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Visitez Le Portugal jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português Num. 129 Ano / An 6 - 16 de Março / 16 mars 2019 www.facebook.com/museucombatente.oficial Ver na página 9 a chamada de apoio aos Comandos de Portugal do Corpo de Instrução do Curso 127 que foram constituídos arguidos. A vossa ajuda é necessária e bastante apreciada. Colaboremos. L’équinoxe du printemps O equinócio da Primavera é quinoxe du printemps 20 ou 21 mars solstice d’hiver 21ou 22 décembre automne hiver printemps solstice d’été 21 ou 22 juin été Dans les régions tempérées, les solstices — comme les équinoxes — sont souvent utilisés pour définir les saisons du calendrier : ils peuvent servir à délimiter le début de l’été et de l’hiver, ou bien à marquer le milieu de ces deux saisons. Tout comme les saisons, les dates des solstices d’hiver et d’été sont inversées pour les hémisphères nord et sud. Une année connaît deux solstices : dans le calendrier grégorien, le premier est proche du 21 juin, le second est proche du 21 décembre. Ces dates changent légèrement au cours des années ; elles évoluent aussi sur les grandes périodes de temps en fonction des légers mouvements de l’axe de rotation terrestre. Le Soleil est légèrement plus éloigné de la Terre lors du solstice du 21 juin par rapport au solstice du 21 décembre en raison de la nature elliptique de l’orbite de la Terre (l’ellipse a été fortement exagérée ici afin de permettre de percevoir la différence). Équinoxe Un équinoxe est un instant de l’année où le Soleil traverse le plan équatorial terrestre ; changeant d’hémisphère céleste. Ce jour-là, à midi, le Soleil est exactement au zénith sur l’équateur terrestre. Wikipédia hps://commons.wikimedia.org/w/index. php?curid=37100136 Círculo Polar Ártico 66º 33’ Norte Trópico do Caranguejo 23º 27’ Norte Equador Trópico do Capricórnio 23º 27’ Sul Círculo Polar Antártico 66 º 33’ Sul Eixo de rotação terrestre 15 de Março de 1961 Que a Memória não esqueça

L’équinoxe du printemps O equinócio da Primavera · jornal comunitário em Português - journal communautaire en Françaisabc portuscale jornal comunitário em Português - journal

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• jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português • Num. 129 Ano / An 6 - 16 de Março / 16 mars 2019

www.facebook.com/museucombatente.oficial

Ver na página 9 a chamada de apoio aos Comandos de Portugaldo Corpo de Instrução do Curso 127 que foram constituídos arguidos.A vossa ajuda é necessária e bastante apreciada. Colaboremos.

L’équinoxe du printempsO equinócio da Primavera

équinoxe du printemps20 ou 21 mars

solsticed’hiver21ou 22décembre

automne

hiverprintemps

solsticed’été21 ou22 juin

été

Dans les régions tempérées, les solstices — comme les équinoxes — sont souvent utilisés pour définir les saisons du calendrier : ils peuvent servir à délimiter le début de l’été et de l’hiver, ou bien à marquer le milieu de ces deux saisons. Tout comme les saisons, les dates des solstices d’hiver et d’été sont inversées pour les hémisphères nord et sud.

Une année connaît deux solstices : dans le calendrier grégorien, le premier est proche du 21 juin, le second est proche du 21 décembre. Ces dates changent légèrement au cours des années ; elles évoluent aussi sur les grandes périodes de temps en fonction des légers mouvements de l’axe de rotation terrestre.

Le Soleil est légèrement plus éloigné de la Terre lors du solstice du 21 juin par rapport au solstice du 21 décembre en raison de la nature elliptique de l’orbite de la Terre (l’ellipse a été fortement exagérée ici afin de permettre de percevoir la différence).

Équinoxe

Un équinoxe est un instant de l’année où le Soleil traverse le plan équatorial terrestre ; changeant d’hémisphère céleste. Ce jour-là, à midi, le Soleil est exactement au zénith sur l’équateur terrestre.

Wikipédia https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=37100136

Círculo Polar Ártico66º 33’ Norte

Trópico do Caranguejo23º 27’ Norte

Equador

Trópico do Capricórnio23º 27’ Sul

Círculo Polar Antártico66 º 33’ Sul

Eixo de rotação terrestre

15 de Março de 1961Que a Memória não esqueça

A Chuva e o Bom Tempo

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Corruption, démissions... Au Canada, rien ne va plus pour Justin Trudeau

Le Premier ministre est accusé d’avoir exercé des pressions sur une ministre dans une affaire de corruption. Trois membres du gouvernement ont démissionné.

De notre correspondante à Washington, Hélène Vissièr/LP

Son image soigneusement travaillée d’homme politique jeune, progressiste, défenseur des droits des peuples indigènes, qui a fait campagne sur la transparence et la promotion des femmes en a pris un coup. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau, à sept mois des élections, nage en plein scandale. Son gouvernement est accusé d’avoir essayé de faire pression sur la ministre de la Justice Jody Wilson-Raybould – première Amérindienne à occuper ce poste – dans une affaire de corruption. Trois membres de son équipe ont démissionné, dont son plus proche conseiller, sa cote de popularité est au plus bas et le magazine Maclean’s a fait sa une avec la mention « L’imposteur ».

L’affaire a démarré le mois dernier quand le quotidien Globe and Mail a affirmé que l’équipe de Trudeau avait poussé Jody Wilson-Raybould à ne pas engager de poursuites judiciaires contre un grand groupe d’ingénierie canadien. SNC-Lavalin, dont le siège est au Québec (où se trouve aussi la circonscription de Justin Trudeau), est accusé d’avoir versé 32 millions d’euros de pots-de-vin à des responsables libyens du temps de Kadhafi et escroqué le gouvernement de Tripoli. En cas de condamnation pénale, SNC-Lavalin serait interdit de tout contrat public pendant dix ans, ce qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’entreprise, qui emploie 9 000 personnes au Canada, et entraîner des licenciements.

Des pressions « inappropriées »En janvier, Jody Wilson-Raybould a été brutalement mutée au ministère des Anciens Combattants lors d›un remaniement ministériel, ce qui n›est pas vraiment une promotion. Peu après, elle a démissionné du gouvernement et, devant une commission parlementaire, a affirmé avoir subi des pressions « inappropriées » et des menaces « voilées » de l’entourage du Premier ministre. Mme Wilson-Raybould a témoigné que onze hauts responsables, dont le Premier ministre, étaient intervenus pour qu’elle abandonne les accusations au pénal contre SNC-Lavalin, et impose plutôt une amende. « Le Premier ministre m’a demandé de l’aider, de trouver une solution pour SNC en affirmant que, s’il n’y avait pas de règlement hors tribunal, [le groupe] déménagerait de Montréal et qu’il y aurait plusieurs pertes d’emplois. » Faute d’avoir accepté, elle a été mutée en représailles au poste de ministre des Anciens Combattants, estime-t-elle.

Dans la foulée, Gerald Butts, le bras droit de Justin Trudeau et son meilleur ami depuis la fac, a lui aussi démissionné le 18 février dernier. Il a justifié cette démission en expliquant qu’il ne voulait pas que les accusations contre le gouvernement fassent « obstacle au travail essentiel qu›effectuent le Premier ministre et son bureau au nom de tous les Canadiens ». Devant la commission parlementaire mercredi 6 mars, il a nié avoir fait pression sur Mme Wilson-Raybould, précisant : « Quand les emplois de 9 000 personnes sont en jeu, c’est un problème de politique publique de premier ordre » et ajoutant : « C’était notre obligation de considérer de manière exhaustive les options que la loi permet. »

« L’érosion de confiance »Si ces révélations restent relativement modestes en comparaison de celles qui éclaboussent son voisin Donald Trump – après tout, il n’y a pas d’accusations de blanchiment d’argent, de collusion avec un régime étranger, d’achat d’influence, d’obstruction de justice… –, elles ont provoqué un scandale qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Lundi dernier, c’est Jane Philpott, un troisième membre du gouvernement, qui a démissionné en solidarité, déclarant : « J’ai perdu confiance dans la manière dont ce gouvernement a géré cette affaire. »

A desgarrada...Quem não recorda — por vezes até com um pouco de saudade — uma desgarrada ouvida aqui ou ali por fadistas profissionais ou mesmo, por amadores, que os há muito bons. Mais viradas à comicidade, ás críticas de carácter pessoal sem intenções de ofensas, as desgarradas são por vezes, o ponto alto de qualquer manifestação fadista.E diverte o público. Que aplaude e algumas vezes participa na ladainha.

Chegamos assim, pela semelhança, ao ponto crucial deste apontamento. As gréves “mata Moiros” dos enfermeiros e dos professores.

Sem pretender ser “advogado do diabo” recordo somente que a situação destas duas entidades de serviços públicos de maior interesse, vem de mais longe que a fama “do Constantino” e, pergunta-se, porquê este repentino e violento assédio aos representantes du governo que — não sendo dos melhores que esta praça viu — tem pelo menos direito aos elogios de ter estabilizado a sangria que se desenvolvia como a peste. Por comparação, se fosse no tempo de Passos Coelho, o Governo não teria de preocupar-se com os velhotes porque jٔá teriam todos morrido de fome, devido aos constantes cortes nas miseráveis pensões que mal por mal, vão recebendo. Certamente para poder pagar aos 47 “boys” do partido que, apenas saídos dos bancos das universidades eram contratados para conselheiros do chefe P.C., recebendo chorudos ordenados de alguns milhares de euros por mês. O mesmo para os muitos motoristas que ganhavam melhor que alguns profissionais... Não ponho em dúvida as realidades do dia-a-dia de cada uma destas entidades somente, parece-me descabido o momento — impregnado de política, ao exigirem condições e aumentos que todos sabem impossíveis de conceder. Procuram o quê? Promessas impossíveis de cumprir? Protelar o problema para depois? Quem pode ganhar com isso? Outro governo fantoche equilibrando-se na corda banda, procurando o apoio comunista na plateia da esquerda e dos centrais na plateia da direita?

É que as desgarradas dos enfermeiros e dos professores têm todas o mesmo estribilho. Não temos medo (nem respeito por quem de nós precisa) e o governo que se arranje! Os chamados gritos de ordem são iguais. É a veia poética dos sindicatos que fomentam as causas a fim de ganharem mais com os seus associados. Pouco ou nada se importando com as consequências.

Lembrem-se. O país está de tanga. As burlas e roubos são mais espectaculares que no tempo de Bonny e Clyde. De Portugal resta apenas o nome...por enquanto. Já nada possuímos que seja nacional. Mexia, neste momento mexe-se em Londres, tentando vender centrais eléctricas dos chineses aos ingleses...E para comprar uma caixa de fósforos têm de pedir autorização a Bruxelas... Serve a quê o Palácio de S.Bento? Servem a quê os trezentos e quantos deputados mais ministros e secretários de Estado, mais as largas centenas de empregados que pululam nos corredores e demais dependências ao serviço de todos os parasitas já enumerados. Vendam o Palácio para um complexo hoteleiro turístico, e, com o dinheiro realizado procurem arranjar um Afonso Henriques que partindo do Norte, vá recuperando Portugal para os Portugueses. Então, talvez pudéssemos fazer uma bandeira, um estribilho nacional que dissesse apenas: Portugal é nosso! E que os enfermeiros cuidassem dos doentes abandonados e os professores pudessem aplicar-se no ensino, pelo menos básico, aos jovens deste país, com um destino mais incerto do que as desgarradas urbanas. Sem lamúrias, o governo deveria preocupar-se com a Ordem, com a segurança das pessoas e bens, despoeirando os processos criminais e remetendo aos tribunais os violentos de arcada que vão para casa com o dever de se apresentarem um ou dois dias por semana... E o tempo passa. Passa. Os processos são anulados. Entretanto o “violento” ou a “violenta” voltam a sobressair, encorajados pela libertação decidida nas esquadras...

