F O C U S G É N É R AT I O N S

C E Q U I C O M P T E P O U R N O U SEt ce que nous transmettons

M A G A Z I N E D E S T I N É À N O S C L I E N T E S E T C L I E N T S0 2 // 2 0 1 8

F O C U S G É N É R AT I O N S

V A L I A N T

F I N A N C E E T S A V O I R

2 INFLUENCÉS PAR LA GÉNÉRATIONUn cuisinier, un musicien et une maturiste au sujet de ce qui est important pour eux

8 E N T R E P R I S E F A M I L I A L E La cinquième génération prend les rênes dans l’entreprise de transport Friderici à Tolochenaz

10 Z O N E C L I E N T È L E N E U E N E G GAccueil personnel depuis Gümligen

12 P R É V O YA N C E P R I V É E Amela Osmic, responsable de succursale, révèle la bonne solution

16 P O R T R A I T C L I E N T Andreas Wyss construit des ponts 19 A N E C D O T E « B A N C O M AT » Claire Froidevaux s’occupe des cadeaux de Noël

20 M O Y E N D E P A I E M E N TL’avenir de l’argent liquide expliqué par le professeur Aleksander Berentsen

22 À L A M O D E D E C H E Z N O U SCélébration de Noël dans le monde

24 C H R O N I Q U E D E R E N AT O F L Ü C K I G E R A la bourse, un sujet politique chasse l’autre

P AT R I C B U S E RRESPONSABLE PLANIFICATION

FINANCIÈRE ET FISCALE

Patric Buser (né en 1976) travaille depuis

20 ans dans le secteur bancaire et dans

la branche de l’assurance, avec une

préférence marquée pour la prévoyance.

Il est entré chez Valiant en octobre 2012.

É D I T O R I A L

Ma première chaîne stéréo a coûté 1490 francs. J’ai dû économiser au moins deux ans et même vendre ma collection de Playmobil pour me l’offrir. Mes parents m’ont appris à différer un achat aussi longtemps que l’argent nécessaire n’était pas disponible. Ce comportement m’a tant marqué qu’il est devenu une valeur pour moi. Je suis un enfant de mon époque. D’ailleurs, la science a prouvé que de nombreuses personnes qui, comme moi, sont nées dans les années 70 ont la même attitude et les mêmes principes. J’appartiens donc à la génération dite génération X. La rubrique « Focus » de ce « ValO » vous en apprendra davantage sur les générations X, Y et Z, sur les valeurs qu’elles respectent et les principes qu’elles transmettent.La génération actuelle, me semble-t-il, a souvent une approche inverse : « achète aujourd’hui et épargne demain ».Personnellement, vous vous en doutez, je désapprouve ce comportement. Je le désapprouve d’autant plus en tant qu’expert en prévoyance, car il est risqué. La prévoyance est un sujet qui va préoccuper toujours davantage de personnes, qu’elles soient jeunes ou âgées. Ne serait-ce que parce que les caisses de pension vont (devoir) continuer à réduire leurs prestations ces prochaines années.

Aussi est-il important que vous réfléchissiez suffisamment tôt au niveau de vie que vous souhaitez avoir à la retraite. Généralement, on rate beaucoup d’opportunités en négligeant de planifier. Notre conseil pour votre prévoyance personnelle et quelles solutions nous vous offrons, c’est ce que vous découvrirez en page 12.« ValOr » a vocation de vous informer utilement, mais aussi de vous divertir en vous présentant des personnalités passionnantes. A l’image d’Andreas Wyss, client de Valiant, qui s’engage en faveur des réfugiés et qui a sauvé un commerce de quartier. Ou avec la question sur l’avenir de l’argent liquide à l’ère de Twint et du Bitcoin.

Je vous souhaite une lecture passionnante.

Epargne aujourd’hui et achète demain

« Sans planif ication, on rate beaucoup d’opportunités. »

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Toutes générations confondues, nous travaillons ensemble depuis des décennies. Chacun de nous est l’enfant de son époque et des désaccords surviennent parfois. Pourtant on aspire tous à la perfection, mais avec des points de vue différents. Le respect mutuel nous a toujours permis de résoudre les problèmes. Aujourd’hui, je suis ravi que nos enfants se passionnent déjà pour notre établissement et qu’ils soient fiers de montrer la cuisine et le restaurant à leurs copains.Je porte une attention particulière aux recettes et traditions de cette maison. Je pense notamment à la fameuse tarte aux pommes du Bären, d’après une recette de mon arrière-grand-mère Elise, dont seuls ma mère et moi connaissons le secret. A qui le transmettrai-je un jour ? »

« Dis-moi quand tu es né »

La langue, la proximité avec la ville, le niveau de formation des parents : tout cela conditionne notre cheminement vers l’âge adulte. Notre date de naissance a

presque autant d’importance. Des groupes entiers de gens du même âge partagent les mêmes valeurs, pensent, agissent et ressentent les choses de manière

similaire, sous l’influence de l’actualité mondiale et de vécus comparables. Aujourd’hui, nous nous penchons sur les générations X, Y et Z.

MARTIN THOMMEN : PARTAGER UN MOMENT DE CONVIVIALITÉ

Cuisinier et père de famille, Martin Thommen, né en 1980, préside l’organisation Jeunes Restaurateurs et dirige le Bären à Utzenstorf (BE), une auberge villageoise à la réputation bien établie depuis 14 générations.

