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O13FéVRIeR 2014
étude IMMOBILIeR d’eNtRePRISeSle marché 2013 :bilan & perspectives
2
LeS LOcaux d’actIVItéSLa deMaNde 13 LeS cOMMeRcIaLISatIONS & L’OFFRe 14
LeS VaLeuRS 15 tRaNSactIONS 16 PeRSPectIVeS 17
Le RetaILBILaN 2013 & LeS VaLeuRS LOcatIVeS 19
eMPLaceMeNtS 20 PeRSPectIVeS 22
L’INVeStISSeMeNtchIFFReS 23 ReNdeMeNtS & tYPOLOGIeS 24
tRaNSactIONS 25 PeRSPectIVeS 26
LeS BuReauxdeMaNdeS & cOMMeRcIaLISatIONS 07 L’OFFRe & Le StOcK 08
LeS VaLeuRS 09 tRaNSactIONS 10 PeRSPectIVeS 11
O13Le MaRché 2013 : BILaN & PeRSPectIVeS
FNaIM eNtRePRISeS | étude 2013
GRENOBLE DEVIENT LA SECONDE MÉTROPOLEDE RHÔNE-ALPES
Nous avons le plaisir de vous présenter l’édition 2014 de l’étude de l’immobilier d’entreprises réalisée par la FNAIM 38.
dépendante d'une activité économique marquée par la complexitéet l'incertitude, le marché de l'immobilier professionnel à Grenoblesouffre d'un manque de visibilité,
Si certains secteurs marquent le pas, d'autres en revanche présentent des tendances positives.
Grenoble Alpes Métropole affiche désormais clairement son ambitiontant sur le plan économique que sur le plan urbanistique. Ainsi, la nouvelle métropole offre tous les atouts pour affirmer son potentiel d'innovation et d'imagination avec un schéma d'urbanisme nouveau réaliste et cohérent, une intégration de latechnologie au cœur de la ville grâce aux projets de quartiersconnectés enfin, au cœur de la réflexion, une définition nouvelle et sans tabous du schéma de déplacement urbain et interurbain.Autant de perspectives qui offrent à nos métiers de nouvelles opportunités et des potentiels de croissance.
Avec cet outil notre ambition reste :
- D’apporter notre contribution à la compréhension de nos marchésavec un outil objectif et fiable,
- de vous délivrer les grands indicateurs factuels ; volumes de transactions, stocks, répartitions géographiques,
- de dégager les grandes tendances en mettant ces élémentsen perspective de manière synthétique.
Bien évidemment, il s’agit de vous proposer un support d’échange.Nous aurons le plaisir de le commenter ensemble et accueilleronsbien volontiers toutes vos observations questions ou suggestions.
L'intégralité de l'étude ainsi que l'interview de l'invité de cette édition 2014 Jean Souchal Président de POMA seront disponiblesdès demain sur le site de la FNAIM
Vincent DELAUNOISPrésident de la FNAIM ISÈRE
Robert DI FOGGIAPrésident de la FNAIM ENTREPRISES 38
REMERCIEMENTS4
FNaIM eNtRePRISeS | étude 2013 5
REMERCIEMENTS
MeMBReS& PaRteNaIReS
groupe AGDAi mmo b i l i e r
MEMBRES
PARTENAIRES
SOuRCE D’INfORMATION
LES BuREAuX6
FNaIM eNtRePRISeS | étude 2013 7
TOTAL
DONT NEuf
DONT CLÉS EN MAINS
116828 m2L’OffRE DE BuREAuX
TROISTRANSACTIONS > 3 000 m2
LE PLuS RECHERCHÉ
EuROPOLE
51 335 m2DEMANDE PLACÉE
fAITS MARQuANTS▶MaRché LaRGeMeNt dOMINé
PaR LeS GROSSeS StRuctuReS
▶GReNOBLe INtRaMuROS ReSte Le 1eR MaRché de L’aGGLO aVec 51 %
▶GReNOBLe et MeYLaNRePRéSeNteNt 72 % deS tRaNSactIONS
▶ LeS cRItèReS SONt:L’acceSSIBILIté/L’IMaGe/LeS PReStatIONS et LeSNOuVeLLeS NORMeS
- 2013 a été une année en trompe l’œil
avec 51 335 m2 de bureaux commercialisés
(42000 m2 en 2012) soit une hausse de 22 %.
en effet, nous avons réalisé 3 transactions
exceptionnelles de plus de 3 000 m2
- La moyenne est d’environ 51 200 m2 com-
mercialisés sur les 10 dernières années.
