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Die Zeitschrift
The Magazine
La Revista
La Rivista
ざっし ざっし ざっし ざっし
ЖУРНАЛ
Antenne d’Hérouville St Clair
Cette année universitaire va s’achever, marquée par des changements importants dans nos
structures. L’UIA-BN, regroupant ses 16 antennes, est devenue autonome : sans l’avoir
vraiment désirée, la séparation d’avec le SUFCA (Service de Formation Continue) de
l’Université de Caen, pour des raisons de statuts juridiques et financiers, a entraîné une
modification de nos rapports vieux de plus de trente ans avec l’UC-BN, mis en place en 1974,
avec une seule antenne Caen-Vissol.
Mais comme souvent, d’un mal peut naître un bien. L’UIA-BN est désormais liée par un
partenariat de 5 ans avec l’Université qui préserve toutes les caractéristiques précédentes de
notre Association. Cette autonomie nous amène à élire un Président parmi les nôtres, tout en
gardant un Coordonnateur Universitaire nommé par le Président de l’Université. Cela nous
permettra en outre, plus d’aisance dans la gestion des professeurs recrutés.
Malheureusement, il faudra envisager une augmentation de cotisations car les charges
sociales vont peser plus lourd, l’Université elle-même n’étant pas épargnée.
Sur le plan local, la gestion des Antennes connaîtra des transformations minimes qui
donneront lieu, lors de notre prochaine AG, à une révision de notre Règlement Intérieur.
Pour Hérouville, cette année a été, je pense, marquée par la réalisation des projets ambitieux
du nouveau Comité de Gestion : activités variées maintenues, ouverture avec succès de
nouveaux cours, accueil de nouveaux professeurs à côté de l’apport toujours enrichissant de
nos nombreux bénévoles, que je remercie ici en votre nom : leurs talent, leurs dévouement
sont toujours autant appréciés. Les bénévoles de la Commission Sorties et Voyages ont mené
à bien tous les projets envisagés et ceux de la Commission des Festivités ont animé nos
réunions avec bonheur.
Nous comptons sur vous tous l’an prochain, pour continuer cette belle aventure et y entraîner
des nouveaux. Comme par le passé, nous saurons leur faire bon accueil et nouer avec eux de
nouveaux échanges.
Bonnes vacances à tous.
Michèle Guglielmi, Responsable de l’Antenne - Le 15 mai 2013
Editorial
LE MAG Hérouvill’âges
U n i v e r s i t é I n t e r - A g e s
2012/2013
• Lundi 23 septembre : i n s c r i p t i o n s d e s Nouveaux, à la Maison des Associations à 14H
• Jeudi 26 septembre : inscription pour tous, anciens et nouveaux adhérents, salle de La Fonderie à 14H
• Mardi 17 septembre : la journée à Granville pour ceux qui veulent a n t i c i p e r l e s retrouvailles!
• Pas de convention! Laissons nous porter au fil des pages à la d é c o u v e r t e d e s multiples activités de l’Antenne
Pourquoi « LE MAG Hérouvill’âges » ?
Nous rencontrions de nombreuses difficultés à faire coïncider les infos indispensables, celles de dernière minute, les articles
des adhérents, avec les éditions à date régulière du Bulletin. Celui-ci se trouvait parfois trop vide ou trop plein, d’autant plus
que désormais la Lettre d’Info mensuelle diffusée par messagerie et par courrier permet de donner ou rappeler des
infos concernant les conférences, les déplacements de cours, les sorties…
De là, cette idée de créer un Magazine pour rassembler les souvenirs des moments importants de l’année 2012-2013. Tout n’y
figure pas, bien entendu, car il aurait fallu un Bottin ! Nous remercions donc Philippe Margaine d’avoir créé une maquette
nouvelle et mis en page les articles. Chapeau aux différents correspondants de presse qui ont pris appareil photo, porte-plume
ou clavier afin de nous faire partager leurs articles documentés, enthousiastes, drôles… que vous découvrirez avec plaisir, nous
l’espérons.
En partenariat avec
(Si vous voulez acquérir, un exemplaire couleur et relié, nous vous proposons de le faire éditer contre la somme de 7€.
S’inscrire par messagerie ou aux permanences. L’exemplaire sera à retirer à la Permanence à partir du 31 mai)
La Rentrée 2013
Sommaire :
Mary décidément ne manque pas de
sang froid. Elle pense à son futur
enfant. Elle va échafauder un alibi… et
pour commencer, le gigot va dans le
four mis à chauffer…
Le lecteur n’a pas de mal à imaginer la
suite. La douce meurtrière va imaginer
un scénario propre à détourner les
soupçons des … collègues de son mari
qui se fatiguent à chercher l’arme du
crime. Ne s’est-elle pas absentée
quelque temps pour faire des courses ?
Elle a retrouvé son mari inanimé dans le
salon. Elle est toute bouleversée… mais
en bonne maîtresse de maison, elle ne
veut pas laisser perdre le gigot qui est
maintenant à point pour être mangé et
elle le propose aux policiers qui s’en
régalent et échangent ces paroles,
persuadés qu’ils ne vont pas tarder à
trouver l’arme du crime :
« Personally, I think it’s right here on
the premises ;
Probably right under our very noses.
What you think, Jack?”
Annie Rouault
ATELIER DE LECTURE
EN ANGLAIS
Roald Dahl est connu pour ses
livres pour enfants mais il a écrit des
nouvelles qui ne sont pas à proposer
aux plus jeunes. Marc a proposé
dernièrement à notre sagacité
linguistique « Lamb to the
Slaughter » (1953) du recueil
« Someone like you » . « Lamb to the
Slaughter », autrement dit « Coup de
gigot » dans la traduction un peu légère
d’une édition Folio des années 90, est
une nouvelle dépourvue du dénouement
moral attendu à l’époque et a réjoui
notre groupe à l’idée du tour joué par
une meurtrière à des policiers peu futés.
L isez cette
n o u v e l l e
s a v o u r e u s e
dont voici un
petit aperçu, en
anglais. Of
course !
Le
personnage
principal, Mary
Maloney,
inspire très vite
confiance grâce
à ses qualifications de femme au foyer
accomplie façon Home sweet home des
années 50. Son état de grossesse
avancé lui donne un teint « wonderful
translucent », une bouche douce et des
yeux sombres et larges. Elle attend sans
impatience le mari dont elle est
amoureuse et pour lequel elle a préparé
les glaçons et le whisky du soir.
Dès son arrivée, le mari, Patrick,
est montré comme un personnage
antipathique. Aucune parole gentille,
aucune attention pour celle qui apparaît
cette fois comme victime d’un rustre
mais ne semble pas s’en froisser. Elle
lui propose whisky, chaussons,
s’inquiète d’une éventuelle fatigue -il est
policeman senior ! -et lui offre de
préparer à manger ce soir-là à la
maison contrairement à leurs habitudes
du mardi. Elle a justement des
côtelettes d’agneau au « freezer » !
Rappel : l’agneau mort s’appelle
« lamb » et quand il court sur ses
quatre pattes il se contente d’être
« sheep » !
Mais tout va se gâter : la charmante
épouse va devenir une tueuse à sa
manière ! la meurtrière de son époux !
Presque sans le vouloir ! C’est sa faute à
lui ! Il lui a dit qu’il allait la quitter, qu’il
veillerait à ses besoins mais qu’il ne
voulait pas qu’elle fasse d’histoires, ce
ne serait pas bien pour son job ! Il ne l’a
pas empêchée d’aller préparer le
souper. La première chose qui lui est
tombée sous la main dans le freezer,
c’est » a leg of lamb » autrement dit un
gigot ! Quand il lui a dit, le dos tourné,
qu’il s’en allait, le coup de gigot est
parti…
LE MAG Hérouvill’âges Page 2
Lire des « short stories » avec Marc BAUDRILLARD
MISE EN VOIX
Roald DAHL
l’année où il
écrit « Lamb to
the Slaughter »
Les Ateliers de Mise en Voix de Fabienne Margarita et Véronique Piantino, ont monté un spectacle, dont voici le compte-
rendu dans Ouest-France du samedi 20 avril 2013.
« Histoires d’amour et mots de tête pour des lectures théâtralisées
L’antenne hérouvillaise de l’Université inter-âges propose chaque année, des ateliers de lecture théâtralisée. Ils sont animés
par les dramaturges Fabienne Margarita et Véronique Piantino.