O refrain ou estribilho volta a ouvir-se: contra a força de um chui que é bruto. Parecem bandos de pardais à solta...

Voltam depois as desgarradas...

Raul Mesquita

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jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en FrançaisContinuamos a viagem através do Canadá de Oeste a Este.

AlbertaCalgaryConstruída junto das Rochosas na junção dos rios Bow e Elbow, a cidade de Calgary conhece depois de alguns anos um crescimento fulgurante. A indústria petrolífera e a criação de gado bovino, transformaram o pequeno aglomerado perdido de outros tempos, numa cidade de classe internacional, com teatros, orquestras, museus e boutiques em voga. Tem um centro da cidade não muito extenso mas bastante animado, restaurantes para todos os gostos, locais da moda sofisticada ao mais autêntico bar western. Refinadamente urbana, conversação franca e a atmosfera calorosa, formam aqui uma alegre e feliz mistura. Para os desportivos, é uma bela ocasião de reviver a emoção dos Jogos Olímpicos de Inverno de 1988, graças às soberbas instalações permanentemente utilizadas. Sem sair da cidade, pode-se também praticar esqui de fundo, equitação e bicicleta e, a escassos minutos de lá, o esqui de noite e espectáculos de cavalgadas western, aguardam os amadores de sensações fortes. Não será portanto um acaso por Calgary ter sido escolhida como uma das cidades mais agradáveis do Canadá.

EdmontonHá 200 anos, Edmonton não era mais que um posto de comércio de peles; hoje, a capital de Alberta, seduz pelo seu dinamismo e conta pelo meio dos seus trunfos numerosos festivais, uma grande variedade de restaurantes e de atracções únicas. O vale do rio Saskatchewan que atravessa a cidade de uma ponta à outra, abriga o maior parque urbano do país. O parque Fort Edmonton, com as suas animações, é o maior museu no género no Canadá,

enquanto que o Museu provincial de Alberta é famoso pelas suas exposições sobre a Natureza e a sua vasta colecção de artefactos autóctones. Não longe de lá, o parque nacional Elk Island é um dos raros locais do mundo onde se podem observar os bisontes em liberdade. Com 800 boutiques, carrosséis espectaculares e mesmo lagos interiores, o West Edmonton Mall é o maior centro comercial do mundo.

Edmonton organiza de tal forma um largo leque de actividades ao longo do ano, que já a alcunharam de Cidade dos festivais. Um deles, o festival de Folclore que se realiza no mês de Agosto, foi descrito pelo magazine Rolling Stone como o melhor da América do Norte. E o Festival de Klondike, em Julho, é um verdadeiro acontecimento no país. O teatro e o jazz, elementos não menos apreciados e as finais canadianas de western em pista fechada, fazem de Edmonton, uma cidade de eleição para uma estada divertida.

Nas pegadas do urso castanhoLongo de 3350 km, o trilho Great Bear estende-se sobre 2 países, 5 parques nacionais e numerosos parques provinciais ou Estados. Do Parque Nacional de Yellowstone nos EUA, ele remonta pelo Montana, atravessa a fronteira e continua no parque nacional dos Glaciers, a parte canadiana do Parque internacional da Paz.Atravessa depois as paisagens espectaculares do parque nacional dos Lacs-Waterton, reconhecido pelos seus 183 km de trilhos de caminhadas e observação, seus cruzeiros de barco e do seu célebre hotel, o Prince-de-Gales. Por entre os sítios mais impressionantes, citemos o desfiladeiro Red Rock, o lago Cameron e as quedas do mesmo nome. De Waterton, o circuito remonta em direcção ao Norte onde se encontram pequenas cidades como Pincher Creek, Claresholm e High River e continua até Calgary. De lá, dirige-se para Banff e o lac Louise, ao longo do magnífico Icefields Parkway, impressionante reino de montanhas geladas, antes de chegar à pitoresca cidade de Jasper.Um bom circuito para as suas férias.

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jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en FrançaisAgora:

Marcas neste país Por esta região andaram gregos e romanos, godos e muçulmanos. Afonso Henriques, filho rebelde e ambicioso, conseguiu talhar o seu próprio território de poder, reconhecido em Zamora e selado a ouro pelo Papado. Frades, senhores e cavaleiros negociaram algumas parcelas, sob a canga das quais se ajustaram servos, laboradores e apanhadores miseráveis (de peixe, caça ou do que viesse à mão).

O rei Afonso III assenhoreou os Algarves islamizados. D. Dinis teve visão de administrador e assinou o tratado de Alcanizes com os primos de Lião e Castela para fixar a fronteira Leste, mas os seus sucessores ficaram a menos. No final do século XIV os burgueses de Lisboa mostraram ter já algum peso político e foi D. João I quem abriu uma nova época para Portugal no concerto europeu: a protecção dada pelos ingleses à nossa porta-das-traseiras permitiu o salto extraordinário da expansão ultramarina nos séculos de Quatrocentos e Quinhentos, com bons impulsos dados por um D. Duarte literato, um D. Afonso V do Marrocos e das ordenações, um D. João II grande estratega e um “venturoso” D. Manuel; também avanços na ciência náutica, no conhecimento e na cultura, atingindo o estatuto de potência mundial. Durou dois séculos mas imortalizou um país, muito para além da aristocracia e da igreja reinantes: marinheiros, guerreiros, governadores, missionários, mercadores, escritores e poetas, bandeirantes e investidores subiram ao proscénio; mas na retaguarda consolidavam-se os agricultores, e também pescadores, comerciantes, artesãos e almocreves.

O sucesso também fez a nossa rápida decadência, ultrapassados por vizinhos de uma outra escala. E as tensões entre duques, condes e o rei de Lisboa eram perceptíveis, ainda mais quando este passou a residir em Madrid, o que não ofusca o mérito dos Restauradores de 1640. Os cismas na igreja de Cristo também tiveram repercussões por aqui. E, como acontecera desde Windsor e haveria de prolongar-se até hoje, numa Europa sempre instável a diplomacia voltou a ter uma importância primordial, maior do que a força das armas (embora não a dispensassem). Mas, para finais de Seiscentos e século XVIII, o Brasil foi a jóia que “dourou a pílula” a uma aristocracia e um clero que só o primeiro-ministro Carvalho e Melo foi capaz de meter na ordem com mão-de-ferro: para tentar suscitar a consciência de uma nação que valesse a pena, e a construção de um Estado de instituições e responsabilidade. Todavia, além dos abusos e exageros, era já tarde demais e insuficiente para integrar a génese do mundo moderno que se anunciava: no pensamento, na ciência, na indústria, na educação. A escravatura, o açúcar, o ouro brasileiros foram também a nossa droga, a nossa desgraça.

Já dentro da era das Revoluções, valeu-nos a aliança britânica e a capacidade de decisão de D. Pedro IV, eloquentemente comprovada no terreno dos factos políticos: independentizou o Brasil (que de outra forma talvez acabasse retalhado por outros imperialismos) e lançou Portugal para o constitucionalismo liberal, que os seus marechais quase iam estragando nas décadas seguintes. Mas dessas aventuras resultaram as bases do nosso Estado moderno (que iria subsistir durante mais de século e meio) e, sobretudo, a consciência popular de uma nação: com uma classe política restrita e auto-referenciada, uma burguesia fracota e uma aristocracia resistente, um funcionalismo público indolente mas bem entrosado sentado à mesa-do-orçamento, largos contingentes de trabalhadores da terra e da oficina pobres e mal orientados, e pequenos proprietários, rendeiros e negociantes “fazendo pela vida”. Enquanto por África e outros domínios coloniais, era a estagnação, a rusticidade ou miséria da maioria, e a falta de recursos para a promover.

A República foi-se num ápice de paixões, fortes empenhamentos e alguma incompetência. Os sindicalistas recalcitrantes e internacionais foram aplastrados. Vieram os militares e sobre eles um Salazar que, como Pombal, meteu o país na ordem: só que o país era outro, a ordem também; e o resultado foi (além dos “safanões”) um novo atraso face à concorrência internacional, valendo contudo a habilidade diplomática e o capital do império ultramarino para salvaguardar a independência nacional. Os “militares de Abril” marcaram uma nova etapa nesta longa história, repondo Portugal na Europa, sem deixar de viver em parte na diáspora. Sob a égide da Democracia (com D grande) e num quadro de “grandes negócios”, tenta-se agora uma modernização à pressa, quando o moderno escorre e se esvai de maneira acelerada em direcção a alguma coisa que ninguém sabe muito bem como será. Um “movimento internacional lusófono” poderia ser uma ideia interessante na esfera que foi pensada por Agostinho da Silva, mas não se vê que género de elites políticas poderiam agora dar-lhe expressão. Porém, na nossa Lisboa simpática (embora às vezes irritante), voltámos a ter, como nos tempos renascentistas, uma cidade de “muitas e desvairadas gentes”.

Entretanto, revendo-se os portugueses nesta tão distinta estirpe de governantes, contentemo-nos por agora em celebrar o Rei Momo.

JF / 3.Mar.2019

A árvore genealógica do PS

O PS já não tem organograma, só árvore genealógica. A saber: a ex-secretária de estado Rosa Zorrinho é casada com o eurodeputado Carlos Zorrinho que já foi deputado no parlamento e secretário de estado; o ministro Vieira da Silva (que já foi várias vezes ministro, deputado e tal) é casado com a deputada Sónia Fertuzinhos cuja filha é agora a ministra da presidência e antes foi secretária de estado adjunta de António Costa. Já Ana Catarina Mendes é secretária geral do PS (deputada e casada com o ex-deputado Paulo Pedroso, que chegou a estar preso) e irmã do actual secretário de estado dos assuntos fiscais. O ministro da administração interna Eduardo Cabrita (ex-ministro adjunto) é casado com Ana Paula Vitorino que é ministra do mar e já foi secretária nacional do PS e secretária de estado dos transportes.

Já a família de Carlos César é um ‘estudo de caso’. O presidente do PS e líder parlamentar, ex-Presidente Regional dos Açores , é casado com Luísa, nomeada coordenadora dos Palácios da Presidência ainda durante o mandato do marido como presidente do Executivo Regional e, depois, já aposentada, nomeada, sem concurso público, coordenadora da estrutura de missão para a criação da “Casa da Autonomia”. O filho, Francisco César, é deputado regional nos Açores e preside à comissão parlamentar de Economia. A sua cara metade é chefe de gabinete da secretária regional adjunta para os Assuntos da Presidência, depois de ter passado pelo Grupo Parlamentar na Assembleia da República e por algumas câmaras.

