pour accueillir un poste robotisé (approximativement 10 pi x 15 pi, soit environ 3 m x 4,6 m). N’inclut pas l’aire d’attente obligatoire avant la traite autour du poste robotisé. GEA Farm Technologies, Inc. Troupeau de 120 vaches Option A – salle de traite en épi à unités partagées et à sortie rapide 12 x 24 Coût des composants de base Modèle Challenger 40 – 42 po Coût de 103 600 à 108 600 $

• 24 stalles de salle de traite, 12 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Portes d’entrée et de sortie rapide motorisées, pompe à vide à vitesse variable, système de nettoyage inclus Options courantes

• 12 décrocheurs automatiques Coût de 18 000 à 20 400 $ • 12 compteurs à lait (décrocheurs et DairyPlan C21 pour mesurer la production de lait inclus) Coût de 27 600 à 38 400 $

Coût total, décrocheurs inclus Coût de 121 600 à 129 000 $ Coût total, compteurs à lait et décrocheurs inclus Coût de 131 200 à 147 000 $ Local de 1632 pi2 (environ 151,6 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule Option B – salle de traite parallèle à sortie rapide 2 x 10 Coût des composants de base Modèle Global 90i Coût de 103 200 à 106 200 $

• 20 stalles de salle de traite, 20 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Portes d’entrée et de sortie rapide motorisées, pompe à vide à vitesse variable, système de nettoyage inclus Options courantes

• 20 décrocheurs automatiques Coût de 30 000 à 34 000 $ • 20 compteurs à lait (décrocheurs et DairyPlan C21 pour mesurer la production de lait inclus) Coût de 46 000 à 64 000 $

Coût total, décrocheurs inclus Coût de 133 200 à 140 200 $ Coût total, compteurs à lait et décrocheurs inclus Coût de 149 200 à 170 200 $ Local de 900 pi2 (environ 83,6 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule Option C – salle de traite parallèle commerciale à sortie rapide 2 x 10 Coût des composants de base Modèle Magnum 90i Coût de 113 200 à 116 200 $

• 20 stalles de salle de traite, 20 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Portes d’entrée et de sortie rapide motorisées, pompe à vide à vitesse variable, système de nettoyage inclus Options courantes

• 20 décrocheurs automatiques Coût de 30 000 à 34 000 $ • 20 compteurs à lait (décrocheurs et DairyPlan C21 pour mesurer la production de lait inclus) Coût de 46 000 à 64 000 $

Coût total, décrocheurs inclus Coût de 143 200 à 150 200 $ Coût total, compteurs à lait et décrocheurs inclus Coût de 159 200 à 180 200 $ Local de 900 pi2 (environ 83,6 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule Option D – salle de traite parallèle commerciale à ouverture verticale 2 x 10 Coût des composants de base Modèle Magnum 90i VL Coût de 129 200 à 133 200 $

• 20 stalles de salle de traite, 20 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Portes d’entrée et de sortie rapide motorisées, pompe à vide à vitesse variable, système de nettoyage inclus Options courantes

• 20 décrocheurs automatiques Coût de 30 000 à 34 000 $ • 20 compteurs à lait (décrocheurs et DairyPlan C21 pour mesurer la production de lait inclus) Coût de 46 000 à 64 000 $

Coût total, décrocheurs inclus Coût de 159 200 à 167 200 $ Coût total, compteurs à lait et décrocheurs inclus Coût de 175 200 à 197 200 $

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Local de 900 pi2 (environ 83,6 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule Options pour les salles de traite ci-dessus : Chiens mécaniques motorisés Coût de 20 000 à 25 000 $ Prélavage par le sol de l’aire d’attente (FutureCow Prep System) Coût de 10 000 à 15 000 $ Stimulation et lavage automatisés des trayons (StimoPuls) Coût de 10 000 à 15 000 $ Identification électronique des vaches (sans les moniteurs de renseignements individuels sur les vaches) Coût de 10 000 à 15 000 $ Moniteurs de renseignements individuels sur les vaches (Rescounters – sans activité, 80 $ par vache; activité, 100 $ par vache) Coût de 9600 à 12 000 $ Diagnostic du rumen (CowScoutTM autonome, 110 $/vache, surveille l’activité/l’alimentation) 13 200 $ Option E – technologie robotisée – poste robotisé à double box de traite MIoneMC Poste robotisé à double box de traite MIoneMC 325 000 $ (Sans les canalisations pour le lavage et à lait en acier, la plomberie, le raccordement électrique et le système de distribution de nourriture au poste) Local de 300 pi2 (environ 27,9 m2) nécessaire pour accueillir un poste robotisé à double box. N’inclut pas l’aire d’attente obligatoire avant la traite autour du poste robotisé. GEA Farm Technologies, Inc. Troupeau de 180 vaches Option A – salle de traite parallèle commerciale à sortie rapide 2 x 24 Coût des composants de base Modèle Magnum 90i Coût de 203 185 à 208 185 $

• 24 stalles de salle de traite, 48 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Portes d’entrée et de sortie rapide motorisées, pompe à vide à vitesse variable, système de nettoyage inclus Options courantes

• 48 décrocheurs automatiques Coût de 72 000 à 81 600 $ • 48 compteurs à lait (décrocheurs et DairyPlan C21 pour mesurer la production de lait inclus) Coût de 110 400 à 153 600 $

Coût total, décrocheurs inclus Coût de 275 185 à 289 785 $ Coût total, compteurs à lait et décrocheurs inclus Coût de 313 585 à 361 785 $ Local de 2800 pi2 (environ 260,1 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule Option B – salle de traite parallèle commerciale à ouverture verticale 2 x 24 Coût des composants de base Modèle Magnum 90i VL Coût de 233 185 à 238 185 $

• 24 stalles de salle de traite, 48 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception

• Portes d’entrée et de sortie rapide à ouverture verticale motorisées, pompe à vide à vitesse variable, système de nettoyage inclus Options courantes

• 48 décrocheurs automatiques Coût de 72 000 à 81 600 $ • 48 compteurs à lait (décrocheurs et DairyPlan C21 pour mesurer la production de lait inclus) Coût de 110 400 à 153 600 $

Coût total, décrocheurs inclus Coût de 305 185 à 319 785 $ Coût total, compteurs à lait et décrocheurs inclus Coût de 343 585 à 391 785 $ Local de 2800 pi2 (environ 260,1 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule Option C – salle de traite rotative – Autorotor externe – 40 stalles Coût des composants de base Modèle ATR Global Coût de 306 625 à 311 625 $

• 40 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception • Portes d’entrée et de sortie motorisées, pompe à vide à vitesse variable, système de nettoyage inclus

Options courantes • 40 décrocheurs automatiques Coût de 60 000 à 68 000 $ • 40 compteurs à lait (décrocheurs et DairyPlan C21 pour mesurer la production de lait inclus) Coût de 92 000 à 128 000 $

Coût total, décrocheurs inclus Coût de 366 625 à 379 625 $ Coût total, compteurs à lait et décrocheurs inclus Coût de 398 625 à 439 625 $ Local de 2100 pi2 (environ 195,1 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule

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Option D – salle de traite rotative – Autorotor interne – 40 stalles Coût des composants de base Modèle ATR Mag 40 Coût de 306 625 à 311 625 $

• 40 faisceaux trayeurs, canalisations pour le lavage et à lait en acier inoxydable, groupe et chambre de réception • Portes d’entrée et de sortie motorisées, pompe à vide à vitesse variable, système de nettoyage inclus

Options courantes • 40 décrocheurs automatiques Coût de 60 000 à 68 000 $ • 40 compteurs à lait (décrocheurs et DairyPlan C21 pour mesurer la production de lait inclus) Coût de 92 000 à 128 000 $

Coût total, décrocheurs inclus Coût de 366 625 à 379 625 $ Coût total, compteurs à lait et décrocheurs inclus Coût de 398 625 à 439 625 $ Local de 2100 pi2 (environ 195,1 m2) nécessaire pour accueillir la salle de traite à elle seule Options pour toutes les salles de traite ci-dessus : Chiens mécaniques motorisés Coût de 20 000 à 25 000 $ Possibilité de prélavage du pis par le sol de l’aire d’attente (FutureCow Prep System) Coût de 10 000 à 15 000 $ Stimulation et lavage automatisés des trayons (StimoPuls) Coût de 10 000 à 15 000 $ Identification électronique des vaches (sans les moniteurs de renseignements individuels sur les vaches) Coût de 10 000 à 15 000 $ Moniteurs de renseignements individuels sur les vaches (Rescounters – sans activité, 80 $ par vache; activité, 100 $ par vache) Coût de 14 400 à 18 000 $ Diagnostic du rumen (CowScoutTM autonome, 110 $/vache, surveille l’activité/l’alimentation) Coût : 19 800 $ Option E – technologie robotisée – poste robotisé à triple box de traite MIoneMD Poste robotisé à triple box de traite MIoneMC 450 000 $ (Sans les canalisations à lait, la plomberie, le raccordement électrique et le système de distribution de nourriture au poste) Local de 450 pi2 (environ 41,8 m2) nécessaire pour accueillir un poste robotisé à triple box. N’inclut pas l’aire d’attente obligatoire avant la traite autour du poste robotisé. Commentaires d’ordre général de représentants de GEA • Distributeurs formés partout au Canada • Pour les salles de traite :

o Les distributeurs locaux offrent des programmes d’entretien préventif systématique conçus pour répondre aux besoins de chaque agriculteur.

o Garantie standard d’un an, garantie de 3 ans en option pour les utilisateurs du programme d’entretien systématique recommandé.

• Pour les systèmes robotisés : o Chaque box de traite nécessite une superficie d’environ 10 pi x 15 pi (environ 3 m x 4,6 m); par exemple, un système à 2 box

nécessite 10 pi x 30 pi (environ 3 m x 9,1 m). Une partie de cet espace est occupée par la fosse de service que nous recommandons. Cette fosse a une excellente ergonomie pour le dressage des vaches et les soins aux animaux qui ont un problème. Si le client opte pour la circulation contrôlée, ces dimensions peuvent augmenter en fonction des exigences de tri.

o GEA propose une gamme complète de dispositifs d’automatisation de précision pour l’industrie laitière, dont la surveillance de l’activité, qui inclut désormais l’analyse de l’alimentation à l’aide du nouveau système CowScoutMC. Ce système donne également aux producteurs laitiers une vue d’ensemble de la santé des individus au sein du troupeau en suivant et en comparant la routine alimentaire d’une vache et les écarts qui peuvent se produire. Une des caractéristiques exclusives de cette étiquette est qu’elle est bifréquence. Ainsi, elle peut renseigner en permanence le producteur laitier sur l’activité sans que l’animal doive passer par le robot ou une plateforme d’antenne, les données étant transmises par un réseau sans fil. Notre gamme complète de nourrisseurs robotisés pour les vaches et les veaux est intégrée au logiciel standard C21 DairyPlan, logiciel qui est également au cœur du système de gestion robotisé. Le coût de ces systèmes dépend de nombreux facteurs, le plus déterminant étant de savoir s’il s’agit d’un système autonome ou intégré à une installation robotisée.

o Actuellement, GEA garantit à ses clients 8 $ par vache par mois pour tous les produits chimiques, mais les chiffres observés dans la réalité sont plus proches de 6 $.

o En général, les utilisateurs d’un système robotisé ne constatent aucune augmentation notable de leurs dépenses en électricité par rapport à leur ancien équipement de traite; les utilisateurs européens citent des chiffres de l’ordre de 13,4 kWh pour 1000 kg de lait récolté.

o Concernant la consommation annuelle d’eau, GEA indique par exemple que, avec deux lavages, un système à deux box pour 100 vaches consomme environ 200 000 l par an tous usages confondus, nettoyage des trayons, lavages après la traite de colostrum et rinçage à circulation inversée des gobelets trayeurs inclus.

o GEA a des partenaires financiers qui peuvent offrir des possibilités de financement, de crédit-bail ou de location. o GEA propose un programme d’entretien préventif qui coûte actuellement 6000 $ par box et par an.

