présente

Je suis la bêteUne création sonore, musicale et narrative

D’après le roman de Anne Sibran

éditions Gallimard - Haute Enfance

Conception et composition musicale Pierre Badaroux

Marion Pancrazi - Administratrice de production03 58 19 56 58 / 06 73 40 05 11 - production@miczzaj.com

Pierre Badaroux - Direction artistique - 06 13 03 13 15 - pbadaroux@miczzaj.com

www.miczzaj.com

Compagnie (Mic)zzaj, 162 route du Mollard, 73310 Saint-Pierre-de-Curtille - Licences n° 2-1070653 / 3-1070654

La compagnie (Mic)zzaj est conventionnée par la DRAC Auvergne Rhône-Alpes et le Conseil Départemental de la Savoie

Pierre Badaroux est compositeur associé au Dôme Théâtre, scène conventionnée d’Albertville, dans le cadre du dispositif DGCA-SACEM.

La compagnie (Mic)zzajNée en 2002 sous l’impulsion du compositeur et contrebassiste Pierre Badaroux, (Mic)zzaj s’inscrit dans un croisement des langages et des formes artistiques, dont l’énergie initiale est la musique et le sonore. L’univers musical croise l’improvisation, les formes écrites et l’électroacoustique. La singularité des propositions tient à l’alliance de plusieurs expressions artistiques (musique et textes littéraires, poétiques, documentaires, musique et image…) autour de choix thématiques forts et impliqués.

Tournée 2016/2017

• 10 septembre : Danbé, Le Grand R, Scène nationale, LA ROCHE-SUR-YON (85)• 20 septembre : Sieste sonore “Et d’écouter si tant nous couvre de silence”, Centre Pénitentiaire, AITON (73)• 24 septembre : Danbé, Théâtre à CHÂTILLON (92)• 27 septembre : Clima(x), Deux pièces Cuisine, LE BLANC MESNIL (93)• 2 octobre : Lecture musicale autour de “Une forêt d’exception(s), Stéréoscopies sonores”, Maison de la forêt, SAINT-SAUVEUR (54)• 14 et 15 novembre : Danbé, Culture Commune, Scène nationale, à l’Université d’Artois, ARRAS (62)• 18 et 19 novembre : Clima(x), L’Apostrophe, Scène nationale, CERGY (95)• 23 novembre : Danbé, L’Archipel, Scène nationale, PERPIGNAN (66)• 25 novembre : Danbé, Centre Culturel, FUMEL (47)• 1er et 2 décembre : Les Aventures du Prince Ahmed, Le Dôme Théâtre, Scène conventionnée, ALBERTVILLE (73)• 25 janvier : Danbé, Théâtre, Scène conventionnée, AURILLAC (15)• 28 janvier : Danbé, Théâtre de la Colonne, MIRAMAS (13)• 31 janvier et 1er février : L’Histoire de Clara, L’Onde, VÉLIZY-VILLACOUBLAY (78)• 6, 7 et 8 février : Danbé, L’Espal, Scène conventionnée, LE MANS (72)• 2 et 3 mars : Danbé, Théâtre Gérard Philipe, CHAMPIGNY-SUR-MARNE (94)• 7 et 8 mars : Danbé, La Passerelle, Scène nationale, GAP (05)• 10 mars : L’Histoire de Clara, Saison Culturelle, CHAMONIX (74)• 14 mars : Danbé, Quai des arts, RUMILLY (74)• 17 et 18 mars : Danbé, Théâtre des Bergeries, NOISY-LE-SEC (93)• 21 > 26 mars : L’Histoire de Clara, L’Astrada, MARCIAC (32)• 11 avril : Danbé, L’Allegro, MIRIBEL (01)• 13 et 14 avril : Sieste sonore “Et d’écouter si tant nous couvre de silence”, Le Dôme Théâtre, Scène conventionnée, ALBERTVILLE (73)• 19 et 20 avril : Danbé, L’Apostrophe, Scène nationale, CERGY (95)• 4 mai : Danbé, Scènes culturelles, SAINT-JULIEN-EN-GENEVOIS (74)• 13 mai : Danbé, Le Strapontin, PONT-SCORFF (56)

La création musicale et sonore

La composition musicale mêlera écriture pour violoncelle et contrebasse, guitare préparée, voix…Je souhaite travailler sur les timbres des cordes frottées, du souffle qu’elles produisent, des craquements et grincements, autour des chants intérieurs de la forêt et de ses animaux (“…car les bêtes n’ont pas la parole”) naissant des silences et des bruits de la nature. Faire apparaître des mélodies, des voix instrumentales, des continuum, contre-champs ou “ailleurs” du texte, voix intérieures de la forêt et de l’enfant.Je souhaite travailler sur la transfiguration des sons réels et des paysages, des instruments, les placer à la frontière de la réalité et du rêve, à travers des traitements électroacoustiques, faire parler cette forêt aux couleurs inconnues.