Já Guilherme Waldemar d’Oliveira Martins é secretário de estado das Infraestruturas é filho de Guilherme d’Oliveira Martins, ex-governante do PS, ex-presidente do Tribunal de Contas e actual administrador da Fundação Calouste Gulbenkian, cunhado de Margarida Salema que preside à Entidade das Contas e Financiamentos Políticos que é irmã da deputada Helena Roseta, casada com o ex-ministro Pedro Roseta, cunhado do também ex-ministro António Capucho. Confuso ? Talvez um pouco. Mas há quem não se perca. Elisa Ferreira, vice-governadora do Banco de Portugal (ex-deputada, ex-deputada europeia e ex-ministra do ambiente) é casada com Freire de Sousa que preside à Comissão de Coordenação Regional do Norte, e a ministra da justiça Van Dunem é casada com o ex-administrador da Caixa Geral de Depósitos, Eduardo Paz Ferreira. A ex-ministra da Administração Interna, Constança Urbano de Sousa é filha de Alfredo José de Sousa, o ex-provedor de Justiça. O ministro do Ambiente, João Pedro Matos Fernandes, é filho do ex-secretário de Estado da Justiça de Vera Jardim.

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A família Socialista

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L’ONÉ redonne son aval à l’expansion de Trans Mountain, malgré les impacts

DAN HEALINGLa Presse Canadienne

CALGARY — La ligne de front était déjà en train d’être redessinée, à la suite de la nouvelle approbation accordée par l’Office national de l’énergie (ONÉ) à l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain. L’organisme a rendu cette décision après avoir réexaminé l’impact du projet sur la vie marine au large de la Colombie-Britannique.

Le Rapport de réexamen de l’ONÉ convient que le transport maritime associé au projet «serait susceptible d’entraîner des effets environnementaux négatifs importants sur l’épaulard résident du sud, ainsi que sur l’utilisation culturelle de la ressource par les Autochtones». L’Office admet aussi que «les émissions de gaz à effet de serre découlant de ce transport seraient vraisemblablement importantes».

Mais l’Office recommande tout de même au gouvernement fédéral de considérer que les impacts environnementaux «peuvent être justifiés dans les circonstances, vu les avantages considérables du projet et les mesures proposées pour réduire au minimum les incidences», a déclaré le délégué à l’environnement du conseil de l’ONÉ, Robert Steedman, depuis Calgary.

Parmi les avantages énumérés, il a souligné le développement de nouveaux marchés pour le pétrole canadien, la création d’emplois, des retombées économiques liées aux infrastructures et d’importants revenus pour divers paliers du gouvernement.

L’Office imposera 156 conditions au projet s’il était approuvé par le cabinet fédéral, et elle formule également 16 nouvelles recommandations. L’ONÉ précise que ces 16 recommandations portent sur des aspects qui débordent son mandat de réglementation, mais qui relèvent de la compétence d’Ottawa.

L’ONÉ recommande notamment l’adoption de mesures visant à contrer l’augmentation du bruit sous-marin et les risques de collisions entre des navires et des mammifères et poissons marins inscrits dans la Loi sur les espèces en péril. L’Office formule aussi des recommandations sur l’intervention en cas de déversement d’hydrocarbures en milieu marin, la sécurité du transport maritime et des petits navires, et la réduction des GES causés par ces pétroliers.

L’Alberta mène une lutte acharnée pour l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain, afin que la province puisse acheminer davantage de pétrole brut vers les ports maritimes, afin d’accéder aux lucratifs marchés d’outre-mer. Le projet permettrait de presque tripler la capacité de l’oléoduc actuel qui relie l’Alberta au terminal portuaire de Burnaby, en banlieue de Vancouver.

«Malgré les obstacles et sachant que nous avons encore beaucoup de travail devant nous, je demeure optimiste aujourd’hui», a commenté la première ministre albertaine Rachel Notley.

«Beaucoup de travail de préparation a déjà été effectué. Si le gouvernement fédéral approuve le projet dans un délai raisonnable, ça ne devrait pas prendre bien longtemps avant que les pelles ne recommencent à creuser», a-t-elle ajouté.L’approbation initiale du projet par l’Office national de l’énergie avait été annulée l’été dernier par la Cour d’appel fédérale, qui concluait que l’agence n’avait pas correctement pris en compte les écosystèmes marins au large de la Colombie-Britannique, et qu’elle n’avait pas consulté adéquatement les communautés autochtones riveraines.

Des groupes écologistes et des représentants autochtones ont dénoncé la décision qu’ils qualifient de processus de révision accéléré et biaisé. Ils ont promis de poursuivre leur lutte contre le projet devant les tribunaux et dans la rue.Avec le dépôt vendredi du rapport de l’ONÉ, le gouvernement fédéral dispose maintenant d’une période de 90 jours pour décider si le projet doit aller de l’avant. Le cabinet du ministre des Ressources naturelles, Amarjeet Sohi, a toutefois précisé déjà qu’une décision finale ne serait pas prise avant la fin des consultations avec les communautés autochtones touchées par le projet.

Le ministre Sohi a dit vouloir entendre les 32 communautés autochtones concernées, mais il a tout de même qualifié la décision «d’importante étape pour que le projet soit construit de la bonne façon».

Le président et directeur général de Trans Mountain, Ian Anderson a lui aussi parlé de progrès dans le dossier.

«La décision nous donne des conditions précises et réalistes sous lesquelles

nous pouvons procéder, si le projet est accepté, afin de s’assurer de protéger l’environnement marin et terrestre ainsi que les communautés», a-t-il déclaré.

En conférence de presse à Vancouver, le grand chef de l’Union des chefs autochtones de Colombie-Britannique, Philip Stewart, a déploré que «les emplois ont plus de valeur que la justice» au Canada.

Il prévient que d’autres requêtes judiciaires et d’autres manifestations contre le projet d’oléoduc se préparent alors que les opposants discutent des prochaines étapes avec leurs avocats.

Un geste «grave» a causé la suspension du patron de la SQMartin Prud’homme a été relevé de ses fonctions de directeur général de la Sûreté du Québec.

Par Daniel Renaud et Denis LessardPHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Un geste lourd a déclenché la suspension du patron de la Sûreté du Québec (SQ), Martin Prud’homme. La communication du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) avec le ministère de la Sécurité publique, puis avec le Conseil exécutif, dépeint comme « grave » le fait qui allait justifier de relever de ses fonctions le numéro un de la police au Québec, a appris La Presse.

Par ailleurs, outre le directeur de la Sûreté du Québec relevé de ses fonctions par le gouvernement mercredi, deux autres policiers de la SQ ont été ou seront affectés à des tâches administratives, dans la foulée de l’enquête du Bureau des enquêtes indépendantes sur les agissements de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) durant son investigation sur les fuites journalistiques qui a mené à l’arrestation du député Guy Ouellette en octobre 2017.

Selon nos informations, ces deux policiers sont l’inspecteur André Boulanger et la lieutenante Caroline Grenier-Lafontaine.

M. Boulanger a été prêté à l’UPAC, où il est devenu chef aux opérations. C’est lui qui a été responsable de l’enquête baptisée Projet A sur les fuites de documents de l’enquête Mâchurer dans les médias, et au cours de laquelle Guy Ouellette, un policier de la SQ affecté à l’UPAC, Stéphane Bonhomme, et un retraité de la SQ, Richard Despatie, ont été arrêtés, mais jamais accusés. Une équipe spéciale composée d’enquêteurs de l’UPAC et d’autres organisations policières avait été créée pour cette enquête sur les fuites.

M. Boulanger est retourné techniquement à la Sûreté du Québec en avril 2018, mais est depuis en congé de maladie. Il y a quelques semaines, il a été avisé qu’à son retour, il sera affecté à des tâches administratives, le temps que durera l’enquête du BEI sur l’investigation Projet A de l’UPAC.

Échange de messages avec Guy Ouellette

L’autre policière, la lieutenante Caroline Grenier-Lafontaine, faisait partie de l’équipe spéciale mise sur pied pour l’enquête Projet A. C’est elle qui, notamment, a utilisé le téléphone de Richard Despatie, en se faisant passer pour ce dernier, et a longuement échangé des messages avec Guy Ouellette, alors en commission parlementaire, jusqu’à ce que le député soit arrêté quelques heures plus tard.

Selon nos informations, Mme Grenier-Lafontaine a été assignée à des tâches administratives il y a quelques semaines, le temps que se fasse l’enquête du BEI sur le Projet A.

Soulignons toutefois que l’affectation de policiers à d’autres tâches est une procédure habituelle lorsqu’ils font l’objet d’une enquête. Ces deux policiers ne font l’objet d’aucune allégation criminelle et ne sont accusés de rien.

Selon nos sources, ces allégations tireraient leur origine d’une rencontre avec un témoin que les enquêteurs du BEI ont tenue cette semaine, dans le cadre de leur enquête sur les agissements de l’UPAC lors de son investigation sur les fuites journalistiques qui a mené à l’arrestation de Guy Ouellette.

Selon des sources, Martin Prud’homme a été surpris et « abasourdi » par la décision du gouvernement.

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Sou Enfermeira…em Portugal…em 2019...

Olá Sr. Presidente.

Hoje gostaria de lhe falar da minha classe profissional. Sou Enfermeira, como muitos que existem ao longo do país e por este mundo fora.

Não sei se percebo totalmente a forma como esta greve é feita ou se concordo com tudo, no entanto o que concordo totalmente é que isto não pode continuar!!!Realmente, como diz, “É INTOLERÁVEL”, sim é! É intolerável que nos coloquem uma Requisição Civil para nos obrigarem a trabalhar nos mínimos! Mas sabe uma coisa? Isso é o que já fazemos todos os dias! Todos os dias trabalhamos com o número de enfermeiros no mínimo porque vocês, governo, não deixam contratar mais colegas. Por isso, acha que nos afecta? Como diria o outro: “isso é pinares”

Não escolhi esta profissão para enriquecer, nunca pensei em ser milionária, no entanto, também não investi tanto para acabar a ser a classe profissional pública licenciada mais mal paga. E porquê?

Não sei se sabe, mas a minha profissão tem múltiplas vertentes, cuido dos doentes, das suas famílias, sou telefonista, secretária, assistente social, técnica de electricidade, luz e eletrodomésticos, substituo por novo e remendo o que há de velho, sou especialista a inventar métodos para as coisas funcionarem com o pouco ou muito que tenho para dar aos meus utentes/doentes/clientes.

Quer saber mais? Não somos assassinos como nos chamam, porque todas as semanas são canceladas milhares de cirurgias por muitos mais motivos para além do direito à greve dos meus colegas. São canceladas porquê? Canceladas por falta de espaço, por falta de camas, por falta de material... e a culpa é novamente de quem? Vossa! (Quem é assassino quem é?)

Fazemos greve porque cada vez temos menos e estamos cansados de inventar formas para as coisas funcionarem... nós somos quem está 24h sobre 24h com os vossos familiares, somos quem os abraça, beija, e lhes limpa as lágrimas quando vocês não estão ou não querem estar, somos nós que lá estamos quando vocês os abandonam no Natal, férias ou só porque sim; somos nós que estamos quando eles nascem e morrem. E sabem que mais? Os nossos utentes sabem disso e para mim chega.

De todo não nos queremos lamentar, a verdade é que queremos acabar com tudo isto mas...

- trabalhamos 35/40h alguns dos meus colegas trabalham em duplo ou triplo;

- trabalhamos sob risco de contaminação por HIV, Gripe A, sangue, bactérias, infeções hospitalares respiratórias, cutâneas ou outras, onde pomos a nossa vida em risco todos os dias só para levar o melhor de nós e da ciência aos nossos utentes;

- fins de semana, Natais, feriados, ano novo, noites em família, o que é isso?

