2016Bilan électrique
et perspectives
ÎLE-DE-FRANCE
2 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France 3 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
CHIFFRES CLÉSEN RÉGION ÎLE-DE-FRANCE
Île-de-France
SUPERFICIE
12 012 km2
POPULATION
11,9 M d’hab. (2011)*
PIB 2012
624 Mds €
Vie du réseau
47 SITES INDUSTRIELS RACCORDÉS
(HORS FERROVIAIRE)
38 000 DEMANDES DE TRAVAUX PAR AN
2 009INTERVENTIONS
SUR LE RÉSEAU FRANCILIEN EN 2016
Consommation électrique
UNE CONSOMMATION ÉLECTRIQUESTABLE
69 032 GWh
+ 1,9 %
UNE RÉGION IMPORTATRICE
Projets et innovations
INVESTISSEMENTS RTERÉGIONAUX EN 2016
113 M€
INVESTISSEMENTS RÉGIONAUX ENTRE 2017 ET 2022
550 M€
Eco2mix LES DONNÉES DE LA CONSOMMATION
ET DE LA PRODUCTION EN TEMPS RÉEL POUR LA RÉGION ET POUR LA MÉTROPOLE
19 644 GWH
2 775 GWH
29 050 G
WH
20 5
33 G
WH
2 718 GW
H
SOLDE IMPORTATEUR
65 326 GWh
RTE CONSTRUITLE RÉSEAU DU FUTUR
Régis Boigegrain,Délégué Régional Île-de-France et Normandie
Entreprise de service public, gestionnaire du réseau français de transport d’électricité à haute et très haute tension et responsable de l’équilibre permanent entre l’offre et la demande d’électricité, RTE dispose en Île-de-France d’un patrimoine industriel de 4 646 km de liaisons électriques et 180 postes électriques, développé, exploité et entretenu en proximité par 1 150 salariés.En publiant chaque année un bilan électrique régional, RTE met à votre disposition en toute transparence des données sur les caractéristiques du système électrique utiles à la définition des politiques publiques de l’énergie portées par les territoires. Dans un souci constant de conciliation et de coopération, nous accompagnons les collectivités dans la réalisation des documents d’urbanisme et des schémas de planification (SDRIF, SRCAE, PCAE, SCOT,…) dont elles ont la charge. Seul acteur expert du système électrique à avoir une vision globale et neutre, RTE se fait une priorité d’éclairer, par ses études et son expertise, les politiques publiques locales. Nous portons également l’ambition d’une transition écologique citoyenne et nous partageons de manière transparente nos données dans le cadre d’une politique d’open data et de notre application Eco2mix qui permet d’avoir accès en temps réel aux données relatives à la consommation d’électricité, au mix énergétique et aux flux d’échanges d’électricité à différentes échelles du territoire (France, Île-de-France, Métropole du Grand Paris). Territoire densément peuplé, l’Île-de-France représente plus de 15 % de la consommation française d’électricité. Disposant de moyens de production limités, notamment en raison de son urbanisation, la Région ne produit que 5 % de l’énergie qu’elle consomme et dépend donc de la solidarité électrique avec les régions voisines et du réseau de transport d’électricité pour couvrir ses besoins en électricité.
D’ici 2030, les besoins en électricité de la Région vont continuer à progresser de manière importante à hauteur de 2 400 MW en puissance et de 9 TWh en énergie, soit +15 % par rapport aux valeurs actuelles. RTE anticipe cette évolution aux côtés des acteurs de la Région. En 2016, 153 projets ont été mis en œuvre pour sécuriser l’alimentation électrique de l’Île-de-France, accompagner le développement des territoires et servir la performance de nos clients. Par ailleurs, les modalités d’insertion de nos infrastructures électriques évoluent pour accompagner les projets d’aménagement de la Région et de la Métropole du Grand Paris. A la suite du Comité interministériel du Grand Paris du 15 octobre 2015, nous avons ainsi examiné la faisabilité d’un plan d’enfouissement de la totalité des lignes à très haute tension situées dans le ressort territorial de la Métropole. Aujourd’hui, plusieurs projets sont engagés à Clamart/Plessis-Robinson, Orly/Choisy-le-Roi, Antony, Chevilly-Larue/Rungis ou encore à proximité du projet d’implantation du Village Olympique. Demain, notre souhait est de construire avec les pouvoirs publics et les collectivités territoriales une planification concertée de l’enfouissement de nos ouvrages aériens sur le territoire de la Métropole.RTE soutient également le développement économique de la Région. En 2016, nous avons réalisé 136,7 millions d’euros d’achats auprès de PME franciliennes. Nous sommes également partenaire de la Chambre de commerce et d’industrie régionale aux côtés de 10 autres maîtres d’ouvrage pour faire connaître nos opportunités de marchés auprès des entreprises locales. Dans ce cadre, nous avons rencontré plus de 50 PME lors des rencontres organisées par la CCI Business Grand Paris au cours de l’année écoulée.
Bonne lecture*Source INSEE
Consommation01
4 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France 5 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
SOMMAIRE
Consommation
Production
Projets et innovations
Annexes
Glossaire
5
14
23
31
33
6 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France 7 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
ÉVOLUTIONDE LA CONSOMMATION
CONSOMMATION FINALE
69,0 TWh+ 1,9 %
CONSOMMATION FINALE CORRIGÉE*
67,7 TWh- 0,9 %
La consommation finale française de 446 TWh est en
légère hausse par rapport à 2015 sous l’effet de
températures plus fraîches au printemps et surtout en fin d’année et plus chaudes
en fin d’été entrainant respectivement un recours important au chauffage et à la climatisation. Corrigée
de l’aléa climatique, la consommation finale est
stable.