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o GEA offre aux clients qui souscrivent un contrat d’entretien une garantie standard d’un an sur toutes les pièces et de deux ans sur certains composants.

o La durée de vie utile de l’équipement est estimée à 10 ans ferme, mais GEA prévoit que les systèmes mécaniques fonctionneront jusqu’à 15 ans moyennant une modernisation technologique.

o Pour l’équipement destiné aux exploitations laitières, GEA a tout un réseau de distributeurs qui ont des années d’expérience de la traite conventionnelle. Un des principaux objectifs du modèle MIone était d’incorporer une technologie que les distributeurs GEA connaissent déjà, et ce pour deux raisons. Premièrement, cela facilite l’apprentissage à mesure que notre secteur de distribution des systèmes robotisés s’agrandit et, deuxièmement, le recours à des pièces éprouvées que nos distributeurs ont déjà en réserve réduit la nécessité d’un stock spécialisé coûteux.

o GEA indique que son équipement présente les avantages suivants. Le poste MIone se veut un équipement pour une traite sans compromis. La qualité du lait est la préoccupation première chez GEA. C’est pourquoi GEA a mis au point le nettoyage du trayon dans le manchon. Aucun autre robot ne peut garantir que chaque trayon est nettoyé, séché et préparé avant la traite. Combinée à un système de pose infrarouge 3D de pointe qui fonctionne sans aucun équipement supplémentaire de télédétection, cette technique fait du MIone le robot de traite le plus simple mais aussi le plus efficace sur le marché.

• L’équipement en développement comprend, parmi de nombreuses futures nouveautés, un système robotisé pour salle de traite, le DairyPro Q; un compteur approuvé DHI/ICAR destiné à une utilisation à la ferme et CowView, un système de surveillance par GPS de la vie de la vache dans l’étable.

Lely – LBJ Farm Equipment Lely ne fabrique que des postes de traite robotisés et ne propose aucune salle de traite. Troupeau de 60 vaches Technologie robotisée – un poste robotisé à box de traite unique Lely Astronaut A4 Manager/Operator Selon les options commandées et l’agencement de l’étable, une installation robotisée A4 Manager/Operator coûte de 265 000 à 300 000 $. Local de 78 pi2 (environ 23,8 m2) nécessaire pour accueillir un poste robotisé. N’inclut pas l’aire d’attente avant la traite ni le local technique adjacent. Troupeau de 120 vaches Technologie robotisée – deux postes robotisés à box de traite unique Lely Astronaut A4 Manager/Operator Selon les options commandées et l’agencement de l’étable, deux installations robotisées A4 Manager/Operator coûtent de 465 000 à 520 000 $. Local de 156 pi2 (environ 47,5 m2) nécessaire pour accueillir deux postes robotisés (78 pi2, environ 23,8 m2, par poste). N’inclut pas l’aire d’attente avant la traite ni le local technique adjacent. Troupeau de 180 vaches Technologie robotisée – trois postes robotisés à box de traite unique Lely Astronaut A4 Manager/Operator Selon les options commandées et l’agencement de l’étable, trois installations robotisées A4 Manager/Operator coûtent de 700 000 à 775 000 $. Local de 234 pi2 (environ 71,3 m2) nécessaire pour accueillir trois postes robotisés (78 pi2, environ 23,8 m2, par poste). N’inclut pas l’aire d’attente avant la traite ni le local technique adjacent. Options courantes proposées Nettoyage à la vapeur des manchons trayeurs – 5 000 $ par poste Compteur de cellules somatiques – 5 000 $ par poste Commentaires d’ordre général de représentants de Lely • Description des fonctionnalités du robot. • Charges d’exploitation prévisionnelles annuelles, sur la base de la consommation d’électricité et d’eau enregistrée au Québec :

o 10 000 $ par an et par poste robotisé, maintenance, entretien, produits chimiques, compresseur et licence pour le logiciel T4C inclus

o Consommation d’électricité estimée à 0,21 kW/traite

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o 450 litres d’eau/jour/robot • Crédit-bail possible par l’intermédiaire d’Agricredit ou de Crédit-bail national. • Chaque poste robotisé doit subir sept entretiens préventifs systématiques par période de deux ans. • Garantie de base de 2 ans sur toutes les pièces et jusqu’à 10 ans sur certains composants. • La durée de vie spécifique n’est pas connue à ce stade, mais le premier système robotisé est toujours en service en Europe 20 ans

après son installation. Au Canada, un système robotisé est en service depuis 14 ans. En général, la durée de vie est estimée à 15 ans. • Vente, installation et entretien au Nouveau-Brunswick par des distributeurs locaux LBJ – Lely qui emploient six techniciens formés. • Avantages des postes Lely :

o Circulation des vaches I-Flow o Poignet exclusif (tuyau protégé) o Collecte et enregistrement dans chaque poste de données très détaillées pour la gestion du troupeau

• Chez Lely, les innovations en développement ne sont pas révélées avant leur annonce publique.

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Chapitre 5 – Commentaires des producteurs du Nouveau-Brunswick/de l’Île-du-Prince-Édouard sur le système de traite

A) Utilisateurs d’une salle de traite Les commentaires suivants reflètent l’expérience et les recommandations de six exploitants laitiers du Nouveau-Brunswick qui ont installé une nouvelle salle de traite entre mars 2006 et mars 2012. Dans quatre exploitations, la nouvelle salle de traite faisait partie d’une nouvelle étable à vaches laitières construite pour permettre un agrandissement considérable du troupeau laitier. Dans une des exploitations, la nouvelle installation construite était destinée à accueillir le même nombre de vaches laitières qu’auparavant. Dans la dernière exploitation, qui a elle aussi considérablement augmenté son troupeau, deux agrandissements ont été ajoutés à une étable relativement moderne à stabulation libre, dont un destiné à abriter la nouvelle salle de traite. Deux des exploitations laitières sont passées d’une étable à stabulation entravée équipée d’un lactoduc à une nouvelle étable à stabulation libre comprenant une salle de traite. Quatre des six fermes ont fait l’acquisition d’une nouvelle salle de traite et les deux autres ont acheté de l’équipement d’occasion qui avait relativement peu servi. Dans une de ces deux dernières fermes, l’exploitant aurait préféré installer un système automatisé, mais, au moment de la construction de l’étable, les fournisseurs d’équipement de traite de sa région n’étaient pas en mesure d’installer un système robotisé et d’en assurer la maintenance. L’étable a donc été conçue pour accueillir une installation robotisée et le producteur a acheté de l’équipement d’occasion pour réduire au minimum la dépense d’investissement et pouvoir convertir plus tôt son exploitation aux robots de traite. Les salles de traite installées provenaient de trois fabricants : Blom, BouMatic et DeLaval. Trois configurations étaient représentées : trois salles étaient en épi, une était parallèle et deux étaient rotatives – la première avec trayeur à l’intérieur, la seconde avec trayeur à l’extérieur. La taille des salles était comprise entre une salle en épi 2 x 6 et une salle rotative d’une capacité de 32 vaches. Toutes les salles non rotatives étaient conçues pour fonctionner avec un seul trayeur, tandis que deux personnes étaient nécessaires dans les salles rotatives. Toutes les salles étaient équipées de chiens mécaniques et de décrocheurs automatiques; deux des salles en épi et la salle parallèle étaient équipées de portes d’entrée et de sortie rapide motorisées et les deux salles rotatives avaient des portes de tri à la sortie. Cinq salles de traite étaient équipées pour surveiller la production de lait, trois avaient des moyens d’identification électronique et deux avaient également des dispositifs pour la surveillance de l’activité des vaches. Aucune n’était équipée de capteurs pour la surveillance de la qualité du lait ou du rumen. La fosse de traite d’une des salles était équipée d’un plancher flottant destiné à procurer un confort optimal aux trayeurs, quelle que soit leur taille; les trayeurs étaient très satisfaits des performances du plancher. Un producteur a indiqué avoir choisi une configuration rotative avant tout parce qu’elle permettrait d’agrandir ultérieurement le troupeau sans hausse de la main-d’œuvre ni de l’investissement et parce que cette configuration était jugée plus performante qu’une salle parallèle 2 x 18 pour un troupeau de la taille du sien. De plus, la salle rotative était conviviale pour les vaches et pour les trayeurs, ce qui a réduit le stress autant chez les travailleurs que chez les animaux. Les producteurs ont été invités à classer par ordre d’importance des facteurs qui avaient pu motiver leur décision d’opter pour une salle de traite plutôt que pour la nouvelle technologie de la traite robotisée, ainsi que leur choix d’une configuration de salle et d’un fabricant en particulier. Comme on l’a déjà dit, un des producteurs aurait préféré des installations robotisées. Les commentaires positifs d’autres utilisateurs d’une salle ont été le facteur qui a pesé le plus lourd dans la décision des cinq autres exploitants d’opter pour une salle de traite. L’investissement initial plus faible par rapport à un système robotisé et le fait qu’une salle de traite permet d’agrandir le troupeau sans main-d’œuvre supplémentaire ont été les deux facteurs suivants – cités avec la même fréquence – qui ont poussé les producteurs à opter pour une salle de traite. Les considérations liées à la main-d’œuvre arrivaient en quatrième position. Parmi elles, la possibilité de traire les vaches plus vite et de trouver des trayeurs compétents et intéressés en dehors du cercle familial ainsi que l’étalement sur le long terme du coût de la main-d’œuvre au lieu d’un investissement initial élevé étaient considérés comme des avantages d’une salle de traite sur un système robotisé. Après les priorités en lien avec la main-d’œuvre, les producteurs ont indiqué donner la préférence à la nouvelle technologie des salles de traite pour avoir la certitude de continuer à produire un lait de haute qualité tout en ayant la possibilité d’assurer un meilleur suivi de chaque vache. La sécurité d’un système de traite traditionnel et l’augmentation de la production de lait par vache étaient des facteurs moins déterminants dans la décision d’opter pour une salle de traite. Un producteur a indiqué que l’excellent service du distributeur et la capacité de dépasser les capacités de l’étable l’ont incité à opter pour une salle de traite. L’exploitant d’une des salles rotatives a mentionné que cette configuration était celle qui procurait le système de traite le plus performant pour un troupeau de la taille du sien. Un producteur qui avait installé une salle en épi a fait remarquer que, si c’était à refaire, il opterait pour une salle rotative ou, plus vraisemblablement, plusieurs robots. Salles de traite dans le commerce Cinq des six agriculteurs interrogés pour la présente publication ont examiné les offres de plus d’un fabricant de salles de traite avant d’arrêter leur choix. Les facteurs suivants, classés du plus important au moins important, ont influencé le choix d’une salle de traite spécifique : 1. Le montant de l’investissement initial, cité de loin comme le facteur le plus important 2. L’expertise/le soutien hors pair du distributeur du fabricant choisi 3. Les caractéristiques de conception hors pair de l’équipement du fabricant choisi et les recommandations d’autres agriculteurs qui

utilisent une salle de traite du fabricant, deux facteurs cités autant l’un que l’autre 4. La technologie supérieure du fabricant choisi

