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TD neuro n°4 Question 3 : Comparaison fibre somesthésique et fibre sensitive -> Lancez le logiciel "noci" et considérez le dispositif expérimental. 1) Indiquez quel est, dans ce dispositif, la nature du stimulus nociceptif. 2) Indiquez comment ce stimulus peut être quantifié. 3) Construisez le graphique décrivant l'évolution de la fréquence des potentiels d'actions en fonction de l'intensité du stimulus. a) Vous tracerez en rouge la courbe correspondant à la fibre nociceptive b) Vous tracerez en bleu, sur le même graphique, la courbe correspondant à la fibre somesthésique. 4) Décrivez l'allure des 2 courbes. 5) Interprétez les différences observées.

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TD neuro n°4

Question 3 : Comparaison fibre somesthésique et fibre sensitive

-> Lancez le logiciel "noci" et considérez le dispositif expérimental.

1) Indiquez quel est, dans ce dispositif, la nature du stimulus nociceptif.2) Indiquez comment ce stimulus peut être quantifié.3) Construisez le graphique décrivant l'évolution de la fréquence des potentiels d'actions en fonction de l'intensité du stimulus.

a) Vous tracerez en rouge la courbe correspondant à la fibre nociceptiveb) Vous tracerez en bleu, sur le même graphique, la courbe correspondant à la fibre somesthésique.

4) Décrivez l'allure des 2 courbes.5) Interprétez les différences observées.

Question 4 : exercice douleur

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Question 5 :

5.1. Distinguer analgésie et anesthésie

On peut schématiquement classer les antidouleurs les plus courants en deux catégories : les antidouleurs périphériques (aspirine, paracétamol, ibuprofène …) et les opiacés (morphine et dérivés).

5.2. Catégories de médicaments antidouleur et mode d’action

Les analgésiques périphériques : agissent en inhibant la cyclooxygénase, une enzyme importante dans la production de prostaglandine, substance issue de l’acide arachidonique, une molécule relâchée lorsqu’un tissu est lésé.

Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (désignés ainsi pour les distinguer des glucocorticoïdes qui ont eux aussi parmi leurs effets une action anti-inflammatoire importante).

Les AINS ont un effet analgésique qui soulage les douleurs légères à modérées. Les deux représentants les plus connus sont l’aspirine (1899) et l’ibuprofène.

Les AINS comme l’aspirine ont plusieurs autres effets, certains bénéfiques, d’autres néfastes : ils diminuent la fièvre, retardent la coagulation sanguine, peuvent causer des ulcères d’estomac et ont des effets toxiques au niveau des reins et du foie.

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Depuis 1950, une autre substance analgésique et antipyrétique a été mise sur le marché, le paracétamol, aussi appelé acétaminophène, substance active de nombreux médicaments vendus sous différents noms (Doliprane, Dafalgan ou Efferalgan en France). Il est dénué d'effets indésirables sérieux lorsqu'il est utilisé à la posologie recommandée, mais peut être très toxique pour le foie en cas de surdose.

Les médicaments opioïdes comprennent les opiacés naturels, (substances extraites du pavot à opium- comme la morphine) et leurs dérivés synthétiques.

Ils jouent le même rôle que l'……………..…………………, (une substance produite naturellement dans notre organisme pour contrebalancer les effets de la douleur), car la morphine possède une structure moléculaire proche de celle des endorphines,

Les deux molécules ont des sites actifs similaires

(effets indésirables les plus communs sont la constipation, la sédation et la dépression respiratoire.)

L’activité des neurones nociceptifs postsynaptiques est soumise à des contrôles modulateurs exercés par des ………………………………. localisés dans la corne dorsale de la moelle épinière. Ils libèrent des ……………………………….., neurotransmetteurs empêchant la naissance et la propagation de potentiels d’action le long des fibres nociceptives se dirigeant vers l’encéphale. Les enképhalines se fixent sur des récepteurs dits ………………………... Ce phénomène inhibant la douleur est nommé ……………………………….