Mardi après-midi, une trentaine de lecteurs a invité le public à une présentation de ces mises en voix. Les étudiants de
Fabienne Margarita ont tout d’abord proposé des textes sur le thème « Je t’aime moi non plus… Les histoires d’amour finissent-
elles toujours mal ? » avec des auteurs aussi divers que Jacques Prévert, Léon Tolstoï, Paul Claudel, Linda Lemay , Rita
Mitsouko, Brigitte Fontaine.
Le 2ème groupe, animé par Véronique Piantino, a pris le relais sur le thème « Mots de tête », avec des textes d’Hervé Le Tellier,
de Raymond Devos, des poèmes de Prévert, des calembourdes à la manière de Pierre Dac, etc.
Correspondante de Ouest-France
LECTURE
Texte de Suzanne LOEW
Au-delà de l’horizon
L’espoir d’un avenir hypothétique
En deçà de l’horizon
La réalité d’un présent chaotique.
La forme de l’eau
La vie rêvée des plantes
Le bizarre incident du chien…
Frida Kahlo
L’horizon
Les souffrances du jeune Werther.
Comment réagir face au monde corrompu?
Comment répondre au désir physique inassouvi?
Comment soutenir des parents désemparés?
Comment accueillir une jeunesse déstabilisée?
Comment prévenir une mort tant recherchée?
Scandale, sexe, handicap, accident, passé, suicide
Et pour cadre
Les passions tumultueuses, les relations tendues
Au travers des siècles et des continents.
Les auteurs
Andrea Camilleri
Lee Seung-U
Mark Hadden
Rauda Jamis
Patrick Modiano
Goethe
LE MAG Hérouvill’âges Page 3
A propos des livres lus cette année au groupe de lecture de
Monique DORE
LA VIE REVEE DES PLANTES de Lee Seung—U
Participer au groupe de lecture animé par Monique Doré
relève d’une véritable alchimie. Vous venez avec des réticences ou des
enthousiasmes sur le livre du jour. Vous entendez des avis qui vous
font bondir, qui vous éclairent, qui appuient vos sentiments. Vous
changez d’appréciation, vous la gardez …Et pourtant vous sortez de
cette séance d’une heure trente heureux. Pourquoi ?
Chacun s’exprime. Monique distribue les papiers, rose bleu et
vert, pose des questions qui soulèvent des interrogations quelque fois.
Chacun y répond avec flamme, sérieux, ironie, brièveté ou tentatives
de longueur; vous avez tous les droits, couvert par l’anonymat…
Quelques personnes s’attellent à la tâche de lecture. A l’énoncé, des
sourcils se lèvent, des sourires s’esquissent…Et voilà le débat se lance.
Les participants s’écoutent attentivement, l’un avance ses arguments,
l’autre contredit. Parfois la prise de parole se fait sauvage; mais le
groupe de lecture possède une vraie culture du débat. La séance
terminée, quelques acharnés poursuivent leurs échanges dans le hall
de la Maison des Associations…La passion de la lecture et de la
discussion.
Au menu de décembre 2012 « La vie rêvée des plantes » de
Lee Seung-U, un auteur coréen contemporain. Un sentiment unanime,
tout le monde aime le livre, même si certains participants trouvent le
vocabulaire parfois cru ou déplorent des situations scabreuses. Peut-il
y avoir un débat dans cet océan d’adhésions? Eh bien oui! Les
multiples formes de l’amour interrogent. La mère porte sur son dos
son fils aîné devenu unijambiste pour le quartier des plaisirs, Kihyon le
frère cadet racole une prostituée pour le même, son frère Uhyon,
Sunni, celle qui chante « Prends mon cœur en photo, mon
photographe » aime Uhyon, la mère a eu une passion pour un
politicien renommé, le père est attaché silencieusement à la mère.
Kihyon se prend d’une passion pour Sunni.Un aliboufier enlace un pin.
Un palmier unit dans une dernière étreinte la mère et le vieux
politicien. Les graines passent d’un continent à un autre, les racines
des arbres transfigurent le dialogue amoureux. Tout cela pourrait
apparaître mélodramatique…Et pourtant !
L’ensemble des participants est sous le charme de ce roman.
Chacun tente de percer le mystère de « La vie rêvée des plantes ».
Les suggestions fleurissent, certaines parlent de la rédemption de la
famille qui renoue avec le dialogue, d’autres envisagent une énigme
dévoilée au terme d’une enquête « policière » par le fils cadet Kihyon.
Certains soulignent des détails : la société coréenne en lutte sous la
dictature, l’importance de la photographie… Et la question sous-
jacente surgit : un conte? un rêve? … au bout d’une heure et demie de
dialogue, le mystère est toujours aussi épais avec ce leitmotiv
« Prends mon cœur en photo, mon photographe ». A vous de tenter
l’aventure de la lecture. Et merci à Monique de nous entraîner dans
cette odyssée…
Paul POUPONNOT
ECRITURE
LE MAG Hérouvill’âges Page 4
Paul Pouponnot : Tu animes des ateliers d’écriture avec des publics différents (enfants, adolescents, adultes de tout âge). As-tu, face à ces groupes qui peuvent avoir des centres d’intérêt dissemblables, des attitudes différentes ?
Véronique Piantino : La philosophie qui soutient l’animation d’un group d’écriture est la même pour ces classes d’âge différent. La structuration de la séance est identique. Je propose un thème –il correspond toujours à mon propre espace intérieur, il ne peut m’être étranger-, je donne une consigne et un espace-temps limité, je partage avec les participants la lecture des textes, je m’appuie sur leurs réactions et commente le texte et donne des pistes si nécessaires, ou applaudit à deux mains… Mais au-delà de ces considérations, mon souci premier est de donner la parole à tous, de permettre et de favoriser pour toute personne, quelque soit ses moyens, d’exprimer son univers. Parfois, pour les adolescents, j’apporte des consignes spécifiques.
PP : Comment vis-tu l’animation de l’atelier écriture de l’antenne ?
VP : C’est un vrai plaisir de l’animer. Je n’ai jamais connu, pour l’atelier de l’antenne, le sentiment de venir « à reculons ». Le dynamisme du groupe, son enthousiasme donne à mon travail une dimension humaine. Quelque soit le thème proposé (cette année la ville, les années précédentes, les chambres, le personnage, le temps) accepté avec plus ou moins de plaisir, tout le monde joue le jeu et le groupe noue une relation vivante à l’écriture et cela c’est du bonheur.
Tu m’avances que l’atelier pourrait être considéré comme un exercice scolaire en temps limité. N’oublie pas que c’est un premier jet. J’écoute très attentivement la lecture de ce brouillon et certains d’entre vous s’en étonnent. C’est nécessaire, je dois un retour, indiquer des pistes pour enrichir le texte si celui-ci est d’une qualité conventionnelle, pointer les incohérences de construction, le vocabulaire. Liberté est donnée à l’auteur de l’améliorer ou non. Je suis frappée par le travail de réécriture. Tout le monde m’envoie ses textes par internet. Je les corrige, je suggère des améliorations. En dernier lieu, je classe tous les textes reçus et corrigés. Ceci permet d’éditer le recueil de l’année et d’en donner un exemplaire à tous les participants.
De plus, le fait, que les autres suivent avec attention la lecture, donnent leur avis, nourrit le travail de chacun et favorise la circulation des idées dans le groupe. C’est tout le charme de l’atelier.
PP : Des adhérents participent à tes deux ateliers, écriture et mise en voix. Ils sont troublés par la différence d’attitude : l’attention dans l’un, des directives plus strictes dans l’autre.
VP : Dans l’atelier d’écriture, le participant se met davantage en danger. L’écriture c’est toi, tu te mets à poil. Attention, lorsque tu écris un roman policier, cela ne signifie pas que tu as tué ! Mais tu utilises ton être et tu le transformes par la fiction Je perçois peut-être davantage les fragilités de la personne.
Dans l’atelier de mise en voix, j’exige davantage. Tu donnes un spectacle à un public. Tu lui dois de la qualité, car les spectateurs peuvent zapper. Aussi, en mise en voix je demande un travail plus carré et n’oublie pas c’est un travail collectif.
Ce sont deux façons différentes de travailler.
Atelier d’écriture - Véronique PIANTINO
Hier, aujourd’hui, Ma ville
Rue du Hainaut, que c’était beau,
Morse l’épicier, bonbons chipés.
