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Cont. pag. 3 Visitez Visitez Le Portugal Wolfe PORTUGAIS - FRANÇAIS Portuscale Portuscale ab c AO N Não ao Acordo Ortográco ~ jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português Num.14 Ano / An I 11 de Outubro / 11 octobre 2014 Na morte de Alpoim Calvão: Como é que os portugueses (não) souberam da Mar Verde? Helena Matos Novembro de 1970. Sá Carneiro começa a publicar no “Diário Popular” uma coluna designada “Sétima página” onde chama a atenção para a próxima revisão da Constituição. Na avenida de Ceuta, em Lisboa, abre o primeiro hipermercado português. Gabriel Cardoso era eleito o Rei da Rádio. O Governo de Marcelo Caetano e o Episcopado da Metrópole enfrentam-se por causa da frequência da disciplina de Religião e Moral. O Sporting goleara o Boavista (8-0) e o Farense derrotou o Benfica (1-0). Claro que em matéria de notícias nada concorria com a descoberta do Esquartejador, um afinador de máquinas de costura, de aspecto sorridente e bonacheirão que, segundo os jornais, a mulher deixara “porque tinha defeito”, e a quem é imputada a autoria de vários homicídios unidos por denominador comum: cadáveres de homens cujo rosto fora mutilado. Politicamente havia a sobressair as bombas que a 20 de Novembro explodem LA HOLLANDE VIENT DE virer LES MUSULMANS la France et le Canada Vont-ils suivre cet exemple ? La Hollande, dont 6 %de la population est musulmane, rejette dorénavant le multiculturalisme. Le gouvernement hollandais en a assez de se faire piétiner par les musulmans et abandonne son modèle de longue date de multiculturalisme, qui n’a fait qu ‘encourager les immigrants musulmans à se créer une société parallèle et nocive à l’ intérieur du pays. Un nouveau bill présenté au Parlement hollandais par le ministre de l’intérieur Piet Hein Donner le 16 juin dernier se lit comme suit: «Le Gouvernement partage l’insatisfaction du peuple hollandais face au modèle de société multiculturelle en Hollande et exprime son intention de centrer maintenant ses priorités vers les valeurs fondamentales du peuple hollandais. Dans le nouveau système d’intégration, les valeurs hollandaises vont jouer un rôle central et de ce fait le gouvernement «n’adhère plus au modèle de société multiculturelle». La lettre poursuit : «Une intégration encore plus rigoureuse est parfaitement justifiée du fait «que c’ est ce que demande le Gouvernement et tout son peuple. Cette orientation est absolument devenue nécessaire parce que la société Hollandaise est en train de se désagréger en terme d’identité et plus personne ne se sent chez-lui en Hollande». La nouvelle politique d’intégration sera beaucoup plus exigeante de la part des immigrants. Par exemple les immigrants devront obligatoirement apprendre le hollandais et le Gouvernement hollandais va prendre des mesures davantage coercitives à l’ endroit des immigrants qui ignoreront les valeurs du pays et désobéiront aux lois hollandaises. Le Gouvernement hollandais va aussi cesser de donner des subsides spéciaux aux musulmans pour s’ intégrer (alors qu ‘ils ne le font pas de toute façon) car, selon Donner, «il n’ appartient pas au gouvernement et aux fonds publics d’ intégrer les immigrants». Le bill prévoit aussi la création d’une législation interdisant les mariages forcés ainsi qu ‘une législation imposant des mesures sévères pour ces immigrants musulmans qui diminuent volontairement leurs chances d’ emploi simplement par la manière qu ‘ils se vêtent Plus spécifiquement le Gouvernement va interdire le port de vêtements couvrant tout le visage tel,le voile, la burka,hijab,et ce à compter de janvier 2015 La Hollande s’ est rendu compte, peut-être sur le tard, que son libéralisme multiculturel est en train de faire du pays un territoire de tribus du désert qui somme toute est en train de tuer la nation d’ origine ainsi que son identité propre. Le futur de l’Australie, du Royaume-Uni, du Canada, de la Belgique et de la France peut très bien se lire dans ce texte !!! Équinoxe d’automne Le 26 octobre reculez d’une heure vos montres et horloges

PORTUGAIS - FRANÇAIS€¦ · a garantia do respeito pelas funções de Soberania, uma Administração Pública adequada, a estabilidade legislativa e fi scal, bem como tribunais

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Num.14Ano / An I11 de Outubro / 11 octobre 2014

Na morte de Alpoim Calvão: Como é que os portugueses (não) souberam da Mar Verde?

Helena Matos

Novembro de 1970. Sá Carneiro começa a publicar no “Diário Popular” uma coluna designada “Sétima página” onde chama a atenção para a próxima revisão da Constituição. Na avenida de Ceuta, em Lisboa, abre o primeiro hipermercado português. Gabriel Cardoso era eleito o Rei da Rádio. O Governo de Marcelo Caetano e o Episcopado da Metrópole enfrentam-se por causa da frequência da disciplina de Religião e Moral. O Sporting goleara o Boavista (8-0) e o Farense derrotou o Benfi ca (1-0). Claro que em matéria de notícias nada concorria com a descoberta do Esquartejador, um afi nador de máquinas de costura, de aspecto sorridente e bonacheirão que, segundo os jornais, a mulher deixara “porque tinha defeito”, e a quem é imputada a autoria de vários homicídios unidos por denominador comum: cadáveres de homens cujo rosto fora mutilado.

Politicamente havia a sobressair as bombas que a 20 de Novembro explodem

LA HOLLANDE VIENT DE virer LES MUSULMANSla France et le Canada Vont-ils suivre cet exemple ?

La Hollande, dont 6 %de la population est musulmane, rejette dorénavant le multiculturalisme. Le gouvernement hollandais en a assez de se faire piétiner par les musulmans et abandonne son modèle de longue date de multiculturalisme, qui n’a fait qu ‘encourager les immigrants musulmans à se créer une société parallèle et nocive à l’ intérieur du pays.

Un nouveau bill présenté au Parlement hollandais par le ministre de l’intérieur Piet Hein Donner le 16 juin dernier se lit comme suit:«Le Gouvernement partage l’insatisfaction du peuple hollandais face au modèle de société multiculturelle en Hollande et exprime son intention de centrer maintenant ses priorités vers les valeurs fondamentales du peuple hollandais. Dans le nouveau système d’intégration, les valeurs hollandaises vont jouer un rôle central et de ce fait le gouvernement «n’adhère plus au modèle de société multiculturelle».

La lettre poursuit :

«Une intégration encore plus rigoureuse est parfaitement justifi ée du fait «que c’ est ce que demande le Gouvernement et tout son peuple. Cette orientation est absolument devenue nécessaire parce que la société Hollandaise est en train de se désagréger en terme d’identité et plus personne ne se sent chez-lui en Hollande». La nouvelle politique d’intégration sera beaucoup plus exigeante de la part des immigrants. Par exemple les immigrants devront obligatoirement apprendre le hollandais et le Gouvernement hollandais va prendre des mesures davantage coercitives à l’ endroit des immigrants qui ignoreront les valeurs du pays et désobéiront aux lois hollandaises.Le Gouvernement hollandais va aussi cesser de donner des subsides spéciaux aux musulmans pour s’ intégrer (alors qu ‘ils ne le font pas de toute façon) car, selon Donner, «il n’ appartient pas au gouvernement et aux fonds publics d’ intégrer les immigrants».

Le bill prévoit aussi la création d’une législation interdisant les mariages forcés ainsi qu ‘une législation imposant des mesures sévères pour ces immigrants musulmans qui diminuent volontairement leurs chances d’ emploi simplement par la manière qu ‘ils se vêtent

Plus spécifi quement le Gouvernement va interdire le port de vêtements couvrant tout le visage tel,le voile, la burka,hijab,et ce à compter de janvier 2015

La Hollande s’ est rendu compte, peut-être sur le tard, que son libéralisme multiculturel est en train de faire du pays un territoire de tribus du désert qui somme toute est en train de tuer la nation d’ origine ainsi que son identité propre.

Le futur de l’Australie, du Royaume-Uni, du Canada, de la Belgique et de la France peut très bien se lire dans ce texte !!!

Équinoxe d’automne

Le 26 octobre reculez d’une heure vos montres et horloges

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A Chuva e o Bom Tempo

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ABC-portuscale. Crédits:

Auteurs identifi és; Aicep; Santé Canada; Histoire du Canada; Internet et quelques inconnus.Compliation, coordination et montage: Raul [email protected]

PORTUGAL! COMO PODEREMOS RECOMEÇAR?O mundo atravessa um período de mudanças estruturais sem precedentes impulsionado pela globalização de tudo, pelos avanços da ciência e pelas novas tecnologias, mas também por guerras quentes e pelas alterações climáticas e geográfi cas. Quando “isto” acabar (se acabar), pode não fi car pedra sobre pedra! Há países que podem desaparecer e outros que nascerão!A hierarquia dos poderes mundiais vai-se alterar, o mesmo podendo acontecer com a preferência pelos sistemas políticos. A democracia parlamentar ocidental parece estar a falhar! O Estado social europeu tende a esfumar-se. 500 anos de infl uência e poder ocidental estão-se a esvair! Os Governos já têm menos poder do que as grandes empresas transnacionais (algumas de crime organizado).Portugal foi apanhado pela crise internacional de 2008, mas a nossa situação actual foi muito agravada por erros, omissões e crimes próprios; legisladores, governos, justiça, banca e seus reguladores têm, muitas culpas acumuladas. Todos os países sofreram a crise internacional, mas muito poucos fi caram na situação desesperada em que nos encontramos.

Já sabemos que a UE e o FMI também têm culpa, mas isso não nos dá grande consolo.Tivesse o comportamento dos agentes políticos e fi nanceiros sido outro e “tudo” não teria acontecido com a violência e a permanência que conhecemos. E houve graves crimes! Não apenas dos novos bancos com aproveitadores oportunistas, mas também de responsáveis por instituições históricas que não tiveram respeito pelo seu nome, passado e pelo peso que tinham na economia nacional! Não podem ter perdão político e social; o que acontecerá com os procedimentos judiciais é uma incógnita, mas o mal feito nunca será corrigido. Por mais graves que as consequências possam vir a ser Portugal não pode desaparecer.

Como será possível renascer?

Qualquer que seja o Governo partidário em funções não tem capacidade sozinho para resolver esta rara situação de emergência; é preciso uma coligação de vontades fortes e inteligentes e, por isso, é tragicamente ridículo que os principais Partidos não se consigam entender.Portugal precisa, não só, de acertar as contas mas de novos investimentos, com dinheiro fresco em várias actividades; o que foi feito até agora tem sido (quase) apenas vender, às fatias, a estrangeiros, activos nacionais de qualidade, o que não dá para que a economia possa arrancar.

Mas, ao lado desta necessidade de novos investimentos, é preciso saber conduzir estrategicamente a gestão das nossas crescentes dependências (políticas, económicas e fi nanceiras), pois com a rota seguida pelo actual Governo pouco demorará para que nenhuma actividade produtiva ou fi nanceira tenha comando nacional. Como vai longe o tempo em que se discutia como manter os centros de decisão em Portugal… Muitos políticos, empresários e fi nanceiros foram demonstrando que o seu amor por Portugal se confunde com a sua conta bancária, onde quer que ela se encontre.