- há mais de 20 anos que colegas meus em fim de carreira recebem o mesmo que eu com 2 anos de experiência! Acha justo?

- Quem investiu na sua formação, pagando-a, passou a ser enfermeiro especialista, com mais responsabilidade e funções acrescidas no seu serviço, são eles quem vocês vão querer a vosso lado porque são o TOP do TOP e sabem que mais? Recebem o mesmo que um recém licenciado em início de carreira, é bonito não é?

- trabalhamos por turnos sob stress e burn out; sabe o que é estar 10h acordado durante a noite só a olhar para uma pessoa porque não confia no seu estado de saúde?

- nunca saímos a horas porque o seu pai/mãe/outro descompensou na passagem de turno e “eu” estive a reanimá-lo durante mais de uma hora...

- recebemos nem chega 1000 euros limpos por tudo isto, somos quem assegura os hospitais, somos o coração da saúde, somos quem está quando ninguém quer estar, somos quem assegura, somos quem limpa os destroços e quem levanta paredes! Somos as formigas obreiras do seu sistema que não funciona! Sim estivemos calados durante anos mas já ninguém nos pode calar!

Não queremos fazer greve, queremos negociação da carreira de Enfermagem, e pedimos tão pouco!

Lamento que o Governo e pessoas tão influentes como a Ministra da Saúde, Sr. Primeiro Ministro e o Sr. Presidente da República não entendam nada de pessoas, convido-vos a passar uma noite nos nossos Serviços e a testemunharem o quão importantes somos e o quanto conseguimos fazer, não é à toa que os Enfermeiros Portugueses são considerados os melhores do mundo, somos reconhecidos para trabalhar em qualquer canto desta esfera que é o nosso planeta.

Não quero fazer greve nem quero lamentar-me, quero ser reconhecida pelo que sou e receber o que mereço porque salvo e mantenho vidas todos os dias.

Esta foto é nossa, e sabe o que me disse neste dia enquanto cuidava de alguém que lhe é querido? Que em mim via afinco, vontade, determinação e segurança, que era uma jovem que ia longe. Espero que consiga manter o sorriso que lhe retribui neste dia até aos 66 anos de idade.

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MUSÉES ET PALAIS DU PORTUGAL

Rosa dos Ventos Rose des Vents

Pieds Noirs

Les Pieds Noirs étaient un peuple nomade qui habitait le nord-ouest des actuels États-Unis et le sud-ouest du Canada. Au Canada, les Pieds Noirs vivaient dans les régions sud de la Colombie-Britannique et de l’Alberta, dans les montagnes Rocheuses.

Les Pieds Noirs chassaient le bison, qui constituait leur principale source de nourriture, qui leur fournissait des fourrures et dont les os étaient utilisés pour fabriquer des outils et des armes.

Par contre, les Pieds Noirs ne pratiquaient pas la pêche et construisaient rarement des pièges pour les animaux. Leur appellation honore leurs habiletés à suivre inlassablement leur proie pendant de longues journées (il existe pourtant une autre explication selon laquelle le nom vient d’un épisode de l’histoire du peuple, qui a dû traverser une vaste prairie après un incendie. Aussi leurs pieds étaient-ils recouverts de cendres). Les Pieds Noirs conçurent et développèrent des tactiques très particulières pour la chasse au bison, comme par exemple d’encercler les bisons de trois côtés et de les orienter vers une falaise ou vers un marais.

Les Pieds Noirs se divisaient en trois familles différentes : Les Pieds Noirs, ou Siksika; les Blood, ou Kainai (ce mot signifie «peuple de plusieurs chefs»); et les Peigan, ou Pikuni («vêtus d’une façon inappropriée», du fait de leur habillement sommaire). L’appellation Pieds Noirs est utilisée pour définir les trois familles, parce que les Siksika furent les premiers à faire des échanges avec les Européens, ce qui a contribué à leur célébrité.

Les Pieds Noirs et le peuple des Kootenay occupaient les mêmes territoires, ou des régions adjacentes. Il semble que les deux nations vivaient en harmonie depuis des milliers d’années.

Cependant, avec l’arrivée du cheval vers 1725, les territoires de chasse des Pieds Noirs et des Kootenay deviennent beaucoup plus vastes, ils font des incursions sur les terres d’autres tribus et des conflits éclatent.

Les Pieds Noirs sont les premiers à obtenir des fusils. Leurs voisins, les Kootenay, qui furent les premiers à connaître les chevaux, n’étaient alors équipés que de lances, d’arcs et de flèches. Vers 1810, les Pieds Noirs chassent leurs ennemis des Rocheuses et deviennent les maîtres d’un territoire qui s’entend du nord de la rivière Saskatchewan jusqu’à la rivière Missouri, soit l’équivalent de la plus grande partie de l’Alberta et de l’État américain du Montana. Cette situation perdure jusqu’au milieu du XIXe siècle, quand les Blancs arrivent et mettent un point final à cette domination.

Cependant, dès la première moitié du XVIIIe siècle, les Pieds Noirs sont victimes de maladies qui déciment leur population. Vers 1875, selon les récits de missionnaires venus évangéliser ce qui reste de la nation, le peuple jadis le plus puissant de l’ouest américain et canadien ne représente plus qu’un petit groupe dont la plupart des individus sont malades. En 1877, les Pieds Noirs signent le Traité #7 avec les Blancs, cédant ainsi leurs territoires en échange d’une «aide humanitaire».

Aujourd’hui, les Pieds Noirs vivent dans la région de la rivière Bow, à proximité de Calgary. Les Blood habitent près de Cardston et les Peigan, les plus nombreux, vivent à Pincher Creek (les Peigan du Nord) et dans le Montana (Peigan du Sud).

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CARNAVAL 2019TERCEIRA, AMÉRICA E CANADÁ COM 130 DANÇAS OU

BAILINHOS

Por Liduíno [email protected]

O Carnaval da Ilha Terceira, espalhado “por esse mundo fora”, tem este ano cerca de 130 danças, bailinhos ou comédias para actuar em imensos palcos.

Começou poucas semanas antes do Carnaval com a actuação dos bailinhos da terceira idade, em várias sociedades da ilha Terceira. Foram 16 no seu total que actuaram de forma organizada, em rotação por diversos palcos previamente escolhidos e combinados. Há anos que esta iniciativa se mostra às gentes da Terceira, merecendo muita admiração de quem vê. Deixo aqui uma palavra de incentivo aos autores desta boa organização.

Para o fim de semana de Carnaval, que este ano vai da sexta-feira 1 à terça-feira 5 de Março, a ilha Terceira tem 67 danças, bailinhos e comédias para passarem pelos mais de 30 palcos das sociedades recreativas da ilha. Toda esta gente põe cerca de metade da ilha a fazer e a ver o Carnaval. As sociedades enchem-se, os amigos encontram-se, as cervejas, sumos e sandes fervilham nos bares. A ilha movimenta-se, como nunca duma só vez.

Ainda pela ilha Terceira não deverá ser muito difícil de encontrar mais “meia-dúzia” de bailinhos de crianças ensaiados e exibidos pelas escolas e colégios, como é de costume.

Para a América e Canadá as tradições foram na mala dos nossos emigrantes, que tudo fazem para não as deixar morrer e muitas vezes ainda as engradecer. Na Costa Leste (Nova Inglaterra) estão programadas 19 danças ou bailinhos. 18 irão percorrer os diversos salões das localidades, por vezes bem distantes, duma forma organizada e planeada, por uma organização que todos os anos reúne com todos os interessados, para que tudo corra bem e tem conseguido. Dos 19 referidos, o Bailinho de Cambridge, vem actuar ao Carnaval da ilha Terceira.

Ainda na América, a Califórnia conta com 15 danças ou bailinhos que se irão exibir pelos salões daquele grande Estado norte-americano, também com actuações planeadas e programadas, já que as distâncias, por vezes, ultrapassam as 6 horas de viagem de autocarro.

O Canadá também marca a sua presença neste Carnaval, como sempre. São 10 danças ou bailinhos de Carnaval, que irão apresentar-se pelos diversos salões das sociedades culturais, fundadas pelos portugueses. Destes 10, dois vêm actuar no Carnaval da ilha Terceira e um vai à Costa Leste.

Este ano, temos a informação de existirem 2 danças de espada, para actuarem na ilha Terceira, uma vinda de Toronto e outra da própria ilha, da localidade da Casa da Ribeira, concelho da Praia da Vitória.

O intercâmbio entre a ilha Terceira e a nossa diáspora prossegue em boa forma. A ilha Terceira recebe um bailinho da Costa Leste e uma dança de espada do Canadá, para além de elementos que vieram da emigração para integrarem diversos bailinhos e danças. Da ilha Terceira foram elementos para a diáspora para se integrarem lá nessas manifestações carnavalescas, incluindo puxadores, para além dos diversos enredos que para lá seguiram.

A ilha Terceira é um viveiro de poetas e por todo o lado se encontra alguém que sabe fazer e escrever um enredo. O mesmo acontece nas nossas comunidades emigradas. São muito e bons. O nome que mais se salienta é de Hélio Costa, que só este ano, mesmo meio adoentado, teve à sua conta 40 assuntos escritos, que se vão somar aos 1242 que já escreveu até à data. É obra…

As sociedades, por onde passa esta gente toda, preparam-se com recheadas mesas para bem receberem os agrupamentos que ali actuam. Só vendo para creditar. E nunca falta nada… Mas também os bares estão sempre bem preparados para não deixar ninguém com fome ou sede.

Criticam, por vezes, os terceirenses por serem muito festeiros e trabalharem pouco. Enganam-se os críticos. É que fazer uma festa dá muito trabalho. E além disso: divertem-se com a festa; gozam com a festa; comem e bebem na festa; e ainda ganham dinheiro com a festa.

O futuro do Carnaval terceirense está assegurado. É só ver a quantidade de gente envolvida e principalmente os mais novos…

Até as novas tecnologias já fazem parte do Carnaval. Há uma APP criada “Carnaval Ilha Terceira”, assim se chama, para se poder acompanhar a movimentação dos bailinhos.

Meia ilha está paradaMas é por nossa vontadeA festa está montadaMas parte é organizadaAtrás p’la outra metade,

Viva o Carnaval

Casa da Terra Alta, 28 de Fevereiro de 2019.

Foto anexa: Capa do livro “Danças de Entrudo nos Açores”, de Augusto Gomes, BLU edições 1999.

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CONTA SOLIDÁRIA DE APOIO AOS COMANDOS DO CORPO DE INSTRUÇÃO DO CURSO 127

QUE FORAM CONSTITUÍDOS ARGUIDOS

NIB:0033-OOOO-45536014942-05

Desde os infaustos acidentes ocorridos durante a instrução do 127º Curso de Coman-dos que a pretexto do então ocorrido - que todos lamentamos profundamente e sobre os quais já publicamente nos manifestámos - os Comandos têm vindo a ser alvo da mais sórdida campanha para denegrir a sua imagem e competência, pretendendo-se assim atingir a sua coesão e os Valores em que acreditam, servem e defendem.E com eles, como objectivo último, a Instituição Militar em que se integram.19 Comandos foram entretanto constituídos arguidos num processo que em breve iniciará a fase de julgamento.É do conhecimento de todos que a situação destes militares tem sido votada a um total alheamento e indiferença pela Instituição em que se integram, que nunca lhes manifestou qualquer solidariedade institucional nem preocupação pelos constantes atentados à sua dignidade, idoneidade e bom nome, não lhes permitindo, inclusive, participar em missões internacionais, não os promovendo e nem sequer lhes dando apoio judiciário.