- un premier semestre 2013 difficile avec
22 000 m2 actés et un deuxième semestre
plus dynamique.
- Les administrations ont été quelque
peu absentes du marché hormis
deux transactions de + 1 000 m2
- 250 m2 représente toujours la transaction
moyenne (hors grandes transactions)
- 10 transactions de plus de 1 000 m2
(habituellement 6 à 7) dont 2 de plus
de 6 000 m2 sur Grenoble.
- une demande atone sur l’ensemble
de l’agglomération sur les créneaux
de surfaces de 300 à 600 m2.
- demande dynamique pour les
demandes inférieures à 100 m2.
- Précommercialisation très difficile
des nouveaux programmes tertiaires.
- Grenoble intramuros a représenté 51 %
des surfaces transactées et reste
le 1er marché de l’agglomération
- Meylan et Montbonnot en légère baisse
(24 % de la demande placée).
Meylan concentre la majorité des commer-
cialisations. La rénovation d’Inovallée est
engagée et commence à porter ses fruits.
- 72 % des transactions de bureaux se
concentrent sur Grenoble et Meylan.
- de nombreux arbitrages d’immeubles
anciens à Meylan qui bénéficient
de rénovation.
- Les critères principaux de recherche des
entreprises sont: la localisation, les transports
en commun et accès routiers, les loyers,
l’image, les stationnements, les prestations
et des immeubles performants au niveau
énergétique et accessibilité.
- La location a représenté 62 %
des transactions contre 38 % seulement
à la vente. Les ventes auraient pu être plus
nombreuses s’il y avait eu plus de biens à
la vente.
- du fait de la crise, les entreprises ont privi-
légié les immeubles qualitatifs, bien placés
et récents au détriment des bâtiments
neufs plus onéreux et aux stationnements
contraints.
LES BuREAuX
La deMaNde& LeS cOMMeRcIaLISatIONS
42 000
58 000
67 900
38 300
12 681
17 900
14 730
5 865 15 127 4 000
2009 2010 2011 2012 2013
LA DEMANDE PLACÉEexprimée en m2
22%DE HAUSSE DE LA DEMANDE
3 000
51 335
11 916
6 271
3 700
Moyenne51200 m2
8
TOTAL
DONT NEuf
DONT CLÉS EN MAINS
fAITS MARQuANTS▶ LéGèRe hauSSe du StOcK
▶ StOcK aNcIeN et INadaPté À La deMaNde
▶aucuN IMMeuBLe NeuFLIVRé eN 2013
▶caReNce deS GRaNdeSSuRFaceS > 1000 m2
- Le stock en légère hausse, passe de
109500 m2 à 116828 m2 en 2013 (+ 6.7 %)
- Stock toujours principalement proposé
à la location (65 %)
- constat d’un manque de produits de
qualité disponibles notamment à la vente.
toujours inadéquation entre l’offre souvent
de mauvaise qualité et la demande recherchant
des biens récents ou neufs.
- aucune livraison en 2013 d’immeuble neuf,
précommercialisation toujours difficile.
- très peu d’offres sur le quartier europole
et centre ville, secteurs recherchés pour
les transports en communs en particulier
(tramway, gare SNcF)
- L’offre de grandes surfaces
est quasi inexistante hormis
un immeuble à Bouchayer-Viallet.
LES BuREAuX
L’OFFRe& Le StOcK
115 000 109 500
132 000130 000
24 000 26 000
16 000 18 290
116 828
15 414
2009 2010 2011 2012 2013
L’OffRE DE BuREAuXexprimée en m2 (Source aePI)
65%DU STOCK EST DESTINÉ À LA LOCATION
116 828 m2STOCK 2013
109 500 m2STOCK 2012
6,7%DE HAUSSEDU STOCK
- Valeurs stables, les entreprises restent
de plus en plus opportunistes et cherchent
à bénéficier de mesures d’accompagnement
(franchises, travaux, etc.)
- Les loyers du neuf sont à 160 € dans le centre
de Grenoble (caserne de Bonne et hors
parking) et 155 € ht/m2/an en périphérie
- Les loyers de seconde main en périphérie
se situent autour de 100 € ht/m2/an
- Les valeurs de vente des immeubles
neufs, compte tenu des nouvelles
règlementations et contraintes, progressent
entre 2 200 à 2 350 € ht/m2
- Les prix de vente pour les bureaux
de seconde main autour
de 900 à 1 300 € ht/m2 suivant l’état.