Não se põe em causa a honestidade, resistência e vontade do actual PM e de muitos que consigo trabalham, mas, não só foi apanhado em surpresas gravíssimas, como as suas soluções não demonstram ser as mais adequadas para a situação que defronta. Estamos, verdadeiramente, numa guerra sem tiros em que quase tudo vamos perdendo para vários e diversifi cados poderes; se assim for é preciso que tenhamos uma Estratégia para esta guerra silenciosa, mas mortal.

Há metodologias para isso; de qualquer modo, uma liderança forte e bem apoiada, a garantia do respeito pelas funções de Soberania, uma Administração Pública adequada, a estabilidade legislativa e fi scal, bem como tribunais e reguladores económicos e fi nanceiros a funcionar bem, são vitais. De outro modo, lembro defi nitivamente, podemos desaparecer. O alerta fi ca feito!

Lisboa, 30 de Agosto de 2014

José Eduardo Garcia Leandro Ten-General (R)

Portugal: a nobre escola.Da reconquista cristã à actualidade.Passamos há poucos dias por uma das datas mais emblemáticas da História Portuguesa. O 5 de Outubro. Não aquele do início do século XX, antes, o que fundou Portugal em 1143. Fizemos agora 871 anos de identidade. Somos dos mais antigos países da Europa e da América. E temos uma História rica de que nos podemos orgulhar, apesar de uns quantos incontornáveis altos e baixos, nem sempre tão baixos como uns quantos vendilhões gostam de proclamar.Recordemos vagamente como tudo isso aconteceu.Corria o ano de 711 quando um poderoso exército muçulmano capitaneado por Tarik, saído do Norte de África, invadiu a Península Ibérica, então ocupada por povos cristãos.Face a número tão elevado de guerreiros fortemente armados, apenas resistiu no Norte, a região das Astúrias, zona montanhosa, pouco propícia às investidas dos cavaleiros muçulmanos.A perseverança dos cristãos desde logo iniciou a reconquista das terras ocupadas e até aos fi nais do século XI fundaram-se nesses territórios vários reinos cristãos independentes: Leão, Castela, Navarra, Aragão e o Condado da Catalunha.O rei de Leão, D. Afonso VI, pediu ajuda a dois primos e nobres franceses, D. Raimundo e D. Henrique, a fi m de combater os muçulmanos.D. Henrique, que havia recebido em recompensa D. Teresa, uma das fi lhas do rei de Leão, fi cou desde então, por volta de 1095, a governar o Condado Portucalense, faixa de terra que ia do rio Minho até além de Coimbra. Deste casamento nasceu aquele que iria formar Portugal. D. Afonso Henriques depois de algumas conquistas e diabruras com o primo leonês, conseguiu a 5 de Outubro de 1143, pelo Tratado de Zamora, que o Condado se torne em país independente: Portugal.E o país, graças aos feitos valorosos dos seus soldados, modelou-se pela força das armas e pela estratégia dos seus meritosos chefes de guerra, conquistando ou reconquistando o território, até que no reinado de D. Afonso III, em 1249, se formaram as fronteiras que ainda hoje tem. Passo em branco a região de Olivença que nos foi roubada pela Espanha durante a Guerra das Laranjas, no difícil período das Invasões Francesas. E que ainda não nos foi restituída. E, com o tipo de chefes de governo, amorfos, que temos presentemente, certamente nunca o será.Torna-se curioso que nesta data apenas seja celebrada a Implantação da República. Que nos foi imposta sem consenso.Porém, o 5 de Outubro tem mais razão de ser quando referente à Fundação de Portugal que na simples, embora trágica, mudança de regime.E deveria ser incutida no espírito dos jovens, nas escolas e em família, por ser a data que nos defi ne como povo.Este, no entanto, tem pouco de amor-próprio. E poucas preocupações com o futuro do país. Com vistas curtas, é indiferente aos riscos que se atravessa de perda da soberania, da nação, habituado a só se defender após atacados e, mesmo assim, insufi cientemente e, sempre por iniciativa duma minoria. E a maioria prefere o “dolce far niente”, menosprezando os riscos. Ora, defender-se depois de atingido, é sempre difícil. A prudência manda que se organize a defesa com antecipação.Outro aspecto que o tal povo amorfo e desatento afi rma é a ignorância. A ignorância dos factos e dos valores que temos ou tivemos, sem que nunca tenham sido apreciados na sua grandeza. Faço assim referência ao falecimento recente de um grande Português e Militar. O comandante Alpoim Calvão era tudo isso e muito mais, num só corpo. E há aqueles que ousam insultar a sua memória. Eis um bom exemplo dessa imbecilidade. Transcrevo este parágrafo de alguém que conheceu bem o valoroso comandante, reagindo a uma notícia da RTP que disse assim: (ver texto completo na página 8)- «Morreu Alpoim Galvão. Alpoim Calvão foi o fundador do MDLP e o responsável pela destruição e incêndio de várias sedes do PCP pelo País fora no Verão Quente de 75 e o coordenador da tentativa fracassada de invasão da Guiné Conacri para resgatar prisioneiros de guerra».Ora a Operação Mar Verde foi um êxito para o comandante e para as nossas tropas, que libertaram 26 prisioneiros portugueses e a “informação” da TV incompreensivelmente deturpou tudo.“Portugal tem vergonha da parte da sua história contemporânea que passou pela Guerra Colonial.O Sistema actual, por complexo, por submissão complexada, por estupidez, por ignorância e má-formação colectiva, por manipulação política e ideológica inaceitável, evita e ignora quem por lá passou e deu a sua juventude por ela sem grande contra-partida, como se vê, e, alguns, a sua vida, por esses valores”. É este o Portugal que temos. E que tão orgulhosamente nasceu em 1143. Há 871 anos. Que foi escola de nobreza e de patriotismo. Foi.

Raul Mesquita

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frente ao edifício conhecido como Escola da PIDE em Sete-Rios, na Av. Duque de Loulé, junto ao Centro Cultural da Embaixada dos EUA e no Cais da Fundição, em Santa Apolónia onde estava atracado o paquete «Niassa». A ARA, organização terrorista criada pelo PCP, que entretanto reivindicara o atentado contra o navio «Cunene», é apresentada como a responsável por mais estes atentados mas não é ainda associada ao PCP pelas autoridades. Na conferência de imprensa que dá sobre estes atentados, Silva Pais, director da PIDE, declara que se está perante “actividades maoístas”.

Mas algo mais se passava: na noite de 21 para 22 de Novembro, Alpoim Calvão, à frente de uma companhia de comandos africanos e de um destacamento de fuzileiros também na sua maioria africanos e de alguns membros da oposição a Sekou Touré, presidente da Guiné Conackry, desembarca em Conakri. Esta operação de nome “Mar Verde” tinha como objectivos: provocar um golpe de estado na Guiné Conakry; destruir as instalações do PAIGC em Conakri; capturar Amílcar Cabral e levá-lo para Bissau e libertar os 26 militares portugueses que estavam detidos numa prisão de Conakry. Alguns como o sargento Lobato há mais de sete anos.

As fugas de informação e a defi ciente recolha de dados feita pela PIDE na preparação desta operação têm sido as explicações para que nem Amílcar Cabral nem outros altos quadros do PAIGC estivessem em Conakri e que os aviões MIG que Portugal tinha como objectivo crucial destruir também não estivessem no aeroporto. Vários serviços secretos estrangeiros deviam estar ao corrente da preparação desta operação pois foi à URSS que Portugal comprou, através da fi rma da família Zoio, as armas que usou nesta operação.

Alpoim Galvão que tinha até ao amanhecer para poder executar a operação retira sem conseguir que Sekou Touré fosse derrubado.

Abandonados à sua sorte fi caram os opositores de Sekou Touré – aqueles que tinham contado com o apoio português e aqueles que nunca tinham mantido qualquer contacto com Portugal ou sequer visto um português. Foram indistintamente chacinados nos dias seguintes. O próprio bispo de Conakry, Raymoond Tscidimbo, acabou preso, torturado e condenado a trabalhos forçados sob a acusação de golpismo. Enforcado numa árvore de Bissau foi também Januário Lopes, um tenente guineense dos comandos portugueses na Guiné que se entregou às forças de Conakry. Januário Lopes que tinha um irmão no PAIGC partiu contrariado para esta operação e uma vez em Conakry decide entregar-se às forças de Sekou Touré. Portugal desvincula-se da presença de Januário Lopes e dos homens que o acompanhavam em Conakry. Sekou Touré não os reconhece como desertores do exército português e potenciais apoiantes do PAIGC. São todos executados.

Os militares portugueses libertos, durante a viagem de regresso a Bissau

No que respeita à libertação dos presos a operação foi um completo sucesso e um sucesso que raramente forças armadas doutros países conseguiram em situações similares: os 26 militares portugueses que estavam detidos numa prisão de Conakry foram resgatados sãos e salvos. À excepção do grupo de Januário Lopes o exército português conta apenas uma baixa

A 23 de Novembro começam a sair em Portugal notícias sobre a invasão da Guiné Conakry “por mercenários”. São desmentidas pelo governo português e por Spínola quaisquer interferências de Portugal nesses acontecimentos. Nos dias seguintes Spínola desmente de novo a participação portuguesa na invasão de Conackry.

Alpoin Calvão... A 29 de Novembro pequenas notícias dão conta que “conseguiram fugir da República da Guiné portugueses ali detidos”. E a 30 de Novembro no meio do grande destaque informativo sobre a aprovação do divórcio em Itália – 319 deputados votaram a favor, 286 contra – fi ca a saber-se que já estão em Lisboa os portugueses que ofi cialmente tinham fugidos das prisões de Conackry.

Entre eles há um nome que se destaca: António Lobato. Fora preso em 1963. Tinha então 25 anos. Pesava 73 quilos. Volta com 33 anos e 48 quilos. Sempre declarou não ter sido maltratado pelo PAIGC e sempre recusou assinar os papéis que o PAIGC lhe punha à frente com condenações ao exército português, assinatura essa que lhe garantiria imediatamente a sua libertação e colocação num país de leste.

Outros como Manuel Marques de Oliveira, Rafael Jorge Ferreira, Manuel Augusto Silva, António Rosa e José Vieira Lauro tinham sido dados como mortos. Os pais estavam de luto e nos jornais das suas terras saíra a notícia das respectivas mortes.

Todos estes homens se comprometeram por escrito a não revelar as circunstâncias da sua libertação.

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Todos não somos demaispara continuar Portugal

A hidrapor BAPTISTA-BASTOS

Um espectro percorre Portugal: é o espectro da pobreza, da miséria moral, da fraude, da mentira, do embuste, da indecência, da ladroagem, da velhacaria. Este indecoro do BES foi o destapar do fétido tacho da pouca-vergonha. Os valores mais rudimentares das relações humanas pulverizaram-se. Já antes haviam sido atingidos por decepções constantes daqueles que ainda acreditavam na integridade de quem dirige, decide, organiza. Agora, o surto alcançou a fase mais sórdida. Creio que, depois de se conhecer toda a extensão desta burla, algo terá de acontecer.