Pour en savoir plus sur les médicaments : http://www.pharmacorama.com/therapeutique/antalgiques-analgesiques.php

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5.3. Synthèse : Les antidouleurs périphériques inhibent la synthèse de …………………………………… et empêchent ainsi la formation de ………………………………………….Leur action se limite donc aux douleurs nociceptives …………………………………… (touchant directement les tissus)

Les analgésiques centraux morphiniques sont les …………………….. comme la morphine et ses dérivés (codéine). Leur action est plus vaste que celle des analgésiques périphériques, car ils interceptent le message douloureux au niveau du système nerveux …………………….

5.4. les anesthésiques locaux :

L'anesthésie loco-régionale est une abolition transitoire de la conduction nerveuse dans un territoire corporel prédéfini. Elle peut être médullaire (rachi-anesthésie, anesthésie péridurale), périphérique (bloc plexique, …) ou locale. Elle permet d'interrompre transitoirement la transmission des messages douloureux tout en préservant l'état de vigilance du patient. Les anesthésiques locaux provoquent un blocage non sélectif et réversible des fibres nerveuses : ils interrompent la conduction nerveuse non seulement sur les fibres sensitives, mais aussi sur les fibres motrices

Mode d’action : inactive les canaux sodiques (lidocaïne)

TECHNIQUES D’ANESTHESIE LOCO-REGIONALE (ALR)

Anesthésie locale par infiltration

Tout AL peut être injecté en intradermique ou en sous-cutané. L’effet est alors immédiat et de durée dépendante de l’AL choisi (lidocaïne (Xylocaïne®) : 30 à 60 minutes, bupivacaïne (Marcaïne®) : 120 à 240 minutes).

Anesthésie topique

Cutanée, elle est assurée par une …………………….. appliquée pendant 90 minutes au moins avant le geste. Elle ne procure qu’une anesthésie cutanée mais rend plus « confortables » toutes les ponctions transcutanées (principalement en pédiatrie et cancérologie). En ophtalmologie, l’instillation d’un ……………………….. anesthésique procure une anesthésie de la cornée

Anesthésie locorégionale intraveineuse (alriv)

Elle consiste en une administration intraveineuse de l’AL en aval d’un garrot. L’AL diffuse de la vascularisation périphérique vers les fibres et les terminaisons nerveuses. Elle est intéressante pour la chirurgie du membre supérieur et éventuellement du pied, de durée inférieure à 1h. La toxicité systémique des AL (en cas de fuite et au lâchage du garrot) explique que le garrot soit maintenu pendant une heure au moins et que seule la lidocaïne soit utilisée et à de faibles concentrations.

Blocs périmédullaires (rachianesthésie et péridurale)

L’injection de l’AL est réalisée en intradural pour la rachianesthésie (injection d’AL après avoir vu un léger reflux de LCR) et en extradural pour la péridurale.Ils sont indiqués dans toute chirurgie de niveau inférieur à T10 d’une durée inférieure à 3h : périnéale, urologique, des membres inférieures (orthopédie et traumatologique, veineuse, pariétale abdominale (cures de hernie), gynécologique et obstétricale (césarienne urgente ou programmée).

Blocs péripériques (plexiques et tronculaires)

L’injection de l’AL est réalisée à proximité du plexus ou du tronc nerveux à bloquer une fois sa localisation faite grâce à des repères cutanés et profonds, et la neurostimulation. Ils sont indiqués pour tout geste chirurgical strictement localisé au territoire bloqué, d’une durée limitée à 6h. Ils concernent principalement l’orthopédie (ex : syndrome du canal carpien, cure de l’hallux valgus) et la traumatologie (ex : exploration-suture de plaies).

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5.5. L'anesthésie générale consiste en une perte de conscience pharmacologique qui : • évite au malade de ressentir la …………………….. et de se souvenir de l'acte • évite (ou limite) les réactions neuro-endocriniennes réflexes à la douleur opératoire : activation sympathique, hypersecrétion d'ADH, cortisol, aldostérone, etc… • entraîne un ……………………………… musculaire suffisant pour permettre la réalisation de l'acte chirurgical.

Pour atteindre cet objectif, on utilise plusieurs médicaments :

• un anesthésique général administré par voie intraveineuse (barbiturique type thiopental ou non barbiturique comme le propofol, l'étomidate, la kétamine) ou par inhalation (protoxyde d'azote, halogénés). • un analgésique central dérivé de la morphine : fentanyl. Cet analgésique est utilisé pour diminuer la stimulation douloureuse. • éventuellement un curare pour accentuer le relâchement musculaire, ou une benzodiazépine pour potentialiser les autres agents d'induction et ainsi réduire leur posologie.