Calmette bistrot, z’étions au chaud,
Pas de télé, un flipper Ouais !
Les caniveaux, mes p’tits bateaux,
Montangérand, t’étais le Grand,
Les Archambault, et moi, poulbot,
Les « bleus en gants », narguaient sou vent.
Dans l’arrière cour, c’est plus d’un tour
Que la concierge, promit des verges.
Mais d’un pas lourd, rentrait toujours
Dans la loge beige, avec son Serge.
Ecole Manin, de bon matin
Mal réveillé, fallait y’aller..
« Bosse le latin, c’est pour ton bien »
L’instit’ disait, mais n’y croyait ;
T’es bien trop « pomme », tu seras comme
Un chien perdu, le jour venu.
Une bête de somme, aux Télécom’.
Années foutues, qui l’aurait cru.
Alsace-Lorraine, toute la semaine
Comme des lapins, passaient les trains
Une rengaine ; mais le week-end
C’était Pantin, ses grands moulins.
Bords du canal, c’est pas banal
Des p’tits poissons nous y pêchions.
L’Ourq était sale, oui, mais sans mal
Nous y plongions, avec Marion.
Les Buttes Chaumont, où nous jouions
Des chevaux d’bois, étions les rois.
Tourner en rond, que c’était con
C’était not’loi, je m’apitoies…
Sous les platanes, y’avait une âme
Et bien des soirs, on pouvait voir
Sans une larme, le psychodrame
Des femmes noires, sur le trottoir.
Venus « Marchands », pourris d’ar-gent;
Taudis tombés, R.A.T.P.
Et maintenant, bien tristement,
S’en est allé, le beau quartier.
Gérard G.
Consigne d’écriture :
Premier temps : Associer des mots traduisant les images, les sensations, les situations évoquées par « Votre » ville (Choisie et/ou réelle.).
Rues, parcs, platanes, arrière-cour, canal, quartier populaire, petits commerces..
Peuplée, mouvementée, diversifiée, colorée, vivante, odorante, ruisselante.
Passé, jeunesse, copains, école,
Deuxième temps : Ecrire un texte pour faire le portrait de « Votre » ville.
ANTIQUITES
LE MAG Hérouvill’âges Page 5
Rencontre avec Claudine Thévenet, animatrice de l’activité « Découverte de l’Antiquité gréco-romaine »
Question : Claudine, tu intervenais depuis plusieurs années avec Bernard Philipe pour un cours de littérature. Cette année, tu
es seule et tu animes l’activité « Découverte de l’Antiquité gréco-romaine ». Pourquoi ce changement ?
« Je travaillais en binôme avec Bernard les années précédentes. Il a décidé d’arrêter. Je pouvais continuer le travail
commencé avec l’étude de Flaubert, Rimbaud, Verlaine, les femmes poètes au 19ème siècle, Apollinaire et Cendrars, sur la
naissance de la modernité. J’éprouvais beaucoup de plaisir à faire des recherches littéraires; j’aurais pu poursuivre. Mais pour
des questions d’horaire, j’ai décidé de présenter le monde gréco-romain, un univers que je connais bien, comme ancien
professeur de Lettres Classiques et que j’ai voulu partager avec les adhérents de l’antenne ».
Question : Une quarantaine de personnes se sont inscrites à l’activité. Que viennent-elles chercher et comment travailles-tu ?
« Ce sont des personnes qui voyagent, qui ont une soif, une gourmandise de culture générale, de compréhension de
ce monde ancien dont elles se sentent proches.
Je prends comme base de départ un texte écrit en latin accompagné de sa traduction française. Je le lis. Ceci permet une
initiation à la langue latine, à montrer par exemple qu’elle est basée sur des déclinaisons sur l’absence de déterminant etc... Je
ne vais pas plus loin dans le travail sur la langue; je ne veux pas faire « un cours de latin ». Ce texte permet d’abord de
découvrir, sur un ou plusieurs points, d’une part la spécificité de la civilisation latine, et d’autre part les apports à la nôtre, en
histoire de l’art par exemple, le lien entre nos langues et le latin (dans chaque cours on fait de l’étymologie).
J’ai commencé par un texte de Jules César (le début de La guerre des Gaules). Cela a permis de découvrir le monde
celtique décrit par celui-ci, de confronter cette présentation très partisane aux analyses contemporaines, aux réalités
historiques, archéologiques, de cette culture celtique (un univers sans ville, sans trace écrite, mais très créatif) très différente
par ailleurs de la « représentation » donnée par les historiens du 19eme siècle, de véritables mythes dont il faut se méfier.
J’ai étudié ensuite la naissance de Rome, à partir du chapitre VI de « L’histoire de Rome » de Tite-Live, avec des
questions : pourquoi l’écrit-il ? Qu’est-ce qu’être historien durant l’antiquité ? Un propagandiste de la personne d’Auguste?
Avec toujours ce souci d’un aller-retour passé/présent. Après une étude du récit mythique de la fondation (Romulus et Rémus)
décrit par Tite-Live, j’ai présenté la civilisation étrusque, fondatrice de Rome, son organisation, sa langue, ses créations
artistiques.
Pour l’an prochain, je proposerai une initiation au grec et à la civilisation grecque classique à Athènes, associée à un
travail sur les mythes. Je crois que cela correspond à une attente… »
Propos recueillis par Paul POUPONNOT
Rosa, rosa, rosam…l’apprentissage du Latin –pour certains au collège, pour d’autres à la messe… la chanson de Jacques Brel, sont bien loin, mais l’empreinte laissée par des voyages, des documents, des films sur Arte, ont suscité chez d’aucuns l’envie de rejoindre les six séquences de cours de Claudine Thevenet sur la civilisation (gréco)latine.
Si les paroles anciennes de Mr Nicollet ‘’Nous sommes tous des citoyens romains ‘’qui justifient les fondements de notre Droit restent d’actualité, de nombreuses notions ont été bouleversées depuis…60 ans.
On n’avait pas de certitudes quant à la prononciation (pensons au ’’latin de cuisine’’); les élèves ignoraient que le V et le J étaient de tardives inventions de la Renaissance, qu’une bonne partie des fondamentaux de Rome étaient dus aux Etrusques, mais si aujourd’hui la langue latine est parfaitement décryptée ,on ne sait toujours pas traduire l’étrusque. Qui parmi nous savait que César – KAEZAR - écrivait de la prose électorale avec son ‘’De bello gallico ‘’, en 51 avant notre ère?
Par ailleurs nous avons la chance d’avoir à Caen une maquette du plan de Rome du IVème siècle élaborée vers 1930 par Paul Bigot. Nous avons pu bénéficier de la visite guidée de ce plan par Claudine, avant une séance de reconstitution en trois dimensions du forum de Trajan à l’Université de Caen où le Pr. Ph. Fleury et son équipe font un travail régulier de remise à jour.
Voir le site : www.unicaen.fr/rome/
PS : Claudine a également mis l'accent sur les Celtes, les Grecs ainsi que sur le mythe des Gaulois ''pères de la France’’, fable propagée au XIXème siècle.
L’ensemble des documents fournis ‘’en cours ‘’ nous permet de nous situer sur les plans chronologique, historique, géographique et linguistique. Nous disposons aussi d’une riche bibliographie : ceux qui le désirent peuvent ainsi aller plus loin dans l’étude d’une civilisation qui fait partie de nos racines.
Nous n’avons pas vu passer le temps et nous attendons l’an prochain avec impatience…
Annette LEBRETON et Jean MARZIN
Découverte de l’Antiquité Gréco-Romaine — Claudine THEVENET
HISTOIRE DE L’ART
LE MAG Hérouvill’âges Page 6
Martine Baransky, et le Café des Images, nous gratifient cette année de notre 6ème cycle de conférences en Histoire de l’Art. Les adeptes les plus fidèles de cette activité se souviennent de la richesse et de la variété des programmes qui leur ont été proposés depuis 2007 : le paysage, le nu, le symbolisme, l’abstraction, le Bernin, le Pop Art, René Lalique, l’Annonciation … et bien d’autres encore. Ils se rappellent leur émerveillement à la découverte d’œuvres saisissantes qu’ils ont peut-être eu l’occasion de revisiter ensuite grâce à des recherches complémentaires sur internet ou à la lecture d’ouvrages spécialisés.