Com outra gente, com outros padrões, não com estes que se substituem, num jogo de paciências cujo resultado é sempre o mesmo. Mas esta afi rmação pertence aos domínios da fé, não aos territórios das certezas. O Dr. Carlos Costa revelou ter avisado a família Espírito Santo de que ia ser removida. Na TVI, Marques Mendes, vinte e quatro horas antes, anunciara o cambalacho.

Já destituído, Ricardo Salgado e os seus estabeleceram três negócios ruinosos para o banco, abrindo o buraco da vigarice para quase cinco mil milhões de euros.

Quem são os outros cúmplices, e quais as razões explicativas de não estarem na cadeia?

Enquanto o País mergulha num atoleiro, o Dr. Passos nada o crawl, com esfuziante aprazimento, nas doces águas algarvias. Há dias, afi rmou que os contribuintes não serão onerados com as aldrabices dos outros. Mas já foi criado um chamado Fundo de Resolução, com dinheiro procedente, de viés, do nosso próprio dinheiro, embuçado na prestação de um grupo de bancos. Quanto ao extraordinário Dr. Cavaco, o reconhecimento generalizado da sua inutilidade como medianeiro de confl itos, e conivente com o que de mais detestável existe na sociedade portuguesa, converteu-se num lugar-comum.Foi o «sistema» que criou esta ordem de valores espúrios. Este poder dissolvente fez nascer, por todo o lado, a ideia do facilitismo, oposta às regras da convivência que estruturaram os princípios da nossa civilização, dando-lhe um sentido humano. Tudo é permitido, e esta noção brutal, inculcada por «ideólogos» estipendiados ou fanatizados concebeu as suas próprias regras. A impunidade nasce do «sistema», e Salgado é o resultado, não a causa, o resultado de um aproveitamento imoral estimulado pelas fórmulas dessa ordem de valores. Surpreendemo-nos com o comportamento de quem assim foi educado, porém temos de estudar e de analisar aquilo que os explica.

O «sistema», em cuja origem está a raiz do mal, não carece de «regulação», exactamente porque a «regulação» nada resolve e apenas prolonga a crise sobre a crise. O capitalismo sabe e consegue simular a sua própria regeneração. Mas é uma hidra que se apoia em referências na aparência inexpugnáveis, realmente falaciosas. Enfi m: o nosso dinheiro está à guarda de ladrões.

Origem do conto do VigárioVivia há já não poucos anos, algures, num concelho do Ribatejo, um pequeno lavrador, e negociante de gado, chamado Manuel Peres Vigário.Da sua qualidade, como diriam os psicólogos práticos, falará bastante a circunstância que dá princípio a esta narrativa. Chegou uma vez ao pé dele certo fabricante ilegal de notas falsas, e disse-lhe: «Sr. Vigário, tenho aqui umas notazinhas de cem mil réis que me falta passar. O senhor quer? Largo-lhas por vinte mil réis cada uma.» «Deixa ver», disse o Vigário; e depois, reparando logo que eram imperfeitíssimas, rejeitou-as: «Para que quero eu isso?», disse; «isso nem a cegos se passa.» O outro, porém, insistiu; Vigário cedeu um pouco regateando; por fi m fez-se negócio de vinte notas, a dez mil réis cada uma.

Sucedeu que dali a dias tinha o Vigário que pagar a uns irmãos negociantes de gado como ele a diferença de uma conta, no valor certo de um conto de réis. No primeiro dia da feira, em a qual se deveria efectuar o pagamento, estavam os dois irmãos jantando numa taberna escura da localidade, quando surgiu pela porta, cambaleando de bêbado, o Manuel Peres Vigário. Sentou-se à mesa deles, e pediu vinho. Daí a um tempo, depois de vária conversa, pouco inteligível da sua parte, lembrou que tinha que pagar-lhes. E, puxando da carteira, perguntou se, se importavam de receber tudo em notas de cinquenta mil réis. Eles disseram que não, e, como a carteira nesse momento se entreabrisse, o mais vigilante dos dois chamou, com um olhar rápido, a atenção do irmão para as notas, que se via que eram de cem. Houve então a troca de outro olhar.

O Manuel Peres, com lentidão, contou tremulamente vinte notas, que entregou. Um dos irmãos guardou-as logo, tendo-as visto contar, nem se perdeu em olhar mais para elas. O vigário continuou a conversa, e, várias vezes, pediu e bebeu mais vinho. Depois, por natural efeito da bebedeira progressiva, disse que queria ter um recibo. Não era uso, mas nenhum dos irmãos fez questão. Ditava ele o recibo, disse, pois queria as coisas todas certas. E ditou o recibo – um recibo de bêbedo, redundante e absurdo: de como em tal dia, a tais horas, na taberna de fulano, e «estando nós a jantar (e por ali fora com toda a prolixidade frouxa do bêbedo...), tinham eles recebido de Manuel Peres Vigário, do lugar de qualquer coisa, em pagamento de não sei quê, a quantia de um conto de réis em notas de cinquenta mil réis. O recibo foi datado, foi selado, foi assinado. O Vigário meteu-o na carteira, demorou-se mais um pouco, bebeu ainda mais vinho, e daí a um tempo foi-se embora.

Quando, no próprio dia ou no outro, houve ocasião de se trocar a primeira nota, o que ia a recebê-la devolveu-a logo, por descaradamente falsa, e o mesmo fez à segunda e à terceira... E os irmãos, olhando então verdadeiramente para as notas, viram que nem a cegos se poderiam passar.

Queixaram-se à polícia, e foi chamado o Manuel Peres, que, ouvindo atónito o caso, ergueu as mãos ao céu em graças da bebedeira providencial que o havia colhido no dia do pagamento. Sem isso, disse, talvez, embora inocente, estivesse perdido.Se não fosse ela, explicou, nem pediria recibo, nem com certeza o pediria como aquele que tinha, e apresentou, assinado pelos dois irmãos, e que provava bem que tinha feito o pagamento em notas de cinquenta mil réis. «E se eu tivesse pago em notas de cem», rematou o Vigário «nem eu estava tão bêbedo que pagasse vinte, como estes senhores dizem que têm, nem muito menos eles, que são homens honrados, mas receberiam.» E, como era de justiça foi mandado em paz.

O caso, porém, não pôde fi car secreto; pouco a pouco se espalhou. E a história do «conto de réis do Manuel Vigário» passou, abreviada, para a imortalidade quotidiana, esquecida já da sua origem.

Os imperfeitíssimos imitadores, pessoais como políticos, do mestre ribatejano nunca chegaram, que eu saiba, a qualquer simulacro digno do estratagema exemplar. Por isso é com ternura que relembro o feito deste grande português, e me fi guro, em devaneio, que, se há um céu para os hábeis, como constou que o havia para os bons, ali lhe não deve ter faltado o acolhimento dos próprios grandes mestres da Realidade – nem um leve brilho de olhos de Macchiavelli ou Guicciardini, nem um sorriso momentâneo de George Savile, Marquês de Halifax..Contado por Fernando Pessoa..(publicado pela primeira vez no diário Sol, Lisboa, ano I, nº 1, de 30/10/1926, com o título de «Um Grande Português». Foi publicado depois no Notícias Ilustrado, 2ª série, Lisboa, 18/08/1929, com o título de «A Origem do Conto do Vigário».

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Rosa dos VentosRosa dos Ventos Rose des VentsRose des VentsPromenade à Guarda

À ne pas manquer

parcourir les rues de l’ancien quartier juif (Judiaria) et y découvrir les• symboles hébreux gravés dans la pierrevisiter la cathédrale• faire une pause à une terrasse de café sous les arcades du XVIe siècle • sur la Praça Velhamonter au donjon (Torre de Menagem) du château pour y admirer la vue • sur la ville et la serra

Dans la ville la plus haute du Portugal, règne un air de montagne léger et pur, dans les rues médiévales marquées par la noblesse et la couleur brune que leur confère le granit. C’est d’ailleurs la couleur de la cathédrale (Sé Catedral). Haute, im-mense et imposante, elle ressemble à une forteresse avec ses tours puissantes qui se dressent comme un symbole de défense de la foi et du territoire. Et si l’extérieur est impressionnant par l’inspiration du tracé et de la décoration gothiques, l’intérieur est surprenant par la hauteur des nefs et un immense retable entièrement sculpté dans la pierre.

Dehors, sur la place, les arcades du XVIe siècle abritent des cafés où vous pouvez faire une pause et sentir battre le cœur de la ville. C’est de là que partent des rues étroites bordées de palais en granit et de maisons anciennes, avec des fenêtres gothiques et des gargouilles sur les débords de toit. L’ensemble du centre historique est protégé par des murailles, des portes et des tours médiévales qui sont parvenues jusqu’à nous presque intactes.

L’ancien quartier juif (Judiaria) est situé près des murailles. La plupart des constructions remontent au Moyen Âge ; elles ont conservé des symboles gravés dans la pierre et leur architecture originale avec deux portes – une étroite pour accéder au logement familial à l’étage supérieur et une autre, plus large, qui donnait sur le magasin au rez-de-chaussée, puisque la plupart des juifs se consacraient au commerce. La visite serait incomplète sans un détour par le musée de Guarda, installé dans l’ancien palais épiscopal (Paço Episcopal), par l’église de la Miséricorde (Igreja da Misericórdia) avec son intérieur baroque et par l’église Saint-Vincent (Igreja de São Vicente) avec ses remarquables panneaux d’azulejos. Hors du centre urbain, la chapelle Capela de Nossa Senhora do Mileu, de style roman, est l’un des monuments les plus anciens, étant antérieure au XIIe siècle.

Sé Catedral da GuardaSé Cathédrale de Guarda bien que Guarda ait été siège de l’évêché depuis sa fondation, l’édifi ce que l’on voit actuellement au centre de la ville a été construit à partir de 1390 sur initiative de João Ier, remplaçant les anciennes Cathédrales qui avaient été érigées extra-murs.

Sa construction fut lente et n’a été achevée qu’en 1517, sous le règne de João III et sous l’évêché de Jorge de Melo. - habituellement intégrée au style gothique, infl uencée par le chantier du Monastère de Batalha, avec une sobriété extérieure tournée vers les lourdes tours octogonales qui lui donnent l’aspect d’une église forteresse, propre d’une époque où les grandes cathédrales portugaises représentent aussi une affi rmation de la nationalité. Cette sobriété est interrompue par la belle décoration des portails, gothique sur le portail principal et Renaissance sur le portail latéral. Elle a été réalisée par quelques artistes de renommée de l’époque : Huguet, Diogo de Boitaca, Marcos Pires et Pedro et Filipe Henriques, fi ls de Mateus Fernandes.Le plan suit la typologie médiévale, de croix latine à trois nefs (au centre la nef la plus élevée), de transept large et le chevet de trois chapelles communicantes.À l’intérieur, on remarquera le grandiose retable de la chapelle principale, taillée en pierre d’Ançã. Accompagnant la for-me semi-circulaire de l’abside, quatre registres hiérarchiques se développent, ils représentent pour le premier, les Apôtres, Moïse, Ezéquiel, Elie et Daniel, l’Annonciation et la Nativité pour le second, la Vierge de l’Assomption pour le troisième et, fi nalement, les scènes de la Passion du Christ – une œuvre d’art Renaissance de Jean de Rouen, d’une grande richesse doctrinaire et exceptionnelle dans le contexte de la ville. Cette œuvre fut commandée par l’évêque Cristóvão de Castro, seigneur de Monsanto et alcade de Covilhã, où il naquit et mourut. Humaniste, il fut ambassadeur de Manuel Ier à Rome, près de la cour du Pape Alexandre VI où il découvrit les nouveaux programmes artistiques qu’il voulut appliquer dans son évêché.