La consommation finale d’électricité en île-de-France en 2016 est stable
GWh
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 20162015
67187
69698
72012
67892
70378
72214
66569
67718
69032
65606
66782
68713
68315
69816
68353
68426
67837
65 000
66 000
67 000
68 000
CONSOMMATIONFINALE
CONSOMMATION FINALECORRIGÉE DE L’ALÉA CLIMATIQUE
69 000
70 000
71 000
72 000
73 000
En 2016, la consommation finale d’électricité en Île-de-France atteint 69 032 GWh.Elle augmente de 1,9 % par rapport à 2015, en raison en partie de températures plus froides qu’en 2015.
Représentant 15,5 % de la consommation finale nationale, l’Île-de-France est la région la plus consommatrice d’électricité.
*La consommation finale corrigée permet d’analyser les évolutions de la consommation en les corrigeant préalablement de l’aléa météorologique. Un glossaire est disponible en annexe.
Une évolution différenciée selon les consommateurs* Evolution des pointes de consommationen Île-de-France sur 9 ans
Répartition sectorielle de la consommation finale de la grande industrie
0
20 000
30 000
10 000
40 000
GWh
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 20162015
PROFESSIONNELSET PARTICULIERS
PME / PMI GRANDE INDUSTRIE
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 20162015
MW
12 000
13 000
14 000
15 000
16 000
17 000
CHIMIE ETPARACHIMIE
CONSTRUCTIONAUTOMOBILE
ÉNERGIESCOMBUSTIBLES
MINÉRAUX SOLIDES
MÉTALLURGIE(hors industrie automobile)
SIDÉRURGIETRANSPORTSFERROVIAIRES
PAPIER,CARTON
14 %
5 %
6 %
1 %
34 %
30 %
5 %
5 %
AUTRES SECTEURS(agricultures et industries alimentaires,minéraux & matériaux, tertiaire,transports & télécommunications)
En 2016, en Île-de-France, la consommation finale des professionnels et particuliers représente 46 % de la consommation totale de la région. Elle atteint 31 700 GWh, soit une hausse de 4,2 % par rapport à 2015 en raison de températures plus froides.
La consommation finale des PME/PMI est stable (+ 0,3 %) et atteint 30 316 GWh.
Quant à la grande industrie, sa consommation finale atteint 7 016 GWh, soit une baisse de 1,1 % par rapport à l’année passée.
La pointe de consommation enregistrée en 2016 (non corrigée de l’aléa climatique) atteint 15 085 MW, soit une hausse de 3 % par rapport à 2015.
La consommation électrique dépend fortement de la température, notamment pendant les mois d’hiver en raison du parc important de radiateurs électriques.C’est pour cette raison que les températures fraîches de 2016 ont entraîné une pointe de consommation plus élevée qu’en 2015.
Les secteurs des transports ferroviaires, la sidérurgie, l’énergie et la métallurgie
consomment plus de 50 % de l’électricité de la grande
industrie.
8 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France 9 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
LA POINTE DE CONSOMMATION
LA POINTE DE CONSOMMATIONEN ÎLE-DE-FRANCE COMME AU NATIONAL EST ASSEZ FAIBLE
A plus long terme, les mesures d’efficacité énergétique, et en particulier la réglementation thermique 2012 dans la construction neuve, infléchissent la croissance des consommations liées au chauffage électrique.
CONSOMMATION FINALE PAR TYPES
DE CONSOMMATEURSEN ÎLE-DE-FRANCE
(et évolution par rapport à 2015)
PROFESSIONNELSET PARTICULIERS
31,7 TWh (+ 4,2 %)
PME/PMI
30,3 TWh (+ 0,3 %)
GRANDE INDUSTRIE
7,0 TWh (- 1,1 %)
* La répartition de la consommation finale entre les différents types de consommateurs n’est pas corrigée de l’aléa climatique.
Sensibilité à la température
À L’ÉCHELLENATIONALE
La sensibilité de la consommation à la température est de l’ordre de
2 400 MWpar degré Celsius perdu en hiver.
EN ÎLE-DE-FRANCE
Un jour d’hiver à 19 h, la consommation d’électricité
croît en moyenne de
370 MWpar degré Celsius perdu,
soit la consommation de la population d’une ville comme
Boulogne-Billancourt
10 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France 11 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
UNE SENSIBILITÉ À LA TEMPÉRATURE PLUS ÉLEVÉE EN ÎLE-DE-FRANCE
La thermosensibilité de la région Île-de-France est la plus élevée du pays en raison de sa structure de consommation : le volume consommé par les professionnels et particuliers est largement supérieur à la moyenne nationale or ce sont les consommateurs les plus thermosensibles.
COUVERTURE DE LA CONSOMMATION RÉGIONALE PAR LA PRODUCTION RÉGIONALE
Evolution mensuelle de la consommation et de la production d’électricité en Île-de-France en 2016
0
GWh
2 000
4 000
6 000
8 000
Janv
ier
Févr
ier
Mar
s
Avr
il
Mai
Juin
Juill
et
Aoû
t
Sept
embr
e
Oct
obre
Nov
embr
e
Déc
embr
e
CONSOMMATIONMENSUELLE
PRODUCTIONMENSUELLE
GW
h
10 000
En moyenne annuelle, la production d’électricité en Île-de-France couvre 5 % de la consommation régionale.
La couverture minimum mensuelle a été de 2,2 % et la couverture maximum mensuelle de 9,3 %.
La région dépend donc du réseau de transport pour importer l’électricité dont elle a besoin depuis les régions voisines excédentaires.
L’ÎLE-DE-FRANCE A IMPORTÉ 65 326 GWH EN 2016 POUR RÉPONDRE À SES BESOINS EN ÉLECTRICITÉ.