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5. La garantie sur l’équipement, considérée comme un facteur moins décisif dans la décision finale Un exploitant a indiqué avoir opté pour une salle en épi plutôt que pour une configuration parallèle parce que, en visitant des exploitations équipées d’une salle de traite, il a trouvé que les vaches avaient l’air plus à l’aise dans les salles en épi que dans les salles parallèles et parce que l’identification des animaux individuels est plus facile dans une configuration en épi. Tous les producteurs ont convenu qu’une expertise technique supplémentaire était nécessaire pour les nouvelles salles de traite étant donné qu’elles ont plus de composants électroniques et informatisés. Toutes les exploitations équipées d’une salle de traite avaient connu des défaillances techniques à une fréquence comprise entre une et quatre fois par mois. Les problèmes les plus cités étaient des défaillances électroniques des décrocheurs ainsi que des problèmes de débitmètre et la pénétration d’humidité dans des circuits électriques. Les producteurs ont indiqué qu’en cas de panne, lorsqu’il n’y avait pas de fournisseur de services à proximité de la ferme, les distributeurs apportaient gratuitement une aide diligente par téléphone. Le nombre de défaillances nécessitant une intervention d’urgence du distributeur sur place était négligeable. Un producteur a indiqué avoir appris à remettre en place les pièces électroniques défectueuses après les avoir fait réparer dans un atelier d’entretien et de réparation électronique de sa région. Le tableau 1 compare les frais d’entretien annuels des six salles de traite de l’échantillon. Compte tenu de la fiabilité de leur salle de traite, tous les producteurs, à une exception près, recommanderaient à un autre éleveur laitier le modèle spécifique qu’ils ont choisi. L’agriculteur qui ne recommanderait pas sa salle de traite estime qu’elle est mal conçue du point de vue de la circulation des animaux, du confort des vaches et de l’agencement pour le trayeur et qu’il a connu trop de défaillances électroniques. Conception de la salle de traite S’agissant de la construction des nouvelles installations, tous les producteurs sauf un ont fait appel à un ou plusieurs spécialistes pour maximaliser les performances de l’interface entre salle et étable. De manière générale, ils ont eu recours au personnel spécialisé délégué par le fabricant de la salle de traite. Les autres conseillers consultés étaient un consultant privé local en gestion de la qualité du lait, un vétérinaire du gouvernement provincial et un ingénieur-concepteur en agronomie d’une autre province. Les cinq exploitants jugeaient l’expertise en matière de conception extrêmement importante pour maximaliser les performances de la conception de leur salle de traite. Le dernier producteur a élaboré des idées initiales pour la conception de l’ensemble constitué par la nouvelle salle de traite et la nouvelle étable, puis a engagé un ingénieur pour convertir ces ébauches en dessins techniques à l’intention de l’entrepreneur. Un producteur a exprimé son désappointement que les fabricants de salles de traite appliquent la même approche d’une ferme à l’autre sans chercher à l’adapter de manière novatrice aux particularités de chaque exploitation laitière. Les producteurs ont signalé plusieurs innovations – mais aussi des défauts – de leur salle de traite sur le plan de la conception. Un producteur a conçu pour sa fosse de traite un plancher réglable qui peut être déplacé vers le haut ou vers le bas selon la taille des trayeurs ou leurs préférences en matière d’ergonomie. Plusieurs nouvelles salles de traite ont été conçues pour être inondées de lumière naturelle grâce à une grande rangée de fenêtres placée du côté de l’entrée du trayeur. Plusieurs salles sont équipées de racleurs d’allée déployés dans l’aire d’attente pour permettre un nettoyage plus efficace. Des exploitants ont mentionné l’importance d’avoir à proximité de la salle de traite une aire de maternité/pour les animaux qui ont des besoins particuliers et plusieurs ont précisé avoir installé dans cette section un poste de traite mécanique en pot trayeur. Dans une des fermes, la présence d’une porte de tri à la sortie de la salle de traite pour séparer les vaches qui doivent subir un traitement ou un examen vétérinaire était considérée comme un atout majeur. Un des exploitants a indiqué que la réutilisation de l’eau de nettoyage du système de traite pour nettoyer la salle de traite permettait de réaliser des économies substantielles sur la consommation totale d’eau. Un producteur a fait remarquer que le drainage adéquat au sol de la salle de traite était une des caractéristiques techniques les plus importantes de sa nouvelle installation. Un autre a souligné la nécessité d’une ventilation suffisante dans l’aire d’attente avant la salle de traite pour assurer le confort des vaches pendant les grandes chaleurs estivales. Un des producteurs laitiers estime que les portes de sortie rapide de sa salle de traite présentent des défauts de conception qui compromettent le confort des vaches. Concrètement, ces portes ne sont dotées d’aucun système d’indexation individuelle des vaches en fonction de leur longueur. Par conséquent, les vaches plus longues ne peuvent pas se tenir à un angle de 90° par rapport au muret et empiètent sur la stalle adjacente, ce qui empêche à leur tour les vaches voisines de se tenir perpendiculaires à la fosse. Dès lors, les vaches ne s’alignent pas correctement sur les postes de traite, ce qui nuit au confort du trayeur. En outre, les portes d’indexation dans la salle ne permettent pas aux vaches d’entrer dans les stalles la tête baissée, ce qui les contraint à un mouvement peu naturel. Par ailleurs, la conception de la porte de sortie rapide de cette salle oblige les vaches à garder la tête levée, ne leur permet pas de la baisser pour voir le processus de traite, ce qui rend certaines d’entre elles nerveuses. Enfin, les portes de sortie rapide tournent pour libérer les vaches et, ce faisant, heurtent le dos de l’animal. Dans leur majorité, les producteurs ont indiqué que les vaches s’étaient adaptées aisément à la nouvelle salle de traite; la période de transition avait duré de deux à six semaines. Un producteur dont l’exploitation était équipée d’une salle rotative a indiqué que la principale difficulté pour les vaches, qui avaient coutume de quitter la salle en groupe, avait été de s’habituer à sortir de la salle une à une. Les vaches qui étaient auparavant en stabulation entravée ont mis plusieurs semaines de plus que celles qui avaient déjà l’habitude de la traite en salle à s’adapter à leur nouvelle salle de traite. Un exploitant a également mentionné que ses vaches précédemment entravées avaient l’habitude qu’on leur distribue la nourriture et avaient aussi dû s’accoutumer à aller la chercher elles-mêmes. En ce qui concerne la gestion courante du troupeau, cinq des six fermes avaient deux traites par jour tandis que la sixième en avait trois, et ce, tant dans les anciennes installations de traite que dans la nouvelle salle. Le taux de réforme dans les troupeaux laitiers passés d’une ancienne à une nouvelle salle de traite est resté inchangé; il était lié principalement à des problèmes de production, de reproduction et de boiterie. Dans les deux exploitations qui avaient renoncé à la stabulation entravée au profit d’une salle de traite, les exploitants ont

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fait état d’une diminution des cas de mammite et de lésions des trayons, mais avaient un taux de réforme plus élevé pour cause de boiterie et de problèmes aux pattes. L’exploitant d’une salle rotative a signalé une nette baisse du taux de mammite. Selon les exploitants, il fallait de trois à dix traites pour que les génisses se laissent traire sans appréhension dans la salle de traite; une grande partie de la variation observée était attribuée à des différences inhérentes entre animaux individuels au sein d’une même ferme. La majorité des exploitants utilisaient la traite mécanique en pot trayeur dans la salle de traite pour recueillir le colostrum ou séparer le lait impropre à la vente des vaches fraîches et de celles ayant des besoins particuliers qui passaient par la salle de traite. Un des exploitants trayait les vaches atteintes de mammite à la fin du cycle de traite. La majorité des producteurs traitaient les vaches atteintes de mammite en injectant des antibiotiques dans les quartiers touchés pendant que la vache se trouvait dans la salle de traite et identifiaient les vaches traitées en posant un bracelet à une patte. De même, si les vaches taries du troupeau recevaient systématiquement un traitement antibiotique, les vaches étaient traitées dans la salle de traite. Les six fermes pratiquaient toutes le confinement total et aucune ne donnait du grain aux vaches dans la salle de traite. Les producteurs utilisaient une ration totale mélangée (RTM) ou une ration partielle mélangée (RPM) additionnée de grain dans des distributeurs automatiques. Commentaires d’ordre général de producteurs dont l’exploitation est équipée d’une salle de traite Le degré de satisfaction des utilisateurs d’une salle de traite non rotative était variable. Deux de ces utilisateurs étaient très satisfaits de leur nouveau système et prêts à le recommander à d’autres éleveurs laitiers. Cependant, un des deux envisage à moyen ou à long terme le passage à la technologie robotisée, surtout si la génération suivante de la famille reprend la gestion de la ferme. Un producteur s’est dit satisfait de son système, mais pas au point de le recommander à un autre éleveur laitier pour la traite de plus de 180 vaches; à la place, il lui suggérerait soit une salle de traite rotative, soit plusieurs postes robotisés. Comme on l’a déjà dit, un producteur dont l’exploitation était équipée d’une salle de traite non rotative était clairement déçu de son système, qui présentait des défaillances électroniques répétées et était mal conçu du point de vue de la circulation des animaux, du confort des vaches et de l’agencement pour le trayeur. Pour ces raisons, il ne le recommanderait pas à un autre producteur. Le degré de satisfaction des utilisateurs d’une salle rotative était élevé, l’un se disant extrêmement satisfait tandis que l’autre était très satisfait. Tous deux attribuaient leur satisfaction aux performances de traite de leur système, à sa fiabilité opérationnelle et aux faibles niveaux de stress pour les vaches et les trayeurs. D’autres commentaires intéressants formulés par des producteurs dont l’exploitation était équipée d’une salle de traite sont détaillés ci-dessous.

• L’exploitant d’une salle de traite rotative mettrait en garde les producteurs laitiers qui envisageraient de passer d’une étable à stabulation entravée à une installation en stabulation libre avec une salle de traite rotative : de nombreuses vaches âgées pourraient ne pas réussir à s’adapter à une salle de traite rotative.

• Les projets d’avenir du producteur quant à la taille du troupeau laitier sont le facteur le plus important lors du choix d’une nouvelle salle de traite. À partir de 100 vaches, c’est la taille future du troupeau qui détermine si un producteur doit envisager une salle de traite rotative plutôt qu’une salle non rotative.

• Le nettoyage manuel de la salle de traite étant une des tâches qui demandent le plus de main-d’œuvre à la ferme, les agriculteurs dont l’exploitation est équipée d’une salle de traite ont intérêt à envisager l’installation d’un système de nettoyage rapide ou de tout autre système permettant de réduire le temps consacré au nettoyage de la salle de traite et de l’aire d’attente.

• Le temps passé à nettoyer la salle de traite constitue une grande partie du temps total de traite. Il n’augmente pas proportionnellement au nombre de vaches traites, si bien qu’il est encore moins efficace de traire un petit nombre de vaches dans une salle de traite.

• Les producteurs qui envisagent de passer à une nouvelle salle de traite ont tout intérêt à examiner le plus d’exploitations laitières possible. Un producteur qui visite des exploitations devrait notamment, dans la mesure du possible, traire des vaches dans la salle de traite de ses hôtes pour se familiariser avec son fonctionnement.

• Il est utile de demander aux agriculteurs le montant des dépenses d’exploitation de leur salle de traite pour avoir une idée exacte de son coût.

• Un exploitant est allé jusqu’à ne pas recommander une salle de traite pour les troupeaux de moins de 180 vaches, pour lesquels il faudrait selon lui envisager sérieusement des robots, et à recommander vivement une salle de traite rotative pour les troupeaux de plus de 180 têtes.

• Les aires de traite et d’attente des salles de traite prennent beaucoup de place, ce qui fait pencher la balance du côté de robots pour les troupeaux de moins de 180 têtes.

• Un des problèmes rencontrés lors de l’installation d’une nouvelle salle de traite était que les distributeurs d’équipement au Nouveau-Brunswick n’étaient pas en mesure de fournir des modèles de salle en format AutoCAD, avec l’emplacement précis de chaque canalisation dans le béton, et que l’exploitant devait consacrer du temps et de l’argent à trouver ces renseignements.