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État islamique : l’énigme du retour des djihadistes

Menace terroriste, prison, déradicalisation… Le retour au bercail de certains combattants étrangers de l’État islamique laisse les autorités de plusieurs pays devant un casse-tête.

par Vincent Destouches 5Photo : AP / Raqqa Media Center

L’Australie a réalisé cette semaine un coup de fi let antiterroriste sans précédent, déployant pas moins de 800 policiers dans les banlieues de Sydney et Brisbane pour interpeller des combattants australiens de l’État islamique. Les individus – il y a eu 15 arrestations – projetaient de « sélectionner des gens au hasard afi n de les exécuter de manière plutôt horrible », tout en fi lmant l’horreur avec « un degré inhabituel de fanatisme », selon les mots du procureur Michael Allnutt.

Ces événements soulèvent la problématique du retour au bercail des combattants étrangers de l’État islamique – l’Australie a vu une soixantaine de ses ressortissants rejoindre les rangs djihadistes en Irak et en Syrie. La semaine passée, la capitale fédérale australienne, Canberra, a d’ailleurs relevé son niveau d’alerte face à la menace terroriste posée par ces enfants prodigues.

Une situation qui interpelle les autorités canadiennes.

«On sait très bien que l’Australie est un pays très similaire au Canada. On ne se met pas la tête dans le sable. Toutes les forces policières du Canada et à l’international sont conscientes que n’importe quoi peut arriver», a d’ailleurs expliqué à La Presse Canadienne la surintendante Martine Fontaine, responsable des enquêtes de sécurité nationale au Québec pour la Gendarmerie royale du Canada.

À l’instar du Royaume-Uni et des Pays-Bas, le Canada prévoit de retirer la citoyenneté canadienne aux combattants djihadistes binationaux partis rejoindre l’État islamique. Mais là où le Canada n’entend sévir que contre ceux coupables d’infractions de terrorisme, les Néerlandais envisagent d’agir sans même de condamnation préalable.

« Le terrorisme, l’espionnage et les trahisons sont certains des pires actes de déloyauté que l’on peut commettre. Le terrorisme est incompatible avec la citoyenneté », a affi rmé le ministre fédéral de l’Immigration, Chris Alexander.

En vue de négocier les conditions de leur retour, une trentaine de Britanniques se disant désillusionnés à propos du djihad auraient contacté le Centre d’études sur la radicalisation et les violences politiques (ICSR), à Londres, rapporte Courrier international. Faisant partie d’un groupe lié à l’État islamique en Syrie, ils auraient été surpris de constater qu’au lieu de combattre Bachar al-Assad, ils prenaient surtout part à des affrontements entre groupes islamiques rivaux.

Selon leur porte-parole, ce groupe de Britanniques expatriés au Moyen-Orient serait « prêt à suivre des programmes de déradicalisation et à se soumettre à une surveillance au Royaume-Uni, si cela leur permet d’éviter des peines de prison ». L’un des directeurs de recherche et expert en déradicalisation de l’ICSR, Shiraz Maher, avait lui-même été un extrémiste islamique durant sa jeunesse.

Síria

Líder do braço sírio da Al-Qaeda ameaça “deslocar a batalha” para o Ocidente«Os vossos dirigentes não pagarão sozinhos o preço da guerra, vocês vão pagar um preço elevado», disse o líder da Frente al-Nusra, numa gravação difundida na internet.

Agência Lusa

O líder da Frente al-Nusra, braço sírio da Al-Qaeda, ameaçou os povos do Ocidente de que a continuação dos ataques aos jihadistas na Síria “deslocará a batalha” para os seus países, numa gravação áudio hoje difundida na internet.

“Os vossos dirigentes não pagarão sozinhos o preço da guerra, vocês vão pagar um preço elevado”, disse Abu Mohammad al-Julani aos povos dos países ocidentais, instando-os a oporem-se aos respetivos Governos.

Trata-se da sua primeira intervenção desde o início, há quase uma semana, de uma campanha de ataques aéreos diários na Síria contra posições do grupo extremista Estado Islâmico (EI) e da Frente al-Nusra, por uma coligação liderada pelos Estados Unidos.

Nenhum país enviou soldados para o terreno para combater os jihadistas, mas o chefe do braço sírio da Al-Qaeda afi rma que o facto de os ataques estarem a ser feitos “à distância (…) deslocará a batalha para vossa casa”.

O líder da organização terrorista não precisou como é que a Al-Qaeda vai ripostar aos ataques, mas dirigiu-se aos “povos da América e da Europa”, perguntando-lhes: “O que é que ganharam com a vossa guerra contra os muçulmanos e os jihadistas se não tragédias e dores que se abateram sobre os vossos países e crianças?”. Referia-se à morte de soldados ocidentais no Iraque e no Afeganistão e de civis nos atentados do 11 de setembro.

Os Estados Unidos lançaram a 8 de agosto uma campanha de ataques aéreos sobre o Iraque que estenderam à Síria, tomando como alvo posições da al-Nusra e de membros do Khorassan, um grupúsculo ligado à Al-Qaeda que se preparava, segundo Washington, para lançar “grandes ataques” nos Estados Unidos e na Europa.

A intervenção do líder da Al-Nusra surge um dia depois da divulgação de um vídeo do grupo no qual o seu porta-voz ameaça com represálias “em todo o mundo” os países da coligação anti-jihadista, classifi cando as respetivas operações como “guerra contra o Islão”, e criticando um “eixo do mal” dirigido pelo “país dos cowboys”.

Depuis 2011, plus de 500 Britanniques sont partis en Syrie, la plupart rejoignant ensuite les rangs de l’État islamique. Selon Peter Neumann, directeur de l’ISCR, « jusqu’à 20 % des djihadistes britanniques seraient actuellement à la recherche de moyens pour quitter la Syrie ».

Pour l’ancien directeur de la branche antiterroriste du MI6, Richard Barrett, les djihadistes britanniques devraient être autorisés à « rentrer à la maison ». Il juge « raisonnable » de leur épargner de longues peines de prison afi n qu’ils puissent contribuer à dissuader d’autres personnes de se radicaliser.

Si les autorités britanniques et canadiennes s’inspirent des paroles de Richard Barrett, peut-être devraient-elles s’intéresser au programme de déradicalisation mené par le Centre Mohammed-Ben-Nayef, situé en banlieue de Riyad, en Arabie saoudite. Ce complexe, qui porte le nom de l’actuel ministre de l’Intérieur saoudien, s’occupe de la réhabilitation « des djihadistes locaux, des anciens d’Al-Qaida souvent passés par les maquis de la zone pakistano-afghane, qui ont été arrêtés à leur sortie de Guantanamo ou lors d’opérations antiterroristes au sein du royaume », explique Le Monde.

« En deux ans, 3 000 ex-terroristes islamistes sont sortis de nos prisons et nous n’avons eu que 10 % de rechutes, assure le général Mansour Al-Turki, porte-parole de la police saoudienne. Nous réussissons à déconstruire les facteurs sociaux, psychologiques ou religieux qui mènent à l’extrémisme. »

Environ 130 Canadiens seraient liés à des groupes terroristes à l’étranger, dont plusieurs douzaines actuellement en Syrie et en Irak.

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Tributo ao Comandante Alpoim CalvãoHoje fi quei na dúvida entre vir para o escritório ou ir directo ao Aeroporto comprar um bilhete de avião só de ida para um destino qualquer, não importa qual, mas longe daqui, e não mais voltar.É o que me apetece de há uns tempos largos a esta parte.Confesso que fi quei arrasado, embora não me deixe abater facilmente, quando tomava o meu pequeno-almoço, com a TV no Canal 1 para ouvir, como sempre, se alguma coisa de novo tinha acontecido, e dou com esta notícia:- «Morreu Alpoim Galvão. Alpoim Calvão foi o fundador do MDLP e o responsável pela destruição e incêndio de várias sedes do PCP pelo País fora no Verão Quente de 75 e o coordenador da tentativa fracassada de invasão da Guiné Conacri para resgatar prisioneiros de guerra».

Todas as nações têm direito aos seus heróis nacionais, menos Portugal.Os novéis países de África têm os seus heróis da Guerra Colonial: Angola tem, Moçambique tem, a Guiné tem.Todos eles são respeitados, até por Portugal, e quando um qualquer alto dirigente de Estado se desloca a esses países presta-lhes homenagem. Menos Portugal em relação aos seus – já nem digo heróis – ex-combatentes, vivos ou mortos.

Ou seja: a única coisa que a redacção da RTP 1, de onde saem as notícias lidas por um pivot qualquer, neste caso uma pivot, teve para dizer sobre o Alpoim Galvão foi aquilo, para mais com um erro gravíssimo de propaganda político-ideológica, que foi o de dizer:- primeiro, que o resgate de 20 e tal prisioneiros de guerra em Conacri foi uma tentativa de invasão desse país, quando não foi e só a propaganda complexada de esquerda a que temos de assistir diariamente nas TV e a ignorância inaceitável generalizada que este «lugar, ainda por cima mal frequentado» alimenta, justifi ca uma bestialidade destas;- segundo, que foi fracassada, como se a chamada Operação Mar Verde em fi nais de 70 não tivesse sido um êxito total e, pode dizer-se, como já alguém que lida com estes temas a sério mo disse, um ‘case study’ internacional de operações e estratégia militar.

O maior erro em que uma análise crítica da história pode incorrer é tentar dar uma visão das coisas e dos factos segundo critérios actuais do momento em que é feita e não segundo os critérios que na altura da verifi cação desses factos e situações históricas existiam e construíam os padrões de comportamento, os momentos históricos dominantes de regime, de sistema e ideológicos; em suma, fora do espaço e do tempo em que existiram.Desse erro, que é claramente intencional, nascem as bestialidades como a que a pivot do noticiário transmitiu.

O Alpoim Galvão foi, seguramente, um dos militares mais condecorados da história militar Portuguesa e, em particular, da Guerra Colonial e por actos em combate, tal como os outros heróis de outras nações com direito a serem respeitados e aclamados. E acreditava no que fazia e regia-se pelas regras, normas, princípios e sistema político e de organização Político-Administrativa do País, que na altura o orientavam.E é na base desses princípios e regras do Sistema que ele pode e deve ser olhado, como herói, grande combatente, como outros, de que nos devemos orgulhar e não envergonhar.