Lors des premières années la grande salle du Café des Images s’est avérée insuffisante pour accueillir l’ensemble des participants des trois antennes UIA de l’agglomération. C’est ainsi que Martine Baransky a été sollicitée depuis l’an dernier pour offrir les mêmes prestations aux membres des antennes de Ifs et de Vissol.
Le succès de ses conférences, ouvertes à la peinture, mais aussi à l’architecture, à la sculpture, aux arts décoratifs et au cinéma, ne s’est jamais démenti et les applaudissements qui se manifestent à l’issue de chaque séance en témoignent.
Les sujets d’étude : artistes incontournables; mouvements artistiques; thèmes d’inspiration; influences particulières d’ordre technique, politique ou social … sont fixés en début d’année et la liste des œuvres présentées paraît avant chaque séance sur le site internet de l’antenne.
La projection des œuvres par l’image ou la vidéo, malgré les difficultés techniques de mise en œuvre (reproduction des couleurs originales, durée de recherche des séquences vidéo, volume du son …) est bien entendu largement utilisée à l’appui des commentaires, des références et des interprétations fournis par Martine Baransky.
Mme Baransky et le Café des Images seront heureux de vous accueillir.
Daniel LOGRE
HISTOIRE
Otto Dix - "Assaut sous les gaz"
Le Bernin
J’ai tout compris au Stalinisme
Pour moi cette période de notre histoire était touffue et confuse entre des écrits ou des émissions Télé partisanes, et des analyses historiques quelque fois trop « lissées »
Depuis que je fréquente le cours de Paul Pouponnot (consacré cette année à ce sujet) tout s’éclaire et devient limpide. J’attribue cela à l’énorme travail pédagogique de Paul et l’en remercie.
Dans son cours, Paul refuse de parler à la première personne et de nous asséner son savoir, voire ses opinions personnelles sur cette période troublée et violente en ex URSS.
Il prépare toutes ses interventions par un très important travail de recherche de documents, maintenant accessibles depuis l’ouverture des archives du KGB.
Il fouille dans les travaux récents de chercheurs divers et nous livre des analyses débarrassées d’idéologie ou de critiques stériles. Quand ses sources semblent contradictoires, il présente les deux avis sur une même situation laissant son auditoire libre de conclure.
Il illustre ses propos par de nombreux documents d’archives (écrits, photos, reproductions d’affiches et de journaux), expose les thèses et les antithèses sans prendre parti mais refuse toute citation ou photo dont il n’a pu vérifier l’authenticité et l’origine.
Par ailleurs, ses exposés sont émaillés de détails et d’anecdotes croustillantes qui rendent le tout très vivant.
Paul est passionné d’histoire et tient à nous faire partager cette passion. Quand le bénévolat est bonifié par un militantisme réel et un souci du travail bien fait cela mérite d’être relevé.
Merci Paul - Jean-Pierre NOPRE
Analyse de tableaux et d’oeuvres — Martine BARANSKY
Le Stalinisme - Paul POUPONNOT
Pour un certain nombre de participants à l’histoire du cinéma, le Western n’était pas un thème très attractif.
Grâce au choix pertinent des films, aux analyses approfondies, notre conférencier Monsieur Yann Calvet a su nous intéresser et
nous montrer à quel point le Western présentait le fondement de la culture américaine.
Selon les réalisateurs, la mythologie de l’Ouest Américain a été transformée.
Dans « La Horde Sauvage »1969 de Sam Peckinpah, la violence est poussée au paroxysme, on est dans la barbarie primitive
(la mauvaise conscience de l’Amérique est mise à nu).
Avec « Buffalo Bill et les Indiens »1976, Robert Altman parodie les mythes de l’Ouest Américain et s’attaque au showbiz. Il
nous fait découvrir le vrai visage de Buffalo Bill, comédien et homme de cirque, créateur du premier show international : le
West Wild Show qui parcourut toute l’Amérique du Nord et l’Europe de 1882 à 1912. C’était une exploitation lucrative de la
Conquête de l’Ouest : « une mise en scène du mensonge historique pour faire du profit » nous explique Monsieur Calvet.
Au final, notre conférencier nous amène à réfléchir aux causes de la quasi disparition du Western aujourd’hui.
Bien sûr, nous ne manquerons pas de nous inscrire au prochain cycle de l’Histoire du cinéma !
Sylvie et Anne-Marie
HISTOIRE DU CINEMA
LE MAG Hérouvill’âges Page 7
Le Western - Yann CALVET
Nous terminons notre deuxième année chorale.
Le groupe a sensiblement et logiquement progressé :
en effet, les choristes ont dû l’an dernier s’habituer
à leur nouveau chef et moi, j’ai dû faire connaissance
avec eux et évaluer les capacités de chacun et chacune,
ce qui m’a permis cette année de leur proposer un
répertoire adapté.
C’est un groupe très sympa, soucieux de progresser
et ouvert à tous les répertoires.
J’ai vraiment beaucoup de plaisir à venir les faire
chanter le lundi après-midi.
Sylvie Collet
Merci Sylvie, les choristes apprécient le compliment.
Notre répertoire est très varié et, rappelons-le, accessible à tous
(sans examen préalable ni compétences musicales, juste un peu
d’oreille !)
Nous comptons donc sur vous pour nous rejoindre l’année
prochaine (n’hésitez pas, messieurs, nous manquons
d’hommes !) et grossir les rangs des CUH (Choristes
Universitaires Heureux).
• Mozart : Luci care, chœur des clochettes, dona nobis pacem.
• Haendel : sarabande
• Carl Orff : extraits des Carmina Burana
• Chants traditionnels français, croates, espagnols,
canadiens…
• G.Moustaki, Charles Trénet
• Gospels…
A bientôt
CHORALE
LE MAG Hérouvill’âges Page 8
Chorale - Sylvie COLLET
ACTIVITES SPORTIVES
Avez-vous déjà pratiqué le Qi Gong ? (prononcez tchi kong) où Qi désigne l’énergie et Gong, le Travail.
Cette discipline date de 5000 ans, et fait partie de l’arsenal médical chinois, elle est issue des pratiques du Taoïsme et du
Bouddhisme.
Sous la direction du maître en la matière, les étudiants font un travail harmonieux sur le Qi, maîtrise de l’énergie, et sur la
détente : avec des exercices très ciblés qui recherchent la forme juste, des auto-massages et des relaxations.
Ainsi, le groupe commence à maîtriser les Huit Brocards de Soie : soutenir le ciel – tirer à l’arc pour viser l’aigle – séparer le
ciel de la terre – libérer le feu du cœur ou renforcer le palais des reins etc... Postures du Wu Ji, du Cavalier, Fang Song, les Lao
Gong commencent à devenir familiers à nos oreilles d’Occidentaux. Il nous est recommandé une pratique quotidienne pour un
entretien général de la santé.
Michèle GUGLIELMI
Photos de Alain Laroche
QI GONG - Jean-François PROKOP
Avec l’aide de Miéko, née à Wakayama (province d’Osaka) et vivant en Normandie, nous avons pu nous initier à la
Culture Japonaise : habitat, système scolaire, fêtes, utilisation du boulier, confection d’origamis… autant de
découvertes qui permettent de mieux comprendre un peuple.
Nous avons aussi découvert les deux alphabets phonétiques de 46 signes (hiragana et katakana) et les idéogrammes
(environ 5000 kanji). Ce ne fut pas sans mal ! Mais nous avons réussi à mémoriser quelques phrases et politesses.
Surtout nous avons découvert qu’il n’y avait pas de grammaire : ni conjugaisons, ni accords, ni déclinaisons !!!
Pour terminer cette année en beauté nous avons réalisé avec Mieko un repas fort sympathique composé de
sushi, sashimi, maki et autres petits délices, le tout arrosé de thé, bière et saké.
Philippe MARGAINE
Notre cours d’Italien a lieu le lundi après-midi. Depuis la première année, où nous étions pour la plupart totalement débutants, d’autres étudiants, qui avaient déjà des connaissances certaines, nous ont rejoints. Nous avons tous progressés ensemble.
Le vocabulaire a été exploré souvent par thèmes au gré de l’actualité et de la vie quotidienne : les activités d’une journée, les spécialités culinaires, les fêtes traditionnelles (Noël, la Befana, Pâques, ….), la vie politiques (150ème anniversaire de l’unité italienne, les élections, ….) et la semaine italienne au cinéma Lux.