LES BuREAuX
VaLeuRS LOcatIVeS& PRIx de VeNte
prix deVente
HAUSSE POUR LE NEUF2200 À 2350 HT/M2
loyersSTABLES
FNaIM eNtRePRISeS | étude 2013 9
CENTRE-VILLE - NeuF155 à 160 €
PÉRIPHÉRIE - NeuF140 à 165 €
CENTRE-VILLE - aNcIeN135 à 145 €
PÉRIPHÉRIE - aNcIeN90 à 110 €
PRIX DE VENTEStaBILIté POuR LeS IMMeuBLeS NeuFSet Le SecONde MaIN.exprimés en euros /m2 - ancien: hors droits - Neuf : hors taxe
CENTRE-VILLE - NeuF2300 à 2760 €
PÉRIPHÉRIE - NeuF2100 à 2350 €
CENTRE-VILLE - aNcIeN1800 à 2000 €
PÉRIPHÉRIE900 à 1300 €
LOyERSLeS VaLeuRS LOcatIVeS ReSteNt StaBLeS POuR LeS IMMeuBLeS NeuFS et Le SecONde MaIN.exprimés en euros ht/m2/an
0 50 100 150 200
0 750 1 500 2 250 3 000
10
aG2R La MONdIaLe* 6 271 m2 GReNOBLe 145 €
SchNeIdeR eLectRIc 3 139 m2 eYBeNS 95 €
POLe eMPLOI** 2 574 m2 MeYLaN 157 €
uNIVeRIa*** 1 800 m2 GReNOBLe 130 €
VILLe de MeYLaN 1 790 m2 MeYLaN 642 €
BetRec 1 331 m2 GReNOBLe 127 €
aPPLIed MateRIaLS** 1 330 m2 BeRNIN 145 €
cedRat techNOLOGIeS 1 253 m2 MeYLaN 110 €
actO 1 100 m2 GReNOBLe 1 160 €
LyON
AIX MARSEILLE
NICE-SOPHIA
ANNECy
LILLE
STRASBOuRG
RENNES
NANTES
BORDEAuX
GRENOBLE
TOuLOuSE
DIJON
NANCy
MONTPELLIER
CHAMBÉRy
VALENCE
ROuEN
CLERMONT-fD
220-280
200-270
180-220
160-210
160-200
160-190
140-160
160-180
150-180
145-160
150-170
140-160
140-180
150-160
140-160
130-150
130-140
130-140
VALEuRS LOCATIVESLeS VaLeuRS LOcatIVeS ReSteNt StaBLeS POuR LeS IMMeuBLeS NeuFS et Le SecONde MaIN.
LES BuREAuX
LOYeRS PRIMeS eN PROVINce
PRINCIPALES TRANSACTIONS LOyERen € ht/m2/an
PRIX DE VENTEen € ht/m2
LOyERS PRIMESen € ht/m2/an
* clé en main locatif ** immeuble neuf *** travaux inclus
130 140 150 160 170 180 190 200 210 220 230 240 250 260 270 280
MPTL
CLT-fD
ROuEN
GRENOBLE LILLE
NANTES
VALENCE LyON
NANCy
CHAMBÉRyDIJON RENNES
AIX MARSEILLE
ANNECy
STRASBOuRG
NICETOuLOuSE
BORDEAuX
La demande▶toujours des demandes à l’acquisition
par les utilisateurs notamment secteur
Grésivaudan.
▶ Le niveau faible des taux d’intérêt
favorisera de plus en plus les ventes.
attention aux difficultés de financement
qui peuvent limiter les transactions.
▶toujours des renégociations de baux et
des accompagnements.
L’offre▶toujours un manque d’offre neuve.
ceci est dû au fait qu’il n’y ait aucune
construction en 2013.
▶Seuls deux immeubles dans le
Grésivaudan ont été pré commercialisés
et seront livrés fin 2014.
▶ Les offres en centre-ville ou europole
seront toujours trop rares et en
particulier pour les demandes de
+ de 1000 m2.
▶Poursuivre l’effort collectif entre les
communes et les promoteurs pour
rénover les bureaux obsolètes ou
les raser (exemple d’un immeuble à
Meylan) et reconstruire afin d’appauvrir
le stock existant souvent hors marché.
LeS VaLeUrS▶ Loyers stables globalement.