B) Utilisateurs d’un système robotisé Les commentaires suivants reflètent l’expérience et les recommandations de quatre producteurs laitiers du Nouveau-Brunswick et de trois producteurs de l’Île-du-Prince-Édouard qui ont installé un système de traite automatisé après mai 2007. Les quatre exploitations laitières du Nouveau-Brunswick et une de l’Île-du-Prince-Édouard ont remplacé leur salle de traite par un système robotisé placé dans une étable existante à stabulation libre. Les deux autres exploitations de l’Île-du-Prince-Édouard sont passées d’une installation à stabulation entravée équipée d’un lactoduc à une nouvelle étable à stabulation libre conçue pour accueillir un système de traite automatisé; l’une d’elles avait trop de vaches à traire pour un seul poste robotisé et a donc choisi de continuer à traire une vingtaine ou une trentaine

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de vaches dans son ancienne installation à stabulation entravée. Selon la taille de leur troupeau, deux producteurs ont fait l’acquisition de deux postes robotisés, tandis que les autres n’en ont acheté qu’un. Aucun des producteurs laitiers n’a fait l’acquisition des postes robotisés dans le cadre d’un projet d’agrandissement de son troupeau laitier. Toutefois, pour tirer le meilleur parti de la capacité des postes robotisés, le nombre de vaches à traire a été légèrement augmenté dans deux troupeaux, tandis que la taille d’un autre troupeau laitier a été réduite d’environ 20 %. Tous les systèmes robotisés du Nouveau-Brunswick étaient des postes Lely, tandis que les trois systèmes de l’Île-du-Prince-Édouard étaient des DeLaval. On a demandé aux producteurs de classer par ordre d’importance des facteurs qui avaient pu influencer leur décision de remplacer leur système de traite précédent par un système robotisé. Ils ont indiqué que les commentaires globalement positifs d’autres utilisateurs de robots avaient été le facteur qui les avait le plus incités à opter pour la technologie robotisée. La flexibilité accrue permise pour la traite, la possibilité d’une plus grande surveillance des vaches individuelles et des considérations de main-d’œuvre ont été les facteurs cités ensuite, tous considérés comme ayant eu une importance égale dans la décision prise. En ce qui concerne la main-d’œuvre, un horaire de travail plus flexible permettant au producteur de passer plus de temps en famille a été jugé plus déterminant que la réduction du coût de la main-d’œuvre salariée et la difficulté de trouver du personnel compétent pour la traite; la réduction de l’encadrement/la formation du personnel embauché en dehors du cercle familial arrivait en dernière position. La possibilité d’augmenter la production de lait par vache et la qualité du lait ont été jugées plus importantes que l’intérêt pour l’adoption d’une nouvelle technologie, la capacité d’agrandir le troupeau laitier sans hausse supplémentaire de la main-d’œuvre et le gain de place que permet la technologie robotisée. L’investissement initial plus élevé associé à la technologie robotisée n’a pas été cité comme un facteur dissuasif pour l’adoption de cette nouvelle technologie. En plus des facteurs ci-dessus, trois producteurs ont indiqué que le plus grand confort des vaches et leur comportement plus calme étaient des raisons justifiant l’installation d’un système robotisé. Un autre producteur a mentionné que la technologie robotisée était plus attrayante pour la génération suivante, ce qui augmentait la probabilité que la famille reste dans la production laitière. Enfin, les propriétaires d’une exploitation ont indiqué que la perspective d’un travail moins pénible sur le plan physique avait lourdement pesé dans leur décision d’opter pour la traite robotisée. Systèmes robotisés dans le commerce À une exception près, tous les producteurs se sont penchés sur l’offre de plus d’un fabricant de systèmes robotisés. Toutefois, en fin de compte, certains des premiers producteurs à avoir adopté cette technologie ont été limités dans leur choix par le fait que Lely était le seul fabricant à vendre de l’équipement robotisé au Nouveau-Brunswick, tandis que, à l’Île-du-Prince-Édouard, DeLaval était initialement le seul fabricant d’équipement de traite disposé à installer des robots. À l’automne 2013, cette restriction n’était plus d’actualité, les quatre fabricants offrant la technologie robotisée au Nouveau-Brunswick. Compte tenu de cette limitation du passé, si tous les producteurs avaient eu la possibilité de choisir un fabricant, ils auraient classé les facteurs suivants du plus déterminant au moins déterminant pour le choix final. 1 La première considération mentionnée était que les distributeurs du fabricant choisi offraient une expertise/un soutien hors pair. 2 Le fabricant choisi offrait des caractéristiques de conception hors pair. 3 Le fabricant était recommandé par des agriculteurs qui utilisaient ses systèmes robotisés. 4 Le fabricant choisi offrait une technologie supérieure. 5 La garantie sur l’équipement et le montant de l’investissement initial étaient les deux facteurs qui ont pesé le moins dans la décision

finale. Tous les producteurs ont indiqué que la technologie robotisée exigeait à leur avis une plus grande expertise technique étant donné que l’équipement est plus complexe, informatisé et compte davantage de pièces mécaniques mobiles. Tous les utilisateurs d’un système robotisé ont indiqué subir des défaillances techniques à une fréquence de une à dix fois par mois. Les producteurs ont indiqué que les fournisseurs de service étaient tout à fait disposés à assurer une assistance technique gratuite par téléphone et qu’il était rare qu’une défaillance nécessite une intervention d’urgence du distributeur sur place. Compte tenu de l’éloignement des fournisseurs de services de maintenance de l’équipement, plusieurs producteurs ont souligné l’intérêt d’apprendre à dépanner le matériel, à effectuer de petites réparations ainsi qu’à appliquer des procédures de maintenance systématique continue. Il a été dit et répété que suivre en temps utile les recommandations du fabricant pour ce qui est de la maintenance et avoir un stock adéquat de pièces de rechange à la ferme étaient des facteurs clés pour réduire au minimum les durées d’indisponibilité des postes robotisés. Plusieurs producteurs ont souligné qu’il était indispensable d’avoir une génératrice prête à prendre le relais en cas de panne de courant ainsi qu’un système d’alimentation sans coupure réservé au poste robotisé pour que l’ordinateur qui commande le robot ne soit pas affecté par les sautes de courant. Un producteur a mentionné que, si le système robotisé est indisponible pour la traite pour une période de temps prolongée, les pertes de production subies ne sont pas compensées après la remise en service du poste. Le tableau 1 présente les frais d’entretien annuels indicatifs de postes robotisés. Compte tenu des performances techniques et de la fiabilité de leur système de traite automatisé et du service fourni par les distributeurs, tous les utilisateurs d’un système robotisé recommanderaient leurs postes robotisés Lely ou DeLaval à d’autres producteurs laitiers. Un producteur a fait remarquer que son poste robotisé fonctionnait tellement bien qu’il commençait à ne plus y prêter attention. Modèle d’étable Un producteur a fait appel à deux consultants en conception d’étable sans lien avec un fabricant de systèmes robotisés, et les autres ont travaillé avec des consultants délégués par le fabricant de l’équipement. Dans une ferme, les recommandations du consultant en

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conception ont été suivies à la lettre; les autres exploitants ont indiqué que le modèle définitif de leur étable était une combinaison de leurs propres idées et des options de conception recommandées par les consultants. Les échanges avec d’autres utilisateurs d’un système robotisé ainsi que la visite de leur ferme ont été jugés extrêmement utiles pour l’élaboration d’un modèle définitif. Un producteur a demandé à d’autres utilisateurs d’un système robotisé leurs commentaires sur des avant-projets d’étable qu’il leur a présentés, ce qui s’est avéré très utile pour prendre une décision concernant le plan définitif des installations. Au Nouveau-Brunswick, tous les robots Lely sont en service dans un modèle de circulation libre où les vaches ne sont pas obligées d’entrer dans le poste de traite robotisé pour avoir accès à la mangeoire et aux aires de stabulation libre de l’étable. Par contre, toutes les installations DeLaval de l’Île-du-Prince-Édouard reposent sur une configuration d’étable à circulation dirigée : deux sont de type « nourrissage préalable » et une est de type « traite préalable ». Dans le premier cas, les vaches peuvent accéder en permanence à la mangeoire. Lorsqu’elles veulent retourner dans la section des logettes, elles doivent passer par la porte intelligente SSG DeLaval. Quand une vache doit être traite, elle est dirigée vers le poste de traite robotisé avant de pouvoir avoir accès à l’aire de repos. Dans la configuration « traite préalable », les vaches doivent passer par la porte intelligente SSG en sortant de la section des logettes, avant d’avoir accès à la mangeoire. Si la vache doit être traite, elle est orientée vers le système de traite automatisé et elle ne peut avoir accès à l’aire d’alimentation qu’après la traite. Options utiles installées ou recommandées par les producteurs pour la conception de l’étable : • Dans une exploitation, une fosse de 24 po (environ 61 cm) a été installée à côté du poste robotisé pour faciliter le repérage de la

conformation des nouvelles vaches ainsi que les tâches à réaliser auprès des animaux qui ont des besoins particuliers. Grâce à la fosse, accomplir ces tâches est beaucoup moins pénible pour le dos puisque le personnel n’a plus à se pencher.

• Pas de logettes le long de l’allée à nourriture. • L’utilisation d’une porte de sélection, qui tient à l’écart du robot les vaches qui n’ont pas besoin d’être traites, permet de gagner un

temps précieux qui peut être consacré à la traite. • Un caillebotis dans l’aire d’attente rend superflu le raclage de cette section, qui peut être très fréquentée, et contribue à la propreté du

poste robotisé. • Des stalles spéciales pour les vaches en chaleurs sont pour celles-ci un lieu sûr et sans danger et, pour l’exploitant, un endroit sûr pour

la reproduction. • Il est extrêmement important de prévoir à côté du poste robotisé une section adéquate pour les vaches qui ont des besoins particuliers,

où les vaches fraîches et celles qui doivent recevoir des soins individuels peuvent passer par le robot indépendamment du reste du troupeau. Cette zone sera de préférence garnie de litière, d’une couche épaisse de sable ou d’un revêtement antidérapant.

• L’aire d’attente avant les robots doit être suffisamment vaste pour que plusieurs vaches puissent s’y tenir confortablement et le sol doit être couvert d’un tapis en caoutchouc pour fournir une surface meuble aux vaches qui attendent de pouvoir accéder au robot, bien que cela exclue l’utilisation d’un caillebotis.

• Il faut faire en sorte que la stalle de parage des onglons soit accessible à partir du poste robotisé. • Pour un des producteurs, la caractéristique la plus importante dans la conception de l’étable était le positionnement du poste robotisé à

l’arrière de l’étable, ce qui créait pour ses vaches une possibilité de pâturage. Cette option de pâturage était rendue possible par une porte de tri à trois issues installée à la sortie du poste robotisé pour orienter les vaches vers une des trois destinations suivantes : retour à l’aire de repos en stabulation libre, vaste enclos garni de litière accumulée et destiné aux animaux ayant des besoins particuliers (vaches fraîches, boiteuses ou en chaleurs) et, enfin, pâturage à l’extérieur.

• Il faut prévoir des voies de sortie pour les vaches timides. Défis de la période de transition Tous les producteurs ont indiqué que le passage à la traite robotisée avait posé des problèmes tant pour les vaches que pour eux. Toutes les exploitations du Nouveau-Brunswick et une exploitation de l’Île-du-Prince-Édouard sont passées d’une configuration de salle de traite dans une étable à stabulation libre à la technologie robotique. Les deux autres exploitations prince-édouardiennes sont passées d’une configuration de lactoduc dans une étable à stabulation entravée à un système de traite volontaire. Pour les troupeaux où les vaches avaient l’habitude de la stabulation libre, les producteurs ont indiqué que la plupart d’entre elles avaient mis deux ou trois semaines à s’adapter et que l’adaptation de l’ensemble du troupeau avait pris six semaines. Dans l’exploitation de l’Île-du-Prince-Édouard qui avait décidé de continuer à utiliser ses installations à stabulation entravée équipées d’un lactoduc, les vaches jugées moins à même de s’adapter à l’étable à stabulation libre, celles qui avaient des problèmes de mobilité, ont été séparées. Les autres ont été transférées dans l’étable à stabulation libre où elles ont mis de trois à cinq semaines à s’adapter, soit, comme on pouvait s’y attendre, un peu plus que les vaches qui avaient déjà l’habitude d’une étable à stabulation libre. En dehors de ce troupeau prince-édouardien, la majorité des propriétaires n’ont fait état que d’un ou deux animaux qui n’avaient pas pu s’adapter (coups de pied incessants ou problèmes de conformation, par exemple des quartiers arrière hauts et une mamelle très inclinée ou des trayons très gros). Un producteur a signalé une prépondérance de pis inclinés avec des quartiers arrière hauts dans la lignée d’un reproducteur. Dans un troupeau, une semaine avant la mise en service du robot, les vaches ont eu la possibilité d’aller au robot pour y recevoir du grain. Cette procédure d’acclimatation a donné des résultats tellement bons que le distributeur recommande désormais cette approche aux autres exploitations qui passent à la traite robotisée. La difficulté de transition la plus citée, qui est persistante, concerne la pose des gobelets trayeurs chez les vaches proches du tarissement dont les trayons arrière sont trop rapprochés ou se croisent en raison de l’affaissement du pis. Restreindre ces vaches à deux traites par jour, ce qui leur permet d’avoir le pis plus gonflé lorsqu’elles entrent dans le poste robotisé, atténue considérablement le problème. La plupart de ces vaches passent à la traite sans assistance, mais un producteur a donné à certaines d’entre elles un statut « aide requise » et le système