Portugal tem vergonha da parte da sua história contemporânea que passou pela Guerra Colonial.O Sistema actual, por complexo, por submissão complexada, por estupidez, por ignorância e má-formação colectiva, por manipulação política e ideológica inaceitável, evita e ignora quem por lá passou e deu a sua juventude por ela sem grande contra-partida, como se vê, e, alguns, a sua vida, por esses valores.Conheci alguns e até tenho um grande amigo, mais novo, AA, cujo pai foi barbaramente morto em combate e que o MFA e o Governo da altura tudo fi zeram para não darem a pensão de sangue à mãe e assim esteve e a isso se sujeitou por uns largos anos, até o Ramalho Eanes ter posto os pés à parede e ter exigido justiça.

Pobre país este!O Alpoim Calvão foi muito mais do que o que aquela ignorante disse hoje no telejornal.

A única coisa que lamento na minha vida é o tempo, pois quanto ao resto voltava a fazer tudo rigorosamente como fi z; é o tempo passado que não me traz de volta os meus pais e os meus irmãos; é o tempo que não me traz de volta os meus 20/30/40 anos.

Ah, se eu tivesse esses 20/30 ou 40 anos e estivesse nessas idades a viver este triste vendaval em que esta terra está mergulhada, o que eu não era capaz de fazer...

Lupi Fialho, ex-aluno do Colégio Militar

Uma perspectiva do IslãoO autor deste e-mail é dito ser o Dr. Emanuel Tanya, um conhecido e respeitado psiquiatra. Um homem cuja família pertencia à aristocracia alemã antes da segunda guerra mundial e era proprietário de uma série de grandes indústrias e propriedades.Quando perguntado sobre quantos alemães eram verdadeiros nazis, a sua resposta pode guiar a nossa atitude em relação ao fanatismo: ‘Muito poucas pessoas foram verdadeiras nazis’, disse ele, ‘mas muitos gostaram do regresso do orgulho alemão e muitos mais estavam demasiado ocupados para se importarem com isso’. Eu era um dos que pensavam que os nazis não eram mais que um bando de idiotas.Assim, a maioria limitou-se a fi car sentada e a deixar tudo acontecer. E antes que nos apercebêssemos eles eram donos de nós, tínhamos perdido controlo da situação e tinha chegado o fi m do mundo. Minha família perdeu tudo, eu acabei num campo de concentração e os aliados destruíram as minhas fábricas.’ Tem-nos sido dito repetidas vezes por «especialistas» e «comentadores» que o Islão é uma religião de paz e que a grande maioria dos muçulmanos só quer viver em paz. Ainda que esta afi rmação possa ser verdadeira, ela é totalmente irrelevante. É treta sem sentido destinada a fazer-nos sentir melhor e a minimizar o fantasma do alvoroço mundial em nome do Islão. Porém o facto é que são os fanáticos que mandam no Islão neste momento da história.São os fanáticos que conduzem, são os fanáticos que empreenderam todas as 50 pungentes guerras no mundo, são os fanáticos que sistematicamente trucidam grupos cristãos ou tribais através da África e estão gradualmente tomando conta de todo o continente numa onda islâmica, são os fanáticos que bombardeiam, decapitam, assassinam em nome da lei, são os fanáticos que se vão apoderando das mesquitas, são os fanáticos que zelosamente espalham a tradição do apedrejamento e enforcamento das vítimas de violação e dos homossexuais, são os fanáticos que ensinam os seus fi lhos a matar e a tornar-se bombistas suicidas.Os factos, rigorosos e quantifi cáveis demonstram que a maioria pacífi ca, a ‘maioria silenciosa’, é cobarde e irrelevante. A Rússia comunista era formada de russos que apenas queriam viver em paz, contudo os comunistas russos foram responsáveis pelo massacre de cerca de 20 milhões de pessoas. A maioria pacífi ca era irrelevante.A enorme população da China também era pacífi ca, porém os comunistas chineses conseguiram matar uns 70 milhões de pessoas. O japonês médio antes da segunda guerra mundial não era um sádico belicista. Todavia o Japão fez um percurso de assassinatos através do Sudeste Asiático numa orgia de matança que incluiu o sistemático abate de 12 milhões de chineses civis, mortos à espada, à pá e à baioneta. E quem pode esquecer o Ruanda, que colapsou numa carnifi cina? Não poderíamos dizer que a maioria dos ruandeses era ‘amantes da paz’? As lições da história são incrivelmente simples e claras, porém apesar de todo o nosso poder de raciocínio, falhamos a percepção dos pontos mais básicos e simples.Os muçulmanos amantes da paz tornaram-se irrelevantes através do seu silêncio. Os muçulmanos amantes da paz tornar-se-ão nossos inimigos se não marcarem posição, pois que, à semelhança do meu amigo alemão, eles irão acordar um dia e descobrir que os fanáticos são seus donos e que o fi m do seu mundo terá começado. Alemães, japoneses, chineses, russos, ruandeses, sérvios, afegãos, iraquianos, palestinos, somalis, nigerianos, argelinos e muitos outros amantes da paz têm morrido porque a maioria pacífi ca não tomou posição até ser demasiado tarde. Quanto a nós que assistimos a todo este desenrolar, temos de prestar atenção ao único grupo que conta - os fanáticos que ameaçam o nosso modo de vida. Por último, quem quer que tenha dúvidas de que o problema é grave e simplesmente apague este e-mail sem o enviar, está contribuindo para a passividade que permite que o problema se intensifi que. Por isso estique-se um pouco e retransmita esta mensagem uma e outra vez e ainda outra vez! Esperemos que milhares de pessoas em todo o mundo leiam isto, pensem nisto, e passem a mensagem. Antes que seja tarde demais !!!!

NDR: Estamos plenamente de acordo com o autor deste texto porque tem sido a moleza, a indolência e a ignorância das massas, que tem permitido ao longo dos anos, dos séculos, que uma minoria por vezes ruidosa mas oportunista, monopolize a consciênica pública para a conduzir ao abismo, tal como está acontecendo com Portugal. Tudo se vai permitindo, minimizando os riscos da perda de nacionalidade que se aproxima a grandes passos.

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«A informação que temos não é a que dese-jamos. A informação que desejamos não é a que precisamos. A informação que precisa-mos não está disponível” John Peers

L’Accès à l’information au Québec: les champions de l’obstructionLes policiers de la SQ et les fonctionnaires de la Ville de Québec sont parmi ceux qui font le plus rager les citoyens et les entreprises qui ont recours à la Loi d’accès à l’information.

par Alec Castonguay/L’actualité

Les policiers de la SQ et les fonctionnaires de la Ville de Québec sont parmi ceux qui font le plus rager les citoyens et les entreprises qui ont recours à la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels — communément appelée Loi d’accès à l’information. C’est ce que révèle le premier palmarès des demandes de révision auprès de la Commission d’accès à l’information du Québec (CAI).

Un palmarès qui fut tout sauf simple à bâtir ! Car contrairement à la pratique en vigueur au gouvernement fédéral, le rapport annuel de la CAI ne fait pas état des plaintes reçues par chacun des ministères, organismes ou sociétés d’État.

Pour obtenir une réponse, il a donc fallu à L’actualité plusieurs semaines de démarches.

Nous avons demandé à la CAI, l’organisme responsable de l’application de la Loi, de nous fournir la liste des organisations qui ont reçu, au cours des trois dernières années, le plus grand nombre de demandes de révision — la voie à suivre lorsqu’on est insatisfait de la réponse d’un ministère ou d’un organisme, soit en raison des délais trop longs, de la censure ou de la disponibilité des documents.

Surprise ! La CAI a exigé que nous formulions une demande d’accès à l’information pour l’obtenir ! La Commission affi rme que ces données n’existent pas et qu’il lui faut bâtir cette liste pour la première fois.

Comment la CAI fait-elle pour déterminer la performance de chacun des ministères et organismes si elle ne sait pas lesquels reçoivent le plus de plaintes ? Comment savoir qui doit améliorer ses pratiques ? «La Commission n’a ni les ressources ni les moyens pour se prêter à cette opération d’envergure, explique la porte-parole, Isabelle St-Pierre. Ce n’est pas notre rôle de compiler les statistiques des bons et des mauvais élèves.»

La CAI dit agir comme un tribunal, sans aucun rôle de sensibilisation ou d’amélioration des pratiques.

Nous nous sommes donc tournés vers le Secrétariat à l’accès à l’information — une division du ministère des Institutions démocratiques —, de qui relève la formation et la sensibilisation des fonctionnaires qui appli quent la Loi. Là encore, aucune liste des plaintes ou de demandes de révision n’existe. Aucun rapport annuel qui permettrait, en un coup d’œil, de savoir quels organismes ou ministères réussissent bien ou non.

Pour obtenir une telle liste, un fonctionnaire a conseillé une fois de plus à L’actualité de… faire une demande d’accès à l’information !

Alors que l’État québécois révise ses programmes pour réduire ses dépenses, il est diffi cile d’imaginer que la CAI aura plus de ressources pour compiler ces données et sanctionner les mauvais élèves. Le ministre Jean-Marc Fournier, de qui relève la Loi d’accès à titre de responsable des Institutions démocratiques, planche actuellement sur une réforme de la Loi qui viserait une plus grande transparence et une divulgation proactive dans les ministères.

Il serait bien de commencer par avoir une idée des ministères, villes et organismes qui vont bien, et de ceux qui vont mal, dans l’application de la Loi. Un bilan annuel et public serait un minimum afi n de savoir où mettre la pression pour changer les pratiques.

Après 20 jours, nous avons reçu une réponse partielle de la CAI, ce qui nous a permis de créer ce premier palmarès de l’insatisfaction des utilisateurs de la Loi sur l’accès. Nous avons reçu une pile de feuilles — 20 pages — sur lesquelles les noms des organismes et ministères apparaissaient en ordre alphabétique. Nous avons ensuite compilé les informations.

Depuis trois ans, 4 339 demandes de révision ont été déposées à la CAI.

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Le PM annonce que le navire de l’expédition Franklin ayant été découvert est le NSM ErebusLe Premier ministre Stephen Harper à annoncé que le navire de l’expédition Franklin découvert au début du mois de septembre dans le cadre de l’expédition de 2014 dans le détroit de Victoria est le Navire de Sa Majesté (NSM) Erebus. Sir John Franklin, commandant de l’expédition Franklin, naviguait sur le NSM Erebus.La confi rmation a été faite par les archéologues subaquatiques de Parcs Canada, à la suite d’un examen méticuleux de données et d’artefacts observés sur le fond marin de l’océan Arctique à l’aide de photographies de haute résolution, de vidéos haute défi nition et de mesures prises au moyen d’un sonar multifaisceaux.

Cette annonce est faite seulement trois semaines après qu’on a retrouvé les vestiges du navire dans le secteur est de la baie de la Reine-Maud, au large de la côte ouest de la presqu’île Adelaide.

