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 Sylvain Aquatias Kamel Rarrbo Sociabilité juvénile en banlieue. L'exemple des rapports homme/femme In: Agora débats/jeunesses, 1, 1995. Lieux de jeunes. pp. 15-27. Citer ce document / Cite this document :  Aqu ati as Syl vai n, Rar rbo Kamel. Soc iab ili juv éni le en ban li eue. L'e xemp le des rap po rts hom me/ fem me . In: Ago ra débats/jeunesses, 1, 1995. Lieux de jeunes. pp. 15-27. doi : 10.3406/agora.1995.1001 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/agora_1268-5666_1995_num_1_1_1001

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Sociabilité juvénile en banlieue. L'exemple des rapports
homme/femme In: Agora débats/jeunesses, 1, 1995. Lieux de jeunes. pp. 15-27.
Citer ce document / Cite this document :
 Aquatias Sylvain, Rarrbo Kamel. Sociab ili té juvéni le en banlieue. L'exemple des rapports homme/femme . In: Agora
débats/jeunesses, 1, 1995. Lieux de jeunes. pp. 15-27.
doi : 10.3406/agora.1995.1001
Les différenciations sexuelles et génération- nelles étudiées à travers les sociabilités juvéniles révèlent
des solidarités et des relations sociales plus complexes et diversifiées qu'il ne semble. Ces relations
sociales montrent une organisation de l'espace et des groupes sur les cités ségréguées basée sur le
clivage homme/femme et sur les classes d'âge. Les sociabilités féminines, moins localisées que celles
des garçons montrent une dynamique de promotion sociale plus forte. Les sociabilités masculines, plus
limitées spatialement, se bâtissent sur une hiérarchie des classes d'âge. Les réputations, pour les filles
comme pour les garçons, restent déterminantes pour négocier les statuts personnels. Les logiques
d'identification et de présentation de soi dans ces "enclaves" sont donc primordiales pour saisir les
rapports complexes qui s'instaurent entre jeunes d'une même cité.
Zusammenfassung
Die sexuellen und generationsbedingten Differenzierungen, die anhand der jugendlichen
Gemeinschaftsgefühle studiert werden, zeigen Solidaritäten und soziale Beziehungen, die viel
komplexer und unterschiedlicher sind als es scheint. Diese sozialen Beziehungen zeigen eine
Organisation des Raumes und der Gruppen in den abgesonderten Städten, die auf der Trennung
Mann/Frau und der Altersklassen beruht. Die weiblichen Gemeinschaften, die weniger als die der 
Jungen lokalisiert sind, entwickeln eine stärkere soziale Fortschrittsdynamik. Die räumlich begrenzteren
männlichen Gemeinschaften bauen auf der Hierarchie der Altersklassen auf. Der Leumund bleibt für 
Mädchen wie für Jungen entscheidend, um ihre persönliche Stellung durch Verhandlungen zu erlangen.
Die Identifikationslogik und die Selbstdarstellung in diesen «Enklaven» sind also ausschlaggebend, um
die komplexen Beziehungen zu verstehen, die zwischen Leuten derselben Vorstadt entstehen.
Resumen
Sociabilidad juvenil en las aFueras : El ejemplo de las relaciones hombre / mujer.
Las diferenciaciones sexuales y generacionales estudiadas a través de la sociabilidad juvenil, revelan
solidaridades y relaciones más complejas y diversificadas de lo que podría suponerse. Estas relaciones
sociales muestran una organización del espacio y de los grupos en las poblaciones periféricas
segregadas, basada sobre la diferenciación hombre/mujer y sobre las categorías de edad. La
sociabilidad femenina, menos localizada que la de los jóvenes varones, muestra une dinámica de
promoción social más fuerte. La sociabilidad masculina, más limitada en el espacio (desde un punto de
vista psicológico), se construye sobre una jerarquía de las categorías o grupos de edad. La reputación,
tanto para las niñas como para los varones, es aun determinante para lograr una situación social
personal. Las lógicas de identificación y de presentación de sí mismo en esos " enclaves " son, por lo
tanto, primordiales para captar las complejas relaciones que se instauran entre jóvenes de una misma
barriada.
 Abstract
«The social patterns of suburban youth» Example of male / female relations.
The sexual and generational differentiations studied through youth behaviourisms bring to the fore more
complex and varied loyalties and social relations than expected. These social relations reveal an
organisation of space and of groups in segregated inner cities based upon the male/female cleavage
and age ranges. Female social patterns, less localised than those of boys, demonstrate a stronger 
tendency towards social advancement. Male social patterns, more territorially restricted, are based upon
age group hierarchy. Reputation both for girls and boys remains a determinant factor in negociating
personal status. The logics of self identification and presentation within these «enclaves» are essential
 