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robotisé émet un avertissement lorsqu’elles sont dans le robot. Le pis trop bas de certaines vaches fraîches pose également des problèmes continuels. Certains producteurs ont fait remarquer que les difficultés de transition avaient été plus grandes pour eux-mêmes que pour les vaches; il leur a fallu jusqu’à six mois pour s’habituer à l’idée de laisser les vaches utiliser les robots à leur guise, pour se rendre compte qu’ils n’avaient pas à traire puisque le robot s’en chargeait et pour se faire à une routine de travail entièrement nouvelle. Tous ont indiqué que la nouvelle technologie exigeait de gros efforts d’apprentissage et qu’il fallait du temps pour comprendre la quantité de données supplémentaires disponibles et apprendre à tirer le meilleur parti des rapports. Mais avec de la persévérance, tout comme les vaches, tous les producteurs participants se sont faits à la traite robotisée. Gestion courante du troupeau Tous les producteurs ont dit apprécier la possibilité de surveiller de plus près les vaches individuelles grâce à la collecte quotidienne de données. L’adaptation continue des génisses à une unité robotisée est très variable d’un animal à l’autre, certaines s’adaptant en deux ou trois traites et d’autres n’étant à l’aise dans le poste qu’après quatorze traites. La majorité des producteurs font passer les génisses par le système robotisé avant le vêlage, en général pendant deux à six semaines, pour qu’elles s’habituent au bruit et à la mécanique du système robotisé. Le nombre de vaches à aller chercher est compris entre 10 % dans un troupeau et une vache par jour dans un autre. En général, les vaches proches du tarissement ne reçoivent pas beaucoup de nourriture au robot et ont moins d’intérêt pour la traite. Les autres vaches qui ne se font pas traire volontairement ont en général un problème de santé qui les dissuade de se rendre au système de traite automatisé. Dans les troupeaux qui venaient de passer à la traite robotisée, le seul changement notable dans les motifs de réforme était lié à l’incapacité de certains animaux à s’adapter au système robotisé en raison de la conformation de leur pis ou de coups de pied incessants. Cependant, dans l’ensemble, le pourcentage de réforme dans la majorité des troupeaux n’a pas changé avec la traite robotisée. Dans un troupeau, le taux de réforme a baissé de 6 % en raison d’une réduction des mammites. Une augmentation du taux de réforme n’a été signalée que pour un troupeau; elle était due à un taux de mammite plus élevé et à des problèmes d’adaptation des génisses. Tous les producteurs ont indiqué que la gestion de leur troupeau s’était améliorée grâce à la surveillance plus étroite de chaque vache par le système robotisé. En plus des composants standard de collecte de données, deux des robots VMS DeLaval étaient équipés d’un compteur de cellules somatiques en option. Les propriétaires des deux troupeaux concernés utilisaient le composant de numération des cellules somatiques qui faisait partie intégrante du système pour surveiller régulièrement, une fois par mois, la numération des cellules somatiques des animaux individuels plutôt que de confier cette tâche à un service externe. En plus du suivi mensuel, un producteur utilise également l’option en cas de besoin pour surveiller des vaches suspectes. Les autres exploitants comptaient sur Valacta et/ou sur les résultats d’analyses effectuées par leur laboratoire provincial respectif des produits laitiers pour surveiller les numérations des cellules somatiques dans leur troupeau. Les cas de mammite n’ont augmenté en raison du passage à la traite robotisée que dans un troupeau; cette hausse a été attribuée à la traite incomplète de vaches proches du tarissement dont les trayons arrière étaient rapprochés. Un propriétaire a indiqué que le taux d’infections du pis dans son troupeau avait fortement reculé – une baisse estimée à 70 % – après la conversion à la traite robotisée. Il a attribué cette diminution notable à la réduction des pertes de lait par les trayons dans les logettes grâce à des traites plus fréquentes. En cas de mammite, un producteur procède dans le robot au traitement des vaches atteintes tandis que les autres appliquent le traitement en logette. Les producteurs ont souligné qu’il fallait programmer l’ordinateur du robot pour qu’il élimine le lait des vaches en traitement avant de les traiter à l’aide d’antibiotiques afin de ne pas oublier de le faire par la suite. L’ordinateur des robots peut être programmé pour respecter le délai d’attente approprié pour chaque médicament à usage vétérinaire, ce qui rend le retrait du lait très fiable. Tous les producteurs utilisaient leur système robotisé pour séparer le lait impropre à la vente ou le colostrum dans des seaux réservés ou des canalisations d’évacuation. Aucun des exploitants n’a indiqué avoir changé sa stratégie de gestion des vaches taries à la suite du passage à la traite robotisée. À l’exception de celui qui a signalé une augmentation des cas de mammite, aucun exploitant n’a signalé de détérioration de l’état de santé général de son troupeau. Deux producteurs ont même indiqué que la santé de leur troupeau s’était améliorée, sans toutefois fournir de précisions. Pratiques en matière de nutrition Tous les producteurs donnent un aliment concentré ordinaire pour vaches laitières dans la mangeoire du système robotisé; la majorité opte pour une forme en granulés. Aucun des exploitants n’ajoute d’exhausteurs de goût à cet aliment concentré, mais deux d’entre eux le complètent – l’un à l’aide d’un additif à forte teneur lipidique, l’autre à l’aide de propylèneglycol – pour les vaches hautes productrices. La majorité des producteurs utilisent des distributeurs automatiques pour la plus grande partie de l’aliment concentré et ne donnent dans le robot qu’une ration de granulés juste assez grande pour inciter les vaches à pénétrer dans le poste et à se faire traire. Les producteurs qui donnent à leurs vaches une ration totale mélangée (RTM) réduisent simplement d’une quantité prescrite le volume d’aliment concentré dans la RTM et distribuent cette quantité dans le poste robotisé. La majorité des producteurs ont indiqué que le coût des aliments n’avait pas été directement influencé par le passage à un système de traite automatisé. Toutefois, deux exploitants ont fait état d’un changement du coût total des aliments : le premier a mentionné une réduction de 10 % en raison de la traite de moins de vaches pour maintenir inchangée la production du troupeau et le second a indiqué dépenser plus pour les aliments. Ce dernier a attribué ce changement à une augmentation de la prise alimentaire concomitant à une hausse de 10 à 15 % de la production de lait par vache. Une exploitation équipée d’un système de traite robotisé pratique avec succès le pâturage restreint grâce à l’utilisation d’une porte de sélection à trois issues qui

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permet aux vaches d’accéder au pâturage à des moments prescrits de la journée. Dans une autre exploitation, les vaches qui ont des besoins particuliers ont accès à un pâturage de 4 acres (environ 1,62 hectare). Commentaires d’ordre général de producteurs dont l’exploitation est équipée d’un système robotisé

• Le degré de satisfaction des utilisateurs d’un système robotisé était variable, mais la balance penchait nettement du côté des expériences positives : trois utilisateurs se sont dits « extrêmement satisfaits », deux « très satisfaits » et un « satisfait »; un seul s’est dit « un peu déçu ».

• Un utilisateur extrêmement satisfait jugeait que l’adoption de la nouvelle technologie avait amélioré sa qualité de vie, l’efficacité de sa ferme ainsi que le confort de ses vaches. D’autres exploitants ont déclaré pouvoir participer régulièrement aux activités de la famille et que, libérés de la corvée de la traite, ils passaient désormais volontiers du temps dans l’étable.

• Un producteur a mentionné une baisse de 1000 litres de sa consommation quotidienne d’eau depuis le passage à un système robotisé. D’autres producteurs, quoique n’ayant pu être précis sur leur consommation d’eau depuis le passage aux robots de traite, estimaient qu’elle avait diminué puisqu’ils n’avaient plus à nettoyer la salle de traite et l’aire d’attente deux fois par jour.

• L’évolution de la consommation électrique dans les fermes équipées d’un système robotisé était variable. Dans une exploitation où les modifications apportées à l’étable et à son fonctionnement avaient été minimes, la consommation en kilowatts avait baissé d’environ 10 % alors que la taille du troupeau avait augmenté de 10 %. Ce producteur était d’avis que les postes robotisés étaient plus écoénergétiques en raison de l’utilisation de plus petits moteurs triphasés. Dans une autre exploitation équipée de deux postes robotisés, où la taille du troupeau n’avait augmenté que de 5,5 % et où aucun autre changement substantiel n’avait été apporté à l’étable ou à son fonctionnement, la consommation en kilowatts avait augmenté de 51 %. Dans les autres fermes, il n’a pas été possible de déterminer l’évolution de la consommation électrique à la suite de la conversion, étant donné que d’autres changements notables avaient été apportés au moment de l’installation des robots.

• Tous les utilisateurs d’un système robotisé ont indiqué que leurs vaches étaient beaucoup plus calmes depuis l’installation du système robotisé. Ils ont attribué ce changement de comportement au fait que les vaches suivaient leurs propres rythmes naturels de repos, d’alimentation et de traite, ainsi qu’au nettoyage des allées à l’aide de racleurs de couloir à déjections plutôt que de tracteurs ou de chargeurs.

• Les utilisateurs d’un système robotisé apprécient la capacité de surveillance des animaux individuels qu’apportent les robots. En plus de surveiller la production, les moniteurs de l’activité des vaches détectent les vaches en chaleurs quand le propriétaire ne les remarque pas, en particulier grâce à l’activité nocturne. L’équipement de détection de la qualité du lait décèle les vaches atteintes de mammite. Les moniteurs de l’activité du rumen étaient les moins utilisés, vu l’absence présumée d’acidose ruminale en raison de la teneur élevée en fibres des balles de foin cylindriques ou des RTM.

• Compte tenu de la quantité de renseignements dont dispose l’utilisateur d’un système robotisé, il est important que l’agriculteur puisse consulter des personnes compétentes capables de l’aider à interpréter les données supplémentaires.

• La distribution d’aliment concentré pour vaches laitières est adaptée quotidiennement à la production de chaque vache par l’ordinateur du robot plutôt que d’être ajustée de temps à autre sur la base du suivi mensuel du lait.

• Les programmes de gestion de troupeau fournis avec les postes robotisés permettent au propriétaire de prendre quotidiennement des décisions plus éclairées en matière de gestion du troupeau.

• Les vaches n’ont pas à subir de variations des techniques de traite, les robots effectuant la traite de la même façon à chaque fois.

• La santé de l’extrémité du trayon est considérablement améliorée, les gobelets trayeurs se décrochant individuellement, ce qui évite la surtraite de certains quartiers.

• Les robots ne perdent pas leur sang-froid quand les vaches donnent des coups de pied, défèquent ou sont nerveuses. • Un producteur a indiqué obtenir avec 55 vaches une quantité de lait presque identique à celle qu’il obtenait avec 70 vaches,

ce qui a diminué le coût total de l’alimentation et les frais vétérinaires. • Un producteur a déclaré qu’il était beaucoup plus facile d’entretenir un poste de traite robotisé que plusieurs postes dans une

salle de traite. • La division de services de gestion de la ferme de Lely organise régulièrement des webinaires à l’intention des exploitants qui

ont de l’équipement Lely pour les aider à conduire leurs activités. Lely a également engagé un agriculteur à contrat dans les Maritimes pour aider d’autres exploitants Lely à passer au système de traite automatisé et à tirer le meilleur parti du programme informatique de gestion du troupeau qui fait partie intégrante du poste robotisé.

• Idéalement, la transition vers un système robotisé devrait avoir lieu en dehors des récoltes, à un moment de l’année où le producteur a le temps de se concentrer sur la mise en service du robot. Le producteur doit avoir deux ou trois mois à consacrer à la transition; la période de janvier à mars est le moment idéal pour de nombreuses fermes laitières.

• Un nouvel utilisateur d’un système robotisé a exprimé l’espoir d’avoir plus de temps à consacrer au nettoyage des installations et à la maintenance indispensable de l’étable ainsi qu’à une gestion plus efficace du troupeau, des facteurs qui devraient augmenter la rentabilité du troupeau.