Le 19 mai 1845, le Navire de Sa Majesté (NSM) Erebus et le Navire de Sa Majesté Terror de la Marine royale ont quitté Greenhithe, en Angleterre, pour entreprendre en grandes pompes une expédition dans l’Arctique à la recherche du passage du Nord Ouest. Sous le commandement de Sir John Franklin et du capitaine Francis Rawdon Crozier, commandant adjoint, les deux navires de l’expédition prennent la mer avec à leur bord un équipage de 129 offi ciers et marins. Les deux navires de l’expédition ont été vus pour la dernière fois au moment où ils entraient dans la baie de Baffi n, au mois d’août 1845.

Faits saillants

• Les partenaires du gouvernement du Canada dans le cadre de l’expédition de 2014 dans le détroit de Victoria comprenaient Parcs Canada, Pêches et Océans Canada, la Garde côtière canadienne, la Marine royale canadienne, Recherche et développement pour la défense Canada, Environnement Canada et l’Agence spatiale canadienne, de même que les gouvernements du Nunavut et de la Grande Bretagne.• Les partenaires du secteur privé et d’organismes sans but lucratif comprenaient l’Arctic Research Foundation et la Société géographique royale du Canada, qui a occasionné la participation de la Fondation W. Garfi eld Weston, de Shell Canada et d’One Ocean Expeditions au partenariat.• Depuis 2008, six recherches majeures dirigées par Parcs Canada en vue de retrouver les navires perdus de l’expédition Franklin ont eu lieu, au cours desquelles des centaines des kilomètres carrés du fond marin de l’Arctique ont été ratissés.• La découverte initiale d’un navire de l’expédition Franklin, faite par un sonar latéral remorqué à partir du navire de recherche Investigator de Parcs Canada, a été confi rmée le 7 septembre 2014, à l’aide du véhicule téléguidé de Parcs Canada.• Le 30 septembre 2014, on a confi rmé que le navire retrouvé était le NSM Erebus.• Le NSM Erebus était un navire bombardier de classe Hecla construit en 1826.• Le navire a été baptisé en l’honneur de l’Érèbe, lieu des ténèbres d’Hadès, dans la mythologie grecque.• Le NSM Erebus et le NSM Terror étaient équipés de moteurs à vapeur (convertis à partir de moteurs de locomotives), et leurs coques avaient été renforcées de plaques de fer.

Citations

« Je suis ravi d’annoncer aujourd’hui que le navire de l’expédition Franklin retrouvé par l’expédition menée dans le détroit de Victoria au mois de septembre a été identifi é comme étant le NSM Erebus. Le repérage et l’identifi cation de ce navire contribuent grandement à résoudre l’un des plus grands mystères de l’histoire du Canada. » – Le Premier ministre Stephen Harper« Je tiens à féliciter et à rendre hommage à toutes les personnes ayant contribué à repérer et à identifi er le NSM Erebus. J’ai eu le privilège de constater de mes yeux le dévouement et les compétences remarquables des membres de l’équipe de recherche durant la tournée dans le Nord de cette année, et j’en ai gardé une impression durable. Je leur souhaite bonne chance dans leur recherche du NSM Terror. » – le Premier ministre Stephen Harper

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10 Explícita tapeçaria do Museu de PortalegreExplícita tapeçaria do Museu de PortalegreDescerramento de evocatória da Primeira Guerra MundialFoi com as honrosas presenças dos senhores General Chito Rodrigues e Coronel Lucas Hilário, respectivamente Presidente da Direcção Central da Liga dos Combatentes e Secretário-geral da mesma, que decorreu no dia 8 deste mês, o

descerramento duma placa evocativa do início da 1ª Guerra Mundial, neste ano que marca o centenário do confl ito, onde tantos portugueses deixaram a vida. A placa foi colocada no monumento de homenagem aos Combatentes Portugueses que será inaugurado no próximo dia 1 de Novembro, a que se seguirá Missa lembrando os caídos ao serviço da Pátria e jantar-convívio, no Complexo Comunitário da Missão Nossa Senhora de Fátima de Laval.

Na véspera, um pequeno grupo de membros do Núcleo do Québec da Liga dos Combatentes, reuniu-se com os visitantes, num dos melhores restaurantes portugueses de Montreal, num repasto de amizade e sobrevoo das confraternizações semelhantes que se têm feito ou estão em curso de serem feitas em vários pontos do país e do estrangeiro, como no nosso caso, a que também assistiu o novo representante diplomático português para o Québec e Este do Canadá, o extraordinariamente simpático Dr. Guedes de Sousa.

Depois, na cerimónia do descerramento, usaram da palavra o Presidente do Núcleo, Engº António Santiago, que fez um resumo das nossas actividades e objectivos, o Senhor Coronel Lucas Hilário que leu uma mensagem da Dra. Berta Cabral, Secretária de Estado da Defesa Nacional e o Senhor General Chito Rodrigues, que valorizou o esforço de quantos através do mundo se mantêm fi rmes no respeito das instituições, não esquecendo aqueles que sacrifi caram as

próprias vidas na defesa dos interes-ses nacionais. Finalmente, o Senhor Padre Carlos José Dias, responsável da Missão, que tem sido um apoiante entusiasta do Núcleo, dissertou sobre a autorização concedida pelo Con-selho Económico da paróquia, que assim quiseram demonstrar o respeito que têm por todos quantos tiveram o orgulho de usar o uniforme militar, na defesa dos seus cidadãos e do seu património.Seguiu-se depois a assinatura do Livro de Ouro, de um Porto de Honra e a visita ao Complexo Comunitário e Igreja.O Núcleo agradece a visita das altas individualidades e a costumada ama-bilidade do Pároco Carlos José e seus colaboradores. RM

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PKP et les fi nances publiquesUne fois au gouvernement les partis politiques mesurent très bien l’ampleur de l’enjeu et font de l’équilibre budgétaire une priorité. Hélas, il arrive qu’ils traitent encore ce problème avec une insoutenable légèreté quand ils sont dans l’opposition.

par Pierre Duhamel

Le Québec, comme presque toutes les sociétés développées, a un problème d’argent. Il doit réduire ses dépenses pour ne pas alourdir une dette qui pourrait devenir ingérable et inquiéter ses créanciers à qui il emprunte 15 milliards de dollars par année pour ajouter à la dette ou remplacer les titres d’emprunt venant à échéance.

15 milliards de dollars, ça ne change pas le monde, mais… Une fois au gouvernement les partis politiques mesurent très bien l’ampleur de l’enjeu et font de l’équilibre budgétaire une priorité. Hélas, il arrive qu’ils traitent encore ce problème avec une insoutenable légèreté quand ils sont dans l’opposition.

C’est le cas de Pierre Karl Péladeau, qui trouve que le gouvernement noircit le portrait des fi nances publiques du Québec et qui critique les mesures d’austérité au nom d’une défense unilatérale du modèle québécois. Comme François Legault, je me demande s’il a bien lu les innombrables articles écrits sur l’état lamentable des fi nances publiques dans les rubriques Le Québec dans le rouge publiés dans ses médias. Ou s’il se souvient de ses incessants efforts de redressement quand il était à la tête de son entreprise qu’il a sauvée en coupant inlassablement dans les dépenses.

Je trouve dommage que l’intervention de M. Péladeau au Devoir donne de l’eau au moulin à ceux qui nient l’existence d’un problème ou prétendent le régler facilement en haussant les taxes et impôts.

Le premier groupe, je les appelle les négationnistes. Dans leur univers parallèle, 200 milliards de dollars de dette ce n’est rien ou si peu de choses. Ils vont nous dire que le défi cit des caisses de retraite n’est pas encore une dette, que la Grèce fait pire ou que les paiements d’intérêts sur notre dette ne sont pas plus élevés qu’avant.

Vrai, pourvu qu’on parte du principe que l’État québécois peut se soustraire à ses obligations envers ses employés, qu’atteindre la situation de la Grèce devienne un objectif excitant, que les taux d’intérêt demeureront pour l’éternité au niveau plancher des dernières années et que les créanciers sont sourds, muets et aveugles.

Le deuxième groupe est tout aussi déconnecté. Pour eux, nos programmes sociaux sont sacrés, doivent être maintenus dans leur intégralité et à tout prendre devraient être plus nombreux et plus généreux.

Qu’importe si le poids des dépenses publiques dans le PIB est 25 % plus élevé au Québec qu’en Ontario, les services dont nous bénéfi cions en valent largement le coût et c’est tout à notre honneur que le «modèle québécois» est plus égalitaire. Toute remise en question ou révision des programmes est un outrage au modèle québécois et doit être vivement dénoncée.

Pour les défenseurs de cette thèse, l’équilibre des fi nances publiques est un jeu d’enfant et le manque à gagner de 3,7 milliards de dollars ne les émeut pas outre mesure. Il s’agit tout simplement d’appareiller les besoins illimités de l’État et l’argent des contribuables. Cet argent est abondant et il suffi t d’aller le piger à Ottawa, à Westmount ou dans les îles Caïman, selon que vous soyez plus nationaliste que socialiste.

Les fascicules publiés la semaine dernière par la Commission d’examen sur la fi scalité tracent un portrait plutôt accablant du fardeau fi scal des Québécois.

Nous sommes déjà plus imposés que les autres Canadiens. L’impôt sur le revenu payé par les Québécois à leurs deux gouvernements correspond à 12,3 % du PIB contre 11,9 % en Ontario, 10,8 % dans le reste du Canada, 8,2% aux États-Unis, 8,5 % en moyenne dans les pays de l’OCDE et 8,9 % en moyenne dans ceux du G7. Ce n’est pas rien. Nous sommes les champions nord-américains des impôts directs et nous aspirons déjà à la couronne mondiale. Mais il faudrait faire plus.

Nous sommes aussi très performants quand il s’agit de faire payer les «riches». Ceux qui déclarent des revenus de plus de 100 000 dollars par année ne représentent que 4,8 % des contribuables, mais ils paient 35,9 % des impôts. Le taux marginal d’imposition est atteint avec des revenus de 135 000 dollars au Québec alors qu’un Ontarien doit gagner 220 000 dollars pour atteindre ce palier.

S’il en est ainsi, c’est qu’il n’y a pas suffi samment de «riches» au Québec. Pour

maintenir le modèle québécois à fl ot, il faut aussi taxer goulûment les contribuables qui gagent aussi peu que 50 000 dollars et plus par année.

Oui, mais ne sommes-nous pas la juridiction la plus sympathique aux familles, un autre trait de notre généreux caractère ? En effet, le fardeau fi scal des Québécois est un tantinet plus avantageux si vous avez le bonheur d’avoir deux enfants et le malheur de ne pas gagner plus que 56 676 dollars… à deux parents.

Nous sommes aussi les champions canadiens en matière de taxation avec la taxe de la vente la plus élevée au pays avec la Nouvelle-Écosse et avec la taxe sur les carburants la plus coûteuse.

Quant aux entreprises, il n’y a qu’au Québec où on a augmenté le taux d’imposition entre 2000 et 2014 au pays. Les taxes sur la masse salariale et les cotisations sociales prélevées sont de loin les plus élevées au Canada. Les entreprises québécoises paieraient 2,9 milliards de dollars de taxes en moins si elles étaient imposées au même niveau que les entreprises ontariennes.