Em consequência, estes militares vêm-se na necessidade de arcar com custas judi-ciais e honorários dos seus representantes de defesa, não tendo, face aos venci-mentos que auferem, condições sócio-económicas compatíveis com tais encargos, sendo necessário o recorrente recurso a colectas de camaradas e à representação por defensores que advogam a título gracioso, situação que, a curto prazo, se tornará, por certo, insustentável.É de elementar justiça deixar aqui um muito sentido agradecimento aos advogados e sociedades de advogados que de forma pro bono têm vindo a apoiar alguns dos nossos camaradas, assim como às Instituições sócio-profissionais que de forma tão empenhada lhes têm também prestado a sua solidariedade e apoio.Mas não é suficiente - por isso, a Associação de Comandos abre uma Conta Solidária apelando aos Comandos e aos Homens de Boa Vontade para que nela depositem, sempre que possível, a sua ajuda para se poder acudir aos avultados custos de um processo como este.Contamos com o apoio de cada um de vós!A Associação de Comandos agradece-vos.

NIB:0033-OOOO-45536014942-05

MAMA SUMÉ

O President da Direcção Nacional José Lobo do Amaral

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Afinal, há muita coisa a ter em consideração em relação às viaturas eléctricas.

Oslo, o inferno dos eléctricosA capital da Noruega, Oslo, é apontada como o paraíso dos automóveis eléctricos, mas o crescimento das vendas foi tão rápido que se está a transformar num inferno.

Fartos de tanta poluição de origem automóvel no centro de Oslo, as autoridades norueguesas decidiram, no início do século, seguir uma política de incentivo à compra de carros eléctricos. Apostaram desde logo na instalação de postos públicos de recarga, incluindo a construção do maior parque de carregadores rápidos do mundo, com 28 postos, disponíveis para os automóveis eléctricos recarregarem as suas baterias “à borla.” Depois, abriram os cordões à bolsa, no que aos incentivos fiscais diz respeito. Quem comprasse um carro eléctrico passava a não pagar IVA, nem nenhuma taxa de propriedade ou de circulação associada ao uso do automóvel. Além disso, também não pagava estacionamento nos parquímetros da cidade, nem portagens nos vários túneis. Até as travessias em “ferryboat” passaram a ser de borla e, para terminar, as faixas “BUS” puderam passar a ser usadas também pelos veículos eléctricos.

Realidade superou expectativasA ideia era manter estes incentivos em prática até se chegar a um parque rolante de 50 000 veículos eléctricos no país, ou até ao final de 2017, aquilo que ocorresse primeiro.

Mas o resultado superou largamente as expectativas e o que aconteceu foi uma explosão nas vendas, com a barreira dos 50 000 a ser ultrapassada ainda em 2015. Mesmo assim, o governo decidiu manter os incentivos por mais dois anos e hoje quase 40% do total do mercado automóvel na Noruega é composto por automóveis eléctricos ou híbridos “plug-in.”

OS QUASE 40% DE ELÉCTRICOS VENDIDOS NA NORUEGA EM 2016, SÃO UMA PARCELA INCRIVELMENTE ALTA, QUANDO COMPARADA COM OS 0,2% A NÍVEL MUNDIAL

As emissões locais de poluentes diminuíram e o país começou a ser apontado por muito defensores do automóvel eléctrico como um exemplo a seguir: o paraíso dos automóveis eléctricos na Europa, dizem alguns interessados. Em termos de parque rolante, somando eléctricos e híbridos “plug-in”, de passageiros e comerciais, apenas a China lhe fica à frente, com 600 000 automóveis, empatando em segundo lugar com a Holanda, nos 500 000 e superando os EUA, que ficam ligeiramente abaixo desse número. Claro que, num país de apenas 5,2 milhões de habitantes, estes valores são circunstanciais. A China tem como objectivo chegar aos cinco milhões de veículos electrificados já em 2020 e ninguém duvida que o consiga. Mas, ainda assim, os quase 40% de carros eléctricos vendidos na Noruega em 2016, são uma parcela incrivelmente alta, quando comparada com os 0,2% que se registam no mercado automóvel mundial. Para completar o cenário ideal, os dados oficiais das autoridades norueguesas dizem que 98% da energia eléctrica consumida no país vem de fontes renováveis, neste caso de centrais hidroelétricas. Tudo perfeito, portanto.

Quem paga a conta?Só que ninguém estava à espera do que aconteceu depois. As vendas dos automóveis eléctricos foram, em grande parte, para ocupar o lugar de segundo carro da família. Os consumidores não fizeram uma substituição sistemática de modelos com motor a combustão por modelos eléctricos. Em muitos casos,

acrescentaram mais um automóvel à sua frota pessoal. Mas o pior ainda estava para vir. Com a desregulamentação da circulação dos veículos, Oslo passou a ter as faixas “BUS” cheias de carros eléctricos e os transportes públicos, tradicionalmente muito eficientes nos países nórdicos, sofreram com isso. Depois veio a questão do estacionamento que, ao deixar de ser pago pelos automóveis eléctricos, passou a monopolizar os lugares disponíveis, que rapidamente se provou não serem suficientes para todos, nascendo o fenómeno do parqueamento desordenado, mais comum nos países do sul da europa. Até as empresas que exploram os “ferryboats” se começaram a queixar de que, com tantos automóveis eléctricos a usar os seus serviços sem pagar, não conseguiam rentabilizar o negócio. Isto para não falar das reclamações de quem decidia continuar a comprar um carro com motor de combustão, mais barato, mas que se mantém obrigado a pagar mais 50% de impostos do que os compradores dos eléctricos, independentemente de estes serem dos mais caros ou dos mais baratos.

Marcha-atrás

O governo percebeu o erro de ter dado demasiados incentivos de uma só vez e decidiu recuar, anunciando, para 2018, um plano de retorno progressivo das taxas de circulação e de cobrança de IVA para os carros eléctricos, que em 2020 poderão voltar a pagar tanto quanto os carros com motor de combustão. Quanto à cobrança de estacionamentos, portagens, ferryboats e túneis, vão ficar à descrição das entidades que prestam esses serviços, nomeadamente as autoridades autárquicas. E, claro, a recarga das baterias dos automóveis eléctricos em postos públicos, também vai passar a ser paga.

Um especialista da área dos automóveis eléctricos, que trabalhou em duas marcas alemães disse-me que “são precisos três coisas para os automóveis eléctricos serem um sucesso: infraestrutura, incentivos fiscais e condutores com poder de compra.” A Noruega tinha tudo isto e o sucesso foi maior do que alguém poderia imaginar, ao ponto de se tornar negativo.

Conclusão

Mas a suprema ironia desta história é que a riqueza da Noruega vem, em grande parte, dos poços de petróleo e de gaz natural que o país tem na sua zona económica do Mar do Norte e que são responsáveis por uma subida de 80% nas emissões poluentes do país desde 1990. Aliás, o país é um de apenas dois na europa, que continua a ver subir o seu volume global de emissões, devido à indústria do petróleo. É a exportação destes recursos que permite ao estado dar-se ao luxo de oferecer incentivos aos compradores de carros eléctricos e ter como objectivo, para 2025, que o mercado de automóveis novos seja apenas de carros eléctricos, banindo a venda de carros com motor de combustão. De uma forma irónica, pode dizer-se que acaba por ser o petróleo a “alimentar” o sucesso dos automóveis eléctricos na Noruega.

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Pourquoi Haïti est en proie à la révolte populaireL’écrivain haïtien Lyonel Trouillot analyse la situation de son pays où la rue réclame la démission du président Jovenel. Chronologie d’un désastre.

Par Lyonel Trouillot | Le Point.fr

Des manifestants haïtiens dénoncent la corruption qui entoure l’affaire «Petro Caribe».

20 mars 2011. Élection au deuxième tour de Michel Martelly à la présidence d’Haïti. Contestée par les Haïtiens. Validée par la communauté internationale. Chronique d’un retour annoncé. Martelly n’a jamais caché son mépris des institutions, son goût pour l’opulence et son affection pour le régime des Duvalier. Il crée l’expression « bandit légal ». C’est avec eux qu’il dirige. L’écart se creuse encore plus entre riches et pauvres. Le désordre, la corruption, le népotisme, c’est l’impression générale que le pouvoir n’est que luxe et luxure. 25 octobre 2015, Jovenel Moïse, poulain de Michel Martelly et de la communauté internationale (les déclarations de l’ambassadeur d’Allemagne à l’époque sont trouvables et édifiantes) est proclamé vainqueur. Les Haïtiens contestent. Le deuxième tour est renvoyé. Le 7 février 2016, au terme de son mandat qu’il souhaite prolonger de quelques mois, Martelly est forcé de démissionner. Le 20 novembre 2016, avec une participation évaluée à 20 % de l’électorat, Jovenel Moïse est proclamé vainqueur, avec une majorité parlementaire écrasante. Des partis politiques contestent. Des membres du conseil électoral désapprouvent et démissionnent. La communauté internationale valide. C’est la continuité du PHTK ou tèt kale, parti et mouvement créés par Michel Martelly. Durant son mandat, Jovenel Moïse multiplie les dépenses et les promesses. Le budget national voté par le Parlement accorde des montants faramineux à la présidence et… aux parlementaires (logements, véhicules, frais…).

Juillet 2018. Décision gouvernementale d’augmenter de plus de 50 % les produits pétroliers. Émeutes. Le Premier ministre démissionne. Le président continue de multiplier les promesses. Des intellectuels, l’opposition, la rue dénoncent les écarts sociaux, appellent au changement. Sourde oreille. Éclate le scandale Petro Caribe. Quasiment aucune trace des fonds tirés de la vente du pétrole du Venezuela sur huit ans. Selon les chiffres les plus conservateurs, environ 2 milliards de dollars. Un rapport publié par la Cour supérieure des comptes fait état de nombreuses irrégularités et implique une entreprise dirigée par le président avant son élection. La nation demande des comptes. Un nouveau Premier ministre est nommé. Pour chercher l’apaisement, « le dialogue ». La rue crie qu’il est trop tard.

Lyonel Trouillot est un romancier et poète haïtien

À la date symbolique du 7 février 2019 (chute de la dictature des Duvalier en 1986), des manifestations ont lieu dans le pays entier. La rue réclame le départ du président. Les gens ont faim, se disent volés, méprisés. Des voix d’abord timides de la société civile se radicalisent. La chambre de commerce appelle le président à se soumettre à la décision d›un pouvoir constitué de sages. La Conférence des pasteurs haïtiens (COPAH), un regroupement de partis politiques, un groupe de professeurs de l›université d›État – les notes, communiqués, pétitions arrivent en flots de tous les secteurs de la société – réclament la démission du président. Le communiqué du Core Group (composé de représentants des Nations unies, de l’Union européenne et de l’Organisation des États américains ainsi que des ambassades d’Allemagne, du Brésil, du Canada, de la France, des États-Unis et de l’Espagne) qui semble dire tout et son contraire n’arrange rien. Pour la rue, c’est l’international qui protège le pouvoir. Et le fait qu’un char de la mission des Nations unies (que faisait-il dans les rues ?) soit entré en collision avec un véhicule de transport public haïtien (bilan au moins 4 morts) vient ajouter à la colère et à la méfiance.