La grammaire, avec ses nombreux verbes irréguliers et ses exceptions, nous a semblé un peu ardue ! Mais Cecilia nous a entrainés, par sa bonne humeur méditerranéenne et sa persévérance, à nous lancer petit à petit à
l’expression orale où nous commençons à avoir un peu d’aisance. Nous avons savouré ses qualité de guide lors de notre « voyage scolaire » à la découverte de la serenissime …. Venezia, de
la sublissime …Fenice et une soirée de concert Vivaldi remarquable. Nous sommes définitivement conquis ! L’ambiance des cours est très conviviale, gaie et agréable. Quelques goûters de spécialités italiennes : pâtisseries, antipasti,
vins de crus…. , ajoutent à cette atmosphère une note festive. Nous voulons vivement que cela continue !!
Grazie mille Cecilia per tutti !
LANGUES
LE MAG Hérouvill’âges Page 9
Italien - Cecilia JEAN
Japonais - Mieko MORI-BOILLEY
Espagnol - Jacqueline MADOUAS
En plus de l'enseignement d'espagnol qu'elle nous prodigue,
Jacqueline sait y associer une grande gentillesse ponctuée d'humour et de sourires attentifs .
Elle poursuivra à la rentrée prochaine avec les "anciens", ne souhaitant pas reprendre de nouveaux débutants.
Sylvie
Jacqueline et quelques uns de ses élèves
L’atelier Astronomie
Une vingtaine de Mercredi dans l’année, une dizaine de participants accueillis à la Maison des Associations réveillent les écrans d’ordinateur révélateurs du ciel.
Une fois l’horizon débarrassé de son décor excentrique - le logiciel est d’origine nord-américaine - le méridien planté comme un I sur le Sud, et l’étonnant équateur céleste figé à sa bonne hauteur (41°), tout est prêt pour amener le bestiaire céleste dans notre arène.
Si parfois la Lune (lunatique ?) s’en écarte un peu, le Soleil et les planètes suivent sagement le chemin de l’écliptique : cette courbe, bien basse en Hiver, grimpe au dessus de l’équateur et nous voici au Printemps où le Soleil trône au milieu des Poissons.
On a fixé le lieu et tenté de dominer le pas du temps : gare, si on le laisse s’emballer. Car alors la rotation frénétique du ciel nous ramène aux millénaires babyloniens ou nous projette dans l’avenir de la ‘Guerre des étoiles’; mais tout rentre dans l’ordre même si l’on a quitté Hérouville pour les antipodes .
L’écran peut s’illuminer de centaines d’étoiles, s’éclairer aux anneaux de Saturne ou se figer en paysage martien caillouteux.
Un peu de théorie est nécessaire; et l’on parle Képler et mouvements planétaires, nébuleuses gazeuses, galaxies spirales et …calendriers; celui de La Poste n’est pas le moins intéressant.
Parfois on quitte la simulation et grâce à Internet apparaissent des images fraiches en provenance des sondes. Nous sommes tous un peu rassurés quand les ‘prédictions’ Mayas ne fonctionnent pas et que les météorites tombent (une fois de plus en un siècle) loin de nous en Sibérie.
Dernières nouvelles du Cosmos : le Big Bang a bien eu lieu voici 13,7 Milliards d’années (résultats de ‘Planck’); Curiosity, le robot martien, poursuit son travail de tortue opiniâtre. ‘Jadis, il y eut des fleuves et des inondations catastrophiques sur Mars; mais pour l’heure, point de fossiles’.
On attend une belle comète dans notre ciel en Novembre et des images de Pluton (tiens elle va ressusciter, celle-là?) l’année prochaine!
A suivre…
Jean MARZIN (En arrière-plan : Eclipse de soleil derrière Saturne)
ASTRONOMIE
LANGUES
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L’enseignement du russe à l’U.I.A. d’Hérouville se porte bien : 25 étudiants suivent régulièrement les cours et nous avons la chance, cette année, d’avoir un jeune professeur russe enthousiaste, Nadejda Stettler, ayant à cœur de faire connaître et aimer la langue et la culture de son pays. Elle a bien voulu répondre à nos questions.
Depuis quand vivez-vous en France ?
Je suis arrivée en France en 1998, dans le cadre des échanges inter-universitaires. Je me préparais à devenir professeur de français en Russie. Durant cette année de mes études en France, j’ai rencontré mon futur mari, je suis donc restée vivre à Caen, et voilà que maintenant, depuis déjà quelques années, j’enseigne ma langue natale ici.
Quelles sont vos impressions après un an d’enseignement à l’U.I.A. ?
Je suis très satisfaite de cette première année du travail à l’UIA. J’ai « hérité » de Madame Suzanne Vitali – professeur passionnée de la langue russe à la réputation considérable dans les établissements de Caen – deux groupes de deux niveaux. Et je constate de cours en cours la progression incessante des élèves, due à leur travail sérieux et régulier. Leur intérêt et leur passion vers la langue sont mes meilleures récompenses. A cela s’ajoute une atmosphère amicale bien sympathique que je ne peux qu’apprécier avec beaucoup de reconnaissance.
Quelle est votre principale activité professionnelle ?
L’enseignement est ma première activité professionnelle. Outre les cours à l’UIA, je donne des cours de russe au centre d’animation La Prairie où nous avons quatre niveaux en russe.
Je fais également les traductions : pour les éditions, pour les entreprises, pour les particuliers.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur l’association Davaï que vous avez fondée et que vous animez ?
C’est une association pour la promotion et la diffusion de la culture et de la civilisation russes. Nous existons depuis un an et demi. Actuellement, nous comptons une cinquantaine d’adhérents. Nous proposons des ateliers divers : chants russes, jeu d’échecs, artisanat russe. Les lectures bilingues des contes, l’initiation à la langue pour les tout petits ainsi que l’atelier de théâtre pour les enfants russophones.
Propos recueillis par Alain JEAN
Etude du ciel avec Starry Night — Jean MARZIN
Russe - Nadejda STETTLER
Greg Gibbs
Il pleuvait ce mardi 11 septembre au matin, le temps n’encourageait pas à la balade et pourtant… Il fallait bien prendre place dans le car réservé pour emmener 34
participants à la découverte d’une partie du Pays d’Auge.
La promenade commença à Livarot par la découverte des fromages d’appellation d’origine protégée à la fromagerie
Graindorge, créée en 1910 par Eugène Graindorge, fabricant et affineur en livarot.
Là ,des images filmées dans 2 fermes augeronnes sélectionnées pour la collecte du lait certifié « bio » de vaches de race normande, traites au moyen de machines
robotisées lavant même le pis de la vache pour l’une mais réclamant encore la main de la fermière pour ce travail d’aseptisation pour l’autre et une galerie vitrée nous permit de découvrir les différentes étapes de la
fabrication du Pont l’Evêque et du Livarot. Au fait, connaissez-vous le surnom de ce dernier du fait qu’il est entouré de 5 rangs de laîches, plantes cultivées dans les prés
avoisinants?
Après une dégustation de ces fromages auxquels s’étaient invités un Camembert et un Neufchâtel qui tire son nom de la ville haut-normande où il fut découvert, chacun se dirigea
vers la boutique pour acheter quoi ?… du fromage, me direz-vous. Pas seulement il y avait aussi du calvados, des sucreries, du cidre, du poiré et autres souvenirs normands.
Un peu d’avance sur l’horaire prévu nous permit d’étoffer notre programme par la visite de la collégiale de Saint Pierre sur Dives avant de rejoindre le restaurant les
Agriculteurs où nous étions attendus pour
partager un repas succulent et copieux.
Les prières des uns ou des autres exaucées nous valurent de voir poindre
un coin de ciel bleu pendant le repas et pousser un ouf de soulagement à l’idée de visiter sans se mouiller le château de
Vendeuvre encore habité dans ses étages supérieurs par le
Comte et la Comtesse de Vendeuvre.
Un grand nombre de merveilles et d’objets précieux restait à découvrir, aussi fûmes nous divisés en 2 groupes. Pendant
que le premier s’attardait dans les appartements qui ont gardé leur décor et mobilier d’origine ( XVIII ème ), s’étonnait du grand nombre de niches d’animaux familiers et humait les odeurs de la cuisine, le second écarquillait les
yeux devant une collection unique de mobilier miniature et de porcelaines.