Le réseau de transport, par son maillage, permet de mutualiser les ressources de production d’électricité en fonction des variations de consommation, pour répondre aux besoins de chaque territoire. Cette solidarité électrique est essentielle pour garantir la sécurité d’alimentation électrique des territoires.
19 644 GWH
2 775 GWH
29 050 G
WH
20 5
33 G
WH
2 718 GW
H
65,3 TWh
SOLDE IMPORTATEUR
QUELLE SERA LA CONSOMMATION DE L’ÎLE-DE-FRANCE À HORIZON 2030 ?
17 000
16 500
16 000
15 500
15 000
14 500
14 000
13 500
13 000
12 500
12 000
+600MW
+500MW
+1300MW
+400MW
+700MW
-1 100MW
16 550MW
14 150MW
Île-d
e-Fr
ance
2015
Croi
ssan
ce
dém
ogra
phiq
ue
Croi
ssan
ce
empl
ois
Véhicu
les
élec
triq
ues
Tran
spor
ts
en co
mm
un
Île-d
e-Fr
ance
2030
Data
Cent
er
Effic
acité
éner
gétiq
ue
inté
gran
t la
croi
ssan
ce
des us
ages
GWh +2 400MW
D’ici 2030, la consommation d’électricité de la Région
devrait croître de 600 GWh supplémentaires chaque
année, du fait notamment des projets du Grand Paris.
Malgré les efforts significatifs en matière d’efficacité énergétique
(- 16 800 GWh), la tendance à horizon 2030 est à une
hausse de la consommation régionale dans un contexte
de stabilisation de la consommation nationale.
Cette consommation supplémentaire se traduit par une augmentation de
2 400 MW de la puissance appelée à la pointe.
GWh
Î
le-d
e-Fr
ance
2015
Véhicu
les
élec
triq
ues
Île-d
e-Fr
ance
2030
Data
Cent
er
Tran
spor
ts
en co
mm
un
Croi
ssan
ce
empl
ois
Croi
ssan
ce
dém
ogra
phiq
ue
80 000
75 000
70 000
65 000
60 000
55 000
50 000
+2 500GWh
+10 200GWh
+3 900GWh
+5 600GWh
+1 200GWh
+2 400GWh
-16 800GWh
77 500GWh
68 500GWh
Effic
acité
éner
gétiq
ue
Cro
issa
nce
des us
ages
+9 000GWh
12 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France 13 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
Impact des différents facteurs sur la pointe de consommation en Île-de-France
Impact des différents facteurs sur l’énergie consommée en Île-de-France chaque année
Production02
14 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
LE PARC DE PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ EN ÎLE-DE-FRANCE
15 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
Composition du parc régional des installations d’électricité et évolution par rapport à 2015 (MW)
Composition du parc des installations de production d’électricité au niveau national
au 31 décembre 2016 (MW)
4 587
19
43
85
309
- 1,2 %
- 2,6 %
stable
+ 7,3 %
+ 0,2 %
THERMIQUEFOSSILE
HYDRAULIQUE
ÉOLIEN
SOLAIRE
BIOÉNERGIES
1,7 %
6,1 %
0,8 %
0,4 %
91 %
21 813
25 479
11 761
6 772
1 918
63 130
48 % 19 %
9 %
17 %
1 %
5 %
THERMIQUEFOSSILE
HYDRAULIQUE
ÉOLIEN
SOLAIRE
BIOÉNERGIES
NUCLÉAIRE
- 2,3 %
stable
+ 0,2 %
+ 13,9 %
+ 9,3 %
+ 12,6 %
La somme des capacités installées en Île-de-France est de 5 042 MW.
La diminution du parc thermique s’explique notamment par la fermeture des centrales de G.Ron à Roissy et Flins.
Alors que le parc renouvelable s’accroît de plus de 2 200 MW, porté par le développement du solaire et de l’éolien, le parc thermique à combustible fossile diminue de plus de 520 MW.
* Installations de production d’électricité de source renouvelable : hydraulique, solaire, bioénergies, éolien. Ces installations sont aussi regroupées sous la dénomination « ENR », énergies renouvelables électriques
≥ 300 MW 200 À 300 MW
100 À 200 MW < 100 MW
PARC DES BIOÉNERGIES RACCORDÉAU RÉSEAU PAR RÉGION
au 31/12/2016 (MW)
11055
67
294
139
172
292
309
36
197
168
76
EVOLUTION EN ÎLE-DE-FRANCE,
PAR RAPPORT À 2015
HYDRAULIQUE
- 2,6 %
ÉOLIEN
stable
SOLAIRE
+ 7,3 %
BIOÉNERGIES
+ 0,2 %
16 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
Evolution du parc renouvelable en Île-de-France
La région Île-de-France, 1ère région productrice de bioénergies
0
100
200
300
400
500
HYDRAULIQUE BIOÉNERGIESSOLAIREÉOLIEN
2012 2013 2014 20162015
MW
309 MW
85 MW
43 MW19 MW
L’Île-de-France dispose du plus important parc bioénergies de France. La région détient plus de 16 % des capacités nationales sur son territoire.Le parc bioénergies d’Île-de-France permet la valorisation énergétique à hauteur de 309 MW des déchets franciliens dont 75 % sont constitués de déchets ménagers.