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Préoccupations d’ordre général à prendre en compte avant d’opter pour une unité robotisée

• Les systèmes robotisés ne conviennent pas nécessairement à tout le monde, en particulier aux personnes qui n’aiment pas devoir être disponibles en permanence ou qui ne sont pas prêtes à accepter les défaillances occasionnelles au milieu de la nuit.

• Il est beaucoup plus difficile de trouver des travailleurs d’appoint capables d’assurer un remplacement et de veiller au bon fonctionnement d’un système de traite automatisé.

• Il faut avoir des compétences techniques et informatiques moyennes ou supérieures à la moyenne étant donné qu’il est très coûteux de faire appel au personnel de maintenance pour remédier aux défaillances et effectuer les entretiens nécessaires.

• Les producteurs laitiers qui sont très pointilleux sur la traite des vaches auront du mal à s’adapter à la traite robotisée tant qu’ils ne se seront pas faits à l’idée que le robot n’exécute pas toujours sa tâche à la perfection. Par exemple, il arrive que le poste ne traie que trois quartiers chez les vaches proches du tarissement dont les trayons sont rapprochés.

• Quand un robot est un temps hors service en raison d’une défaillance, les pertes de production subies, estimées à 75-100 l/h pour un troupeau moyen, ne sont pas compensées après la remise en service.

• Il faut de la patience avec les vaches qui ont des besoins particuliers : il faut parfois jusqu’à une trentaine de minutes pour faire passer deux ou trois d’entre elles par le poste robotisé.

• Le producteur doit songer à toutes les fois où le poste robotisé accomplit sa tâche avec succès et ne pas s’angoisser les quelques fois où un problème survient.

• Si vous envisagez sérieusement de passer à la traite robotisée, consultez tant des producteurs satisfaits de leur système que des producteurs qui se sont séparés du leur et sont revenus à la traite traditionnelle en salle de traite.

• Si vous pensez acheter plus de deux postes robotisés, il vaut peut-être la peine d’envisager l’acquisition, à investissement identique, d’une salle de traite rotative à haute capacité.

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Chapitre 6 – Comparaison des coûts et des performances des salles de traite et des systèmes automatisés

Le tableau 1 compare le coût d’achat et les charges d’exploitation des treize exploitations laitières ayant participé à l’enquête (six équipées d’une salle de traite et sept converties à la technologie robotisée). Le coût d’achat, dans le tableau 1, n’inclut pas les coûts liés à la construction d’une nouvelle installation ou à la rénovation d’une étable existante pour accueillir le nouveau système de traite. Tous les coûts d’achat ont été convertis en dollars de 2013 en appliquant le taux d’inflation annuel moyen de l’indice des prix à la consommation au prix d’achat payé à l’origine par le producteur. Étant donné que la capacité du système de traite acheté et, donc, le coût d’achat total, sont en grande partie déterminés par la taille du troupeau, le coût d’achat par vache a été calculé pour chaque troupeau afin de permettre une comparaison plus utile entre les exploitations. Dans la comparaison des frais d'entretien, deux facteurs sont à prendre en compte : d’une part, les systèmes de traite les plus récents sont encore sous garantie, ce qui réduit les coûts; d’autre part, certains producteurs ont moins de difficultés à se charger eux-mêmes de la maintenance de l’équipement et ont donc moins de dépenses que ceux qui font davantage appel à des fournisseurs de services de maintenance. Enfin, une partie de la variation des dépenses annuelles en produits chimiques destinés au nettoyage de l’équipement de traite peut s’expliquer par les différences de minéralisation de l’eau qui alimente les fermes; par exemple, une plus grande quantité de produit de nettoyage est nécessaire si l’eau a une forte teneur en minéraux. Tableau 1 – Comparaison du coût d’achat et des charges d’exploitation des salles de traite et des systèmes de traite automatisés au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard

Exploitation laitière/ province

Marque/configuration Nombre de vaches à traire

Coût d’achat total2

Coût d’achat / vache à traire

Frais d’entretien annuels moyens/vache

Coût moyen annuel des produits chimiques de traite/vache3

1. N.-B., salle

DeLaval/en épi 2 x 10

160 279 110 $ 1744 $ 21,87 $ 87,50 $

2. N.-B., salle

BouMatic/en épi 2 x 6

57 43 473 $ équipement d’occasion

763 $ 49,68 $ 63,16 $

3. N.-B., salle

Blom/BouMatic Salle rotative interne de 32 postes

289 659 558 $ 2282 $ 61,40 $ 26,32 $

4. N.-B., salle

DeLaval/en épi 2 x 8

90 196 154 $ 2179 $ 84,33 $ 59,56 $

5. N.-B., salle

BouMatic/parallèle 2 x 8

100 93 437 $ équipement d’occasion

934 $ 59,81 $ 39,80 $

6. N.-B., salle

DeLaval salle rotative externe de 32 postes

320 330 768 $ 1034 $ 30,00 $ 18,75 $

8. N.-B., robot

Robot Lely un poste

49 268 375 $ 5477 $ 51,02 $ 61,22 $

9. N.-B., robot

Robot Lely un poste

50 274 000 $ 5480 $ installation en 2013

installation en 2013

10. N.-B., robots

Robots Lely deux postes

125 478 486 $ 3828 $ 65,28 $ 73,60 $

13. N.-B., robot

Robot Lely un poste

55 282 069 $ 5129 $ 94,88 $ 120,55 $

14. Î.-P.-É., robot

Robot DeLaval un poste

59 299 250 $ 5072 $ installation en 2013

53,16 $ (prévisions)

15. Î.-P.-É., robot

Robot DeLaval un poste

65 283 124 $ 4356 $ 115,38 $ 40,00 $

16. Î.-P.-É., robots

Robots DeLaval deux postes

95 528 049 $ 5558 $ 138,95 $ 75,79 $

Tableau 1 – Comparaison du coût d’achat et des frais d’entretien : Pour les salles de traite, le coût d’achat par vache allait de 763 $ pour une salle d’occasion à 2282 $ pour une salle rotative, pour une moyenne par vache de 1489 $. Par contre, le coût d’achat brut par vache d’un système robotisé allait de 3828 $ à 5558 $, pour une moyenne de 4985 $ par vache. Les frais d’entretien annuels par vache des salles de traite étaient compris entre 21,87 $ et 84,33 $ par an, pour une moyenne de 51,18 $. Pour les systèmes robotisés, ces frais allaient de 51,02 $ à 138,95 $, pour une moyenne de 93,10 $. Dans

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les exploitations équipées d’une salle de traite, le coût moyen des produits chimiques par vache allait de 18,75 $ à 87,50 $ par an, pour une moyenne de 49,18 $ pour les six exploitations. Le même coût dans les exploitations équipées d’un système robotisé allait de 40 $ à 120,55 $ par an, pour une moyenne de 70,72 $ par vache. En résumé, le coût d’achat par vache d’un système robotisé était supérieur de 235 % au coût d’achat d’une salle de traite, les frais d’entretien des robots étaient supérieurs de 82 % à ceux des salles de traite et le coût des produits chimiques était 70 % plus élevé dans les exploitations équipées d’un système robotisé que dans celles équipées d’une salle de traites. Le tableau 2 compare les intrants travail des treize exploitations ayant participé à l’enquête. Les méthodes utilisées pour calculer les valeurs indiquées sont détaillées dans le paragraphe explicatif ci-dessous. Tableau 2 – Comparaison du coût de la main-d’œuvre des salles de traite et des systèmes de traite automatisés au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard Exploitation laitière/ province

Marque/configuration Taille du troupeau

Nombre moyen de traites/ vache/ jour

Nombre total de traites/ troupeau/ jour

Nombre d’heures de travail de traite/ jour

Nombre de vaches traites/ heure de travail de traite

Minutes de travail/ traite

Coût de la main-d’œuvre/ traite

Coût annuel de la main-d’œuvre pour la traite/vache

1. N.-B., salle

DeLaval/en épi 2 x 10

160 2,0 320 9,0 35,6 1,69 0,42 $ 307 $

2. N.-B., salle

BouMatic/en épi 2 x 6

57 2,0 114 5,5 20,7 2,89

0,72 $ 526 $

3. N.-B., salle

Blom/BouMatic salle rotative interne de 32 postes

289 3,0 867 21 41,3 1,45

0,36 $ 394 $

4. N.-B., salle

DeLaval/en épi 2 x 8

90 2,0 180 4,0 45,0 1,33

0,33 $ 241 $

5. N.-B., salle

BouMatic/parallèle 2 x 8

100 2,0 200 6,0 33,3 1,80

0,45 $ 329 $

6. N.-B., salle

DeLaval salle rotative externe de 32 postes

320 2,0 640 12,0 53,3 1,13 0,28 $ 204 $

8. N.-B., robot

Robot Lely un poste

49 3,1 152 1,0 152 0,39 0,10 $ 110 $

9. N.-B., robot

Robot Lely un poste

50 2,8 140 3,0 46,7 1,29

0,32 $ 329 $

10. N.-B., robots

Robots Lely deux postes

125 2,7 337,5 1,0 337,5 0,18 0,04 $ 40 $

13. N.-B., robot

Robot Lely un poste

55 3,2 176 1,5 117,3 0,51 0,13 $ 153 $

14. Î.-P.-É., robot

Robot DeLaval un poste

59 2,6 153,4 2,0 76,7 0,78 0,19 $ 179 $

15. Î.-P.-É., robot

Robot DeLaval un poste

65 2,5 162,5 1,0 162,5 0,37 0,09 $ 84 $

16. Î.-P.-É., robots

Robots DeLaval deux postes

95 2,8 266 3,5 76,0 0,79 0,20 $ 204 $

Tableau 2 – Comparaison du coût de la main-d’œuvre des salles de traite et des systèmes de traite automatisés En comparant les fréquences de traite, on constate qu’une seule des exploitations équipées d’une salle de traite trayait les vaches trois fois par jour tandis que les cinq autres les trayaient deux fois par jour; dans les fermes équipées d’un système robotisé, la fréquence était comprise entre 2,5 et 3,2 traites par vache et par jour, pour une moyenne de 2,81 traites. Le nombre total de traites/troupeau/jour a été calculé en multipliant la fréquence de traite moyenne par vache et par jour par la taille du troupeau. Dans les fermes équipées d’une salle de traite, le travail de traite a été défini comme le nombre d’heures nécessaire pour préparer le système de traite, pour amener les vaches dans l’aire d’attente de la salle, pour les traire et pour nettoyer la salle de traite et l’aire d’attente après la traite. Dans les fermes où la traite était robotisée, le travail de traite a été défini comme le temps nécessaire pour assurer la maintenance du système de traite automatisé, pour conduire les vaches au poste de traite, pour prendre soin des vaches fraîches et de celles ayant des besoins particuliers ainsi que pour dresser les génisses. Le nombre de vaches traites/heure de travail de traite a été obtenu en divisant le nombre total de traites par jour par le nombre total d’heures consacrées quotidiennement à des tâches liées à la traite. Dans les fermes équipées d’une salle de traite, le nombre de vaches traites par heure de travail allait de 20,7 à 53,3, pour une moyenne de 38,2. Dans les fermes équipées d’un système robotisé, le