lieux
e
jeunes
ociabilité
juvénile
en b nlieueEXEMPLE DES RAPPORTS HOMME/FEMMEar Sylvain Aquatias et Kamel Rarrbo
Sylvain AQUATIAS
Sociologue, chargé
nelles étudiées à travers les sociabilités
juvéniles révèlent des solidarités et des relations
sociales plus complexes et
sur les cités ségréguées basée sur le clivage
homme/femme et sur les classes d'âge.
Les
sociabilités masculines, plus
comme
négocier les statuts personnels.
ces "enclaves" sont
donc primordiales pour
entre
de
identique, renforcée
désigne
développement de la crise économique
et
du
chômage,
développent
importance de la population juvénile et des
familles d'origine étrangère, chômage massif
qui atteint toutes les couches d'âge et
diminue
développement de l'économie souterraine. .
désignées comme des antichambres
de la ville : la
noms des grands ensembles sont devenus des
symboles de la dangerosité l, du quart-
O
o
Qj
Agora
 
de la Courneuve, Sarcelles et
la
sarcellite,
etc.).
Le
explosions suburbaines et souhaite éloigner
et contrôler encore
plus ces zones
maîtrise
problématique
activités sociales. Ce
joue
villes elles-mêmes où les quartiers
se définissent
services administratifs et vie culturelle. Mais, au-
delà des problèmes mêmes d'espace
géographique, c'est la
relations sociales traditionnelles, relations
Cette
fragilisation
sociale
se
développe
dans
du lien
sociales) 3.
jeunes des
vision
proche par ses
explications d'une sociologie
Entre ces deux schémas explicatifs, il reste
à
lien
social.
Etudier
les
banlieue sont des lieux de vie
bien
définir
frontières générationnelles que
mouvantes, complexes
critères principaux:
le sexe
la simple marque d'une identité spatiale.
Les
pas n'importe quelles cités de banlieue4
: ce
plupart HLM,
ne sont
banlieues , numéro spécial. Février 1991.
3 Voir le dernier ouvrage de R. Castel
Les
Ed.
Fayard,
Coll.
dans le département
Seine Saint-Denis. Si nous ne donnons
pas ici le nom des communes ou des cités, c'est simplement qu'il
nous semble inutile d'accroître la stigmatisation de celles-ci.
Agora débats jeunesses
peu. Il s'agit essentiellement de cités
considérées comme «difficiles», dont
et
jeunes y est difficile à gagner et on ne peut
certes
les
avons
réalité
Les
banlieue
montrer comment, à l'intérieur même
de
cette
jeunesse,
des
déroulant.
que le passant dénonce quand il dit : «Là-bas,
ce ne sont que des noirs et des
arabes». Les
des
origines
les
liée à une
dévalorisation
transmises par les
autres, d'autre
et à
ici, par ailleurs, tout autant sur les familles
françaises. Ces deux références vont
jouer
et
l'espace. La
creuset
de
langages,
qui influenceront profondément les
française ou
l'expérience migratoire et à la dévalorisation
sociale, il nous faut bien
remarquer
faible visibilité des filles sur l'espace des cités
s'oppose à la présence massive des garçons. A
une époque où la mixité s'est imposée
dans
la
pratiquer dans leurs activités courantes une
«séparation des sexes» qui s'impose au
regard.
d'âge
sociabilités enfin
ces constatations,
L'identité territoriale
d'autre part leur vécu dans un
système de
représentations où
à
O
O
c
eu
17
i
leurs activités
courantes une
guée,
sans
la
l'enfance, d'une situation
cité même, bien plus
l'unanimité des réactions des habitants face à une
descente de police ou de C.R.S., les
solidarités se renouant alors spontanément face à
l'intrus.
manifestations de cette précarité
lesquels la communauté des semblables
amortit les effets du jeu social et
économique quand ceux-ci ne semblent plus
supportables...». Cette enclave, en définissant
un
certains
société
ce
qui
méfiance de
qu'il n'a rien à y faire. Pas voiture
qui ne passe dans les cités sans que l'on
s'interroge sur
monde. Partir le plus loin possible, à
l étranger de
Quelques-uns ont réussi à partir. Pourtant,
on
raconte une blague sur les gars qui partent,
en référence à
vu depuis longtemps,
va
mecs, on dirait qu'ils sont obligés
de
revenir,
reviennent quand même, c'est
dans
une
retrouver
passer revoir
leurs amis.
appartenance
profonde.
5 LAE J.-F., Crise des banlieues : le béton n'est pas en cause in
Regards sur
6 A l'image du fameux bateau d'Australie des jeunes algériens.
La sociale se situe plus dans le rejet de
condition
désarroi culturel. A paraître prochainement aux éditions
l'Harmattan. Paris.
 