▶ Légère augmentation des prix à la vente
sur Meylan/Montbonnot et europole
dans le seconde main, due à la rareté
des offres.
LES BuREAuXPeRSPectIVeS 2014
FNaIM eNtRePRISeS | étude 2013 11
=-+
12
LES LOCAuX D’ACTIVITÉS
fAITS MARQuANTS▶ INStaBILIté LéGISLatIVe
et FIScaLe
▶dIFFIcuLté À OBteNIR deS FINaNceMeNtS
LES LOCAuX D’ACTIVITÉS
La deMaNde
2004 2005 2 006 2 007 2 008 2009 2010 2011 2012 2013
LA DEMANDE PLACÉEexprimée en m2
Soit en moyenne 90 330 m2 sur 10 ans
102 621
70 415
103 000
88 500 94 200
100 300
65 320
115 096
93 379
9 235
4 224
20 600
17 700
8 500 8 800 6 615 6 267
17 716
14 200 4 402
TOTAL
DONT NEuf
DONT CLÉS EN MAINS
▶deMaNde PaRtIcuLIèReMeNtFaIBLe SuR LeS PetIteSet MOYeNNeS SuRFaceS
▶ FORte deMaNde POuR deS SuRFaceS > 1000 m2, MaIS Peu de BIeNS dISPONIBLeS
18%DE BAISSE DE LA DEMANDE
FNaIM eNtRePRISeS | étude 2013 13
76 441
2 277
5 960
La demande enregistrée est en
forte baisse par rapport à 2012.
cette tendance provient essen-
tiellement :
- d’une absence de visibilité au
niveau de l’économie, sur tous
les secteurs d’activités (ce qui
complique notamment la réa-
lisation d’opérations dites
« clés en main » nécessitant
de se projeter à 1 voire 2 ans,
délai nécessaire pour la livraison
de nouveaux locaux).
- de la difficulté d’obtenir
des financements
- du manque de stabilité
au niveau législatif.
Bien que la demande des utili-
sateurs ait été plus faible,
il n’en demeure pas moins que
la recherche des utilisateurs
pour des biens à l’acquisition
reste très élevée.
Fait nouveau : les demandes de
petites et moyennes superficies,
entre 100 et 800 m2 ont été
particulièrement faibles durant
toute l’année, alors que les années
précédentes ces demandes
représentaient le gros du marché.
a contrario, au cours du second
semestre les demandes de
grandes surfaces, supérieures
à 1000 m2 ont été importantes
avec malheureusement peu de
biens pour y répondre.
SeCTeUrS demandÉSLes communes ayant enregistré
le plus grand nombre de m2
commercialisés : Moirans :
10727 m2 placés (6 024 m2
en 2013) échirolles : 7 828 m2
(4 437 m2 en 2012, niveau
élevé également, compte tenu
d’une localisation stratégique)
Grenoble : 4 610 m2 (5 436 m2
en 2012) Fontaine : 3 860 m2
(2660 m2 en 2012)
St-Martin d’hères : 3 672 m2
(3128 m2 en 2012).
Les « niveaux faibles de trans-
actions » de certaines com-
munes ne résultent pas de la
faiblesse de la demande,
bien au contraire, mais plutôt
d’une offre de locaux quasi
inexistante: Seyssins (1050 m2),
Seyssinet (580 m2), eybens
(1236 m2) entre autres.
SUrfaCeSCommerCiaLiSÉeS
- en 2013, le nombre de m2
placés s’élève à 76411 m2, les professionnels ayant participéà cette étude ont commercialisé55134 m2 (ce chiffre ne tientpas compte des opérations deconstruction « clés en mains »dont la surface totale est de 5960 m2 pour 5 transactions).
À comparer avec:
Les 93379 m2 en 2012, Les 115096 m2 en 2011Les 65320 m2 en 2010Les 90330 m2 sur 10 ans
cette baisse des surfacess’explique par:
- le manque de produits à la vente
- la demande locative de petites et moyennes surfacesqui baisse très fortement.