Enfin avant de rejoindre le car chacun put à son gré et à son rythme visiter les
jardins romantiques, se faire piéger par un
jet d’eau, aller à la découverte de la
glacière ou des plantes exotiques après
avoir traversé un labyrinthe de verdure.
Au retour à Hérouville Saint Clair, la satisfaction d’avoir
passé une agréable journée se lisait sur les visages y compris de ceux que l’odeur du fromage répandue dans le car avait pu rendre nauséeux.
Solange Adam et Nelly Foucher
SORTIES
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Visite de l’usine de lin — 4 mars 2013
Photos prises par Jean-Claude
Blanchemain et Nelly Foucher
LIVAROT et Château de Vendeuvre — 11 septembre 2012
Partis suffisamment tôt d’Hérouville, le matin du 11 décembre, nous arrivons en début d’après-midi devant le bâtiment imposant du Musée d’Orsay.
Vers 14 heures commence la visite commentée de l’exposition « L’impressionnisme et la mode » : notre guide nous rappelle que la révolution impressionniste ne s’est pas limitée à une manière nouvelle de traiter lumière et couleurs. Elle s’oppose aussi à la peinture académique par le choix des sujets. Hommes et femmes sont peints dans leur quotidien. Dans un café, au théâtre, dans la rue, dans leur maison, dans leur salon, dans l’intimité de leur chambre, avec la toilette qu’ils portent à ce moment-là : élégant déshabillé, robe du matin, robe de ville, robe de soirée pour les femmes ; costume de ville sombre ou tenue de campagne plus claire pour les hommes. Nous apprenons beaucoup sur la mode et les usages vestimentaires de l’époque et enrichissons notre lexique : l’on nous explique, par exemple, que la crinoline, peu commode, a été peu à peu supplantée par la robe à tournure, terme technique que le profane appelle plus prosaïquement « faux cul ». Plus d’une fois, nous avons devant nous, en même temps, la vraie robe portée alors par telle femme connue et sa représentation sur un tableau célèbre : effet de réalité saisissant qui donne à cette exposition un caractère exceptionnel.
La visite de l’exposition terminée, libre à chacun d’aller voir ou revoir telle ou telle collection du musée : le choix est vaste et nous avons le temps.
Le soir, nous nous retrouvons devant le théâtre du Châtelet pour « West Side Story ». Nos places sont un peu haut perchées… Mais la visibilité est bonne et l’on n’y pense plus dès que commence le spectacle, qui est d’une très grande qualité.
Le retour à Caen s’avère un peu aventureux : nous nous trouvons pris au piège d’un grand embouteillage dû à la fermeture du tunnel de Saint-Cloud et rejoignons l’autoroute deux heures après notre départ… En arrivant à Hérouville, à une heure tardive, autre surprise : il nous faut sortir nos raclettes (heureux ceux qui en ont !) pour gratter, dans la bonne humeur, nos pare-brises couverts d’une solide couche de givre : petits imprévus qui, avec le recul du temps, donnent du piment à une sortie vraiment réussie.
Alain Jean.
A l’occasion des travaux de déploiement du réseau à très haut débit sur fibres optiques, entrepris à Caen comme à Hérouville St Clair par France Télécom - Orange, une trentaine d’étudiants de l’UIA ont effectué une visite des locaux techniques de l’opérateur le 29 novembre 2012 à Caen Venoix.
Nous avons tout d’abord assisté à une présentation générale de ce nouveau réseau d’accès à internet et assisté à une démonstration de raccordement d’une fibre optique.
Ce réseau remplacera avantageusement le réseau actuel équipé, selon les spécialistes, du système « ADSL sur câbles urbains » en fils de cuivre. Le débit de t r a n s m i s s i o n s a n s
perturbations externes sera 10 fois supérieur au débit actuel et la distance de l’usager aux équipements de l’opérateur ne sera pas un élément pénalisant. Ce réseau FTTH* qui emprunte en domaine public les canalisations existantes, est réalisé par France Télécom entre ses locaux techniques et les différents immeubles de l’agglomération. En accord avec le gestionnaire de chaque immeuble il sera prolongé jusqu’au logement de l’usager par l’opérateur de son choix. Les modalités d’installation en domaine privé sont encore en discussion.
La deuxième partie de la visite nous a permis de découvrir les installations de base d’un central téléphonique
et en particulier :
« la galerie » de départ des câbles de transport et de distribution, d’une capacité de 900 paires pour la plupart, en direction des abonnés du secteur, « le répartiteur », vaste « gare de triage », qui permet de relier chacune des paires de ces câbles à l’équipement dédié à chaque usager du réseau téléphonique. Les participants se sont séparés après une ultime visite - sous la pluie - de la première
armoire du réseau FTTH*, installé à l’extérieur du central de Venoix, et destinée, comme toutes celles qui sont en cours d’installation et qui constituent le seul aspect visible de cette réalisation, au maillage des fibres du réseau.
Un grand merci aux cadres et aux techniciens de France Télécom qui nous ont accueilli avec tant de délicatesse et de simplicité. Daniel LOGRE
*FTTH : ce terme correspond en anglais à l’acronyme « Fiber To The Home », que l’on peut traduire par « fibre optique jusqu’à la maison »
SORTIES
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PARIS Impressionnisme et West Side Story - 11 décembre 2012
Visite de FRANCE TELECOM - 29 novembre 2012
Visite du centre de secours des sapeurs-pompiers de la Folie-Couvrechef.
Cette visite a duré trois heures et s’est divisée en deux parties : des informations générales et une visite du bâtiment abritant les véhicules.
Savez-vous répondre à ces trois questions ? Vous trouverez les réponses dans l’article !
* Qui a crée le corps des sapeurs-pompiers ?
* Quel est le rôle du sapeur-pompier dénommé « l’écureuil » ?
* Pour quelle raison les sapeurs-pompiers emploient- ils le terme « décaler » pour sortir ?
C’est Napoléon I qui a créé le bataillon de sapeurs chargé des pompes à incendie de la Ville de Paris. Puis, Napoléon III a étendu ce dispositif à l’ensemble de la France.
Actuellement, seuls les sapeurs-pompiers de Paris et Marseille sont des militaires.
Les autres sont soit des professionnels assimilés fonctionnaires, soit des volontaires.
Les sapeurs-pompiers choisissent d’habiter à l’extérieur de la caserne où d’être logés sur place. Ce dernier type de logement comporte des avantages mais ils doivent effectuer davantage d’heures de services.
En 2012, il y a eu 7780 interventions dans le Calvados, effectuées par les trois casernes de Caen (Folie-Couvrechef, Ifs et place du Canada); Lisieux, Falaise, Bayeux, Vire, ainsi que de petites casernes effectuant très peu de sorties.
60 à 70 % des sorties le sont pour « le secours à la personne » (au domicile, dans un lieu public) puis viennent les « accidents de la voie publique » (chutes, accidents), puis des « interventions diverses » (nids de guêpes, fuites d’eau, secours aux animaux) .
Les « incendies » ne représentent que 12% des interventions.
Chaque jour tous les véhicules sont vérifiés, ce sont des diesels et pour assurer des départs rapides, ceux-ci sont branchés en permanence. Puis les sapeurs-pompiers répètent des manœuvres dans l’enceinte de la caserne. L’entraînement sportif tient une place importante chaque jour (1h30 à 2h en fin de matinée et en fin d’après-midi).
Une fois par semaine, ils effectuent ces manœuvres dans un grand magasin ou le CHU ou une entreprise. Chacun de ces lieux est ensuite répertorié avec plans, et recueil d’informations capitales, dont l’endroit de la « coupure des énergies ».
Lors des sorties chaque pompier est informé sur son bip de sa place précise dans le véhicule et donc de sa fonction. Ils interviennent toujours en binômes.
Lors des interventions sans visibilité, les pompiers partent avec une « ligne de vie », corde ignifugée avec des repères tactiles pour retrouver la sortie.
Les sapeurs-pompiers ne sortent pas, ils « décalent », en effet, à l’origine ils enlevaient les cales de la voiture à cheval transportant la citerne.