Le solaire progresse de 7 % avec 6 MW raccordés sur l’année 2016.Le parc bioénergies est stable. Au total, le parc EnR progresse de 1,3 %
Atteinte des objectifs régionaux EnR à horizon 2020
ÉOLIEN
SOLAIRE
ÉOLIEN EN DÉVELOPPEMENT
SOLAIRE EN DÉVELOPPEMENT
PUISSANCE INSTALLÉE ETPARCS EN DÉVELOPPEMENT
OBJECTIFS SRCAE(Schéma Régional Climat Air et Énergie)
0 500 1 000 1 500
MW
520 MW 540 MW
85 MW
43 MW
24 MW65 MW
Au global, la région atteint 20 % de ses objectifs dans les domaines solaire et éolien en incluant les projets en développement.
A la maille de chaque région, le S3REnR (Schéma Régional de Raccordement au Réseau des Energies Renouvelables) :- définit le développement des réseaux publics de Transport et de Distribution nécessaire pour raccorder des
producteurs EnR à la hauteur de l’ambition régionale,- assure dans la durée la réservation de capacité de raccordement dans les postes pour ces producteurs qui en échange
prennent en charge une partie du coût de développement des réseaux. En Île-de-France, 693 MW de capacité de raccordement ont ainsi été réservés pour les EnR. La dynamique d’utilisation des capacités réservées au 31 décembre 2015 en Île-de-France est représentée ci-dessous :
Les objectifs régionaux concernant le développement des EnR ont été fixés par les Schémas Régionaux Climat, Air et Energie (SRCAE), à l’horizon 2020.
Le graphique met en regard les objectifs SRCAE agrégés avec les puissances raccordées et les parcs en développement (projets ayant fait une demande de raccordement mais pas encore raccordés).
17 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
La quote-part à payer par les producteurs EnR est de 1,50 k€/MW dont 0 k€/MW pour le réseau de transport.Ceci reflète le fait qu’il n’est pas nécessaire de réaliser des travaux sur le réseau de transport pour permettre l’accueil des EnR dans le cadre du S3REnR en Île-de-France.En effet, la région est très massivement consommatrice d’électricité et le raccordement d’un site de production au niveau d’un poste consommateurpeut généralement se faire sans travaux sur le réseau “amont“.
CAPACITÉ RÉSERVÉE RÉSIDUELLE
672
21 PRODUCTION EN FILE D’ATTENTE
MW
MW
PERSPECTIVES 2030 EN FRANCEPART DES ÉNERGIES RENOUVELABLES DANS LA PRODUCTION ÉLECTRIQUE
La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte dote la France d’un objectif
porter la part des énergies renouvelables à
d’électricité en 2030.
40 %EN 203018 %ACTUELLEMENT
40% de la production
Des installations parfois éloignées des pôles de consommation
Une production variable
Une production décentralisée
... et répondre à de
nouveaux modes de
consommation.
LE RÉSEAU AU CŒUR DE LA TRANSITION
ÉNERGÉTIQUE
LE RÉSEAU
ÉLECTRIQUE
Le réseau permet ... il s’adapte en de mutualiser les moyens
de production, ...permanence pour accueillir les énergies renouvelables ...
18 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
Production électrique par filière en Île-de-France en 2016 (GWh) et évolution par rapport à 2015
Production française et évolution par rapport à 2015 (GWh)
En 2016, la Région Île-de-France a produit 3 706 GWh soit une augmentation de 2,9 % par rapport à 2015.La production d’électricité à partir des bioénergies représente plus de 32 % du mix de la région et augmente de 15,9 % en 2016.Malgré le développement du parc photovoltaïque, la production solaire est en retrait par rapport à 2015 compte-tenu des conditions d’ensoleillement. En revanche, la production éolienne progresse de 15,6 % du fait de conditions climatiques plus favorables.
En 2016, on observe une baisse de la production totale d’électricité d’environ 2,8 %, due à une baisse de production au niveau des filières nucléaire et charbon. La production thermique fossile (+ 33,4 %) est cependant en hausse en raison de la forte production de la filière gaz (+ 60,8 %). Des conditions pluviométriques couplées à l’essor du parc ont engendré une augmentation de la production d’électricité renouvelable en France.
PRODUCTION RÉGIONALE D’ÉLECTRICITÉ*
1,5 %1,5 %
+ 33,4 %
+ 8,2 %
- 1,8 %
+ 11,3 %
+ 6,3 %
- 7,9 %
45 877
63 901
20 724
8 271
8 467
384 021
72 % 12 %
9 %THERMIQUEFOSSILE
HYDRAULIQUE
ÉOLIEN
SOLAIRE
BIOÉNERGIES
NUCLÉAIRE
4 %
62 %
32 %
2 316
58
61
70
1 201
- 3,3 %
+ 5,1 %
+ 15,6 %
- 2,2 %
+ 15,9 %
THERMIQUEFOSSILE
HYDRAULIQUE
ÉOLIEN
SOLAIRE
BIOÉNERGIES
2 %
2 %
2 %
19 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
*Les productions hydraulique et bioénergies sont suivies d’un astérisque lorsque l’on évoque la part renouvelable de ces productions. La méthodologie de calcul est alors reprise de la directive européenne 2009/28/CE : production des stations de transfert d’énergie par pompage diminuée de 70 % de la consommation du pompage ; production des usines d’incinération d’ordures ménagères comptabilisées à 50 %.
Détail mensuel des productions régionales renouvelables en Île-de-France
HYDRAULIQUE BIOÉNERGIESSOLAIREÉOLIEN
J M A M J J A S NO
0
60
80
100
F D
GWh
20 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
HYDRAULIQUE
SOLAIRE
ÉOLIEN
BIOÉNERGIES
21 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Normandie21 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
QUELLE SERA LA PRODUCTION DE L’ÎLE-DE-FRANCE À HORIZON 2030 ?
A horizon 2030, la production francilienne couvrira 5,2 % de la consommation. D’ici à 2030, la dernière centrale au fioul de la Région, Porcheville, aura fermé. Le développement des énergies renouvelables prévu dans le SRCAE compensera partiellement cet arrêt.