une
a peu de relations amoureuses ou peu de cas
couples issus d'une même
fréquente et s'inscrit souvent dans des
rapports
diques, pour une fête par
exemple.
Encore
plus petits. Ce n'est
pré-adolescentes, les adolescentes et les jeunes filles
restent méfiantes
est le résumé
soirée
centre social. Il montre bien comment se
manifestent,
les clivages
repas organisé
exprès pour se retrouver entre elles. .. (...)
On fait
enfin rentrer
environ
20
à
et une
en deux
groupe qui comporte
huit ans, quatre ou cinq,
qui
de
mélange pas avec
petits au fond, les grands le long de l'estrade, les
filles
à
deux
mène aux toilettes. Ces positions serviront de
base, toute la soirée aux
différents groupes.
un», très
les jours. .
Les
danser,
l'amie
de
celui-ci
un
La
sono
diffuse
fait
au centre de la salle. Elles sont tournées les unes
vers les autres, présentant
filles
«blacks»
qui
danse,
danser. . . le rap. . . Tous eunes se
mettent à danser, les petits, qui dansent très bien,
les filles, et
se sont
à présent face à elles. . . Mais les filles
font celles
s'éloignent. Durant toute la soirée, nous ne verrons
pas une seule tentative d'approche entre garçons
et filles. A
de
l'animateur...
d'une parade où chacun des groupes se
présente,
se
o
o
in
c :
Qj
Qj
O;
IE
..o
19
 