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nombre de vaches traites allait de 46,7 à 337,5 par heure de travail, pour une moyenne de 138,4. Le nombre de minutes de travail/traite a été déterminé en divisant le temps total en minutes consacré à des tâches liées à la traite par le nombre total de traites par jour. Dans les exploitations équipées d’une salle de traite, la traite d’une vache demandait de 1,13 min à 2,89 min, pour une moyenne de 1,72 min. En revanche, dans les fermes où la traite était robotisée, l’intrant travail par traite allait de 0,18 min à 1,29 min, pour une moyenne de 0,62 min pour les sept exploitations. Dans les neuf fermes qui faisaient régulièrement appel à de la main-d’œuvre pour la traite, le salaire horaire allait de 13 $ à 18 $, pour une moyenne de 14,85 $. Pour que la comparaison du coût de la main-d’œuvre dans le tableau 2 soit plus pertinente, ce salaire moyen a été appliqué à toutes les exploitations, y compris celles où tout le travail de traite était effectué par des membres de la famille. Dans les exploitations laitières équipées d’une salle de traite, le coût de la main-d’œuvre par traite allait de 0,28 $ à 0,72 $, pour une moyenne de 0,43 $ par traite. Dans les fermes équipées d’un robot, le coût de la main-d’œuvre par traite allait de 0,04 $ à 0,32 $, pour un coût moyen de 0,15 $. Il ressort de ces calculs que le coût par traite dans une ferme équipée d’une salle de traite était supérieur de 187 % à celui d’une traite dans une ferme équipée d’un robot. Dans les six fermes équipées d’une salle de traite, le coût annuel de la main-d’œuvre pour la traite allait de 204 $ à 526 $ par vache, pour une moyenne de 334 $. Par contre, dans les exploitations robotisées, ce coût allait de 40 $ à 329 $ par vache et par an, pour une moyenne de 157 $. En résumé, parmi les fermes participantes, le coût annuel de la main-d’œuvre pour la traite d’une vache était 113 % plus élevé en salle de traite que dans un robot. Le tableau 3 compare l’évolution de la production de lait dans les treize troupeaux de l’enquête lors du remplacement d’un ancien équipement de traite par une nouvelle salle de traite ou un système de traite automatisé. La production antérieure par vache a été définie pour l’enquête comme la production annuelle moyenne par vache au cours de la dernière année complète d’exploitation de l’ancien système de traite du producteur. La production actuelle a été définie comme la production par animal au cours des douze derniers mois d’exploitation du nouveau système de traite. Tableau 3 – Comparaison de la production de lait dans les exploitations équipées d’une salle de traite et celles équipées d’un système de traite automatisé au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard Exploitation laitière/ province

Marque/configuration Taille du troupeau

Nombre moyen de traites/ vache/jour

Production antérieure/ vache (kg)

Production actuelle/ vache (kg)

Hausse/baisse annuelle par vache (kg)

Hausse/ baisse de la production (%)

1. N.-B., salle DeLaval/en épi 2 x 10

160 2,0 9849 9527 -322 -3,3 %

2. N.-B., salle BouMatic/en épi 2 x 6

57 2,0 9985 8968 -1017 -10,1 %

3. N.-B., salle Blom/BouMatic salle rotative interne de 32 postes

289 3,0 11,000 11 000 0 0

4. N.-B., salle DeLaval/en épi 2 x 8

90 2,0 9200 11 200 +2000 +21,7 %

5. N.-B., salle BouMatic/parallèle 2 x 8

100 2,0 10 588 11 299 +711 +6,7 %

6. N.-B., salle DeLaval salle rotative externe de 32 postes

320 2,0 9500 10 500 +1000 +10,5 %

8. N.-B., robot Robot Lely un poste

49 3,1 9000 10 600 +1600 +17,8 %

9. N.-B., robot Robot Lely un poste

50 2,8 Non disponible

Non disponible

Non disponible

Non disponible

10. N.-B., robots

Robots Lely deux postes

125 2,7 8900 9550 +650 +7,3 %

13. N.-B., robot

Robot Lely un poste 55 3,2 8482 9739 +1257 +14,8 % 14. Î.-P.-É., robot

Robot DeLaval un poste 59 2,6 Non disponible Non disponible Non disponible Non disponible 15. Î.-P.-É., robot

Robot DeLaval un poste 65 2,5 7500 8600 +1100 +14,7 % 16. Î.-P.-É., robots

Robots DeLaval deux postes 95 2,8 8700 7200 -1500 -17,2 % Tableau 3 – Comparaison de la production de lait dans les exploitations équipées d’une salle de traite et celles équipées d’un système de traite automatisé

Page 39: Cultivons l’avenir 2 · b em LQJ b r QJ 6 Mi 20 6\ l 13 \ VW 202 WH 0 HPP &&R RPPSD DU ULVLVRRQQ*\ *XX LGGH H 1 HHZ Z % %UUXXQQ VZZL LF N ''D DL U \ 0 Pu 0L bli D LON s e ec NL

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Dans les six troupeaux qui sont passés à une nouvelle salle de traite, l’évolution de la production a été variable. La production a baissé dans deux d’entre eux, de 3,3 % et 10,1 % respectivement. Dans ce dernier troupeau, elle avait été fortement perturbée par le passage d’une étable à stabulation entravée à un système à stabulation libre au cours des dix-huit mois précédents. La production d’un des troupeaux traits en salle est restée inchangée, tandis que celle des trois troupeaux restants a augmenté de 6,7 %, 10,5 % et 21,7 % respectivement. Selon les propriétaires de deux de ces trois troupeaux, l’augmentation de la production n’était vraisemblablement pas due à l’installation d’une nouvelle salle de traite, mais à des changements considérables dans l’alimentation des vaches. Parmi les sept fermes robotisées participantes, quatre ont enregistré une augmentation de la production de lait par vache, une a vu sa production baisser et les deux producteurs restants n’utilisaient pas leur système robotisé depuis assez longtemps pour pouvoir déterminer son effet sur la production du troupeau. Dans les quatre fermes où la production a augmenté, la hausse du rendement laitier était comprise entre 7,3 % et 17,8 %, pour une moyenne de 13,7 %. La production a baissé de 17,2 % dans une ferme. Le tableau 4 compare la qualité du lait sur la base de la numération des cellules somatiques du troupeau et de la numération bactérienne du lait cru dans les treize troupeaux de l’enquête avant et après le passage à un nouveau système de traite. Tableau 4 – Comparaison de la qualité du lait dans les exploitations équipées d’une salle de traite et celles équipées d’un système de traite automatisé au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard

Exploitation laitière/ province

Marque/configuration

Numération mensuelle moyenne antérieure des cellules somatiques (cellules/ml)

Numération moyenne mensuelle actuelle des cellules somatiques (cellules/ml)

Évolution par rapport à la moyenne antérieure

Numération bactérienne mensuelle moyenne antérieure (bactéries/ml)

Numération bactérienne mensuelle moyenne actuelle (bactéries/ml)

Évolution par rapport à la moyenne antérieure

1. N.-B., salle DeLaval/en épi 2 x 10

150 000 140 000 -10 000 (-6,7 %)

s.o. 3000 Non disponible

2. N.-B., salle BouMatic/en épi 2 x 6

284 000 72 000 -212 000 (-75 %)

4830 1083 -3747 (-77,6 %)

3. N.-B., salle Blom/BouMatic salle rotative interne de 32 postes

220 000 220 000 Aucun changement

Moins de 2500 Moins de 2500 Aucun changement

4. N.-B., salle DeLaval/en épi 2 x 8

350 000 150 000 -200 000 (-57,1 %)

Non disponible

2300

Baisse par rapport aux valeurs antérieures

5. N.-B., salle BouMatic/parallèle 2 x 8

185 000 110 000 -75 000 (-40,5 %)

1000 1000 Aucun changement

6. N.-B., salle DeLaval salle rotative externe de 32 postes

300 000 160 000 -140 000 (-46,7 %)

5000 2000 -3000 (-60 %)

8. N.-B., robot

Robot Lely un poste

200 000 100 000 -100 000 (-50 %)

4000 2500 -1500 (-37,5 %)

9. N.-B., robot

Robot Lely un poste

125 000 225 000 +100 000 (+80 %)

Non disponible

Non disponible

Non disponible

10. N.-B., robots

Robots Lely deux postes

200 166 185 833 -14 333 (-7,7 %)

7634 4925 -2709 (-35,5 %)

13. N.-B., robot

Robot Lely un poste

150 000 162 000 +12 000 (+8 %)

1346 2102 +756 (+56 %)

14. Î.-P.-É., robot

Robot DeLaval un poste

200 000 200 000 aucun changement

3000 3000 Aucun changement

15. Î.-P.-É., robot

Robot DeLaval un poste

325 000 225 000 -100 000 (-30,8 %)

Non disponible

18 000 -

16. Î.-P.-É., robots

Robots DeLaval deux postes

100 000 325 000 +225 000 (+225 %)

Faible Supérieure à la moyenne

Hausse

Tableau 4 – Comparaison de la qualité du lait dans les exploitations équipées d’une salle de traite et celles équipées d’un système de traite automatisé Cinq des six fermes qui ont installé une nouvelle salle de traite ont enregistré une baisse de 6,7 % à 75 % des numérations de cellules somatiques dans le troupeau, le recul moyen pour les cinq fermes étant de 45,2 %. Dans la ferme restante équipée d’une salle de traite,

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aucun changement des numérations de cellules somatiques n’a été observé. Pour ce qui est des numérations bactériennes du lait cru, trois fermes équipées d’une salle de traite ont enregistré un recul de 60 % à 77,6 %. Parmi les trois autres fermes équipées d’une salle de traite, deux n’ont constaté aucun changement des numérations bactériennes du lait cru et une n’a pas été en mesure de retrouver les numérations des bactéries de l’ancienne salle de traite, mais avait un lait d’excellente qualité dans ses nouvelles installations. Parmi les sept exploitations qui avaient opté pour des installations robotisées, les résultats en matière de qualité du lait étaient variables. Les numérations des cellules somatiques du troupeau ont reculé dans trois fermes, de 7,7 %, 30,8 % et 50 % respectivement, tandis qu’elles ont augmenté dans trois autres, de 8 %, 80 % et 225 % respectivement. L’exploitation robotisée restante n’a enregistré aucun changement des numérations des cellules somatiques après le remplacement de la salle de traite par un système robotisé. Après le passage à la traite robotisée, l’évolution des numérations bactériennes du lait cru a été variable pour cinq des sept troupeaux. Deux fermes ont connu une diminution de 35,4 % et 60 % respectivement, une ferme n’a observé aucun changement des numérations de bactéries et deux fermes ont enregistré une hausse tendancielle, de 56 % pour une d’entre elles. Toutefois, les résultats obtenus dans ces deux dernières fermes n’étaient pas préoccupants pour leur organisme respectif de réglementation de la qualité du lait. Il n’a pas été possible d’obtenir des données pour les deux fermes restantes; l’une d’entre elles n’avait pas utilisé le système robotisé assez longtemps pour qu’une tendance puisse être déterminée. En résumé, les numérations des cellules somatiques et les numérations bactériennes du lait cru ont en général reculé ou sont restées inchangées dans les troupeaux qui sont passés à une nouvelle salle de traite. En revanche, dans les exploitations robotisées, certains troupeaux ont connu une hausse de la numération des cellules somatiques et de la numération des bactéries du lait cru; cependant, la qualité du lait est restée bonne. Aucune infraction liée à l’addition d’eau au lait n’a été signalée ni dans les exploitations équipées d’une nouvelle salle de traite ni dans celles équipées d’un système robotisé.