Il y a environ 25 véhicules dans cette caserne :
voitures légères, ambulances,
fourgons (réserve de 3000 litres d’eau, en plus des bornes à incendies)
véhicule pour les feux de forêts,
véhicule et canot pour les interventions sur l’eau ;
ceux de la cellule lutte pollution, ceux du déblaiement ;
Le véhicule de la cellule éclairage et assistance respiratoire qui sert à recharger les bouteilles à oxygène (un homme tient 35 à 40 minutes avec une bouteille et un bip l’avertit quand il doit faire demi-tour) ;
Le véhicule de l’unité cynotechnique (5 chiens) ;
Le véhicule dévidoir (il possède en deux exemplaires, deux kilomètres de tuyaux pour utiliser les points d’eau en campagne, de type mare). La tour sert pour le séchage de ces grands tuyaux.
Le véhicule de secours routier (lors d’une désincarcération), l’écureuil est le sapeur-pompier qui entre dans le véhicule, dialogue avec la victime, effectue un maintien de tête, l'oxygénothérapie ou tout autre geste et reste avec la victime jusqu'à son extraction du véhicule).
Pour terminer nous avons assisté au déploiement de la grande échelle de 30 mètres.
Annick MEUDEC
SORTIES
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Caserne des Pompiers - 18 février 2013
Ce n’est que vers 8h30 que notre car prit la route en direction d’Angers. Cela n’empêcha pas une arrivée en fin de matinée qui nous permit de profiter d’un temps libre
conséquent pour découvrir la ville avant la visite guidée du château prévue en début d’après-midi. Ce qui frappa évidemment les sympathiques voyageurs de l’UIA
d’Hérouville, ce fut cette énorme
forteresse au cœur de la ville, ses puissantes murailles de schiste et ses dix-sept énormes tours dotées
d ’un cur ieux appare i l lage horizontal de schiste et de calcaire, l’ensemble dominant et
verrouillant le cours de la Maine. Mis en appétit par cette
extraordinaire architecture, nous attendions avec impatience la découverte plus approfondie de l’après-midi. Nous nous dispersâmes donc par petits groupes dans la ville pour un premier contact et surtout à la recherche d’un lieu de
restauration, car nos estomacs commençaient à crier famine : le petit-déjeuner était loin ! Une pluie fine et des pavés mouillés rendaient notre progression un peu difficile,
ce qui incita un certain nombre d’entre nous à chercher rapidement refuge dans un restaurant.
A 14h 30, le groupe au grand complet se retrouva devant le
parapet surplombant les fossés du château, à l’écoute d’un guide féru d’histoire et d’architecture qui nous
retraça l’histoire de la ville, sa fondation et la construction, en plusieurs étapes, de l’impressionnante forteresse. Il évoqua les comtes d’Anjou, la lignée des Plantagenêt, Blanche de Castille et son fils Louis
qui en entreprirent la construction en 1232. Il nous parle longuement du bon roi René, dernier des ducs d’Anjou et roi de Sicile, dont la statue se dresse en contrebas du château. Nous entrons par la Porte de la Ville, découvrant au dessus
de nos têtes des emplacements de herse et d’assommoir. Nous visitons le logis royal, la chapelle, la grande
salle, nous grimpons dans la tour du moulin, nous parcourons le chemin de ronde, découvrant, outre une vue superbe sur la ville, un charmant jardin médiéval et une
vigne. Par le châtelet, nous accédons à la galerie qui expose l ’ admi rab le tenture de l’Apocalypse (104 m de long, 76
tableaux) qui nous fut commentée avec une passion communicative ! Ensuite, le guide nous promena dans la
vieille ville avec ses maisons à pans de bois, nous emmena à la découverte de la cathédrale Saint Maurice, nous fit admirer
au passage la maison d’Adam, la tour Saint Aubin et
traverser les jardins du musée des Beaux-Ar ts. Au retour, le petit train
nous attendait et nous emmena, sans fatigue, vers différents quartiers de la ville, dont ceux de la rive droite de la Maine, tous pittoresques et chargés d’histoire.
Après un temps libre, nous avions rendez-vous au restaurant La Ferme où nous fut servi un excellent diner, dégusté dans la bonne humeur ! L’hôtel d’Anjou accueillit ensuite notre groupe dans un joli cadre Art Déco.
Le lendemain matin, après un copieux petit-déjeuner nous partîmes vers le château de Brissac, une superbe et imposante demeure trônant au milieu de son
parc : six étages et 204 pièces, dans la famille des ducs de Cossé-Brissac depuis 1502. Nous eûmes
l’agréable surprise d’admirer, à l’intérieur, de magnifiques compositions florales dans le cadre d’une compétition internationale sur le thème Parfums, Fleurs et Haute-Couture. A la fin de la visite, dans les caves
du château, une dégustation de vins d’Anjou contenta les amateurs. Nous nous dirigeâmes ensuite vers les bords de Loire où, à La Ménitré, nous déjeunâmes à l’auberge de
L’Abbaye. Hélas, , vue de la salle du restaurant, se révéla sur place fort méchante et dangereuse, débordante et tourbillonnante, de sorte qu’il nous fallut renoncer, sur le conseil du capitaine soucieux de notre sécurité, à la
promenade en bateau prévue. Nous rebroussâmes donc chemin sous une pluie battante et un vent violent vers le car qui nous ramena à Angers où nos responsables négocièrent, auprès de l’Office de Tourisme le remboursement de la
navigation.
Nous reprîmes la route, un peu déçus que le beau fleuve nous eût refusé le plaisir de voguer sur son cours d’habitude
paisible, mais contents cependant des découvertes effectuées pendant ce petit mais fort plaisant voyage. Nous arrivâmes un peu avant l’heure prévue à Hérouville.
Un grand merci à nos organisatrices qui nous permirent de goûter un peu à « La douceur angevine »
Claudine THOMAIN
SORTIES
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ANGERS - 11 et 12 Avril 2013
révéler le secret des kilts écossais dans un concept culturel mi breton, mi calédonien. Le groupe UIA de danse traditionnelle a remporté un succès mérité sous la
conduite d’Anne Laurent, le professeur qui a remplacé Colette Godin. Cette dernière nous avait fait le plaisir de se joindre à nous à la joie de ses anciens étudiants présents. Après quelques démonstrations de danse
acrobatique effectuées par les professionnels que sont Gaëlle et Thierry et l’interprétation très sensible de « La Bohême » par la jolie voix d’Anne Laurent, a capella, s’il
vous plaît, la piste de danse a été investie toute la soirée par les couples, les indépendants et les groupes qui ont fait fi jusqu’à une heure avancée des éventuelles courbatures du lendemain. Merci à tous.
Annie ROUAULT
Commission « Réunions et Festivités »
Après la fête…
Quel bon temps c’était que le temps des copains de l’U I A! A l’époque, ils étaient …on ne sait plus
exactement… 180… 150… 120…. Ils ont commencé à faire la cuisine pour tous et la vaisselle bien sûr… et après c’était un traiteur qui s’occupait du repas… et un DJ qui choisissait les rocks et les valses langoureuses… Et puis
les prix ont grimpé au fur et à mesure que le nombre des participants diminuait… On a donc cherché à faire du nouveau, du joli, pas trop cher et du sympa pour tous. On
a donc organisé une consultation des adhérents après un an de réflexion car tout se prépare : il faut « anticiper » lieu, dates possibles, nombre de participants… prendre des options presque un an à l’avance… Bref pour le 23
mars, on souhaitait une petite centaine de participants et l’on s’attendait à un peu plus de quatre-vingts, finalement « nous nous vîmes soixante dix-sept en arrivant à bon port ». J’en profite pour dire un grand merci à toutes les
copines qui, membres de la commission ou non, se sont démenées pour convaincre des indécis.
Et cette soirée alors ? On souhaitait qu’elle fût
festive et elle le fut. En témoignent les photos de Jean-Claude Blanchemain sur le site. Et comme de raison, Antoinette et Gisèle sont arrivées en retard accusant le brouillard tombé ce soir-là d’avoir brouillé le « GTS »
d’Antoinette ! Ces deux là cherchent toujours à se faire remarquer surtout quand il y a autant de présidentes dans la salle…Puis un quatuor de choc a failli nous
FESTIVITES
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Pique-nique à Beauregard - 16 mai 2013
Soirée festive - 23 mars 2013
RANDONNEES
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LE HAVRE - 24 Avril 2013
Vous avez aimé « pape François », vous apprécierez encore davantage « guide François », spirituel lui aussi, mais dans un tout autre registre. C’est donc François OMNES, un Caennais d’origine havraise qui nous accompagnera tout au long de cette journée de découverte.