J’admire le cran et le sang-froid de ceux qui nous disent qu’il suffi t de taxer davantage les entreprises et les riches pour fi nancer notre État magique. Les Québécois ne vivent pas sur une île déserte et les contribuables les plus avantagés par la vie ont souvent la malchance de parler anglais et d’être mobiles.

* * *À propos de Pierre Duhamel

Journaliste depuis plus de 30 ans, Pierre Duhamel observe de près et commente l’actualité économique depuis 1986. Il a été rédacteur en chef et/ou éditeur de plusieurs publications, dont des magazines (Commerce, Affaires Plus, Montréal Centre-Ville) et des journaux spécialisés (Finance & Investissement, Investment Executive). Conférencier recherché, Pierre Duhamel a aussi commenté l’actualité économique sur les ondes du canal Argent, de LCN et de TVA. On peut le trouver sur Facebook et Twitter : @duhamelp.

Maladie d’Alzheimer : Les femmes jalouses, inquiètes ou stressées présentent un risque plus élevé

Actualités

Une étude suédoise, publiée dans la revue scientifi que Neurology, vient de révéler qu’une femme anxieuse, jalouse, inquiète ou encore en colère présentait plus de risque que les autres femmes de développer la maladie d’Alzheimer.

Selon les déclarations de l’auteure de cette recherche, Dre Lena Johannsson, de l’Université de Göteborg, la personnalité de l’individu peut avoir une infl uence directe sur le risque de démence, comme elle peut avoir des répercussions sur son style de vie, son comportement ou encore sur sa réaction face au stress. Cette étude, qui s’est basée sur de nouveaux facteurs, autres que l’éducation, les maladies cardiovasculaires, les traumatismes crâniens, la génétique ou encore les antécédents familiaux, vient de démontrer que le stress et un style de vie anxieux avaient un impact sur la santé et surtout sur le risque de démence.

La recherche, qui a duré près d’une quarantaine d’années, s’est appuyée sur l’étude de 800 femmes d’un âge moyen de 46 ans. Elles étaient suivies de très près par les chercheurs qui leur faisaient passer des tests de personnalité où le niveau de stress était mesuré ainsi que leur comportement et style de vie. Elles ont également passé des tests de mémoire. Sur les 800 femmes approchées, celles qui ont décroché les résultats les plus élevés en stress présentaient un risque deux fois plus élevé pour souffrir de démence. Selon des informations de la Presse Canadienne

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Votre SantéEbola : qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que c’est ? Les symptômes Les personnes à risque La prévention Les traitements médicaux

Le virus Ebola est un virus de la famille des fi loviridés (fi lovirus) qui provoque une fi èvre sévère, baptisée maladie à virus Ebola ou FHV pour fi èvre hémorragique virale. Particulièrement virulent, le virus Ebola peut provoquer la mort (entre 25 et 90% de mortalité selon les épidémies). L’épidémie de 2014 a, d’après l’OMS, un taux de mortalité autour de 54%.

La fi èvre hémorragique à virus Ebola est une maladie très grave, contagieuse, potentiellement mortelle. L’OMS la qualifi e d’»une des maladies les plus virulentes au monde».

Il n’existe ni traitement qui puisse guérir la fi èvre Ebola, ni vaccin homologué pour prévenir cette fi èvre hémorragique à virus Ebola. Les soins dispensés ont pour but de lutter contre les symptômes provoqués par la maladie et d’aider le malade à survivre à l’infection. Il existe quelques cas de guérison suite à l’administration d’un traitement non autorisé, ce qui soulève beaucoup d’espoir. Les chercheurs travaillent également à l’élaboration d’un virus pour lutter contre cette maladie grave.

Le virus Ebola peut sévir en toutes saisons et peut toucher n’importe quelle personne, hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes. Les spécialistes ne savent pas pourquoi certaines personnes survivent et d’autres non. Les personnes guéries peuvent transmettre le virus jusqu’à 7 semaines après leur guérison. Les personnes décédées peuvent elles aussi transmettre la maladie.

Les réservoirs du virus Ebola sont les chauves-souris. Elles peuvent transmettre ce virus à d’autres animaux, comme par exemple les singes. Les hommes peuvent être contaminés via ces animaux (contact avec leur sang, en mangeant leur viande, etc). Ensuite, la transmission pendant les épidémies se fait entre humains.

Les foyers des épidémies sont situés en Afrique. Le virus Ebola a été découvert en 1976 au bord de la rivière du même nom, dans l’ex-Zaïre (désormais République Démocratique du Congo). Il en existe cinq formes : Bundibugyo, Côte d’Ivoire, Reston, Soudan et Zaïre. Cette dernière est la forme qui frappe l’Afrique en 2014. La première épidémie de 1976 a tué 431 personnes. Puis les épidémies se sont succédées. Celle de 2014, qui semble être l’épidémie la plus grave, a démarré en février et a déjà tué plus de 2000 personnes 7 mois plus tard.

PrévalenceA chaque épidémie, le virus Ebola touche un nombre différent de personnes, et le pourcentage de décès chez les personnes contaminées varie selon l’épidémie. Selon l’OMS, l’épidémie de 2014 observerait un taux de décès de 54 % environ.

DiagnosticLa fi èvre hémorragique virale due au virus Ebola est diffi cile à diagnostiquer. D’abord parce que les premiers symptômes peuvent s’apparenter à d’autres maladies comme la malaria, ou paludisme, ou le choléra, ou des intoxications alimentaires. Ensuite parce qu’il est quasiment impossible de réaliser des tests sanguins dans les régions concernées, car il n’existe pas de laboratoire de haute sécurité sur le terrain. La présence du virus Ebola est en effet affi rmée suite à différents tests sanguins comme le test Elisa.

Il est donc très important de savoir si la personne a été au contact d’une personne infectée par le virus Ebola dans les trois semaines précédentes ou bien si elle a participé à un enterrement en touchant la personne décédée dans les trois semaines précédentes.

Des chercheurs japonais auraient récemment mis au point un test de dépistage plus rapide et moins coûteux : un processus qui donnerait un résultat en une demi-heure, mais qui n’est pas encore disponible.

ComplicationsLe virus Ebola provoque des fi èvres. La maladie peut évoluer en jaunisse, délires, convulsions, hémorragie sévère, coma.

Les personnes qui se remettent de la maladie due au virus Ebola sont porteurs du virus durant des semaines suivant leur infection et peuvent donc, bien que

guéris, contaminer leurs proches. De plus, les personnes infectées sont d’autant plus contagieuses que leur maladie s’aggrave.

CausesLe virus Ebola aurait comme hôte naturel certaines chauves-souris. Ce virus peut être transmis à des espèces animales telles que les singes et les chimpanzés. Ce dernier peut se transmettre à l’homme par les fl uides corporels, par exemple lors de l’abatage d’un animal. Ensuite, le virus se transmet d’homme à homme par contact direct (par la salive, le sang, l’urine, les selles, le sperme, les vomissements ou des vêtements souillés) ou par des aiguilles contaminées lors des soins médicaux. Les transmissions ne se produisent pas par les voies aériennes.

Les personnes infectées ne sont contagieuses qu’à l’apparition des premiers symptômes - il existe en effet une période d’incubation (période entre l’arrivée du virus dans l’organisme et les premiers signes de la maladie) de plusieurs jours (entre 2 et 21).Après la guérison, une personne peut encore être contagieuse pendant 7 semaines.Les personnes infectées sont encore contagieuses après leur décès. Les infections lors des rites funéraires sont d’ailleurs fréquentes.

Le personnel médical risque aussi d’être infecté s’il n’utilise pas des équipements de protection adaptées : gants, blouses, bottes, masques, lunettes.

Une fois la transmission du virus effectuée, il existe une phase où la personne contaminée ne présente aucun signe. On appelle cela la phase silencieuse, et cette dernière dure entre 2 et 21 jours. Pendant cette période, il est impossible de détecter le virus dans le sang car il est en trop faible quantité, et l’on ne peut pas soigner la personne.Ensuite, les premiers principaux symptômes de la maladie à virus Ebola apparaissent. Les cinq symptômes les plus nets sont :

L’apparition brutale d’une fi èvre intense, accompagnée de frissons;• Une diarrhée;• Des vomissements;• Une fatigue extrêmement intense;• Une perte d’appétit importante (anorexie)•

Les personnes à risque sont les proches des personnes malades.Le personnel soignant des personnes touchées par la maladie à virus Ebola connaît lui aussi un risque important d’être contaminé s’il ne suit pas les consignes de protection.Les personnes au contact de viandes contaminées comme celle dite «de brousse» (chasseur, dépeceur, boucher, cuisinière) peuvent aussi présenter un risque. Ces personnes peuvent d’ailleurs être le point de départ d’une épidémie

PréventionLa prévention passe par l’évitement du virus Ebola. Il est conseillé de ne pas se rendre dans les villes où une épidémie sévit.Pour les personnes résidant en zone d’épidémie, certains conseils prévalent :

Se laver les mains régulièrement à l’eau et au savon,• Eviter d’être en contact avec des personnes malades, qui doivent être • mis en quarantaine. Il ne faut pas toucher, embrasser ou même laver une personne malade.Les soignants doivent porter blouses, gants, masques et lunettes. Et ne • pas réutiliser les seringues.Une attention particulière doit être portée lors des rites funéraires puis-• que les personnes décédées sont encore porteuses du virus et peuvent être contagieux.Apprendre à ne pas porter sa main à sa bouche ou à ses yeux, portes • d’entrées du virus.Porter des gants et vêtements de protection pour manipuler les animaux • malades et leur chair.Rester vigilants chez les malades guéris qui peuvent encore transmettre • le virus pendant 7 semaines. Ils doivent éviter les relations sexuelles pendant ce temps ou utiliser un préservatif.

Les chercheurs avancent sur un vaccin contre le virus Ebola mais ce dernier, prometteur, n’est pas encore disponible.

Les traitements médicaux de la maladie à virus EbolaIl n’existe pas de traitement effi cace pouvant guérir la fi èvre Ebola. Les soins qui peuvent être faits consistent donc à soulager les symptômes et augmenter les chances d’une personne atteinte de survivre à la maladie. On parle dans ce cas de soins symptomatiques : maintenir une tension artérielle convenable, lutter contre les pertes sanguines, fournir de l’oxygène si nécessaire, réhydrater... Souvent déshydratés, les malades ont en effet besoin d’une réhydratation.

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PORTO CABRALPORTO CABRALLe soleil embouteilléLe soleil embouteillé

Núcleo do Québecda

Liga dos Combatentes

1 de NOVEMBROMissão NªSª de Fátima

1815 rue FavreauLaval

17 hrs Inauguração de Monumento em

Homenagem aos Combatentes Portugueses, seguida de Missa pelos

caídos na defesa da Pátria e Jantar-Convívio

O jantar é às 19,3019,30 hrs exactashrs exactas

Não são vendidos bilhetes à portaNão são vendidos bilhetes à portaPara compra ou reserva:

Á saída das missas aos domingosou

Francisco Salvador: 514-363-3167

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Postal do Brasil

Cumpriu-se o Mar, e o Império se desfez.Senhor! Falta cumprir-se Portugal.