Ne produisant que 5 % de sa consommation, l’Île-de-France dépend de la solidarité électrique des territoires et notamment du réseau de transport pour importer l’électricité dont elle a besoin depuis les régions voisines.
Énergie produite par filière en Île-de-France en 2030 (GWh)(estimation)
THERMIQUEFOSSILE
ÉOLIEN
SOLAIRE
1 685
1 023
518
849
HYDRAULIQUE
BIOÉNERGIES
4130 GWh
55
L’APPLICATION ÉCO2MIX ÉVOLUE
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22 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
Le saviez-vous ?
Grand Paris : la consommation et la production d’électricité désormais consultables en temps réel
Depuis 2016, il est possible de connaître en temps réel les données de consommation, de production par filière et d’importation d’électricité en
temps réel pour le territoire du Grand Paris. Par un simple clic, vous pouvez savoir quelle est la consommation d’électricité pour la métropole et la part de l’électricité importée des autres territoires pour couvrir cette consommation !
Projets etinnovations
03
23 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
MANTES-LA-JOLIE
PONTOISE
EVRY
MELUN
FONTAINEBLEAU
VILLEVAUDÉ
TORCY
BOBIGNY
ORSONVILLE
ROISSY
SARCELLES
CRÉTEIL
VERSAILLES
LES GRANDS AXESDU RÉSEAU ÉLECTRIQUE RTE
225 KV400 KV
PARIS
AUBERVILLIERS
Renforcer le réseau francilien pour fiabiliser l’alimentation de la région et transporter l’électricité issue de la production renouvelablePassage à 400 000 volts de la ligne 225 000 volts existante entre Cergy et PersanMise en service : fin 2018
Raccorder le nouveau poste distributeur de SaclayConstruction de deux liaisons souterraines 225 000 volts.Mise en service : 2018
Accompagner le développement de Plaine CommuneRaccordement du poste source 225 000 volts d’Aubervilliers Mise en service : 2018
Renforcer l’alimentation électrique de la Seine et MarneRaccordement du poste de Coupvray sur la liaison aérienne Villevaudé – OrsonvilleMise en service : 2018
Préparer le Grand Paris ExpressDévoiements pour les futures lignes L15 Sud, L15 Est, L15 Ouest, L16 et L18.
Accompagner le développement de l’aéroport de Paris Charles-de-GaulleCréation de 2 liaisons souterraines 225 000 voltsMise en service : 2017
Fiabiliser l’alimentation électrique de l’est et du sud parisienRemplacement de 3 lignes souterraines 225 000 volts : Chevilly-Coriolis, Cretaine-Tolbiac et Chevilly-Cretaine
LES PRINCIPAUX PROJETS DE RTE EN ÎLE-DE-FRANCE
24 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
L’investissement de RTE en Île-de-France a atteint 113 millions d’euros en 2016
INVESTISSEMENT DE RTE EN FRANCE EN 2016
1,5 Md€soit une enveloppe équivalente à celle de 2015
RTE POURSUIT SES INVESTISSEMENTS EN ÎLE-DE-FRANCE
Le réseau de transport d’électricité joue un rôle essentiel pour sécuriser l’alimentation électrique francilienne fortement consommatrice d’électricité. RTE accompagne la dynamique de projets de la Région et de la Métropole.
Entre 2017 et 2022, RTE prévoit d’investir près de 550 millions d’euros dans la Région.
D’autres investissements hors Île-de-France contribuent à renforcer la sécurité de l’alimentation de la Région francilienne.
25 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
Liaisons aériennes
3 418 kmLiaisons
souterraines
1 228 km
Nombre de postes électriques
180
Le réseau de RTE en Île-de-France
26 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
RTE ANTICIPE LES ÉVOLUTIONS DU TERRITOIRE
95% de l’électricité consommée en Île-de-France est apportée par le réseau de transport d’électricité
PARISCharenton
Malassis
Romainville
Avenir
Ampère
Saint-OuenFallouNovion
PerretPuteaux
Mézerolles
Cergy
TerrierPlessis-gassot
Sausset
Villevaudé
Morbras
ChesnoyCirolliers
Villejust
Yvelines
Menus
Harcourt
Moulineaux
Chevilly Crétaine
Arrighi
Boucle regroupant les postes 400 000 volts
Postes de répartition à 225 000 volts
Lignes électriques 225 000 volts
Le réseau de transport d’électricité à haute et très haute tension joue un rôle essentiel pour assurer la sécurité de l’alimentation électrique de l’Île-de-France.
Le réseau de la Région est constitué de deux boucles. La première est constituée de lignes 400 000 volts et alimente la deuxième boucle à 225 000 volts. C’est ce maillage du réseau de transport d’électricité qui permet de mutualiser les ressources de production d’électricité en fonction des variations de consommation de l’Île-de-France.
RTE INVESTIT SUR LE RÉSEAU
POUR FACILITER L’ACHEMINEMENT DE L’ÉLECTRICITÉ VERS
L’ÎLE-DE-FRANCE
Les prévisions de croissance de la consommation
d’électricité nécessitent un renforcement des capacités
du réseau. RTE adapte également son réseau pour permettre la réalisation des
projets du Grand Paris.
Des études sont notamment menées en concertation
avec la Société du Grand Paris pour identifier les
croisements des lignes du futur métro Grand Paris Express avec les lignes
électriques, et traiter les incompatibilités.
RTE anticipe les impacts des projets de construction du Grand Paris Express (GPE), de nouvelles lignes de tramway et des aménagements autour des futures gares en collaborant avec les maîtres d’ouvrage concernés.