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Chapitre 7 – Autres ressources

A) Liste des sources de renseignements utiles sur les systèmes de traite Robotic Dairy Users Group (groupe d’utilisateurs de robots de traite) : Ce groupe rassemble des producteurs laitiers du Michigan et de l’Indiana qui utilisent des robots de traite, ainsi que d’autres producteurs laitiers et vulgarisateurs intéressés par cette technologie. Renseignements : [email protected] www.milkquality.wisc.edu Un excellent site web, parrainé par le centre de recherche et d’enseignement en ligne sur la traite de l’Université du Wisconsin, qui a de vastes ressources documentaires et logicielles pour qui envisage de concevoir ou exploite actuellement une salle de traite ou un système de traite automatisé. Les ressources logicielles se veulent une aide à la décision pour choisir la taille de la salle de traite et le type d’équipement à acquérir pour une nouvelle installation ou pour apporter des modifications à une salle existante. www.dairyherd.com/dairy-herd/features/steps-to-sizing-a-parlor-113989429.html?source=related Explique comment déterminer la taille d’une salle de traite en épi, parallèle ou rotative. www.uwex.edu/ces/dairymod/milkingcenter/documents/SwingParlors.pdf Examine en détail les salles de traite à unités partagées, une idée qui n’est pas neuve, mais qui est peut-être à reconsidérer. http://learningstore.uwex.edu/assets/pdfs/a3574.pdf Examine en détail les aspects économiques de la construction d’installations de traite. www.dairylogix.com Site web de DairyLogix, tenu par Jack Rodenburg, consultant pour l’industrie laitière www.boumatic.com – Site web commercial de l’entreprise BouMatic www.delaval.ca – Site web commercial de l’entreprise DeLaval www.gea-farmtechnologies.com/ca/en/ – Site web commercial de l’entreprise GEA Farm Technologies Inc. www.lely.com/en/home – Site web commercial de l’entreprise Lely Forums utiles de l’industrie laitière www.thedairyconsortium.org/forum.html www.dairyforums.com B) Liste des ressources citées dans le présent guide

1 David W. Kammel, « Swing Parlors », www.uwex.edu/ces/dairymod/milkingcenter/documents/SwingParlors.pdf 2 Douglas J. Reinemann, « Milking Parlor Types », www.milkquality.wisc.edu/equipment-and-facilities/milking-parlors. 3 www.thedairysite.com/articles/2163/automatic-milking-how-effective-is-it. 4 Sauf indication contraire, ces points sont tirés de Robert Graves, Reinemann, Douglas J., « Layout and Components for Modern Milking Center »,

www.milkquality.wisc.edu/equipment-and-facilities/milking-parlors. 5 Robert Graves, Reinemann, Douglas J., « Layout and Components for Modern Milking Center », www.milkquality.wisc.edu/equipment-and-facilities/milking-parlors. 6 David W. Kammel, « Swing Parlors », www.uwex.edu/ces/dairymod/milkingcenter/documents/SwingParlors.pdf 7 Robert Graves, Reinemann, Douglas J., « Layout and Components for Modern Milking Center », www.milkquality.wisc.edu/equipment-and-facilities/milking-parlors. 8 Robert Graves, Reinemann, Douglas J., « Layout and Components for Modern Milking Center », www.milkquality.wisc.edu/equipment-and-facilities/milking-parlors. 9 « Time for Technology, Look through the eyes of the cow to make the most of technology », Jack Rodenburg, DairyLogix, www.dairylogix.com 10 Robert Graves, Reinemann, Douglas J., « Layout and Components for Modern Milking Center », www.milkquality.wisc.edu/equipment-and-facilities/milking-parlors. 11 Robert Graves, Reinemann, Douglas J., « Layout and Components for Modern Milking Center », www.milkquality.wisc.edu/equipment-and-facilities/milking-parlors. 12 Douglas J. Reinemann, « Top Ten Milking Parlor Do’s and Don’ts », www.milkquality.wisc.edu/equipment-and-facilities/milking-parlors. 13 Douglas J. Reinemann, « Milking Parlor Types », www.milkquality.wisc.edu/equipment-and-facilities/milking-parlors. 14 Douglas J. Reinemann, « Milking Center Options », www.milkquality.wisc.edu/equipment-and-facilities/milking-parlors. 15 David W. Kammel, « Swing Parlors », www.uwex.edu/ces/dairymod/milkingcenter/documents/SwingParlors.pdf 16 Douglas J. Reinemann, « Milking Center Options », www.milkquality.wisc.edu/equipment-and-facilities/milking-parlors. 17 Robert Graves, Reinemann, Douglas J., « Layout and Components for Modern Milking Center », www.milkquality.wisc.edu/equipment-and-facilities/milking-parlors.

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18 Robert Graves, Reinemann, Douglas J., « Layout and Components for Modern Milking Center », www.milkquality.wisc.edu/equipment-and-facilities/milking-parlors. 19 Milking, milk production hygiene and udder health; www.fao.org/DOCREP/004/T0218E/T0218E00.HTM. 20 « Time for Technology, Cow handling is critical in robotic milking barn design », Jack Rodenburg, DairyLogix, www.dairylogix.com 21 « Prospects for Robotic Milking In Wisconsin », Douglas J. Reinemann, Proceedings of the Arlington Dairy Days, décembre 1998. 22 Douglas J. Reinemann, « Milking Parlor Types », www.milkquality.wisc.edu/equipment-and-facilities/milking-parlors. 23 Animal Industry Report 2012 de l’Université d’État de l’Iowa, « Making Successful Decisions on Robotic Milking Technology », A.S. Leaflet R2717, www.extension.iastate.edu/dairyteam/milking-systems. 24 « Time for Technology, Free or directed traffic? The First question In Barn Design for Robotic Milking », Jack Rodenburg, DairyLogix, www.dairylogix.com; « Automatic

Milking - Common Practice on dairy Farms », C.J.A.M. (Kees) de Koning, Wageningen UR Livestock Research, Lelystad, Pays-Bas; présenté au premier colloque nord-américain sur la gestion de précision dans le secteur laitier en 2010.

25 « Robotic Milkers, A Producers Perspective », Hendrik deGrier, WCDS Advances in Dairy Technology (2010), volume 22 : 295-307. 26 « Time for Technology, Free or directed traffic? The First Question In Barn Design for Robotic Milking », Jack Rodenburg, DairyLogix, www.dairylogix.com 27 « Time for Technology, Free or directed traffic? The First Question In Barn Design for Robotic Milking », Jack Rodenburg, DairyLogix, www.dairylogix.com 28 « Time for Technology, Free or directed traffic? The First Question In Barn Design for Robotic Milking », Jack Rodenburg, DairyLogix, www.dairylogix.com 29 « Robotic Milkers, A Producers Perspective », Hendrik deGrier, WCDS Advances in Dairy Technology (2010), volume 22 : 295-307. 30 « The Vetvice - DairyLogix Robotic Milking Barn Concept », Jack Rodenburg, DairyLogix, www.dairylogix.com 31 Animal Industry Report 2012 de l’Université d’État de l’Iowa, « Making Successful Decisions on Robotic Milking Technology », A.S. Leaflet R2717,

www.extension.iastate.edu/dairyteam/milking-systems. 32 « Prospects for Robotic Milking In Wisconsin », Douglas J. Reinemann, Proceedings of the Arlington Dairy Days, décembre 1998. 33 « Time for Technology, Robotic Milking Gets More Affordable Every Year », Jack Rodenburg, DairyLogix, www.dairylogix.com

34 « Pilgrim Dairy’s Experiences with Robotic Milking and Other Precision Technologies », Poul DeGier, présenté au premier colloque nord-américain sur la gestion de précision dans le secteur laitier en 2010. 35 « Automatic Milking - Common Practice on dairy Farms », C.J.A.M. (Kees) de Koning, Wageningen UR Livestock Research, Lelystad, Pays-Bas; présenté au premier colloque nord-américain sur la gestion de précision dans le secteur laitier en 2010; Animal Industry Report 2012 de l’Université d’État de l’Iowa, « Making Successful Decisions on Robotic Milking Technology », A.S. Leaflet R2717, www.extension.iastate.edu/dairyteam/milking-systems. 36 « Time for Technology, Robotic Milking Gets More Affordable Every Year », Jack Rodenburg, DairyLogix, www.dairylogix.com; « Automatic Milking Systems - A Deal or No deal for Your Dairy », www.extension.iastate.edu/dairyteam/milking-systems. 37 « Time for Technology, Robotic Milking Gets More Affordable Every Year », Jack Rodenburg, DairyLogix, www.dairylogix.com; Animal Industry Report 2012 de l’Université d’État de l’Iowa, « Making Successful Decisions on Robotic Milking Technology », A.S. Leaflet R2717, www.extension.iastate.edu/dairyteam/milking-systems. 38 « Time for Technology, Robotic Milking Gets More Affordable Every Year », Jack Rodenburg, DairyLogix, www.dairylogix.com 39 « Time for Technology, Robotic Milking Calls for new Approaches to Barn Design », Jack Rodenburg, DairyLogix, www.dairylogix.com 40 www.thedairysite.com/articles/2163/automatic-milking-how-effective-is-it 41 Animal Industry Report 2012 de l’Université d’État de l’Iowa, « Making Successful Decisions on Robotic Milking Technology », A.S. Leaflet R2717, www.extension.iastate.edu/dairyteam/milking-systems. 42 www.thedairysite.com/articles/2163/automatic-milking-how-effective-is-it. 43 « Prospects for Robotic Milking In Wisconsin », Douglas J. Reinemann, Proceedings of the Arlington Dairy Days, décembre 1998. www.thedairysite.com/articles/2163/automatic-milking-how-effective-is-it. 44 www.thedairysite.com/articles/2163/automatic-milking-how-effective-is-it. 45 Animal Industry Report 2012 de l’Université d’État de l’Iowa, « Making Successful Decisions on Robotic Milking Technology », A.S. Leaflet R2717, www.extension.iastate.edu/dairyteam/milking-systems. 46 « Automatic Milking - Common Practice on dairy Farms », C.J.A.M. (Kees) de Koning, Wageningen UR Livestock Research, Lelystad, Pays-Bas; présenté au premier colloque nord-américain sur la gestion de précision dans le secteur laitier en 2010. 47 « Automatic Milking - Common Practice on dairy Farms », C.J.A.M. (Kees) de Koning, Wageningen UR Livestock Research, Lelystad, Pays-Bas; présenté au premier colloque nord-américain sur la gestion de précision dans le secteur laitier en 2010. 48 « Robotic Milkers, A Producers Perspective », Hendrik deGrier, WCDS Advances in Dairy Technology (2010), volume 22 : 295-307. 49 « The Vetvice - DairyLogix Robotic Milking Barn Concept », Jack Rodenburg, www.DairyLogix.com 50 « Robotic Milkers, A Producers Perspective », Hendrik deGrier, WCDS Advances in Dairy Technology (2010), volume 22 : 295-307. 51 « Robotic Milkers, A Producers Perspective », Hendrik deGrier, WCDS Advances in Dairy Technology (2010), volume 22 : 295-307. 52 « Time for Technology, Robotic Milking Calls for new approaches to Barn Design », Jack Rodenburg, DairyLogix, www.dairylogix.com 53 « Automatic Milking - Common Practice on dairy Farms », C.J.A.M. (Kees) de Koning, Wageningen UR Livestock Research, Lelystad, Pays-Bas; présenté au premier colloque nord-américain sur la gestion de précision dans le secteur laitier en 2010.

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Index Modèle d’étable … 11, 12, 31, 42 Pratiques en matière de nutrition… 33 circulation dirigée … 11, 12, 32, 42 Salles de traite … 8 – 10, 28 - 30 nourrissage préalable … 11, 32 avantages … 9 circulation libre … 11, 32 configurations … 3, 6, 8, 9, 28 traite préalable … 32 inconvénients … 10 BouMatic … 14 - 17 épi (salle en) … 8, 9, 11, 16, 28, 29, 36, 37, 38, 39 Comparaison des coûts … 4, 36 parallèle/côte à côte (salle) … 9 Confort des vaches … 7, 11, 29, 30, 31 commentaires des producteurs … 30 DeLaval … 17 - 21 rotative (salle) … 4, 8, 9, 11, 28, 29, 30, 35, 36, 37, 38, 39, 41 Consommation électrique … 34 sortie latérale (salle à)/tandem (salle) … 8 GEA Farm Technologies Inc. … 21, 23, 24 unités partagées/à basculement (salle à) … 9 Comparaisons concernant la main-d’œuvre … 3, 4, 12, 30, 31, 37, 38 systèmes … 28 Lely … 26, 27 période de transition … 12, 29 Mammite … 8, 9, 11, 12, 13, 30, 33, 34 Robots … 11 – 13, 28 - 35 Production de lait … 4, 6, 12, 13, 28, 31, 38, 39, 42 avantages … 12 Qualité du lait … 3, 5, 7, 30, 11, 28, 29, 31, 34, 39, 40 modèles … 12, 30 numérations bactériennes … 5, 40 inconvénients … 12 numérations des cellules somatiques … 5, 11, 33, 40 commentaires des producteurs … 34 Système de traite … 6, 7, 14 préoccupations des producteurs … 35 Produits chimiques … 4, 17, 25, 26, 36, 37 systèmes … 31 maintenance … 4, 6, 7, 8, 9, 10, 13, 21, 26, 28, 31, 34,35, 36, 37 période de transition … 32 choix … 3, 4, 6, 7, 12, 30, 31 Consommation d’eau … 12, 26, 34