Fernando Pessoa

CHILEPrezados leitores,

O Chile apresenta uma área geo-gráfi ca muito peculiar. Dividido em quinze regiões, a sua imensa extensão longitudinal chega aproximadamente a 4200 quilómetros e largura próxima de 180 quilómetros.

Quando falamos do Chile, lembramos logo as cordilheiras dos Andes e as vinhas. São duas atracções muito interessantes, mas a sua capital, Santiago, oferece vários pontos que prendem a atenção do turista. Um deles é o Palácio de la Moneda, de construção neoclássica e sede do governo chileno, que leva este nome por terem sido cunhadas ali as primeiras moedas do Chile independente. Vale a pena conferir a troca da guarda e assistir, na sequência, a uma exuberante apresentação da banda sinfónica executando músicas internacionais. Ver o interior do palácio completa a visita.

Bem perto dali, situa-se o Paseo Ahuamada, localizado entre a avenida La Alameda e a Praça das Armas. É a principal rua comercial do centro de Santiago e todo turista que se preza deve conhecê-la. Centenas de lojas das mais simples às mais sofi sticadas, bancos e escritórios, entre outros, são diariamente percorridos por uma verdadeira massa humana, que faz deste espaço ocupado, um dos lugares mais movimentados da cidade. Estátuas vivas, bandas que tocam músicas típicas dos Andes completam o vai e vem das pessoas.

No fi nal do Paseo de Ahuamada encontra-se a Praça das Armas, ponto importante de Santiago. Ali estão a Catedral, Correio, Museu Histórico Nacional, Palácio Episcopal e a sede da municipalidade. Num dos lados da praça há a estátua de um cavalo sobre o qual aparece montado Pedro de Valdivia, conquistador do Chile. Do outo lado, um pequeno monumento mostra a cabeça de um indígena degolado, querendo isto dizer como os espanhóis agiam para manter a conquista.

No bairro da Providência é onde está localizada a Santiago moderna, parte chique onde predominam as residências dos mais afortunados da cidade e também onde se encontram os melhores restaurantes. Uma dica é visitar o Giratório que mostra Santiago num ângulo de 380 graus. Cerro (morro) de San Cristóban e de Santa Lúcia também oferecem bonita visão de Santiago.É claro que uma estada em Santiago se completa com visita de meio-dia a uma vinícola. Assim como em países europeus, o Chile tem grande infra-estrutura para mostrar a produção dos seus famosos vinhos. Fabrica quase com exclusivi-dade vinho com a uva carmenere, dizimada por praga na França no século XIX. Escolha um produtor e faça a visita.

Um dos pratos típicos chileno é o Pastel de Choclo, um tipo de torta, preparada com grãos de milho verde ralados e carne moída ou frango. A bebida tradicional do país é o Pisco, embora originária do Peru. É uma aguardente de uva com teor alcoólico cerca de 40% e que, a exemplo da cachaça do Brasil, pode ser mistu-rada com refrigerante e outras combinações.

Se for ao Chile e quiser ver, entre outras coisas a neve, programe a viagem no período de Março a Outubro. Em lugares como Sur, Pucón, Villarica, Valdivia, Punta Arenas, Chile Chico entre outros, o gelo está sempre presente.

Boa viagem!

João Aparecido da Luz

Vindimas trazem menos vinho mas qualidade excepcional

Sónia Santos Pereira

Já é possível fazer um balanço da época das vindimas. Há quebras na produção.

A época 2014/15 fi cará marcada por uma menor produção face à anterior em quase todas as regiões vinícolas, mas por uma qualidade de muito boa a excepcional. O Instituto da Vinha e do Vinho estima que a produção atinja os 5,9 milhões de hectolitros, uma redução de 5,7% face à anterior. A maior quebra deverá registar-se na região do Dão e das Beiras. As vindimas arrancaram em Agosto nas regiões do Alentejo e Douro, mas o clima de Setembro ainda terá uma palavra determinante a dizer.

No Alentejo, a Sogrape espera «uma qualidade excepcional, para a qual contribuíram as reservas de água do solo» e as temperaturas pouco elevadas de Julho e Agosto. A quantidade será semelhante à do ano passado», adianta ainda a empresa. Também o Esporão, que tem no Alentejo a sua maior propriedade vinícola, prevê «uma colheita com muita qualidade, com uma quantidade média por hectare dentro dos parâmetros normais». A Azamor, que explora a herdade alentejana do Rego, espera «menos quantidade que no ano passado, mas ainda melhor qualidade - com potenciais de álcool de 13,5 a 14% e perfeita acidez, o que é muito raro no Alentejo», diz a proprietária, Alison Gomes.

No Douro, a redução da quantidade rondará os «5% em relação à média dos últimos cinco anos», diz a Sogrape, justifi cando essa queda pelas «temperaturas irregulares verifi cadas na fase da fl oração» e «precipitação elevada» do Inverno e início da Primavera. Caso não chova muito em Setembro «será de esperar uma qualidade muito boa a excepcional», adianta a empresa. A Quinta do Crasto espera também «uma produção ligeiramente inferior à vindima de 2013» e «grande qualidade, potenciando a produção de vinhos complexos e muito elegantes», frisa o administrador Tomás Roquette. Na Quinta das Murças, propriedade no Douro do Esporão, as uvas «obrigaram a cuidados redobrados» devido às chuvas no Verão, mas o vinho deverá ser de «muita qualidade».

Só este mês é que a Sogrape inicia as vindimas na região dos vinhos verdes, onde espera uma quebra de 10% na produção. «Se o mês de Setembro decorrer seco e quente, podemos obter uma muito boa qualidade», adverte. A Aveleda, especialista na produção de vinhos verdes, embora estime uma quebra de 5% face a 2013 prevê «um ano de muita qualidade, especialmente para vinhos brancos», diz o administrador Martim Guedes.

A Sogrape realça ainda que no Dão e Beiras é esperada uma quebra de produção de cerca de 25% em relação à média, devido à irregularidade do ano no que toca ao clima. «A qualidade espera-se, no entanto, muito boa a excepcional, desde que o mês de Setembro decorra seco e quente».

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ComunicadoJantar de Homenagem a Carlos Leitão e Charles SousaPela primeira vez no Canadá simultaneamente dois luso-canadianos ocupam o prestigioso lugar de Ministro das Fi-nanças em duas das mais importantes províncias do Canadá.Como é do conhecimento público trata-se dos Senhores Carlos Leitão no Quebeque e Charles Sousa no Ontário, sendo que, no que diz respeito ao Quebeque, é também a primeira vez que um português atinge a craveira de Mi-nistro.

Para sublinhar o acontecimento um pequeno grupo de portugueses decidiu formar uma Comissão para organizar um Jantar de Homenagem aos dois responsáveis de uma pasta de tamanha responsabilidade.O evento terá lugar no próximo dia 31 de Outubro pelas 19h00 no Centre des Congrès et Banquets Renaissance, situado no 7550 boul. Henri-Bourassa Est, Montréal, Québec H1E 1P2.Todos os que queiram adquirir bilhetes poderão fazê-lo nos escritórios da JOEM, 4242 boul., St-Laurent, suite 201, Montreal Qc, H2W 1Z3.

Para mais informações Tel.: (514) 233-3762 ou (514) 577-5536

Resta-nos acrescentar que eventuais lucros que se apurem deste evento serão entregues à campanha do cabaz de Natal da “Conferência S. Vicente de Paulo”.

PS- Na semana transacta apenas se mencionou um homenageado pois ainda não tínhamos a confi rmação da pre-sença de Charles Sousa o que entretanto se confi rmou e veio ao encontro dos nossos objectivos.

Jantar de Homenagem

Contacto:Luís Filipe Tavares Bello514-577-5536

Carlos Leitão Charles de Sousa

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Esplanadas de Lisboa

ELÉCTRICO BANANA CAFÉ

Um eléctrico que percorreu as ruas de Lisboa até 1988 encontra-se agora estacionado bem perto dos Jerónimos, e ganhou uma vida nova. Depois de res-taurado, passou a café, servindo smoothies e lan-ches durante todo o dia. A esplanada é usada pelos turistas que aproveitam para abrir os guias e rever os seus itinerários.

RUA VIEIRA PORTUENSE

Esta pequena rua virada para os jardins de Belém tem vários restaurantes nas típicas e coloridas ca-sas lisboetas que datam dos séculos XVI e XVII. Todos têm esplanada no passeio em calçada portu-guesa, e a maioria serve cozinha tradicional portu-guesa, tendo o peixe assado como especialidade.

O DAS JOANAS

O Largo do Intendente, durante muito tempo um espaço a evitar, ganhou vida nova depois de uma reabilitação em 2011. E esta esplanada deu o seu contributo. É a de um pequeno café que serve es-pecialidades de várias etnias, inspirando-se no mul-ticulturalismo do bairro. Fica ao lado de um dos edi-fícios mais curiosos da cidade, o da Fábrica Viúva Lamego, completamente forrado com azulejos co-loridos.

PRAÇA DE SÃO PAULO

Esta é uma bela praça pombalina que infelizmente esteve esquecida e abandonada durante muitos anos. Hoje começa a fi car mais animada, graças às esplanadas. Uma delas é a de um quiosque de re-frescos.

JARDIM DA ESTRELA

O jardim da Estrela é um dos mais bonitos de Lis-boa, e tanto a esplanada junto à entrada em frente à basílica, como a do quiosque colocado perto de um dos portões na Avenida Álvares Cabral, são belos espaços para uma pausa a qualquer hora do dia. Quem tem crianças pode deixá-las a brincar no parque enquanto fi ca à conversa e desfruta de um café ou de uma refeição ligeira.

ESPLANADA DO TOREL

Quando o jardim-miradouro do Torel reabriu recu-perado em 2010, acrescentou esta esplanada que serve saladas, tostas e vinhos desde o meio da manhã até pouco depois do jantar (dependendo da época do ano e das condições climáticas). É um es-paço agradável para relaxar depois de se subir a colina desde a Avenida da Liberdade, no Elevador do Lavra.

PASTELARIA SUIÇA

Tem esplanada na Praça da Figueira com vista para o castelo, mas é a do Rossio com vista para todo o movimento dessa praça que recomendamos. Está sempre cheia de turistas, e apesar de ter sido o pri-meiro café a servir croissants em Portugal, hoje é conhecido pela pastelaria variada.

BAR DAS IMAGENS - COSTA DO CASTELO

Perdeu parte da vista quando foi construído o ele-vador público em frente, mas continua a ser um espaço convidativo para uma pausa perto do cas-telo. É uma boa escolha para um copo ao fi nal da tarde ou até para um lanche.

BROWN’S COFFEE SHOP

A Baixa tem muitas esplanadas, mas infelizmente a maioria são armadilhas para turistas. Esta espla-nada é uma das poucas excepções, geralmente ocupada por jovens. O interior do café também é atraente, mas é na esplanada que se está melhor nos dias de sol.

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