Question 6 : Synapses et drogues

Consulter le site http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_par/i_03_m_par_alcool.html#drogues

Et relier correctement les colonnes droite et gauche :

substances imitant les neuromédiateurs naturels et donc se substituent à eux dans les récepteurs

substances augmentant la sécrétion d'un neuromédiateur naturel

substances bloquant un neuromédiateur naturel

cocaïne

alcool

ecstasy

morphine

nicotine

Question 7 : Ecstasy 7.1. Effet de l'ecstasy sur la densité des récepteurs de la sérotonine Des babouins reçoivent deux doses par jour d'ecstasy à 5 mg/kg pendant 4 jours. 14 mois plus tard on évalue la densité des récepteurs à la sérotonine dans le cerveau. Cliquer ici pour visualiser les résultats

Décrire les résultats et conclure sur les conséquences possibles de cet effet.

7.2. Effet de l'ecstasy sur la production de sérotonine Des rats reçoivent entre 0 (témoin) et 20 mg/kg d'ecstasy en deux doses par jour pendant 4 jours. On évalue la quantité de sérotonine dans le cerveau quelques heures après la dernière prise.

Décrire les résultats et conclure sur les conséquences possibles de cet effet.

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Question 8 : circuit de récompense

Le cannabis, l’héroïne, la cocaïne, l’ecstasy, l’alcool, la nicotine, certains médicaments… Tous ces produits sont des substances psychoactives (drogues) qui ont une même cible dans l'organisme humain : le cerveau, plus particulièrement les structures cérébrales regroupées sous le nom de "système de récompense".

Il est établi que toutes les substances psychoactives qui déclenchent la dépendance chez l'homme augmentent directement ou indirectement la quantité de dopamine dans une zone précise du cerveau, le noyau accumbens, qui fait partie du "système de récompense". Cette action a pour conséquence un épuisement des stocks de ce neurotransmetteur.

La ……………………………………. correspond au mécanisme d’adaptation de l’organisme au produit psychoactif.La ……………………………………. est un besoin compulsif et irrépressible pour l'utilisateur de consommer la substance. Elle peut être psychique ou physique ou les deux à la fois.

Dans le cas des opiacées (opium, morphine, héroïne…) la dose active peut atteindre la dose létale : c'est l'………………………………... En d'autres termes, l'organisme s'accoutume aux effets à court terme de la substance psychoactive, mais ne s'accoutume pas toujours à sa toxicité.

Dans la dépendance physique, lorsque le consommateur ne dispose plus du produit, l'organisme a besoin du produit, il le "réclame" à travers des symptômes qui traduisent un état de …………………………. (douleurs dans le cas de opiacés, tremblements pour l'alcool, l’irritabilité, la nervosité pour le tabac ou le cannabis…)

Dans la dépendance psychique, le consommateur est dans l’impossibilité de se passer du produit. Il présente une envie de se procurer le produit.

Remarque : Les substances psychoactives peuvent également être employées en thérapeutique, pour leurs effets bénéfiques : par exemple, la morphine, des antischizophréniques ou neuroleptiques, des anxiolytiques, des antidépresseurs…

Classification psychotropes : http://www.toxquebec.com/livre_drogues/fr/index_mieux_connaitre.htmlhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_des_psychotropes

Activité 9 : Sérotonine et antidépresseurs : http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_08/i_08_m/i_08_m_dep/i_08_m_dep_imao.html

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Question 10 : neurotransmetteurs

L’ ……………………………………..est le NT de la jonction neuromusculaire

La …………………………………………est impliquée dans le contrôle du mouvement et de la posture (sa perte dans certaines parties du cerveau est à l'origine de la maladie de Parkinson), et module l'humeur ; elle joue un rôle central dans le renforcement positif (la recherche de la substance orientée par la recherche du plaisir qu’elle procure) et la dépendance.

La …………………………………….. régule la température, le cycle veille/sommeil, l'humeur, l'appétit et la douleur ; certains déséquilibres de ce NT seraient à l'origine de la dépression, du suicide, de comportements impulsifs et de l'agressivité.

Les ………………………………………calment la douleur.