Répression

Mardi 12 février. Des déclarations des membres du PHTK inquiètent, elles menacent de livrer la guerre à la population. Les porte-parole du Pemier ministre et du président s’affrontent par radios interposées. Ni le Premier ministre ni le président n’ont déploré les morts au sein de la population. Un adolescent de 14 ans, non impliqué dans les manifestations, a été tué par un agent de police il y a quelques jours. La police réprime violemment dans certains lieux et tire à hauteur d’homme, dans d’autres elle laisse faire. Ni le président ni le Premier ministre ne semblent savoir comment faire face. La population maintient ses mots d’ordre : départ du président, procès des coupables du détournement des fonds Petro Caribe. Selon l’anglicisme à la mode en créole le pays est « lòk » (locked) bloqué et le restera jusqu’au départ du président. C’est la voix de la rue.

Sans prétendre dire quelle est la solution, il est clair que le président Moïse ne pourra plus diriger dans la continuité. « Menteur », « voleur », et désormais « traître » sont les mots les plus usités pour désigner le président.

* Lyonel Trouillot est un romancier et poète haïtien, également journaliste et professeur de littératures française et créole à Port-au-Prince. Dernier livre paru : Ne m’appelle pas Capitaine, Actes Sud, 2018.

Crimes de guerre: arrestation en BosnieSarajevo

Un commandant de l’armée bosniaque pendant l’une des Guerres de Yougoslavie, le général Ramiz Drekovic, a été arrêté mercredi pour des soupçons de crimes de guerre.

L’ancien militaire maintenant âgé de 62 ans a été arrêté dans la région de Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine.

Les procureurs reprochent au général à la retraite d’avoir ordonné le bombardement sans discernement d’une communauté bosniaque habitée par des Serbes pendant la guerre en Bosnie-Herzégovine qui a sévi de 1992 à 1995. Le bombardement avait coûté la vie à un enfant et avait fait plusieurs blessés.En ordonnant ce bombardement, le général Drekovic a violé les conventions de Genève sur la protection des civils pendant les conflits armés, selon les procureurs bosniaques.

Près de 100 000 personnes ont péri et des millions d’autres ont été déplacées pendant la guerre en Bosnie-Herzégovine, liée à l’éclatement de la Yougoslavie. Elle a opposé la communauté musulmane bosniaque, des Serbes et des Croates vivant en Bosnie-Herzégovine.

Pendant les années 1990, les guerres de Yougoslavie ont aussi sévi en Croatie, en Slovénie et au Kosovo.

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Quando dois ilustradores canadianos andam de mãos dadas em Lisboa…

Por Amanda Ribeiro /Publ.

…há um eléctrico em que os passageiros quase parecem sardinhas em lata — e em corso — e um urso gigante que compra flores. E há artistas de rua que encantam a pequenada e pequenos animais a atirarem aviões de papel. Tudo isto acontece quando um rapaz calcorreia as ruas de Lisboa de caderno na mão, mano a mano com uma rapariga que também não larga os seus lápis. Dão pelo nome de Cale Atkinson e Jessika von Innerebner e são dois artistas de Kelowna que desde Janeiro trocaram o clima gélido do Canadá pelo braseirinho alfacinha.

Ilustradores profissionais, autores de vários livros infantis, têm partilhado com quem os segue as suas impressões de Portugal. “Lisboa tornou-se num dos nossos locais preferidos para receber luz do sol e inspiração”, escreve Jess ao P3. E “há tanto para gostar” por cá, diz, desfiando depois uma pequena lista: “comida deliciosa, música no ar, street art em todas as esquinas, clima óptimo, pessoas amigáveis e, claro, todos os maravilhosos edifícios coloridos e com azulejos”.

Esta é a segunda visita do casal, que costuma aproveitar o Inverno canadiano para se aventurar em climas mais amenos. “Nos últimos anos, já viajámos para muitos locais, mas depois de visitarmos Portugal no ano passado, apaixonámo-nos e sabíamos que tínhamos de voltar.” Até Março, por aí estarão, “perdidos” por Alfama ou na neblina “mágica” de Sintra, a desenhar o que vêem. “Usando a inspiração à nossa volta para criar peças que tenham a mesma surpresa e magia que sentimos por aqui”.

NÃO ao Pacto Global da Emigração da ONU

NÃO ao Pacto Global da Emigração da ONU

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Deux illustrateuresse proménent

main dans la mainà Lisbonne

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LEMBRETE 12279

A farsa negocial,Do Costa e dos professores,É dum ridículo tal, Que só instiga rancores!...

LEMBRETE 12280

O Ensino em tumultoContra as falsas promessas,Soma mais danos de vulto,Que são causados por essas!...

LEMBRETE 12281

Não se investe onde se aprendeE se prepara o futuro!...Parece que se pretendeUm porvir ainda mais duro!...

LEMBRETE 12282

Esbanjam-se mais milhões,Na Banca, que não aprende,Mostrando que é aos ladrõesQue o Governo se rende!...

LEMBRETE 12283

Entregam-se mais e maisMilhões, que dizem escassos,À Banca, onde uns chacaisSó nos causam embaraços!...

LEMBRETE 12284

Milhões, p’ras negociatas,Estão sempre disponíveis!...Fazem de nós pataratas,Com opções inconcebíveis!....

FARSA NEGOCIAL

O «Grito e o afecto» («Marcel» Munch)

José Oliveira3/3/19

As eternas gerações perdidas de conflitosOra riam: O médico inglês Ronald Gibson, reputado cientista e pensador, iniciou uma conferência referindo quatro frases:

“A nossa juventude adora o luxo, é mal-educada, despreza a autoridade e não tem o menor respeito pelos mais velhos. Os nossos filhos hoje são verdadeiros tiranos. Eles não se levantam quando uma pessoa idosa entra, respondem aos pais e são simplesmente maus”.

“Não tenho mais nenhuma esperança no futuro do nosso país se a juventude de hoje tomar o poder amanhã porque esta juventude é insuportável, desenfreada, simplesmente horrível”.

“O nosso mundo atingiu o seu ponto crítico. Os filhos não ouvem mais os pais. O fim do mundo não pode estar muito longe”.

“Esta juventude está estragada até ao fundo do coração. Os jovens são maus e preguiçosos. Eles nunca serão como a juventude de antigamente…A juventude de hoje não será capaz de manter a nossa cultura”.

Após ter lido as quatro citações, ficou muito satisfeito com a aprovação que os espectadores davam às frases.

Então revelou a origem delas:

A primeira é de Sócrates (470-399 a.C)A segunda é de Hesíodo (720 a.C)A terceira é de um sacerdote do ano 2000 a.CA quarta estava escrita em um vaso de argila descoberto nas ruínas da Babilónia e tem mais de 4000 anos de existência.

Fantástico, não mudou nada.

Refiro que este texto me chegou através do meu amigo Álvaro Ferreira. Não resisti em aqui o reproduzir para os nossos leitores.Gostaram?

Armando Rebelo

Livros recentemente publicados

“O médico de Estalinegrado” – Bertrand

O autor foi um médico que viveu em campos de concentração soviéticos na Sibéria Central, onde ajudou a sobreviver prisioneiros alemães, em último estado. Este é um relato de extermínio, onde a solidariedade humana e a força de viver é sublime. Leiam que vão gostar.

“Lenda de Santa Iria” – Agrupamento Escolas Templários de Tomar

Este é um trabalho elaborado pelos alunos do 12.º ano da Escola Secundária Jácome Ratton. A obra, em edições para adultos e crianças, contém a lenda de Santa Iria, explicada também com excelentes gravuras. Um grande trabalho sobre esta nossa santa.

“Para que serve a filosofia?” – Temas e Debates – Círculo de Leitores

O título é um excelente Manifesto de Mary Midgley, uma das mais importantes filósofas do século XX. Este livro traz-nos uma enorme ajuda relativa aos pensamentos das grandes questões do conhecimento e do valor humano. Um excelente livro.

“Alegres na esperança” – Paulus

Mais uma obra do bom Papa Francisco que se refere nesta edição à catequese, baseada na esperança cristã. O conteúdo é um óptimo subsídio para conhecermos melhor as acções e o pensamento do actual Pontífice. Obra aconselhável, não só a católicos.

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Témoignage explosif: Wilson-Raybould dit avoir subi de la pression et reçu des menaces voilées

LA PRESSE CANADIENNE

OTTAWA — Son témoignage était attendu, et il a été explosif. L’ex-ministre de la Justice Jody Wilson-Raybould a déclaré mercredi avoir fait l’objet de pressions «constantes et soutenues» — y compris des «menaces voilées» — de la part du bureau du premier ministre, du bureau du Conseil privé et du bureau du ministre des Finances pour éviter un procès à SNC-Lavalin.

«Pendant environ quatre mois entre septembre et décembre 2018, des efforts constants et soutenus ont été déployés par plusieurs personnes au gouvernement pour s’ingérer politiquement [...] dans un effort inapproprié visant à obtenir un accord de poursuite suspendue [APS] avec SNC-Lavalin», a-t-elle lâché dès la première minute de son témoignage.

«Il y a eu environ 10 appels téléphoniques et 10 rencontres spécifiquement sur SNC-Lavalin. [...] Et au cours de ces conversations, des déclarations explicites concernant le dossier SNC-Lavalin, les conséquences potentielles [d’un procès], et des menaces voilées si on n’obtenait pas d’APS pour SNC», a enchaîné Mme Wilson-Raybould.

Le ton était donné. Et au fil de cette longue comparution devant le comité permanent de la justice et des droits de la personne, qui aura duré près de quatre heures, elle a dit «sa vérité», celle qu’elle se montrait impatiente de livrer depuis que cette affaire a éclaté, il y a maintenant près de trois semaines.

Dans son récit des événements, elle s’est notamment attardée à un échange qu’elle a eu avec le premier ministre le 17 septembre dernier. La rencontre au sommet devait porter sur d’autres enjeux, mais rapidement, Justin Trudeau a soulevé le dossier de la firme d’ingénierie québécoise, a-t-elle relaté.

Il a évoqué les conséquences négatives que pourrait avoir un procès sur l’entreprise, dont les pertes de milliers d’emplois et les impacts sur les fournisseurs, et a expliqué que si SNC-Lavalin n’obtenait pas d’accord de poursuite suspendue (ASP), elle quitterait Montréal, où se trouve son siège social.

«Décontenancée»

Mais c’est lorsque Justin Trudeau s’est aventuré sur un terrain politique que Jody Wilson-Raybould a dit avoir été secouée. Selon elle, il aurait évoqué l’élection provinciale qui s’en venait au Québec, puis le premier ministre lui aurait dit ceci : «Je suis un député québécois», ce qui l’a «décontenancée».

C’est alors que, toujours selon sa version des faits, elle a regardé son patron dans les yeux et lui a demandé : «Êtes-vous en train de vous ingérer politiquement dans mon rôle [de procureure générale]?» — ce à quoi le premier ministre aurait répondu «non, non, non, on veut juste trouver une solution» au problème de SNC-Lavalin.

Celle qui est redevenue simple députée depuis sa démission du cabinet, le

12 février dernier, a affirmé que les pressions sur elle et sur son personnel se sont poursuivies. En octobre, Mathieu Bouchard, conseiller au bureau du premier ministre, a plaidé auprès de sa chef de cabinet que le dossier devait impérativement se régler.