« Tout petit déjà, j’aimais être au restaurant ou accompagner mon père en cuisine pour le regarder travailler. J’ai toujours su que je reprendrais le Bären un jour. Appartenir à une famille connue dans le village m’a très tôt inculqué le respect, les bonnes manières et l’amabilité en toute occasion, même si parfois, à l’adolescence, j’aurais volontiers rué dans les brancards. Perpétuer la tradition familiale n’a jamais été un fardeau pour moi. Ça me plaît d’être restaurateur. Partager un moment de convivialité entre amis, autour d’un bon repas, avec un verre de vin : qu’y a-t-il de plus agréable ? Pour cultiver ce savoir-vivre, je m’investis dans l’organisation Jeunes Restaurateurs qui entend perfectionner l’art culinaire et transmettre cet héritage culturel.

Le premier pas de l’homme sur la Lune, la chute du mur de Berlin, les images du 11 septembre diffusées en boucle sur CNN ou la victoire aux présidentielles de Barack Obama : quel événement reste gravé dans votre esprit ? Avez-vous appris la nouvelle à la radio ou suivi l’événement en direct à la télévision ? Discuté des heures durant du pourquoi et du comment avec vos camarades de classe ou bien commenté l’affaire sur Facebook ?

Le fait d’être témoin de situations similaires dans l’enfance et l’adolescence, d’utiliser des médias, une mobilité ou des technologies apparentées marquent des générations entières. Nos valeurs, notre rapport à l’environnement et à la nature, à l’argent et au monde du travail, à la liberté ou à la sécurité s’en trouvent influencés. On peut s’élever socialement grâce à sa carrière professionnelle, changer de nationalité en émigrant, se faire refaire le nez, mais nul n’échappe à sa propre génération.

F O C U S G É N É R AT I O N S

Génération X (1965 – 1980) Elevée dans l’ère de la télévision et l’ordre mondial relativement rigide de la guerre froide, elle est individualiste, éprise de liberté et hédoniste. Avec un bon niveau de forma-tion, elle est endurante et ambitieuse professionnellement. L’équilibre entre vie privée et activité lucrative est toutefois important. Ayant grandi avec l’ordinateur et les jeux, mais sans Internet, elle est qualifiée de « Digital Immigrant ».

Premier souvenir lié à l’actualité mondiale les images des frappes nocturnes lors de la première guerre en Irak

Pour moi, le travail est une passion

Pour moi, l’argent estétroitement lié avec les responsabilités : en tant que patron, je dois verser des salaires et, en tant que père, nourrir ma famille

Je m’engage en faveurdes Jeunes Restaurateurs

Premier achat musical, premier concert un CD de Guns and Roses

Moyen de communication téléphoner avec mon portable

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Premier souvenir lié à l’actualité mondiale la guerre de Bosnie, le 11 septembre, la seconde guerre en Irak, le Printemps arabe

Pour moi, le travail est une passion, une psychothéra-pie, une méditation

Pour moi, l’argent estun problème non résolu

Je m’engage en faveur dela bonne musique, de la tolérance et de l’écoute

Premier achat de musique, premier concert Linard Bardill/Lorenz Pauli : Luege was der Mond so macht

Moyen de communication e-mail et WhatsApp

Génération Y(1981 – 2000)

Les personnes nées durant cette époque sont également appelées les « millennials ». Cette génération veut se réaliser et tient à sa liberté. Engagée et souvent bien formée, elle excelle dans la gestion de projet plutôt que de consacrer sa vie à une seule profession. Travail et vie privée fusionnent. Native numérique, elle a grandi avec Internet et les smartphones. Dans le monde virtuel et hors ligne, elle est parfaitement connectée avec sa communauté. Elle vit davantage l’instant présent plutôt que de scruter l’avenir.

F O C U S G É N É R AT I O N S

Entre tradition et innovation« Dis-moi quand tu es né et je te dirai comment tu fonctionnes. » Fidèles à cette devise, la science et les études de marché ont étiqueté les générations : les soixante-huitards, les babyboomers et, plus près de nous, les générations X, Y et Z.

Le conflit des générations n’est pas nouveau. On le retrouve dans l’Antiquité, quand Platon reprochait à la jeunesse sa superficialité et son manque de respect. Hier comme aujourd’hui, toutes les généra-tions dépendent les unes des autres. Et pas unique-ment dans l’optique du pacte générationnel, indispensable à la prévoyance vieillesse.

La tension entre tradition et innovation s’illustre dans l’évolution des valeurs au fil des décennies : alors que les babyboomers affichaient leur fierté d’être des accros au travail, leurs enfants préféraient l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, et leurs petits-enfants la réalisation de soi. Un loge-ment en propriété et une épargne dans le troisième pilier ? « On verra », dit la génération Y. Même la communication a pris un tour différent : un coup de fil à sa marraine pour discuter ? L’envoi d’un SMS plutôt... dommage qu’elle n’ait pas WhatsApp.