En août 2015, RTE et SGP ont signé une convention pour analyser ensemble les impacts du GPE sur le réseau très haute tension.
Trois chantiers sont déjà en cours sur le premier tronçon de la future ligne 15 Sud du métro qui reliera le sud-ouest au sud-est de Paris. RTE déplace des câbles électriques souterrains pour permettre la construction des nouvelles gares de Créteil l’Echat, Châtillon Montrouge et Pont de Sèvres. Les travaux seront finalisés en 2017. D’autres projets sont en cours d’étude pour les futures lignes L15 Est, L15 Ouest, L16 et L18.
RTE réalise également des travaux pour les futures lignes de tramway comme par exemple le projet de tram-train Massy-Evry pour lequel RTE a rehaussé la hauteur de ses pylônes pour permettre son passage.
Favoriser des infrastructures de transport en commun performantes
Accompagner le développement de l’urbanisationde la Métropole
27 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
LE SAVIEZ-VOUS ?
A horizon 2030, les projets d’infrastructures du Grand Paris Expressreprésenteront + 950 GWh de consommationd’électricité.
C’EST POURQUOI RTE INVESTIT PLUS DE
110 millionsd’eurosPAR AN.
La forte pression sur le foncier augmente les demandes de mises en souterrain des ouvrages de RTE, dont certains font partie du réseau stratégique indispensable à l’alimentation de l’Île-de-France. RTE est ainsi engagé avec les services de l’Etat pour répondre de façon planifiée et priorisée à ces demandes pour accompagner la dynamique d’aménagement du territoire de la métropole.
Les études préalables à des mises en souterrain de liaisons aériennes à 225 kV autour de Paris concernent à ce jour cinq projets : Antony et Clamart/Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), Orly/Choisy-le-Roi et Chevilly-Larue-Rungis (Val-de-Marne), et à proximité du projet d’implantation du Village Olympique de Saint-Denis. Hors Métropole du Grand Paris, une étude est également en cours à Elancourt.
100 % DES LIAISONS
SOUTERRAINES OLÉOSTATIQUES
REMPLACÉES À L’HORIZON 2035
Un programme de modernisation des liaisons
souterraines historiques de Paris et des communes
voisines est en cours.
3 liaisons souterraines anciennes (Chevilly-
Coriolis, Chevilly-Cretaine et Cretaine-Tolbiac)
sont en cours de remplacement pour un
coût de 30 millions d’euros
28 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
RTE SÉCURISE L’ALIMENTATION ÉLECTRIQUE DE L’ÎLE-DE-FRANCE
L’Aéroport de Paris Roissy va devenir le premier aéroport européen d’ici 2025 grâce à la construction d’un 4e terminal. RTE accompagne ce développement en renforçant son alimentation électrique. Des moyens techniques exceptionnels sont mis en œuvre avec la réalisation de deux forages dirigés de 1500 mètres, les plus longs réalisés par RTE.
L’opération a consisté à faire passer sous les pistes de décollage et d’atterrissage deux liaisons souterraines à 225 kV pour accompagner l’augmentation de la consommation électrique du site suite à la construction du 4e terminal. La mise en service a eu lieu en 2017.
RTE a engagé le renforcement de l’alimentation électrique du nord-est francilien via des travaux dans les postes électriques à 225 000 volts de Temple et Buttes-Chaumont et la création d’une liaison 225 000 volts entre ces deux postes. La mise en service des nouveaux ouvrages électriques a eu lieu en octobre 2016 au poste de Temple et à l’été 2017 au poste des Buttes-Chaumont.
Les postes de Courbevoie, de Limay, Rupereux et les Mureaux seront modernisés et renforcés. Des travaux sont également prévus à Aubervilliers pour répondre à l’évolution de la consommation de Plaine Commune. Le raccordement est prévu en 2018. Enfin le poste de Perret va être modernisé. Les travaux démarrent à l’été 2017 jusqu’à 2022.
Les plus longs forages dirigés de RTEpour l’aéroport de Paris Roissy
De nouveaux postes électriques pour garantir l’alimentation électrique
29 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
RTE ACCOMPAGNE LE DÉVELOPPEMENTDU TERRITOIRE
Pour nos clients, la qualité de l’onde électrique est une des conditions essentielles au bon fonctionnement de leur process. Indispensable au développement économique, elle est un vecteur supplémentaire pour l’attractivité des territoires.
Au quotidien, RTE œuvre pour limiter l’impact des défauts sur l’alimentation des clients : développement du réseau, mise en œuvre d’outils de diagnostics rapides, actions de maintenance préventive, installation de dispositifs avifaunes…
L’année 2016 a été marquée par l’aboutissement de réalisations innovantes pour les clients et consommateurs de données. De nouveaux services sont proposés à travers des portails webs. Dorénavant, il est possible d’être alerté en temps réel en cas de dépassement du seuil de puissance souscrite ou encore de créer des applications à partir des données de RTE.
En 2017, les clients pourront souscrire à un système d’alerte les informant par SMS ou mail d’un incident susceptible de perturber l’alimentation de leur site.
RTE accompagne ses clients en garantissant la qualité de l’électricité 10
producteurs
47sites de consommation industrielle
1 entrepriselocale de distribution
2entreprises ferroviaires
Sequana, un exercice de gestion de crise de crue centennale
L’électricité est actuellement partagée par 10,5 millions de Franciliens. En cas de crue centennale, 800 000 franciliens seraient exposés au risque d’inondation, et certains pourraient être privés d’électricité.
En mars 2016, RTE et ses partenaires ont testé leur réactivité en cas de montée des eaux dans toute l’Île-de-France. RTE a pour objectif de maintenir en fonctionnement, le plus longtemps possible, les postes électriques en Île-de-France, et en particulier à Paris dont les grands équipements de distribution d’électricité, souvent proches de la Seine, se situeraient sous l’eau.