- le contexte économique quicomplique la réalisation d’opérations « clés en main »,et le lancement de programmesneufs.
rÉparTiTion de La CommerCiaLiSaTion
- Locations: 72 % (dont 7 % en neuf et 93 % en ancien)
- Ventes: 28 % (dont 32 % en neuf et 68 % en ancien)
À comparer avec 2012 :
- Locations: 42 % (dont 5,9 %en neuf et 94,10 % en ancien)
- Ventes: 58 % (dont 12, I4 % en neuf et 87,6 % en ancien)
Un stock plus important de locaux à la vente (locaux de seconde main, à un prix cohérent), aurait permis des résultats meilleurs.
en vente, la surface moyenneest de 684 m2 en 2013 (contre 1172 m2 en 2012).en location, la surface moyenneest de 716 m2 en 2013 (contre461 m2 en 2012).78 transactions ont été recensées(vente et location confondues).
rÉparTiTion gÉographiqUe de La demande pLaCÉe
BaISSe: Seyssinet, Seyssins,claix, eybens…
hauSSe: Moirans, Voreppe,Noyarey, échirolles…
L’entrée Nord de l’agglomérationest dorénavant un secteur es-sentiel, qui bénéficie désormaisde zones d’activités lisibles (actiNord, acti Sud, Vence éco Parc…),de réserves foncières (terrainsprivés, et quelques parcellesmaitrisées par la collectivité).
Le constat effectué en 2012,perdure en 2013, à savoir : unezone géographique plus étendueoù se sont recensées les trans-actions.
les zones dites « Prime », n’ontplus capacité à répondre à la demande, les entreprisesn’ayant d’autre choix que de s’excentrer.
L’offre
- Stock total : 120481 m2
soit une baisse de 11,8 %par rapport à 2012.
- dont seulement 5131 m2
de locaux d’activités neufssoit 4,2 % du stock.
- diminution de 50 % par rapportà 2012 du stock de locaux neufs.
- Il n’y a plus que 3 grandes surfaces disponibles de plus de 5000 m2.
- toujours une prédominancepour la location qui représente59 % de l’offre.
fAITS MARQuANTS▶MaNQue de PROduItS
À La VeNte
▶cOMMeRcIaLISatION:VeNteS MaJORItaIReS: 58/42 %
▶BaISSe du StOcK tOtaL de 11,8 %
▶ FORte OFFRe eN LOcatIONa cONtRaRIO du MaRché(59 %)
LES LOCAuX D’ACTIVITÉS
LeS cOMMeRcIaLISatIONS & L’OFFRe
2004 2 005 2 006 2 007 2 008 2009 2010 2011 2012 2013
LOCAuX DISPONIBLESexprimés en m2 (source aePI)
11,8%DE BAISSEDU STOCK
156 500156 000
180 000
80 00086 000
112 500
137 000
98 000
136 700
120 500
FNaIM eNtRePRISeS | étude 2013 15
LES LOCAuX D’ACTIVITÉS
LeS VaLeuRS
LOyERSexprimés en euros ht/m2/an
NEuf73 à 82 €
ANCIEN < 300 m2
50 à 60 €
ANCIEN 300 m2 à 600 m2
42 à 50 €
PRIX DE VENTEexprimés en euros/m2
ancien: hors droits - Neuf : hors taxe, bâtiment brut de béton fluides en attentes
NEuf750 à 950 €
ANCIEN < 300 m2
800 à 1000 €
ANCIEN 300 m2 à 600 m2
600 à 750 €
prix deVente
HAUSSE POUR LE NEUF750 À 950 € HT/M2
loyersSTABLES
ANCIEN > 600 m2
25 à 48 €
ANCIEN > 600 m2
350 à 600 €
0 25 50 75 200
0 250 500 750 1 000
16
EXEMPLES DE TRANSACTIONSPOuR L’aNNée 2013.
LES LOCAuX D’ACTIVITÉS
QueLQueS tRaNSactIONSIMPORtaNteS
VILLe de MOIRaNS 6365 m2 MOIRaNS 95 €
ectRa 3000 m2 NOYaReY 42 €
WIttMaNN 2902 m2 MOIRaNS 67 €
VILLe de GReNOBLe 2 382 m2 GReNOBLe 33 €
tPO 1 940 m2 échIROLLeS 36 €
SaB 1 883 m2 21 €
RexeL FRaNce 825 m2 GIèReS 62 €
cLIMatIc 710 m2 SeYSSINS 821 €
LOyERen € ht/m2/an
PRIX DE VENTEen € ht/m2
Bâtiment vétusteà reconditionner
totalement
Bâtiment en bon état, bien visible
(non chauffé)
Bâtiment qualitatif récent 2008, bail 6/9
Bâtiment ancien avec grande surface en s/sol
Bâtiment ancien
ensemble de 4 bâtiments anciens à destination de production
Bâtiment d’activité transformé en surface de vente aux professionnels
type de bâtiment extrêmement rare à la vente – très bonne localisation
St étIeNNede St GeOIRS
OBSERVATIONSPROGRAMME SuRfACE VILLE
La demande▶ La préférence pour l’acquisition
demeure forte malgré les difficultésd’obtention de financements. Lamajorité des candidats ont vu leurbanquier avant leur recherche etconnaissent leur capacitéd’investissement.