«Si SNC annonce qu’il quitte [le Québec] six mois avant l’élection [fédérale], ce serait mauvais. Nous pouvons avoir les meilleurs politiques au monde, mais nous devons nous faire réélire», a-t-il fait valoir, a raconté l’ancienne ministre.

Ensuite sont intervenus l’ancien secrétaire principal Gerald Butts, qui a démissionné de ses fonctions dans la foulée de cette affaire, et la chef de cabinet Katie Telford — sans doute les deux personnes les plus influentes au bureau de Justin Trudeau. Ils ont convoqué d’urgence Jessica Prince, l’ex-chef de cabinet de Jody Wilson-Raybould, au Château Laurier, le 18 décembre.

«Ils voulaient savoir si j’en étais venue à une solution. Ils ont dit que la situation se corsait», a soutenu Mme Wilson-Raybould. Puis, elle a partagé le contenu d’un texto que sa proche collaboratrice lui a envoyé à l’issue de la rencontre : «Essentiellement, ils veulent une solution, savoir si tu peux revoir la décision de la DPP [directrice des poursuites pénales]».

En guise de conclusion, elle a souhaité que «les Canadiens comprennent très bien que ces événements [son récit des échanges sur SNC-Lavalin] représentaient une ingérence politique» qui n’a pas sa place dans un système de droit. «Je suis une personne qui dit la vérité. C’est qui je suis, et c’est qui je serai toujours», a-t-elle lancé.

TRUDEAU «EN DÉSACCORD» AVEC LE TÉMOIGNAGE

Le premier ministre Justin Trudeau se dit «en désaccord» avec le témoignage de l’ex-ministre de la J ustice Jody Wilson-Raybould. M. Trudeau avoue avoir discuté du dossier de SNC-Lavalin avec son ancienne procureure générale étant donné les 9000 emplois en jeu. Il dit toutefois qu’il revenait à l’ancienne procureure générale du Canada de trancher dans ce dossier. «La décision lui revenait à elle seule. [...] Je continue de maintenir que moi et mon personnel avons agi de manière appropriée et professionnelle», a déclaré M. Trudeau en point de presse à Montréal, mercredi soir. «Je ne suis absolument pas d’accord avec les conclusions de Mme Wilson-Raybould», a affirmé le premier ministre.

SCHEER EXIGE LA DÉMISSION DU PM

Le chef conservateur Andrew Scheer réclame la démission de Justin Trudeau. Le premier ministre a perdu «l’autorité morale» de gouverner le pays, a-t-il tranché. Car à son avis, Jody Wilson-Raybould a brossé le portrait d’un premier ministre qui «laisse ses motivations politiques partisanes passer devant son devoir de faire respecter la loi».

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Le principal conseiller de Justin Trudeau démissionne

Gerald Butts, principal conseiller et ami personnel de Justin Trudeau, a démissionné dans la foulée de l’affaire SNC-Lavalin. Sur cette photo prise en avril 2018, on voit les deux hommes qui sortent d’une séance de travail au bureau du premier ministre. (photo Justin Tang LPC)

Par Hélène Buzzetti et Marie Vastel

Le scandale SNC-Lavalin dans lequel s’engouffre le gouvernement de Justin Trudeau a fait une deuxième victime : Gerald Butts, le secrétaire principal du premier ministre, a démissionné de son poste afin, dit-il, de ne pas devenir un boulet pour son chef. À moins de huit mois de l’élection, c’est une pièce maîtresse que perd l’équipe libérale, soit celui qui était considéré comme le cerveau politique du gouvernement et qui était devenu le paratonnerre de la hargne de l’opposition.

« Récemment, des sources anonymes m’ont accusé d’avoir fait pression sur l’ancienne procureure générale, l’honorable Jody Wilson-Raybould, afin d’offrir à SNC-Lavalin la possibilité de négocier un accord de réparation, écrit M. Butts. Je nie catégoriquement les allégations selon lesquelles moi ou un membre de ce cabinet [aurions] tenté d’influencer Mme Wilson-Raybould. Nous respectons le rôle unique qu’est celui de procureure générale. »

Selon nos informations, M. Trudeau n’a pas demandé la démission de son conseiller. C’est lui qui la lui a offerte après mûre réflexion. Sa démission s’ajoute à celle de Mme Wilson-Raybould, qui a quitté le cabinet la semaine dernière après que Justin Trudeau eut déclaré que sa présence au Conseil des ministres était la preuve qu’elle n’avait rien à reprocher au gouvernement.

Depuis que le Globe and Mail a allégué que l’entourage de M. Trudeau avait fait pression sur Mme Wilson-Raybould pour qu’elle ne dépose pas d’accusations criminelles contre le géant SNC-Lavalin et négocie plutôt un accord, M. Butts était dans la mire publique. Selon la version du bureau du premier ministre, Mme Wilson-Raybould a pris l’initiative de soulever la question avec M. Butts en décembre, et ce dernier lui aurait dit de s’adresser au greffier du Conseil privé. Ce serait la seule fois que M. Butts aurait discuté de cette affaire avec l’ancienne ministre de la Justice.

Les partis d’opposition à la Chambre des communes veulent entendre la version des faits de Gerald Butts en comité parlementaire. Jusqu’à présent, la majorité libérale sur le comité s’y est opposée. Le comité doit se rencontrer à huis clos mardi pour reconsidérer la question. M. Butts réitère qu’il n’a rien à se reprocher, mais que les apparences ont aussi leur importance.

« La réalité, c’est que ces allégations existent. Elles ne peuvent pas et elles ne doivent en aucun cas faire obstacle au travail essentiel qu’effectuent le premier ministre et son bureau au nom de tous les Canadiens. Ma réputation est ma responsabilité. C’est à moi de la défendre. C’est dans les meilleurs intérêts [sic] du cabinet et de son important travail que je démissionne. »

En coulisses, on reconnaît que M. Butts était depuis le premier jour du gouvernement Trudeau le paratonnerre des critiques. Les sites Web conservateurs aimaient le détester. « Il n’est pas aveugle. Il sait qu’il y a beaucoup de gens qui n’arrêteront pas [de l’attaquer et d’attaquer par extension les libéraux] tant qu’il

sera dans l’arène politique. »

Or, si les libéraux espéraient que le départ de M. Butts retirerait de l’équation ce personnage controversé, sa démission surprise a au contraire ravivé leurs critiques. Conservateurs, néodémocrates et bloquistes ont sommé Justin Trudeau de relever une fois pour toutes Mme Wilson-Raybould de son secret professionnel afin qu’elle puisse livrer sa version des faits.

Car la lettre de démission de Gerald Butts pose plus de questions qu’elle n’en résout, selon le conservateur Pierre Paul-Hus, puisque le stratège politique martèle n’avoir rien fait de mal. « S’il y a eu ingérence, qui l’a faite?, demande le député. Tant et aussi longtemps que Mme Wilson-Raybould n’aura pas le droit de parler, on sera en droit de se demander qui d’autre alors a fait pression, si ce n’est pas lui. »

Le néodémocrate Alexandre Boulerice est d’avis que M. Butts « mange le coup pour éviter que ce soit Justin Trudeau qui subisse le choc politique ». Mais son départ laisse penser, selon lui, que Gerald Butts part surtout parce qu’il a bel et bien quelque chose à se reprocher, ou parce que le bureau du premier ministre prévoit que Jody Wilson-Raybould « a encore des choses fracassantes à dire ». Le chef du NPD, Jagmeet Singh, a réclamé lundi, comme la chef du Parti vert, Elizabeth May, une enquête publique sur toute cette affaire.

« Il y a quelque chose de grave, c’est manifeste, a quant à lui dénoncé le bloquiste Rhéal Fortin. Et quand M. Butts nous dit qu’il démissionne pour ne pas être une distraction, il a raté son coup parce qu’il confirme qu’il y a effectivement un gros, gros problème au bureau du premier ministre. »

De grands amis

Dans un bref commentaire diffusé sur Twitter, M. Trudeau a déclaré que « Gerald Butts a servi notre gouvernement — et notre pays — avec intégrité, sagesse et dévouement. Je tiens à le remercier pour son service et son amitié indéfectible ».Dans son autobiographie de 2014, Justin Trudeau décrit Gerald Butts comme son « meilleur ami » et son « plus proche conseiller ». Les deux hommes ont étudié ensemble la littérature anglaise à l’Université McGill. Gerald Butts a même aidé Justin Trudeau à rédiger le fameux éloge funèbre qu’il a prononcé aux funérailles d’État de son père en 2000, oraison touchante qui avait grandement contribué à susciter l’intérêt du public pour le jeune homme et à engendrer des conjectures sur ses ambitions politiques.

Immanquablement, M. Butts se trouvait aux côtés de M. Trudeau depuis sa campagne au leadership de 2012. Aucune décision importante n’était prise sans que les deux hommes en discutent. Il était plus que son bras droit : il était aussi les yeux et les oreilles du premier ministre, accompagnant même la ministre Chrystia Freeland aux États-Unis pour négocier l’accord de libre-échange.

Gerald Butts, 47 ans, est un opérateur politique de l’ombre depuis toujours. Dans sa jeunesse, sur recommandation de sa tante sénatrice, il travaille pour le sénateur Allan MacEachen à la préparation de mémoires qui ne seront jamais publiés. Il passe ensuite à la scène politique provinciale, devenant en 1999 le conseiller principal du libéral Dalton McGuinty. Gerald Butts accompagne ce dernier pendant ses deux mandats de premier ministre de l’Ontario. Déjà à cette époque, on le considérait comme le cerveau politique de l’administration McGuinty et il avait conservé ce rôle auprès de Justin Trudeau. Il fait une pause de la politique de 2008 à 2012, devenant le président du groupe environnemental World Wildlife Fund.

UNE CHRONOLOGIE DE L’AFFAIRE SNC-LAVALIN

19 février 2015 — La GRC annonce qu’elle porte des accusations découlant des relations commerciales entretenues par la société en Libye. SNC-Lavalin publie une déclaration dans laquelle elle affirme que ces accusations sont sans fondement et qu’elle plaidera non coupable. Une condamnation empêcherait l’entreprise de soumissionner sur des contrats pour le gouvernement fédéral, ce qui aurait potentiellement des effets dévastateurs sur elle.

19 octobre 2015 — Les libéraux remportent l’élection fédérale et ravissent le pouvoir aux conservateurs. Deux semaines plus tard, le premier ministre, Justin Trudeau, nomme Jody Wilson-Raybould au poste de ministre de la Justice et procureure générale du Canada. Elle est la première personne autochtone à occuper ce poste, qui regroupe des tâches de politicien (diriger le ministère de la Justice) et d’avocat (supervision des poursuites judiciaires).

Printemps 2018 — Le gouvernement Trudeau annonce qu’il compte mettre en place un régime d’accords de poursuite suspendue (APS) en plus de modifier le Régime d’intégrité, qui peut empêcher une entreprise fautive de décrocher des contrats gouvernementaux. Des modifications au Code criminel permettraient d’octroyer des «accords de réparation» négociés entre les procureurs et les entreprises accusées, qui leur permettraient d’éviter des procédures au criminel

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en échange du versement de sommes d’argent en guise de réparation pour des mauvais agissements. SNC-Lavalin appuie une telle entente, notamment lors de rencontres avec des responsables dans le bureau du premier ministre.