CLEMENS KURATLE : CRÉER QUELQUE CHOSE DE PRÉCIEUX AVEC LA MUSIQUE

Clemens Kuratle, né en 1990, est musicien indépendant avec un diplôme de concertiste et un Master of Performance. Il est membre d’un quatuor pour harpes, d’un groupe de folk et d’un autre d’électro-pop. Il a fondé Murmullo, son groupe de jazz, et improvise volontiers.

faut de l’estime et de la réflexion. Si tout concorde, cela rejaillit sur le public. C’est précisément ça qui m’importe, l’interaction, la transparence, les émotions. Nous créons une réelle valeur avec nos concerts, une expérience partagée. La musique ne m’assure pas des rentrées phénoménales. Nous autres musiciens travaillons comme des fous, mais avec ce que nous gagnons, nous vivons au seuil de la pauvreté. Avoir un bon réseau, c’est essentiel. J’ai bon espoir de percer un jour. Ce qui me console, c’est les nombreux musiciens plus âgés que je connais et qui ne roulent pas sur l’or, mais qui ont fait toute leur vie ce qu’ils aimaient. »

« Est-ce qu’en devenant musicien j’ai fait de mon hobby mon métier ? Peut-être bien. Par chance, mes parents ne m’ont jamais mis de bâtons dans les roues. J’ai pu m’exercer dès 5 ans sur une batterie munie d’une sourdine puis, à 6 ans, sur une vraie. J’ai toujours pu ouvertement parler avec eux de mes projets. A cet égard, ils m’ont très tôt appris l’importance d’une communication constructive et qu’il faut s’investir pour instaurer de bonnes relations. En tant que fils de pasteur, l’amour du prochain a toujours été un sujet important.Cela m’a marqué dans mon comportement avec mes potes musiciens. La musique est un processus social, une interaction. Il

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Voir l’évolution des valeurs comme une opportunitéPour comprendre l’évolution des valeurs et le nouveau comportement de chaque génération, des études à large échelle sont menées dans le but d’en déduire précocement des tendances. A cet égard, la génération X (1965 – 1980) professionnelle-ment expérimentée joue un rôle important, mais l’attention porte principalement sur les généra-tions Y (1980 – 2000) et Z (dès 2000). Que doivent par exemple offrir les employeurs aux jeunes pour espérer les attirer, dans un environnement de chasse aux talents âprement disputé ? Attachent- ils plus d’importance à une activité qui a du sens plutôt qu’à un salaire élevé ? Quelles sont leurs attentes en termes de direction et de communica-tion ?

Même celui qui a quelque chose à vendre doit considérer l’évolution des valeurs comme une opportunité à saisir. Les entreprises doivent utiliser les bons canaux pour atteindre des clients potentiels qui ont grandi à l’ère numérique. Peut-être leur faudra-t-il développer de nouveaux modèles d’affaires, face à une jeunesse qui se tourne de plus en plus fréquemment vers les plate-formes de partage de produits. Tout ceci n’est qu’une somme d’instantanés. Quelles seront les références des enfants qui entrent aujourd’hui à l’école ? Assimileront-ils l’Amérique à Trump, trouveront-ils les véhicules autonomes parfaitement normaux et seront-ils majoritairement vegan ? Et : comment qualifier cette génération ? Qu’est-ce qui vient après Z ?

MARIA FANGER : RENDRE LE MONDE UN BRIN MEILLEUR

Maria Fanger, née en 2000, maturiste, membre des Young Innovators et stagiaire chez Spoud, une start-up active dans l’informatique.

Cela explique mon enthousiasme pour l’entrepreneuriat social. Je suis attachée au développement durable, à l’écologie, à des conditions de travail équitables. Bien que chacun soit différent, je suis certainement une fille de mon époque, marquée par la numérisation. Nous communi-quons autrement et sommes un peu moins regardants sur les règles sociales et hiérarchiques. Nous voulons remettre en question les conventions et nous servir des technologies pour élaborer des solutions créatives et rendre le monde un brin meilleur. C’est également le rôle de la jeunesse, non ? »

« J’ai grandi proche de la nature et dans l’environnement protégé d’un village. Ensuite, j’ai fait mon gymnase en ville. L’économie, le droit, l’éthique et la philosophie m’ont fait découvrir des univers insoupçonnés. Ce fut également le cas lors d’un voyage d’étude de près de trois semaines en Chine, avec un petit groupe d’étudiants.Au gymnase, j’ai côtoyé des jeunes de différents milieux et cette diversité m’a ouvert l’esprit et a aiguisé ma curiosité. J’ai développé une profonde empathie envers les autres et voudrais cultiver cet état d’esprit dans ma vie professionnelle.

R E G A R D E Z L A V I D É O

D E C E T A R T I C L E S U R

V A L I A N T. C H / G E N E R AT I O N S

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F O C U S G É N É R AT I O N S

Génération Z (dès 2000)

La deuxième génération de natifs numériques est interconnectée et facile à vivre. Elle pense avec agilité et aborde spontanément les autres. Peut-être est-ce parce qu’elle peut se dévelop-per sans obstacle dans toutes les directions que la carrière professionnelle et la fondation d’une famille reprennent du poil de la bête. La génération Z désire des conditions-cadres planifiables et fiables. Confrontée dès la prime enfance aux problèmes de la mondialisation ou du changement climatique, elle privilégie les emplois lui permettant d’agir positivement sur l’environnement.