Filles sur la cité «Les gars, ¿is n'aiment
, . ,, ., pas trop que ce soit
une
prennent
alors
trucs-là, regarde, lui,
c'est parce qu'il ne voulait pas que ce soit moi
qui y aille.» 8
d'indépendance,
déjà fait, mais on est toujours accompagnées, il
y a le petit frère, ou le grand frère, bon, jamais
toutes
revendication, c'est toujours les
mecs dans ce genre
bon, je connais leurs parcours, je suis d'origine
maghrébine, alors
elles veulent bouger, alors tu vois, c'est bien.
Même, vis-à-vis des garçons, on est un peu en
situation de concurrence, pour eux, c'est drôle
de voir les filles faire quelque chose». 9
Sociabilités féminines.
pour les filles de familles d'origine étrangère,
s'exerce
que
détermine encore souvent l'honorabilité de
la famille. Cet honneur qui est une des
richesses de la famille est exacerbé et ici tout
est question d'évitement et de visibilité
publique des éventuelles «transgressions»
notamment
aîné. Le
soient de
qu'un simple regard. La réputation agit à cet
égard comme
un véritable
contrôle social.
garçons
aux femmes. La frustration sexuelle des
jeunes,
des techniques d approche
Les exemples suivants illustrent ces
situations.
Un
copain l'interroge du regard : «II y a déjà
quelqu'un dessus ?» «Non, je crois pas, tu vois,
il
y
elles
ça,
déjà pas ça... tu sens la sueur et tout, c'est
pour
ça...»
fille, très apprêtée. Elle a, à tout casser, dix-
huit ans, mais
consigne à son
joint. Les
refilant tout de suite
cité prennent
dans un local de jeunes.
8 Entretien
avec une
maghrébine.
Agora débats jeunesses
visibilité des filles sur l'espace de la cité est alors
un enjeu de
semble bien
confirmer cela.
de la
juste en sortant définitivement de l'école,
j'étais amoureuse de lui, on est resté ensemble
3
connu les galériens, j'aurais pu mal tourner.
Et puis à 18 ans,
j ai couché
fini par dire
oui. Après j ai été dégoûtée, je voulais plus le
voir,
que c'était
pris ma virginité, il a dit à ma mère qu'il
voulait bien m' épouser. Et c'est
moi
me sentais sale d'avoir
queje
lui, bien sûr, il a dit à tous ses copains
qu'il m'avait eue, enfin
qu'il avait couché avec
pas gênés pour
couché
de salope dans la cité. Et là, avec mon frère
surtout,
m'a
beaucoup mieux. Mais c'est
les
considérais
ont rajouté,
gauche.
mecs et c'est ce
réputation et les
celle-ci est ternie
font que les
filles sont extrêmement
beaucoup,
vaut
connais, c'est un peu comme
des frères, tu vois,
comme
gens, on a grandi avec eux, on préfère les avoir
comme amis» ' '
connaît. Cette méfiance, par ailleurs, se
transmet de
maghrébine, qui
«Les mecs, c'est comme ça, quand tu es
avec
pareil, tu
collectifs
de
ont
des parents
de
la
retrouver. L'intensité de cette «ouverture» vers
l'extérieur reste cependant tributaire du
statut
négociations
avec
montre assez que
O
o
c
Qj
Qj
Qj
13
Qj
T
-ID
21
10 Entretien avec une jeune fille de 21 ans d'origine maghrébine.
Entretien avec une jeune fille de
17 ans, d'origine magnrébine.
beaucoup
réussissent davantage. Cette réussite, que l on
remarque aussi bien
se
du milieu familial, mais
représentation beaucoup plus positive que leurs
condisciples masculins
immédiate.
plus visibles
pour les
socialisation primaire, le réfèrent
la
par
la
de referents
monothéiste
de reconnaissances conflictuelles avec
selon
la nature et de la fréquence de la sociabilité
familiale. Les
réussite scolaire des enfants, mais beaucoup
plus pour les garçons que pour les filles. Car,
pour ces dernières,
notamment en
cas d'échecs
reposent encore sur des schémas avec lesquels les
sorties nocturnes,
choix d'un
en tout cas difficilement compris par les
parents. Elles
opposées»
afin
de
gérer
le
frère
aîné.
Sociabilités
masculines
les
d'abord entre garçons,
des
problèmes.
donc
des
conséquent une seule année de différence peut
jouer dans le cadre
ethnographiques,
comment
les
jouent. Ces vécus, extrêmement
qui permettent d'évaluer
entre
essayer de montrer à présent à partir
d'exemples concrets
terrains.
12 Voir R. Establet et C. Baudelot, Allez tes filles . , Ed. Points
actuels,
1992.
d'une commune de Seine-Saint-Denis. 1 994.
Agora débats jeunesses n?i - 2e trimestre 1995
 
individus pour s'y exprimer. Ainsi,
chaque
pouvoir
Les
différents
montrent bien les enjeux
des
obtenu, grâce à une association, que soient
réouvertes trois
avoir été
voire
se retrouver. L'association avait acheté une
télé, un des jeunes avait descendu
sa chaîne
dames et à regarder
ouvert fut celui des
aussi
fut ouvert pour les 10-13 ans.
Les rivalités et les problèmes entre les
différents groupes d'âge commencèrent à partir
de
irruption dans les locaux
pré-ados et des filles étaient au contraire
d'avoir un espace
comportement
règlement, affiché au
grands n'acceptèrent jamais
Un autre exemple. Les pré-ados se
réunissent, un jeune de 14 ans rentre :
«Hé, s il te
dans le local des pré-ados
afin qu'ils puissent
l'un d'entre eux. Un
plus petits jouer
l'un d'entre eux se lasse des jeux
disponibles,
jeux chez un gars qui n'habite pas très loin.
Ce qui se joue
pour
malgré tout
quels que
supérieures, se jouent de
la même manière des
mode de la plaisanterie
pour voir jusqu'où ils
retirent
du
jeu
qu'au
physique. Ce mode de test est assez bien accepté
par les
s'agit
pas
celui du
que sa capacité à lui faire face.
Les âges jouent aussi dans les
types
de
groupes
que,
O
o
un
Qj
eu
CL»
CL
23
cr
m
o
cd
MMMMMM
24
fratrie et peuvent durer très longtemps.
D'autre part, la fratrie joue
continuellement
général, plus fortes
contre des jeunes de son âge. Ceci dit, sur les
petites
chacun a des
par contre, peuvent être
alors que la solidarité de
classe d'âge
copain de l'enfant menacé qui interviendra
pour le faire bénéficier de
sa
«couverture»
familiaux et statutaires
la
pré-adolescent. Si celui-ci est
l'enfant est bien
mal vu, qu'il
petit-frère risque fort d'en faire les frais. Là
encore, la réputation, l'information sur ce
qui
se
passe
groupes de jeunes.
le
pas le cas
qui leur est en partie au moins étranger.
Ils
pénétrer
ces
groupes.
D'autre
temps dehors avec
avec les parents qui sont petit à petit exclus
d'un monde dont les
références ne leur sont
travers la dévalorisation sociale, qu'elle soit
ou non
travers
ce
perspectives d'avenir,
naissent de cette situation
partage de situations radicalement
l'espace de la jeunesse.
espace intérieur et privé. Au contraire,
la
extérieurs, en occupant les zones visibles,
s'assurant
Certainement, il existe aussi des
espaces
sphère du privé,
public, visible de la cité, cela est