9 octobre 2018 — La firme d’ingénierie dévoile qu’elle ne sera pas invitée à négocier un accord de réparation avec les procureurs fédéraux pour le moment, une décision que SNC-Lavalin conteste devant les tribunaux. Cette procédure suit son cours.

14 janvier 2019 — Justin Trudeau remanie son cabinet après la démission du président du Conseil du Trésor, Scott Brison. Mme Wilson-Raybould est transférée de la Justice aux Anciens Combattants, ce qui est largement considéré comme une rétrogradation. David Lametti, un député de Montréal et ancien professeur de droit, devient ministre de la Justice. Mme Wilson-Raybould publie une longue lettre dans laquelle elle revient sur son expérience de ministre de la Justice et note qu’il reste encore beaucoup à faire pour la réconciliation avec les peuples autochtones.

7 février — Citant des sources anonymes, le « Globe and Mail » rapporte que les collaborateurs de M. Trudeau « ont tenté de faire pression sur Jody Wilson-Raybould alors qu’elle était ministre de la Justice pour qu’elle intervienne dans les poursuites pour corruption et fraude du groupe montréalais d’ingénierie et de construction SNC-Lavalin », et qu’une exaspération due à son manque de coopération était l’une des raisons ayant mené à son départ à la tête du ministère de la Justice. M. Trudeau nie toute irrégularité. Citant le privilège du secret professionnel des avocats, Mme Wilson-Raybould refuse de parler des discussions qu’elle a eues dans cette affaire alors qu’elle était procureure générale.

11 février — Le commissaire fédéral à l’éthique, Mario Dion, annonce qu’il ouvre une enquête. Lors d’une comparution publique à Vancouver, M. Trudeau déclare avoir parlé à Mme Wilson-Raybould et avoir confirmé avec elle que toutes les décisions concernant le dossier de SNC-Lavalin lui appartenaient entièrement. Le fait qu’elle se trouve toujours dans son cabinet parle de lui-même, affirme-t-il.

12 février — Mme Wilson-Raybould démissionne du poste de ministre des Anciens Combattants. Elle indique avoir embauché l’ancien juge de la Cour suprême, Thomas Cromwell, pour la conseiller sur les limites du secret professionnel de l’avocat dans cette affaire. À Winnipeg, M. Trudeau se dit surpris et déçu de la démission de Mme Wilson-Raybould et estime que si elle sentait une pression indue dans son rôle de procureur général, elle avait le devoir de le lui signaler.

13 février — Le comité de la justice de la Chambre des communes débat de sa propre enquête sur la question. Forts de leur majorité au comité, les libéraux convoquent une réunion à huis clos et entendent certains hauts fonctionnaires (M. Lametti, ministre de la Justice, le plus haut fonctionnaire de son ministère et le greffier du Conseil privé) qui peuvent parler de la tension qui existe entre les fonctions du ministre de la Justice en tant que politicien et ses responsabilités en tant que procureur général du Canada. Les libéraux jugent qu’il s’agit des premiers pas d’une enquête prudente. L’opposition y voit plutôt un effort de dissimulation.

15 février — M. Trudeau affirme, à Ottawa, que Mme Wilson-Raybould lui avait demandé en septembre s’il la guiderait d’une manière ou d’une autre dans le dossier de SNC-Lavalin; il assure qu’il lui a dit qu’il ne le ferait pas.

18 février — Le conseiller le plus proche et ami de M. Trudeau, Gerald Butts, démissionne de son poste de secrétaire principal. Il nie toute irrégularité, mais affirme que sa présence au bureau du premier ministre est devenue une source de distraction.

Déclaration du premier ministre à l’occasion du Jour du Commonwealth

Le 11 mars 2019

Ottawa (Ontario)

Le premier ministre Justin Trudeau a fait aujourd’hui la déclaration suivante pour souligner le Jour du Commonwealth :

« Aujourd’hui, à l’occasion du Jour du Commonwealth, nous nous joignons aux pays du Commonwealth à travers le monde pour célébrer les valeurs que nous partageons et les liens de collaboration et d’amitié qui nous unissent.

« Cette année, nous soulignons le 70e anniversaire de la création du Commonwealth moderne. Le Commonwealth est un regroupement à titre volontaire de 53 pays. Ces derniers travaillent ensemble pour promouvoir la démocratie, le développement durable, la primauté du droit et les droits humains universels. Le Canada en est membre depuis le début et a joué un rôle important dans son évolution.

« Le thème de 2019, « Un Commonwealth connecté », encourage tous les États membres à travailler ensemble pour protéger l’environnement, notamment en s›appuyant sur la Charte bleue du Commonwealth (en anglais seulement). Adoptée l›an dernier par les dirigeants du Commonwealth, la Charte nous appelle à prendre des mesures ambitieuses et coordonnées pour veiller à l›utilisation durable des ressources côtières et océaniques ainsi que pour protéger et préserver les océans du monde. En tant que champion de la Charte bleue, le Canada est fier de travailler avec ses partenaires du Commonwealth pour continuer à réaliser des progrès et créer un avenir plus durable pour tous.

« Au nom du gouvernement du Canada, j›encourage les Canadiens à participer aux activités organisées dans leur communauté à l›occasion du Jour du Commonwealth et à en apprendre davantage sur notre histoire commune. C’est en travaillant ensemble que nous pouvons relever les défis les plus importants de notre époque. »

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Colaboração especial

www.facebook.com/museucombatente.oficial https:facebook.com/ligadoscombatentes.oficial

NOVA EXPOSIÇÃO DE ARMARIA LIGEIRA NO MUSEU DO COMBATENTE

Em remodelação será brevemente aberta ao público uma exposição remodelada e só com equipamentos da Liga dos Combatentes, desde a Carabina de cavalaria 1873 SNIDER 14mm passando pelo revólver Abadie e da espingarda Mauser Vergueiro calibre 6,5 mm de 1904,aos capacetes da Grande Guerra e da Guerra do Ultramar.

Mas como são inúmeros e variados equipamentos, vamo-nos debruçar na Mauser Vergueiro, que sendo uma adaptação da Mauser 1898, uma das “mais bem sucedidas e difundidas armas de sempre”(António José Telo e Mãrio Álvares, Armamento do Exército Português – vol I Armamento Ligeiro) . Em Portugal estudava-se a substituição da Kropatschek, mas acabou , entre muitas outras armas, por ser a Mauser a escolhida, com uma culatra desenvolvida pelo capitão Alberto José Vergueiro, que travava em três pontos ao fechar.

100.000 Mauser-Vergueiro e calibre 6,5 mm são então compradas à Deutchen Waffen und Munitions Fabriken, com contrato assinado pelo ministro Pimentel Pinto em 1903, sendo recebidas de 1905 até finais de 1907.

Esta espingarda seria a ama-padrão do exército português na Grande Guerra, em África, Moçambique, continente e ilhas, enquanto que foi a Lee-Enfield que o CEP usou em França.A Mauser-Vergueiro utilizava a munição de calibre 6,5 x 58 mm (também chamada 6,5 mm Vergueiro ou 6,5 mm Portuguesa), desenvolvida especialmen-te para esta arma.

No Exército Português a arma era oficialmente conhecida por Espingarda 6,5 mm m/1904. Uma versão mais leve e mais curta da arma era designada Ca-rabina 6,5 mm m/904.

Em 1939, grande parte das Mauser-Vergueiro existentes foi modificada para o calibre 7,92 mm na Fábrica Braço de Prata, e redenominadas Espingarda 7,92 mm m/1904/39 (mais tarde, a denominação do modelo modificado foi al-terada para Espingarda 7,92 mm m/1904). As Mauser-Vergueiro de 7,92 mm mantiveram-se em serviço em algumas unidades até à década de 1960, numa altura em que as espingardas automáticas já estavam em uso generalizado no Exército Português.

Mauser-Vergueiro

Tipo espingarda / carabinaLocal de origem Portugal

História operacionalEm serviço 1904 - 1939

Histórico de produçãoCriador José Alberto VergueiroData de criação 1904Variantes m/1904 (espingarda), m/1904

(carabina) e m/1904/39Especificações

Peso 3,9 kg (Espingarda m/1904) 3,6 kg (Carabina m/1904) 3,9 kg (m/1904/39)

Comprimento 1110 mm (Espingarda m/1904) 1100 mm (Carabina m/1904) 1110 mm (m/1904/39)

Comprimento do cano

600 mm

Calibre 6,5 x 58 mm Vergueiro (m/1904) 7,92 x 57 mm (m/1904/39)

Ação ferrolhoCadência de tiro 10 tpmVelocidade de saída

715 m/s (m/1904)

Alcance efetivo 2000 mSistema de suprimento

depósito interno alimentado por pente de 5 munições

Mira alça e ponto de mira

na nova exposição.Noutros artigos continuaremos com a descrição de armas que estarão presentes

Fontes : António José Telo e Mário Álvares, Armamento do Exército Português – vol I Armamento Ligeiro) e Wikipédia

Isabel Martins 6 de Março de 2019

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19Wikipédia Wikipédia

Wikipédia

Wikipedia

Wikipédia

Arma doRei D.Carlos

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“DA HISTÓRIA – BREVE - DE UM BAÚ DA GRANDE GUERRA”.

Em 8 de Fevereiro deste ano o Sr. José Neves, sócio combatente número 175273 do Núcleo de Loulé, ofereceu ao Museu do Combatente um baú da Grande Guerra , com o nome Tenente Mendonça –Tavira.

Não se sabe muito sobre este Tenente, apenas algumas das suas memórias – poucas – que relatavam as duas filhas que na terceira idade foram tratadas pela prima do Sr. Neves, Dª Maria.

O Sr. TENENTE dono do Baú, de nome Virgílio Mendonça, era de família humilde.

Começou como soldado, estudou para Sargento, foi Tenente e morreu em Portugal com o posto de Capitão.

Fez parte da Guarda pessoal do Rei D. Carlos. Iluminou, ou mandou iluminar a Avenida da Liberdade, com lamparinas, onde se colocava azeite, quando da visita dos reis de Inglaterra a Portugal em 1906.

Combateu na Grande Guerra em França, e foi pena que a sua farda de cor vermelha e incapaz de ser recuperada por corrompida pelo caruncho, fosse destruída.

Aquele chalé , situado na cidade velhaem Tavira onde o Sr. Neves admirava algumas velharias, foi na época um mini museu.

Dessas velharias levou algumas para casa oferecidas pela prima Dª Maria , que entretanto ficou com o edifício, legalmente e através de doação.

Além do baú, medalhas, balas e outros pequenos objectos, destaca o Sr. Neves um piano Klingmann , de 1860, que o alegra em momentos de tristeza.

As filhas do então Capitão, solteiras , morreram sem deixar descendentes.

Deixámos pois algumas imagens, do baú que foi oferecido ao Museu do Combatente, das referidas lamparinas que continuam propriedade do Sr. Neves, e também de um quadro feito pelo próprio que ofereceu à Liga dos Combatentes.

É com carinho que a Liga dos Combatentes recebe doações como a acima descrita, tanto da Grande Guerra como do Ultramar e até das Operações de Paz, e as guarda nos seus Núcleos Museológicos preservando a memória viva daqueles que um dia serviram o País nas mais difíceis e diversas circunstâncias.

Fonte : texto enviado pelo Sr. Neves, composto por Isabel Martins mkt

museu do combatente, 6 de Março 2019. “

Baú

Lamparinas

Cartão de membro da LC e artefactos