Premier souvenir lié à l’actualité mondiale l’Italie championne du monde de foot, Obama président, Simonetta Sommaruga au Conseil fédéral

Pour moi, le travail est une possibilité d’évoluer et d’accomplir quelque chose de sensé

Pour moi, l’argent estquelque chose dont j’ai besoin pour vivre heureuse, mais qui ne devrait jamais être la question centrale

Je m’engage en faveur dela justice, l’humanité et la dignité humaine

Premier achat de musique, premier concert téléchargement sur mon MP3 d’Anastacia, Christina Aguilera et Nelly Furtado

Moyen de communication WhatsApp

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Valeurs transmises sur plusieurs générations

L’entreprise Friderici est spécialisée dans les solutions de transport et de levage d’objets lourds et volumineux. Là, c’est par exemple un accélérateur de particules de 300 tonnes du centre de recherche atomique (CERN) qu’il faut acheminer en toute sécurité. Ici, le transport nocturne à travers Lausanne d’un transformateur électrique sur un impressionnant convoi de 60 mètres de long. Ou bien l’installation dans le hall d’un hôtel d’une sculpture en bronze de Fernando Botero, d’une valeur de millions de francs, dont les dimensions lui permettent tout juste de franchir la porte ; ça se joue au millimètre près.

« Nous développons des solutions inédites pour des transports spéciaux depuis plus de 140 ans », explique Clément Friderici. Il est le fils de l’actuel CEO Jean-Paul Friderici, des mains duquel il reprendra les rênes de l’entreprise de transport employant 150 collaborateurs en 2019.

L’entreprise de transport Friderici, établie en Suisse romande depuis bientôt 140 ans, s’appuie sur la tradition pour forger son avenir. Actuellement, la cinquième génération reprend la direction de la société familiale ainsi que les valeurs de ses prédécesseurs.

C L É M E N T F R I D E R I C I E N F A N T D É J À , I L G R I M P A I T

S ’ I N S TA L L E R D A N S L A C A B I N E

D E S P O I D S L O U R D S .

A U J O U R D ’ H U I , I L E S T E N P A S S E

D E R E P R E N D R E L E S R Ê N E S D E

L’ E N T R E P R I S E D E T R A N S P O R T.

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La quatrième génération est encore aux commandes chez les Friderici. L’entreprenariat semble inscrit dans les gènes d’une famille où la passion du transport lourd se transmet de père en fils : alors qu’il n’avait que 8 ans, il n’y avait rien de plus passionnant pour Clément, le mercredi après-midi, que d’accompagner les chauffeurs de poids lourds dans leurs tournées.

L’orientation clientèle, la passion d’innover et la transparence sont des valeurs aux-quelles l’entreprise familiale est attachée et dont Clément a pu s’imprégner durant ses jobs de vacances lorsqu’il était étudiant. Après un apprentissage de commerce complété par des études en économie à la Haute école spécialisée de Lausanne, il commence chez Friderici en 2005. Depuis, sous le regard bienveillant de son père Jean-Paul et de son oncle André, directeur technique, tous deux hommes d’affaires clairvoyants, « bosseurs » infatigables et employeurs responsables, il a appris toutes les ficelles du métier.

Le passage de témoin planifié de longue dateUn management buy-out est prévu pour fin 2018, par la cinquième génération Friderici : Clément et ses cousins Blaise et Stéphane, tous deux dans la planification technique. Les structures ont depuis longtemps été organisées en vue d’assurer la relève. « Tout a pourtant duré plus longtemps que prévu », déclare Clément. « Six mois se sont changés en deux ans. »

La raison de ce retard ? « Dans une opération aussi importante, il y a plus de détails et de points à clarifier qu’on ne le pense », précise-t-il. « Quand les opinions divergent, il faut discuter jusqu’à trouver une solution et ça peut durer longtemps. » A cet égard, la famille a une fois de plus démontré qu’elle peut s’appuyer sur une base solide.« Ensemble, nous avons traversé des bons et des mauvais moments. Nous connaissons la valeur de la famille et savons ce que nous perdrions. »

Quels conseils peut-il donner en termes de succession d’entreprise ? « Nous, ça nous a réussi de mettre en place très tôt et régulièrement un atelier sous la conduite de conseillers externes. » Un tel changement de perspective débouche souvent sur de nouvelles pistes stratégiques.Autre conseil : une communication ouverte avec les collaborateurs. « Tous travaillent avec beaucoup de passion dans notre entreprise. C’est donc une marque de respect que de les informer en toute transparence, mais seulement quand la solution a été trouvée. »L’essentiel lors d’une transition comme celle-là réside dans le fait « d’avoir d’un côté des personnes qui acceptent de passer le témoin et, de l’autre, des gens avec les compéten-ces nécessaires et, avant tout, l’envie de s’engager dans l’aventure. »

F O C U S G É N É R AT I O N S

Jean-Paul Friderici, 66 ans, actuel

CEO, et son fils Clément, 38 ans,

appelé à lui succéder l’an prochain.

« Ensemble, nous avons traversé des bons et des mauvais moments. Nous connaissons la valeur de la

famille et savons ce que nous perdrions. »

V O U S T R O U V E R E Z D E S C O N S E I L S

S U R L A P L A N I F I C AT I O N E T L A

M I S E E N ΠU V R E D E S U C C E S S I O N S

D ’ E N T R E P R I S E S S U R N O T R E P A G E

I N T E R N E T V A L I A N T. C H /

S U C C E S S I O N - D E N T R E P R I S E

L’entreprise de transport Friderici1880, le transport de bois et de charbon

sur des chars tirés par des chevaux

marque le début de l’histoire familiale.

En 1946, la société effectue déjà des

transports internationaux, notamment

pour le compte de la Croix Rouge.

L’acquisition de la première grue en 1961

marque l’entrée sur le marché du levage.

Aujourd’hui, Friderici Spécial SA, dont le

siège est à Tolochenaz (VD), est un

prestataire suisse leader en matière

de transports spéciaux, travaux de

levage, manutention de marchandises

et entreposage.