volonté de
des
de la parenté et de l'alliance, organise la
première loi
:
domaine politique, enfin l'instance
économique. Partant et s'appuyant
femmes en véritables
rapports sociaux primaires (parenté et
alliance) et la première forme du
pouvoir
sur la
transformation de l'organisation familiale et
mutation des modèles de relations intra et
interfamiliales.
Balandier
la
femme
contraception change
singulièrement les
de
penser
redéfinir
manière dont le contrôle social de la femme
garde une telle
dont
rapport avec les groupes de pairs définis par
les expériences communes et
montre une
des rapports entre
sociétés : l'extrême importance de ces
groupes dans le système
expérience commune locale
qui les structure
de
local.
étudiées
démographiques restreintes étudiées par
et le
Le
femmes sont pour les hommes un facteur de
stabilisation qui
des
avec
changer
de
statut,
c'est-à-dire
cesser
célibataires.
O
o
Qj
Qj
13
Qj
03
25
Fayard,oll. L'espace
 
connaissent
les
mecs,
elles
elles
attendent
. .)
il trouve
général, quand un mec, il trouve une fille, ils
se mettent ensemble quand la fille elle a un
appart
il trouve une nana,
fille, on se dit celui-là, ça va changer.
C'est que
c'est
plus
de domination et de négociation
du pouvoir,
réputations. L'homogénéisation des classes
moins de distinction entre les individus, les
sociabilités
reconnaître et d'être reconnu, de classer et d'être
classé, doit donc, de plus en
plus, passer par
opérateurs de différenciation les plus
anciens : basés
lité», ils redonnent
y sont liés se rétrécit sans cesse.
15 Entretien avec un jeune
de
18
modernité, Ed.
cisation de l'espace, GETUR/DPM, Ministère
des Affaires Sociales, 1994.
BEGAG A. et DELORME
salariat,
Ed.
1995.
Fayard, Paris, 1987.
Seuil, Paris, 1992.
LAE JF., «Crise
populaires. Les générations de la
crise, Ed.
L'Harmattan, 1994.
des
Paris, 1994.
«Différences dans la différence : Socialisation de
classe et socialisation sexuelle», Revue
Française
1984.
ROMAN J., (sous la Dir.), Ville, exclusion et
citoyenneté, Ed.
in
 
relations
through youth behaviourisms
complex
expected. These social relations reveal an organisation
of space and of groups in segregated inner cities
based upon the male/female
boys,
advancement. Male social
patterns, more territorially
restricted, are based
factor
in
amongst young people from the
same
El
estudiadas
que podría suponerse. Estas
y
La sociabilidad femenina, menos
limitada en el espacio (desde un punto de
vista psicológico),
o
grupos de edad. La reputación, tanto para las niñas como
para
para lograr una
de presentación de sí
lo tanto, primordiales para captar las complejas
relaciones
que
Jugendliches qemeinschaFtsqeFühl
Beziehungen Mann
soziale Beziehungen,
Beziehungen zeigen eine Organisation des
Raumes und der
die
auf
der
Jungen
lokalisiert
sind,
entwickeln
durch Verhandlungen zu erlangen. Die
Identifikationslogik und die
Vorstadt entstehen.