RTE dispose de portes étanches, d’aqua-barrières, de tuyaux d’évacuation et de pompes automatiques anti-crue. Les pompes sont déjà installées dans les postes électriques. Les barrières sont stockées et prêtes à être déployées.
RTE contribue à la résilience de la région
30 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
RTE ACCOMPAGNE LE DÉVELOPPEMENTDU TERRITOIRE
Depuis 2016, RTE fait partie des 10 maîtres d’ouvrages partenaires de la CCI Business. Par sa présence sur la plateforme, RTE gagne en visibilité auprès du tissu économique local, tout en permettant aux PME adhérentes de se faire connaitre en retour et de se positionner éventuellement sur les opportunités d’affaires.
En 2016, RTE a publié sur la plateforme un Appel à Manifestation d’Intérêt pour les travaux d’aménagement paysager au poste 400 kV de VILLEVAUDE, pour lequel deux entreprises locales se sont manifestées et ont été consultées. 50 PME de secteurs variés se sont entretenues avec RTE lors de rencontres organisées par la CCI Business.
RTE favorise le développement économiquede la région
RTE optimise en permanence les infrastructures de son réseau
En Île-de-France, les sa-lariés de RTE œuvrent au quotidien à entretenir et améliorer les capacités des infrastructures du réseau : rénovation d’ouvrages, renforcement de la qualité de service et améliorationde la flexibilité dans la gestion du système électrique.RTE attache une grande importance au maintien et au renouvellement de son patrimoine qui joue un rôle essentiel dans la garantie d’un service de qualité. L’état des lignes aériennes est évalué chaque année lors de campagnes héliportées.Par ailleurs, les équipes de RTE mettent en place des actions préventives avec la réhabilitation ou le remplacement de certains éléments, la recons-truction ou la dépose d’ouvrages et la création de nouvelles liaisons.
Annexes04
31 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
32 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
ANNEXE 1LE RÉSEAU DE TRANSPORT D’ÉLECTRICITÉ
Producteursd’électricité
(Responsablesd’équilibre)
Industriels
Réseau de distributionDe 20 kV à 230 V
(Enedis et entrepriseslocales de distribution)
Réseau de transportd’électricitéDe 400 kV à 63 kV(Équilibrage)
Particuliers
PME-PMIProfessionnels
Importations Exportations
Marché50 lignes trans-
frontalières(341 en Europe)
RTE, l’entreprise responsable du réseau de transport d’électricité français
Liaisons aériennes
3 418 km
Liaisons souterraines
1 228 km
Nombre de postes électriques
180
LE RÉSEAU DE TRANSPORT D’ÉLECTRICITÉ EN ÎLE-DE-FRANCE
LONGUEUR DE LIGNES
105 448 kmLIAISONS TRANSFRONTALIÈRES
48
CHIFFRE D’AFFAIRES
4,4 Md€INVESTISSEMENTS ANNUELS
1,4 Md€
CHIFFRES CLÉS DE RTE EN FRANCE
ANNEXE 2GLOSSAIRE
33 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
● Consommation finale : Consommation de la région, hors pertes.
● Consommation finale corrigée : Consommation finale corrigée de l’aléa climatique, du secteur de l’énergie et du 29 février pour les années bissextiles.
La consommation finale corrigée de l’aléa climatique correspond à la consommation finale qui aurait été observée si les températures enregistrées avaient été les températures de référence. Elle permet d’analyser les évolutions de la consommation en s’affranchissant des variations climatiques survenant d’une année à l’autre.
L’étude de l’évolution de la consommation finale corrigée nécessite d’exclure du périmètre le secteur de l’énergie, ce dernier étant fortement impacté en 2012 par le changement de procédé d’enrichissement de l’uranium, entrainant une forte réduction de consommation.
● Grande industrie : Clientèle finale raccordée au réseau de transport d’électricité.
● PMI/PME : Clientèle finale desservie par les gestionnaires de réseaux de distribution en basse tension dont la puissance souscrite est supérieure à 36 kVA.
● Particuliers et profession- nels : Clientèle finale desservie par les gestionnaires de réseaux de distribution en basse tension dont la puissance souscrite est inférieure ou égale à 36 kVA.
● Gradient d’hiver : Puissance supplémentaire appelée par degré Celsius en moins lors des journées d’hiver.
● Pertes : Les pertes représentent principalement l’énergie dissipée par effet Joule lors du transport sur le réseau haute et très haute tension. Elles dépendent essentiellement de la consommation, du plan de production, et des échanges transfrontaliers.
Les taux de pertes sont compris entre 2 et 3,5% de la consommation, suivant les saisons et les heures de la journée. En moyenne, le taux s’établit à 2,5%.
RTE est soumis au respect du secret statistique : RTE n’est pas propriétaire des données de production et de consommation des clients injectant ou soutirant de l’énergie sur le système électrique. Par conséquent, RTE a l’interdiction légale de publier une donnée agrégée permettant l’identification
indirecte d’un client ou de sa production ou consommation.
Concrètement, une donnée est couverte par le secret statistique si elle est constituée de données de moins de trois acteurs différents ou si l’un des acteurs représente plus de 85 % du volume publié.
Un Watt-heure correspond à l’énergie consommée ou délivrée par un système d’une puissance de 1 Watt pendant une heure.
1 KWh (kilowattheure) = 1.000 Wh (103)
1 MWh (mégawattheure) = 1 milion de Wh (106)
1GWh (gigawattheure) = 1 milliard de Wh (109)
1TWh (térawattheure) = mille milliards de Wh (1012)
● La catégorie « Nucléaire » : Elle comprend tous les groupes nucléaires. La consommation des groupes auxiliaires est déduite de la production.