La flotte comprend plus de 150 véhicules :

camions, camions-grue, autogrues,

semi- remorques, etc.

9

« Le conseil personnalisé me procure une sécurité que je n’ai pas à domicile, assise à mon ordinateur », dit Mirjam Studer. Elle vient de pénétrer dans la succursale de Neuenegg pour ouvrir un nouveau compte. Un conseiller Valiant l’a accueillie par écran vidéo interposé, depuis son poste de travail au centre clientèle de Gümligen. A Neuenegg, Mirjam Studer voit son interlocuteur sur un écran.Elle s’installe dans une cabine pour y ouvrir son nouveau compte grâce à l’ordinateur. Elle s’y fait également conseiller par le conseiller vidéo, en toute discrétion et à l’abri des regards. « La situation est un peu inhabituelle, c’est sûr », fait-elle remarquer. Mais elle trouve que l’entretien par écrans interposés demeure tout de même très personnalisé, un peu comme une communi-cation téléphonique via Skype.

Gagnant-gagnantNeuenegg est l’une des trois succursales où la nouvelle zone clientèle a été testée début 2018. Michael Bangerter, le responsable de la succursale, tire un bilan positif. « Certains clients étaient réticents au début », explique-t-il. « Ils n’ont toutefois pas été longs à apprécier l’aspect pratique du nouveau concept. » La clientèle bénéficie notamment d’horaires d’ouverture plus longs, grâce à l’accueil par vidéo : auparavant, la zone clientèle à Neuenegg n’ouvrait que l’après-midi, tandis que maintenant elle est ouverte sans interruption de 8h30 à 18h30 les jours ouvrables.

R E G A R D E Z L A V I D É O D E C E T

A R T I C L E S U R

V A L I A N T. C H / A C C U E I LV I D E O

Conseil personnel sur site et numériqueValiant combine le conseil personnalisé et les services numériques dans certaines de ses succursales. La zone clientèle réagencée et l’accueil par vidéo suscitent des réactions positives. Les horaires d’ouverture plus longs et les temps d’attente plus courts sont salués par les clients. De plus, les succursales demeurent ainsi bien ancrées localement.

Daniel Flückiger accueille et conseille sa clientèle par vidéo depuis le centre clientèle de Gümligen.

10

Les conseillers vidéo fournissent les services de guichet traditionnels, à savoir l’ouverture et le blocage de compte, les renseignements sur le solde disponible et les opérations en espèces. Tout simplement d’une manière différente de celle à laquelle les clients étaient habitués. Si quelqu’un souhaite, sans rendez-vous préalable, un conseil complet au sujet d’une hypothèque ou d’un crédit pour PME, par exemple, le conseiller vidéo dirige l’intéressé vers les conseillers à la clientèle présents sur place. Si ces derniers sont disponibles, ils s’occupent immédiatement de la cliente ou du client. S’ils sont occupés, un entretien conseil pour une date ultérieure est alors fixé. « Les deux parties y gagnent, les clients comme la banque », conclut Michael Bangerter.

Daniel Flückiger est du même avis. Il travaille comme conseiller vidéo de « l’autre côté » de l’écran et a participé à l’aventure dès les premiers essais pilotes. Aujourd’hui, il assure la formation de ses collègues au conseil vidéo et les prépare à leur nouvelle tâche. « Notre mission principale consiste, à mon avis, à expli-quer aux clients comment utiliser les nouveaux outils numériques et ce qu’ils peuvent faire avec », dit-il. « C’est pour moi un défi intéressant. » Pour les collaborateurs du centre clientèle, la succursale Neuenegg est également formatrice, en ce sens qu’ils ne répondent pas uniquement à des questions « simples », mais dispensent aussi des prestations de conseil. « Cela ajoute de la valeur à notre travail », se réjouit Daniel Flückiger.

V A L I A N T

Conserver l’ancrage local

Valiant va transformer 60 de ses succursales dans les trois ans à venir et les équiper d’écrans vidéo d’accueil. En 2022, on trouvera encore des guichets bancaires classiques vraisemblablement dans 18 succursales principales. La banque s’adapte ainsi à l’évolution des habitudes des clients, toujours plus nombreux à utiliser les bancomats, l’eBanking ou le Mobile Banking. Le concept novateur permet à Valiant de maintenir son ancrage local à travers ses succursales. Sur ses sites réaménagés, elle offre une combinaison de conseil personnalisé et de services numériques. Les collaborateurs locaux restent quotidiennement à disposition des clients, en fonction des rendez-vous convenus.

« C’est pour moi un déf i intéressant. »

La zone clientèle de la succursale Neuenegg est accessible toute la journée pour les clients.

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P R É V O YA N C E P R I V É E

Madame Osmic, quel est le profil du client type s’informant sur la prévoyance dans votre succursale ?C’est un homme de 55 ans qui perçoit un salaire régulier et est assuré auprès d’une caisse de pension. Il est titulaire d’un compte de prévoyance 3a qu’il alimente irrégulièrement. Jusqu’ici, il ne s’est jamais vraiment préoccupé de sa situation une fois à la retraite. A ses yeux, son certificat de caisse de pension est un document opaque et il ignore également le montant de sa future rente AVS.