Un dispositif immersif

Après plusieurs spectacles utilisant l’écoute au casque (“l’Histoire de Clara”, “Danbé”, “A l’impossible on est tenu”…), différents dispositifs de multidiffusion (“Clima(x)”, nombreux cinéma-concerts…) il me semblait important de continuer la recherche autour d’un système de diffusion (et d’écoute) immersif. Tant pour ce qu’il implique d’une relation différente au spectacle, et au spectateur, (pas de frontalité, des points de vues multiples sur le plateau), que pour l’écoute qu’il procure.Ainsi, la rencontre avec l’enregistrement et la diffusion “ambisonique” a été décisive. En effet, ce dispositif pas ou peu employé dans le spectacle vivant, permet une écoute de qualité quasiment égale pour tous les spectateurs, quelque soit leur position dans l’espace, à la différence d’une multidiffusion classique.La prise de son ambisonique repose sur 4 capsules coïncidentes qui captent droite/gauche, haut/bas, avant/arrière, et la somme. La diffusion du son consiste en un matriçage de ces 4 pistes vers un nombre X de haut-parleurs (dans notre cas, ce sera 14 haut-parleurs), disposés selon un cube en trois dimensions. Cette prise de son reflète (fidèlement) la perception de l’oreille humaine, qui comprend la source d’émission du son, mais également toutes ses réflexions. Ainsi l’auditeur se trouve immergé, transporté dans l’univers sonore initial de l’enregistrement.

Mais qu’importe le “réalisme”, ce système est simplement cohérent, invite au rêve, est un véritable espace de création aussi réaliste qu’onirique.

Il n’en fallait pas moins pour avoir le désir d’associer à la scène ce possible espace sonore, à la frontière de la réalité et du rêve, au texte de Anne Sibran, lui-même si sonore et recelant tant d’un monde réel et fantasmé. Associer un univers fait de sons abstraits, de paysages sonores (transformés), et d’instruments de musique à un texte poétique et narratif (une forme de conte ?) dans un dispositif sonore immersif, inouï, étonnant, nouveau.

Adaptation, conception et composition : Pierre Badaroux

Odja Llorca : ComédiennePierre Badaroux : Contrebasse, live electronique Didier Petit : VioloncelleVivien Trelcat : Live électronique, guitare

Thierry Thieû-Niang : Regard extérieurNicolas Boudier : ScénographieJean-Marc l’Hôtel : Conseil au dispositif ambisoniqueJean-Pierre Cohen : Régie son Fredéric Gillmann : Régie lumière

Co-productions : le Dôme Théâtre, Scène Conventionnée d’Albertville, Théâtre Nouvelle Génération, CDN de Lyon, l’Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Scènes et Territoires en Lorraine, Communauté de Communes Coeur de Tarentaise. Avec le soutien de La Chartreuse - CNES de Villeneuve-lès-Avignon, du CENTQUATRE-PARIS et de l’Apostrophe-Scène nationale de Cergy.

Création Automne 2017

Le spectacle

A partir d’un récit narratif et poétique, variation sur le thème de l’enfant sauvage, le spectacle se construira sur la création d’un univers sonore fantasmatique, onirique, étrange, qui mêlera musique acoustique, électroacoustique et voix parlée, dans un dispositif de diffusion ambisonique.Le dispositif “ambisonique”, pierre angulaire du spectacle et de la scénographie, repose sur une diffusion tridimensionnelle du son, plaçant l’auditeur-spectateur en immersion, au cœur du sonore.

Le texte est une adaptation du roman de Anne Sibran, “Je suis la bête”

“Un jour, ils m’ont poussée dans un placard, puis ils ont refermé la porte. Et je ne les ai jamais revus. Ni la femme qui m’a sortie de son ventre. Ni l’homme qui me portait un peu. J’aurais dû en mourir, s’il n’y avait eu cette bête, entrée par la forêt, sous le carreau cassé. Et j’ai sucé son lait, et j’ai suivi son pas... C’est ainsi que j’ai grandi, accroupie sous les arbres. Ma peau est brune, verte par endroits, pour cette poussière grasse que j’attrape en grimpant le long des troncs. Et j’ai maintenant des griffes longues, mes joues sont encroûtées de poils et de sang. J’ai six ans.”

Rocailleuse, lyrique, la langue d’Anne Sibran est à l’image du récit, miroir de cette frontière entre animalité et humanité, où la nature est un personnage principale, ordonnateur de la langue et aux codes propres, qui s’oppose, au travers du personnage, à la civilisation.Il me semblait intéressant d’aborder un thème onirique, poétique, de me (re)plonger dans un texte purement fictionnel, après plusieurs spectacles où l’emprise du réel était forte (Danbé, Clima(x)…).Le choix de ce texte s’inscrit dans une démarche sonore, dans une démarche de rencontre des mondes de la langue, du sonore et du musical. Le texte de Anne Sibran porte en lui cette dimension qui anime profondément l’auteure et son œuvre.

©P

hotos : C. Sibran