Le port est fondé en 1517 par François 1er et les premières constructions confiées au vice-amiral Guyon Leroy ; les armes de la ville (la salamandre) sont aussi celles du roi F1. Un projet d’urbanisme est confié en 1541 à un architecte italien : Girolamo Bellamato. La finalité du port est davantage commerciale que militaire avec des liaisons vers Terre-neuve, le brésil, les Antilles, pour le sucre, le tabac, le cuir. Les guerres de religion sont aussi une période de régression économique suivie d’une reprise et de la construction d’un canal entre Harfleur et l’estuaire de la Seine (1581).
Sous le règne de Louis XIV : rénovation infrastructures portuaires commencées avec Richelieu, poursuivis avec Colbert ; inauguration du canal du Havre à Harfleur en 1669) 1643 : Installation au Havre de la compagne de l’orient (sucre, coton, café, tabac, épices …), mais aussi
traite négrière avec près de 400 expéditions (3°rang après Nantes et La Rochelle) 18° siècle : accroissement de la population (18000 h). La visite de Louis XV en 1749 pour permettre à Mme de Pompadour de voir la mer, ruine les finances de la ville. Cependant, le développement économique se poursuit tout au long du 18° siècle (manufacture de tabac, chantiers navals, arsenal, bourse de commerce, palais de justice). Lors de la révolution française et jusqu’au début du 19°, ralentissement économique ; la population du Havre diminue.
Reprise à partir des guerres napoléoniennes, malgré les épidémies de typhoïde et de Choléra. La population change avec l’arrivée des paysans cauchois, puis des bretons (ils s’installent dans le quartier St François) puis des italiens et des polonais. 1850-1914 : Age d’or de la ville : construction du bassin du commerce, éclairage au gaz, égouts, révolution industrielle, explosion commerciale, chantiers navals Augustin Normand (adopte l’hélice sur les bateaux). Commerce du café, coton, pétrole, houille, blé. Le Havre devient station balnéaire sous la monarchie de juillet. Guerre 1914-1918 : la ville est épargnée par les destructions. Le gouvernement belge s’installe à Sainte Adresse. Entre deux guerres : la ville prend une couleur plus ouvrière, la concurrence des ports du nord de l’Europe est plus vive, mais on assiste au développement des raffineries de pétrole et des transports transatlantiques (paquebot « le Normandie ») 1939-1945 : Les allemands font du Havre une base militaire (« Festung Le Havre »). Les alliés bombardent 132 fois. Très lourd bilan de l’opération « Astonia » des 5 et 6 septembre 1944 qui réduit le centre-ville en gravats et rend le port inutilisable (350 épaves au fond de l’eau)
Le Havre contemporain : Reconstruction du centre-ville confiée à Auguste Perret : 12000 logements sur 150 hectares. L’église Saint-Joseph sera terminée en 1956, 2 ans après la disparition de Perret. 1961 : inauguration du musée d’art moderne et de la maison de la culture par André Malraux 1974 : La crise pétrolière frappe durement la ville 1980 : ouverture de l’université. 1982 : ouverture du théâtre, Maison de la culture « espace culturel du volcan » œuvre de l’architecte Oscar Niemeyer (Brasilia ...). Modernisation du port (création du complexe Port 2000)
Nous passons à proximité de l’espace culturel Oscar Niemeyer. « Le Volcan » rebaptisé « le pot de Yaourt » par les havrais. Il est en cours de réhabilitation, comme le montre cette photo.
Sur le portail de la façade nord figurait autrefois le texte : « Femina circumdabit virum » (la femme entourera l’homme), phrase de Jérémie (Chapitre 31, verset 22) Suivie de : « sed no estouffarem virum fragilis » (du philosophe François Omnes, 04/2013)
Eglise Saint Joseph (architecte A. Perret. Le clocher de 107 m de haut éclairé de 12768 pièces de verre (vitraux multicolores conçus par Marguerite Huré)
Notre visite :
Notre ballade nous mène ensuite de la digue Nord jusqu’à l’entrée de Sainte-Adresse par « l’avenue des Régates », longue allée qui longe la plage à quelques mètres du boulevard Albert 1er ; le soleil, les baigneurs, les cabines, « les flots bleus », les glaciers, les baraques à frites, les résidences marines … Difficile de le croire … Mais nous sommes bien au Havre en avril. Nous arrivons à Sainte-Adresse (anciennement Saint Denis Chef de Caux), station balnéaire et commune résidentielle des Dyonisiens, également sujet d’inspiration pour de nombreux peintres : Manet, Monet, Dufy, Mathieu.
RANDONNEES
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LE HAVRE - 24 Avril 2013
A l’arrivée, les participants remercient François d’une chaleureuse poignée de main ; il a du mal à survivre aux participantes enthousiastes pendues à son cou et qui réclament déjà une autre rando au Havre en 2014
Jean-Paul BELLENGER, randonneur-chroniqueur
Les immeubles « Auguste Perret » : D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne du milieu du XX siècle.
La maison de l’armateur Martin-Pierre Fouache.
Sa fortune est due en grande partie au « commerce
triangulaire »
Ils ont aussi servi de décors de cinéma.
A gauche, pour le film « 38 témoins » de Lucas Belvaux
A droite, pour le film « Le Havre » de Aki Kaurismaki.
La grandiose maquette du Normandie orne l’un des halls de l’Hôtel de Ville.
BUREAU
Responsable : Michèle Guglielmi
Responsable adjoint : Philippe Margaine
Secrétaire : Paul Pouponnot
Secrétaire adjoint : Raymond Charlier
Trésorière : Thérèse Kozlyk
Trésorier adjoint : Mylène Neveux, Angeles Gallay
REPRESENTANTS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Membres désignés : Michèle Guglielmi, Thérèse Kozlyk, Philippe Margaine, Paul Pouponnot
Suppléants : Annie Rouault, Raymond Charlier
C'est une antenne de l'Université Inter-Âges de Basse-Normandie L'Université Inter-Âges propose des activités aussi bien intellectuelles que culturelles ou physiques sans autre objectif qu'un enrichissement personnel dans un cadre associatif convivial.
L'U.I.A. est ouverte à tous - quel que soit l'âge. L'U.I.A. n'est pas réservée aux seuls retraités. - Quel que soit le lieu de résidence (dans et hors Hérouville). - Quel que soit le bagage initial ; il n'y a pas de niveau minimum requis : les activités sont accessibles à tous. - Pas d'examen ni de diplôme délivré en fin d'exercice.
Année scolaire : D'octobre à mai. L'U.I.A. se conforme au calendrier des lycées et collèges. - les activités ont lieu dans la journée, du lundi au vendredi. - avec interruption des activités pendant les vacances scolaires.
BUREAU ET ORGANISATION DU COMITE DE GESTION
UIA HEROUVILLE Maison des Associations 1018 Grand Parc 14200 HEROUVILLE ST CLAIR
Téléphone : 02 31 94 85 28 Messagerie : [email protected]
ADMINISTRATION Page 18 LE MAG Hérouvill’âges
Président : Michel Zimmermann
Vice-Présidents : Michel Dupont - Pierre Lepourry - Claudine Mainvoille
Secrétaire Générale : Michèle Guglielmi - Secrétaire Général Adjoint: Michel Cuzin
Trésorière : Madeleine Auvray - Trésorière Adjointe : Christine Turquin
ORGANISATION Base de données informatique : Raymond Charlier
Site internet : Michel Charon, Philippe Margaine
Bulletin Hérouvill’âges : Philippe Margaine, Paul Pouponnot, Annie Rouault, Solange Adam, Michel Charon
Magazine : Michèle Guglielmi, Philippe Margaine, Annie Rouault, Solange Adam, Sylvie Liegault, Paul Pouponnot
Lettres d’informations — Messagerie : Paul Pouponnot
Commission Sorties et Voyages : Anne-Marie Ali, Sylvie Liegault, Mylène Neveux, Marie-Françoise Samson, Colette Ringué, Bernadette Mitaine, Solange Adam, Thérèse Kozlyk, Michèle Guglielmi, Jean Samarut, Ghislaine Flerchinger, Colette Cotard, Martine Perrine
Commission Réunions et Festivités : Annie Rouault, Laure Vedy, Annick Ruelland, Joëlle Grousset, Marithé Leroy
Conférences : Michèle Guglielmi, Raymond Charlier
BUREAU DE L’UIA-BN
Retrouvez-nous sur le web :
www.uiaherouville.fr