Quelles solutions êtes-vous en mesure de proposer à cet homme de 55 ans ?Nous effectuons avec lui une planification financière. Cela lui donne une bonne vue d’ensemble de sa situation de prévoyance. Cette dernière peut receler un potentiel d’optimisation, par exemple sous forme de rachats dans sa caisse de pension. Mais c’est à lui de décider s’il souhaite mettre son argent de côté ou plutôt voyager. Notre tâche consiste à sensibiliser le client à sa situation et à lui montrer les options disponibles. Et, bien sûr, à l’accompagner dans la réalisation des mesures planifiées.

Quel est l’âge le plus propice pour se pencher sur sa prévoyance ?Il n’y a pas d’âge, mais le plus tôt est le mieux. Au moment de fonder une famille, le sujet devrait être abordé. Les personnes travaillant à temps partiel devraient s’en préoccuper, a fortiori lors de l’achat d’un bien immobi-lier. L’existence suit son cours, mais tout ne se déroule pas toujours comme prévu. Il suffit parfois d’un accident ou d’une maladie pour qu’apparaissent des problèmes existentiels. Des lacunes de prévoyance peuvent être décelées à tout moment, mais à force d’attendre, il peut être trop tard pour espérer les combler. A 49 ans, il est temps de songer sérieusement à planifier sa retraite.

Que devrait faire quelqu’un qui vient de décrocher son premier emploi ?Etre conscient de l’importance croissante de la prévoyance privée, car les caisses de pension ont tendance à réduire toujours plus leurs prestations. Il est possible, sur un compte de prévoyance 3a, d’épargner même avec des montants modestes de l’ordre de 100 francs par mois. Notre offre « épargne-titres » peut être intéressante pour les jeunes qui démarrent tôt avec l’épargne prévoyance, car cet argent est placé dans des fonds de prévoyance.

A M E L A O S M I CR E S P O N S A B L E D E L A S U C C U R S A L E

D E L A U F O N ( B L )

« L’importance de la prévoyance privée va croissant. »

« A 49 ans, il est temps... »Amela Osmic, responsable de la succursale de Laufon, constate que sa clientèle ne se préoccupe que relativement tard de la prévoyance privée. Les bonnes solutions, elle les connaît.

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V A L I A N T

Est-ce que l’accession à la propriété du logement est une bonne solution de prévoyance ?Tout dépend du financement. En principe, l’achat d’un logement complique la situation de prévoyance puisque l’argent est généralement retiré de la caisse de pension ou du 3e pilier ou mis en gage. Dans ce contexte, il faut planifier soigneusement le temps restant jusqu’à la retraite.

R E G A R D E Z L A V I D É O D E

C E T E N T R E T I E N S U R

V A L I A N T. C H /

P R E V O Y A N C E P R I V E E

La prévoyance, c’est tout simple : voici les étapes à suivre

IDENTIFIER LES RISQUES

Analyser la situation de prévoyance person-

nelle sous l’angle des risques est sage à tout

âge. En effet, chacun peut se retrouver en

incapacité de travail suite à une maladie ou un

accident. Valiant propose donc de dresser un

état des lieux des conséquences envisageables

d’événements graves au moyen de l’analyse

de risque Sélect. Cela permet d’identifier des

lacunes de prévoyance. Cette analyse est

gratuite pour la clientèle de Valiant.

En présence de situations de prévoyance

complexes et plus particulièrement des

indépendants, Valiant recommande l’analyse

de risque Premium.

ANTICIPER L’AVENIR

De combien d’argent disposerai-je chaque

mois une fois à la retraite ? Et comment

évoluera mon patrimoine ? Ce genre de

préoccupations apparaît un jour ou l’autre

durant les années précédant la retraite.

Valiant y répond avec sa planification

financière Sélect, permettant d’examiner la

situation de prévoyance personnelle et

l’évolution attendue du patrimoine après le

départ en retraite. Cette démarche permet

de déterminer à temps des champs d’action

en vue d’une optimisation.

Dans les situations plus complexes, la

planification financière Premium met en

lumière des aspects supplémentaires tels

que la situation fiscale personnelle.

PRENDRE DES MESURES

Qui entend se prémunir des risques non

couverts et des lacunes de prévoyance doit

d’abord les identifier. Valiant indique des

solutions et accompagne sa clientèle dans

la mise en œuvre des mesures décidées.

« Plus tôt les clients analysent leur situation,

plus leur marge de manœuvre est grande »,

déclare Amela Osmic.

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R É G I O N S

Dix événements1 // « Lounge Bärenclub » de l’arène des sports de balle à GümligenC’est en présence de Markus Gygax, CEO de Valiant, qu’une nouvelle salle de sports de balle a été inaugu-rée en grande pompe le 23 août 2018, à Gümligen près de Berne. Baptisé « Mobiliar Arena », le complexe peut accueillir 2000 spectateurs et abrite trois restaurants, deux loges et plusieurs salles de conférence. Valiant est fière d’être partenaire du lieu et de donner son nom au salon « Valiant Bärenclub Lounge », d’une capacité de 200 places.

3 // Meilleure jeune violoncelliste primée Valiant Forum, le concours ouvert aux jeunes artistes, fait partie intégrante du festival Murten Classics depuis de nombreuses années déjà. Cette année, c’est la violoncelliste Hyazintha Andrej qui s’est imposée. Accompagnée par l’Orchestre de chambre de Slovaquie, elle a interprété le concerto nº 2 pour violoncelle de Joseph Haydn.

2 // Fête de la mobilité en terres vaudoisesLe 30 septembre 2018, Valiant a participé à la fête de la mobilité « Coop Andiamo » en tant partenaire local à La Tour-de-Peilz (VD). L’événement a attiré quelque 5000 participants, dont de nombreuses familles.