▶une prédominance pour Grenoble etles communes limitrophes estconfirmée ; la problématique desdéplacements est omniprésente dans lechoix d’une future implantation.
▶ L’augmentation de la demande pour lesgrandes surfaces, en seconde partie de l’année 2013, permet d’espérer un redémarrage d’activités pour les PMe etles artisans et une hausse de la demandepour les petites et moyennes surfaces.
▶ Les taxes foncières ayant fortementaugmenté ces dernières années, cettecharge qui pèse sur le locataire est uncritère important au moment du choixde l’implantation.
▶une exigence accrue en matière deprestations et de qualité pour les biensexistants et négociation financière enforte augmentation pour les locations(franchise, loyer progressif, etc.)
L’offre▶ Le stock de biens disponibles de
120 481 m2 est relativement faible, surtout pour le secteur des locaux d’activités ou l’adéquation typed’activités/configuration du bâtimentest très forte.
▶difficulté à louer des bâtiments trop vétustes, sans prestations particulièreset n’étant plus aux normes, cela mêmeavec des conditions tarifairesattractives. La seule issue sera la vente.
▶Manque criant de surfaces disponiblessupérieures à 1000 m2.
LeS VaLeUrS▶un juste équilibre doit être trouvé pour
les bâtiments neufs, car les contraintesenvironnementales augmentent leurcoût de construction et les prospectsdésirent maitriser voire limiter aumaximum leurs dépenses, d’où unestagnation probable des valeurs.
▶Poursuite de la baisse des valeurslocatives pour les petites et moyennessurfaces et accompagnement desbailleurs pour faciliter l’implantationdes futurs preneurs (franchise de loyer,réalisation de travaux, etc.).
▶À l’acquisition la demande étant forteles valeurs se maintiennent.
LES LOCAuX D’ACTIVITÉSPeRSPectIVeS 2014
FNaIM eNtRePRISeS | étude 2013 17
=-+
LE RETAIL18
FNaIM eNtRePRISeS | étude 2013
LE RETAIL
Le BILaN 2013& LeS VaLeuRS LOcatIVeS
19
fAITS MARQuANTS▶dISPaRIté eNtRe
OFFRe et deMaNde
▶ L’IMPact du e-cOMMeRce:
▶accéLéRatIONS deSteNdaNceS OBSeRVéeS eN 2012SuR 2013
▶ SeuLS LeS eMPLaceMeNtS N° 1 PReMIuM RéSISteNt
deS ChiffreS TrompeUrS
pourquoi les chiffres peuvent-ils êtretrompeurs ?
- un grande disparité tant au niveau des offres que de la demande,
- une conjoncture qui accentue les problèmes structurels des entreprises(problèmes de trésorerie, de positionnement,des marges qui rétrécissent, etc…).
- une consommation qui évolue avec internet.- un comportement de plus en plus
opportuniste.- un marché très concurrentiel entre les
commerçants, avec une chute des marges,des résultats qui réduisent considérable-ment le taux d’effort des preneurs et impactent les valeurs locatives.
- Le secteur du commerce est en pleine mutation avec une accélération en 2013.
La VaLeUr LoCaTiVe de BoUTiqUeS
il n’y a plus de prix ! C’est le règne de « l’offre » et de la « demande »
Seuls les emplacements N° 1 PReMIuM résistent…Les règles de calcul pour la Valeur locativerestent malgré tout les mêmes, elles dépendent :- de la situation dans le quartier, dans la rue- de la surface et configuration du local :
façade, vitrines, étages et sous/sol- de la commercialité du secteur avec la
présence ou non d’enseigne locomotiveet/ou complémentaires
- des activités autorisées ou pas par le règlementde copropriété, les règlements en zonecommerciale
- de la nature des activités déjà implantées(secteurs orientés équipement de la maison,de la personne, alimentaire, automobile, etc.)
LA VALEuR LOCATIVE DE MARCHÉexprimée en € ht/m2/an
LOYeR aNNueL +10 % MONtaNt dROIt au BaIL
SuRFace PONdéRée
Un seCteUr en MUtAtion.