● La catégorie « Thermique fossile » : Elle comprend les combustibles de type charbon, fioul et gaz.
● La catégorie « Hydraulique » : Elle comprend tous les types de centrales hydrauliques (lac, écluse, file de l’eau...). La production hydraulique renouvelable (symbolisée par un astérisque) ne comprend pas 70 % de la consommation induite par le pompage des centrales dites «Step».
● La catégorie « Bioénergies » : Elle comprend les combustibles biogaz, déchets ménagers et de papeterie, bois-énergie et autres biocombustibles solides. La production bioénergies renouvelable (symbolisée par un astérisque) ne comprend pas 50 % des déchets ménagers.
● La catégorie « ENR » :Elle comprend les énergies renouvelables électriques, soit l’éolien, le solaire, l’hydraulique et les bioénergies. L’électricité renouvelable correspond à l’électricité produite à partir de sources d’énergie dont le renouvellement naturel est assez rapide pour qu’elles soient considérées comme inépuisables.
● Parc installé : Il représente le potentiel de production de l’ensemble des équipements installés sur un territoire donné. On parle aussi de capacité ou de puissance installée.
● Facteur de charge : C’est le rapport entre l’énergie effective- ment produite et l’énergie qu’aurait pu produire une installation si cette dernière fonctionnait pendant la période considérée à sa capacité maximale. Cet indicateur permet notamment de caractériser la produc- tibilité des filières éolienne et solaire.
● Taux de couverture : C’est le rapport, sur une période donnée, de la production d’électricité sur la consommation intérieure brute (c’est-à-dire les quantités d’électricité soutirées du réseau, pertes comprises).
● SRCAE : Schémas Régionaux Climat Air Energie. Ces schémas définissent les orientations régionales en matière de développement des énergies renouvelables. Ils fixent des objectifs quantitatifs et qualitatifs à l’horizon 2020. Dans le cadre de la réforme territoriale, les SRCAE sont amenés à être intégrés, d’ici 2019, dans des schémas à la nouvelle maille régionale (les Schémas Régionaux d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires, SRADDET).
● S3REnR : Schémas Régionaux de Raccordement au Réseau des Energies Renouvelables. Ils sont basés sur les objectifs fixés par les SRCAE et sont élaborés par RTE en accord avec les gestionnaires des réseaux publics de distribution d’électricité concernés.
● Capacité d’accueil et capacité réservée : Les capacités réservées au titre des S3REnR sont différentes des capacités d’accueil des EnR car elles prennent uniquement en considération les installations payant les quotes-parts (c’est-à-dire d’une puissance supérieure à 100 kVA).
● Projets en développement : Pour le réseau de RTE, il s’agit des projets ayant fait l’objet d’une « proposition d’entrée en file d’attente » ou d’une « proposition technique et financière » acceptée ou qui ont été retenus dans le cadre d’un appel d’offres. Pour le réseau d’Enedis et des ELD, il s’agit de projets pour lesquels une demande de raccordement a été qualifiée complète par le gestionnaire du réseau de distribution.
Consommation
Unités
Secret statistique
Production
EN SAVOIR PLUS
Bilan électrique 2016
Chaque année RTE élabore le Bilan électrique. Ce bilan contient les données et les analyses relatives à la consommation et à la production d’électricité au niveau national et régional, aux échanges contractuels et aux évolutions du réseau de transport d’électricité.
http://bilan-electrique-2016.rte-france.com
Panorama de l’électricité renouvelable
En partenariat avec le Syndicat des Energies Renouvelables, Enedis et l’ADEeF, RTE propose un état des lieux détaillé du développement de l’électricité renouvelable.
http://www.rte-france.com/fr/article/panorama-de-l-electricite-renouvelable
Bilan prévisionnel
Conformément à la mission qui lui est confiée par le législateur, RTE élabore et publie chaque année le “Bilan prévisionnel“ de l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité. Diagnostic référent sur la sécurité d’approvisionnement et la sûreté du système électrique, le Bilan prévisionnel est un exercice institutionnel majeur au service des politiques énergétiques nationales.
http://www.rte-france.com/fr/article/bilan-previsionnel
Schéma décennal de développement de réseau
Le Schéma décennal de développement de réseau répertorie les adaptations de réseau nécessaires pour assurer une alimentation électrique sûre et de qualité à l’ensemble des Français. Ces adaptations s’inscrivent dans une vision à moyen et à long terme du système électrique qui connaîtra une forte évolution du mix de production d’électricité du pays et en Europe.
http://www.rte-france.com/fr/actualite/schema-decennal-de-developpement-du-reseau-10-ans-l-edition-2016-en-consultation
Aperçu sur l’énergie électrique
Découvrez tous les mois les caractéristiques de l’électricité en France et les évolutions marquantes : consommation, production, énergies renouvelables, échanges transfrontaliers et les évolutions du réseau de transport. Avec également un retour sur les faits marquants influençant ces données.
http://www.rte-france.com/fr/article/apercus-electriques-mensuels
Perspectives 2030
Consommation, production en Île-de-France à horizon 2030.
34 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France 35 – B i lan é lec t r ique 2016 et perspect ives en Î le-de-France
Contact affaires publiques Nathalie LemaitreTél. 01 49 01 38 [email protected]
Contact communication Mélanie PetitTél. 01 49 01 33 [email protected]
Pour en savoir pluswww.rte-france.comRéseau de Transport d’ÉlectricitéDélégation RTE Île-de-France - Normandie29 rue des Trois Fontanot92024 Nanterre cedexStandard : 01 49 01 30 44