4 // Stars4Life à GuinValiant a pris part pour la première fois, en tant que Presenting Partner, à la manifestation de hockey caritative Stars4Life, le 28 octobre 2018, à Guin (FR). Plusieurs professionnels et célébrités ont arboré le maillot lilas. Le bénéfice de la manifes-tation a été versé à la Ligue suisse contre le cancer.

Valiant est ancrée localement et fortement reliée aux différentes régions de sa zone de marché. Cela vaut pour les succursales comme pour les conseillers à la clientèle sur place ainsi que pour les sponsorings de la banque. En voici une sélection actuelle.

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La prévoyance privée est d’une actualité toujours plus brûlante (voir page 12). En savez-vous assez sur la couverture financière de la vie à la retraite ?

Pour participer, rien de plus simple !Répondez à la question ci-dessous et envoyez-nous votre réponse. Si vous répondez correctement, vous participe-rez au tirage au sort et pourrez gagner l’un des dix chèques Reka de 100 francs chacun.

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Envoyez votre réponse (A, B ou C) par e-mail à l’adresse valor@valiant.ch. Indiquez-nous votre prénom, nom et date de naissance.La date limite de participation est le 15 janvier 2019.

Conditions de participationLa gagnante ou le gagnant sera informé(e) par écrit. Aucune correspondance concernant le tirage au sort ne sera prise en compte. Tout recours juridique est exclu. La participation est ouverte aux personnes physiques âgées de 18 ans révolus et domiciliées en Suisse. Les collabora-teurs de Valiant Holding SA ainsi que les membres de leur famille habitant dans le même foyer sont exclus de la participation. Les données personnelles recueillies ne seront utilisées qu’en rapport avec le concours. Elles ne serviront pas à d’autres usages marketing.

V A L I A N T

5 // Lucerne discuteLa deuxième table ronde « Luzern diskutiert » s’est déroulée le 7 novembre 2018. Comme l’an dernier, Valiant a soutenu la manifesta-tion de cette année. L’exposé phare intitulé « Perspectives issues de l’innovation, des places de travail et de l’éducation » a été prononcé par le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann.

6 // Blues pour une bonne causeLe point culminant de la Valiant Charity Night du 10 novembre 2018, dans le cadre du Lucerne Blues Festival, a été le concert donné par R.J. Mischo, chanteur et joueur d’harmonica américain. Les dons récoltés iront aux nécessiteux de la région lucernoise.

7 // Spectacle « Jimmy Flitz Wiehnacht »Valiant est partenaire de concert de cette comédie musicale pour les 7 à 77 ans, avec musiques folk, rap et chœur de yodel. Après les représentations à Huttwil et à Berne, les 1er et 2 décembre 2018, la télévision suisse alémanique SRF1 diffusera ce spectacle tout public le 24 décembre 2018 à 16h45.

9 // Saucony Light RunLa « course pas comme les autres » a eu lieu à Soleure le 8 septembre 2018, pour la troisième année consécutive, sous le parrainage de Valiant. Pas de chronométrage sur les 5 km du parcours, mais une succession de zones festives et lumineuses avec une débauche de lumière et de musique.

8 // Baptême du taureau du RaiLa prochaine fête de lutte de Haute-Argovie se déroulera en juin 2019 à Grafenried (BE). Le taureau offert au roi des lutteurs a été baptisé Max le 17 août 2018. Valiant est sponsor de la fête de lutte.

10 // Réunion d’entrepreneurs à OensingenLa manifestation de réseautage « Der Unternehmeranlass » réunit des invités de l’agglomération bernoise. Parrainée par Valiant, elle est organisée par le StiftungsZentrum.ch. L’édition du 24 janvier 2019 auprès de l’entreprise s:stebler à Oensingen a pour thème la communication de marque et le branding.

V O U S P O U V E Z É G A L E M E N T P A R T I -

C I P E R A U C O N C O U R S E N L I G N E

S U R V A L I A N T. C H / C O N C O U R S

Chèques Reka à gagner

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P O R T R A I T C L I E N T

Andreas Wyss a derrière lui un parcours d’ingénieur civil jalonné d’événements. Il a travaillé dans des régions frappées par la famine, dans lesquelles la guerre ou des catastrophes naturelles avaient annihilé tout moyen de subsistance.

Grâce à son savoir-faire, il a pu trouver localement des solutions pour surmonter les difficultés. Il a bâti des ponts, des maisons et des rues ainsi que négocié avec des représentants gouvernementaux et des organisations internationales.

Les événements qu’il a traversés l’ont marqué. Durant des décennies, il s’est toujours efforcé, à titre privé également, de venir en aide à son prochain.

Au début des années 1980, par exemple, Andreas Wyss a accueilli un réfugié vietnamien, qu’il a logé dans sa maison, qu’il a aidé à faire venir sa famille et qu’il a épaulé pour trouver un emploi à l’hôpital de l’Ile, à Berne. Ce talentueux microbiologiste est devenu une référence en termes de médecine tropicale. Les deux hommes sont restés amis et se voient encore aujourd’hui.

Jeteur de ponts tous azimuts

« Nous avons la chance de vivre confortablement », déclare Andreas Wyss pour justifier son engage-ment. « De nombreuses circonstances et des per-sonnes tout aussi nombreuses, mais moins privilé-giées, ont contribué à notre bien-être. Il n’est donc que justice de manifester notre reconnaissance. Offrir de la nourriture et un toit aux migrants ne suffit pas. Nous devons aller au-devant d’eux, les intégrer à notre vie et leur permettre de travailler. » C’est précisément ce à quoi notre retraité se consacre actuellement, dans le cadre du commerce de la rue Brunnadern, situé dans son quartier natal d’Elfenau à Berne, où il vit encore aujourd’hui.