Un MArCHédispArAte.
rèGlede CAlCUl
poUr les VAleUrsloCAtiVes
inCHAnGée
CHAnGeMent desCoMporteMentssUr lAConsoMMAtion
LES RETAIL
eMPLaceMeNtS& exeMPLeS de LOYeRS
LOyERS
EMPLACEMENT N° 1
▶CENTRE-VILLE PLace VIctOR huGO (côté zaRa)Rue de BONNeRue FéLIx POuLat
▶ZONE cOMBOIRe eNtRée NORd (échIROLLeS) ▶COMMERCIALE caP deS « h » aVeNue L’ILe BRuNe de
(St éGRèVe). aV. GaBRIeL PéRI (St MaRtIN d’hèReS)Bd PauL LaNGeVIN À FONtaINe
EMPLACEMENT N° 1 BIS
▶CENTRE-VILLE GRaNd-Rue, Rue SaINt-JacQueSRue cLOt BeY, Rue dOcteuR MazetRue LaFaYette, Rue de La POStePLace VaucaNSON
▶ZONE cOMBOIRe eNtRée Sud▶COMMERCIALE (échIROLLeS)
caP deS « h » aVeNue L’ILe BRuNe (SaINt-éGRèVe).
VAleUrsAJUSTEMENT
DES VALEURS LOCATIVESSELON LES DEMANDES
20
EMPLACEMENT& ACTIVITÉ
SuRfACEPONDÉRÉE
en/m2
SuRfACEaNGLe/Face
LINÉAIRE VITRINEen m
DROIT Au BAIL
en K€
LOyERANNuEL HT
en €
VALEuRLOCATIVE
en € ht/m2/an
Rue de BONNePRêt-À-PORteR 52 m2 Face 4 m 350 K€ 42000 € 1480 €
Rue MILLetSaLON de thé, GaLeRIe 150 m2 Face - 30 K€ 19200 € 173 €
Rue tRèS cLOItReSReStauRatION 109 m2 Face - 20 K€ 18000 € 180 €
Rue LaFaYettePRêt À PORteR 60 m2 Face 7 m 240 K€ 10560 € 100 €
Rue BaRNaVePetIte ReStauRatION 54 m2 Face 6 m 40 K€ 18190 € 388 €
Rue auGuSte GachéBaR, ReStauRatION 135 m2 angle - 165 K€ 15000 € 259 €
cOuRS JeaN JauRèSaLIMeNtatION 90 m2 Face 5 m - 24000 € 267 €
Rue LOuIS NéeLReStauRatION (MONtBONNOt) 147 m2 Face - 235 K€ 20400 € 309 €
FNaIM eNtRePRISeS | étude 2013
La demande▶Reprise des demandes
▶Repositionnement au centre-ville des
enseignes présentes en périphérie
(bricolage, équipement de la maison…).
L’offre▶ Les repositionnement de certaines
enseignes augmente l’offre
▶Marché plus de demandes que d’offres.
LeS VaLeUrS▶des valeurs locatives plus rationnelles.
▶Réajustement obligatoire sur certains
produits surévalués.
LE RETAIL PeRSPectIVeS 2014
=++
21
22
L’INVESTISSEMENT22
23
fAITS MARQuANTS▶ exPLOSION deS
INVeStISSeMeNtSaVec 95 M€ INVeStIS
▶MaLGRé uNe BaISSe PaRRaPPORt À 2012, LeS BuReauxRePRéSeNteNt 65 % deSacQuISItIONS
▶Nette aMéLIORatIONdu ReNdeMeNt PRIMeQuI atteINt 6,5 %
▶ PROFIL: MaJORItaIReMeNtdeS FONdS PRIVéS
- L’investissement a tenu ses promesses
en atteignant en 2013 le chiffre historique
de 95 M€ soit 184 % de plus que 2012.
c’est de loin la meilleure performance
de ces 10 dernières années. ce chiffre
confirme la confiance des investisseurs
sur les valeurs immobilières malgré un
contexte économique des plus compliqués.
À prendre en compte les cessions de
2 portefeuilles de 5 sites industriels
représentant un total de 43 %
du montant investi.
- en baisse par rapport à l’an passé, les
Bureaux représentent toujours une large
majorité des acquisitions (environ 65 %)
- Nette amélioration des taux de rendement
du fait de la rareté des produits neufs
« prime » sur le marché et des nouvelles
règlementations thermiques.
- La grande majorité des transactions se
situe entre 1 et 6 M€
- Le profil des investisseurs reste
majoritairement des fonds privés
L’INVESTISSEMENT
BILaN 2013
18
48
52
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
LES CHIffRESexprimés en millions d’euros
36
33,5
37,6
95M€FORTE AUGMENTATION DES INVESTISSEMENTS
FNaIM eNtRePRISeS | étude 2013FNaIM eNtRePRISeS | étude 2013 23
95
6,5%DE RENDEMENT
SUR LE NEUF PRIME
Le marché au niveau des valeurs « Prime » e confirme avec la cession de 2 immeublesneufs sur Meylan et Grenoble chacun louéen 9 ans fermes. Les acteurs nationaux recherchent exclusivement des immeublesrécents (Rt 2000 et 2005).
L’activité, quant à elle, reste très soutenuegrâce à la réactivité des investisseurs et deleur partenaire bancaire.
L’INVESTISSEMENT
taux de ReNdeMeNt& tYPOLOGIeS
TAuX DE RENDEMENTexprimés en % par année
7,9 %
8,8 %
8 %
6,5 %
6,7 %
9,0 %8,25 %
10 %
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
PAR MONTANTS INVESTIS% ReLatIF au NOMBRe de tRaNSactION
PAR CLIENTS% ReLatIF au NOMBRe de tRaNSactION
PAR PRODuITS% ReLatIF aux 95 M€ INVeStIS
ACTIVITÉS « PRIME »
BuREAuX RÉCENTS
BuREAuX « PRIME »
1 M€ 5 M€0 M€ PRIVéSINStItutIONNeLS cOMMeRceS1,7 M€
actIVItéS31 M€
BuReaux66 M€
41 %30 %
29 %
20 %
80 % 66 % 2%
32 %
24
GReNOBLe 2929 m2 8,5 % ScPI 5 659 000
NOVa MONtBONNOt 4829 m2 9 % INStItutIONNeL 7 300 000
GReNOBLe 3074 m2 8,5 % ScPI 5 940 096
dOM PLuS eYBeNS 951 m2 11 % PRIVé 1 017 000
aPaVe eYBeNS 984 m2 10,5 % PRIVé 1 000 000
POLe eMPLOI 2478 m2 7 % INStItutIONNeL 5 189 000
GReNOBLe 4500 m2 8 % PRIVé 5 500 000
MeYLaN MeYLaN 5740 m2 6,5 % ScPI 15277000
25
PRINCIPALES TRANSACTIONS BuREAuXPOuR L’aNNée 2013.
L’INVESTISSEMENT
PRINcIPaLeS tRaNSactIONS
LOué À 90 %
LOué
LOué
LOué
LOué À 90 %
LOuéBaux FeRMeS
LOuéPaRtIeLLeMeNt
FNaIM eNtRePRISeS | étude 2013
POLYtec(aLIzéS)
Rue RaYMONd BaNK
St MaRtINd’hèReS
POLYtec(tRaMONtaNe)
ÉTATLOCATION
PRIX DEVENTE EN €PROGRAMME VILLE SuRfACE
LOué
TAuX ACQuÉREuR
26
aCTiViTÉ▶ L’activité en 2014 devrait être assez
proche de celle de 2013, avec toutefois
une légère baisse des montants
engagés car cette année même si de
beaux sujets sont en cours, aucun
n’atteindra le volume des actifs vendus
en 2013.
renTaBiLiTÉ▶ Le rendement « prime » devrait encore
s’accentuer pour franchir la barre des 6.5 %.
Même constat pour les immeubles de
seconde main bien entretenus et bien
loués, leur rendement devrait passer
en dessous des 8 %.
▶ Les locaux anciens, étant la cible
privilégiée des privés, verront leurs
taux se stabiliser autour de 9,5 %.
offre & demande▶ La prudence est toujours de mise chez
les investisseurs. La pression fiscale
permanente pèse lourd sur les petites
structures privées. toutefois avec 80 %
des acquisitions, ils dominent toujours
notre marché.
▶Si leurs cibles restent généralement les
actifs de 200 000 € à 2 000 000 €,
certains se positionnent sur des
portefeuilles atteignant jusqu’à
35000000 €.
▶ L’accès au financement bancaire reste
limité ou plutôt sélectif, selon le profil
de l’acquéreur, la qualité, l’emplacement
de l’actif et son rendement.
L’INVESTISSEMENTPeRSPectIVeS 2014
+++
FNaIM eNtRePRISeS | étude 2013 27