Toute sa vie, Andreas Wyss s’est engagé pour les autres. Cet ingénieur civil a construit des ponts en Afrique pour l’acheminement de denrées alimentaires aux populations affamées.

En Indonésie, il a bâti des abris pour les réfugiés. Aujourd’hui, à 78 ans, son champ d’action s’est restreint. Mais il continue de s’investir, notamment en faveur d’un petit

commerce de quartier.

« Donner aux gens la chance de se bâtir un avenir. »

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V A L I A N T

Intégration appliquée En 2011, lorsque le commerce de quartier de la Brunnadernstrasse menaçait de mettre la clé sous la porte, notre homme a accompli une démarche exemplaire. Avec l’aide d’autres habitants, il a fondé la communauté d’intérêts IG Brunnadere et réuni les 80 000 francs nécessaires au sauvetage du magasin, sous forme de dons de la population du voisinage.

Robel Kahsay, un jeune Erythréen, en est devenu le gérant en 2012. Depuis, le lieu est devenu un point de rencontre très fréquenté, notamment par les résidents des homes pour personnes âgées des environs, qui apprécient ce commerce de proximité.

Andreas Wyss continue d’apporter un soutien diversifié au magasin. Il accompagne et conseille les jeunes gens qui y suivent une formation. En effet, pas moins de douze personnes en provenance

du Tibet, d’Angola, d’Irak, du Sri Lanka, de Syrie, d’Afghanistan, d’Erythrée et du Kosovo ont d’ores et déjà accompli un apprentissage ou un préapprentissage dans ce magasin.

« Leur formation leur donne maintenant une chance d’intégrer le marché du travail », déclare Andreas Wyss. « Pour moi, l’intégration, c’est de donner aux gens la chance de se bâtir un avenir. »

Une vie bien remplie

Andreas Wyss, 78 ans, a fait des études en génie civil à Zurich, puis a enseigné à Seattle jusqu’en 1971. De retour à Berne, il fonde un bureau spécialisé dans la construction et l’énergie. Parallèlement à ses activités en Suisse, notre homme est régulièrement sollicité par des organisations internationales. En 1978, pour le compte du HCR des Nations Unies, il construit en Indonésie des abris d’urgence afin d’accueillir les réfugiés qu’on appelle alors les Boat People. En 1981, durant la famine qui touche le Sahel, il construit un pont provisoire de 220 m de long sur le Chari, le fleuve-frontière entre le Cameroun et le Tchad, avec de vieux containers, des poteaux électriques cassés et des planches en bois. Ainsi, les vivres acheminés par camions peuvent parvenir aux populations affamées. L’année suivante, il bâtit un pont en dur, toujours utilisé aujourd’hui. A partir de 1990, Andreas Wyss travaille durant dix ans en Bulgarie pour le compte de la DDC. Il met en place des partenariats avec des communes bernoises, assainit des hôpitaux, bâtit des fromageries et, à Gabrovo, commune jumelée avec Thoune, il installe un téléski provenant de la station d’Adelboden.

Un client de longue date Andreas Wyss est client chez Valiant depuis 1971. Jeune ingénieur civil à l’époque, il avait obtenu un crédit pour la construction de dix maisons individuelles à Bremgarten (BE). Aujourd’hui, Valiant promeut des projets dans lesquels notre homme est impliqué : le théâtre de marionnettes de Berne et le Buskers, festival de musique de rue, que ses filles ont créé.

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Valiant désire également étendre son activité de conseil pour la clientèle privée fortunée sur l’Arc lémanique. Bertrand Merkli (44 ans) bénéficie d’une longue expérience bancaire dans le secteur financier et des placements. Il exerçait auparavant des fonctions de conduite auprès de différentes banques. Il possède un Master de l’Université de Genève, est analyste financier diplômé et s’est perfectionné à l’UCLA à Los Angeles ainsi qu’à l’école supérieure INSEAD en France.

Nouvelles succursales à Vevey et Nyon Après l’ouverture de la succursale à Morges en décembre 2017, Valiant étend sa présence sur l’Arc lémanique. Le 5 novembre 2018, une succursale a été ouverte à la Rue de Lausanne 8 à Vevey. Pour février 2019, une autre nouvelle succursale est prévue à la Rue de la Gare 30 à Nyon. Les deux succursales sont agen-cées selon le nouveau type de succursale avec accueil vidéo. Elles sont accessibles du lundi au vendredi, de 8h30 à 18h30. Trois collaborateurs ainsi qu’un conseiller mobile sont présents sur place et sur rendez-vous pour toutes les questions financières des clients.

N O U V E L L E S V A L I A N T

Ewald Burgener nouveau CEOLe 31 août 2018, le conseil d’administration a élu Ewald Burgener, l’actuel chef des finances, comme nouveau CEO de la Banque Valiant. Agé de 52 ans, il prendra ses nouvelles fonctions en mai 2019. Markus Gygax, le CEO actuel, démissionnera après la prochaine assemblée générale pour intégrer le conseil d’admi- nistration, dont il reprendra la présidence en 2020. Jürg Bucher, président du conseil d’administration, explique avoir choisi Ewald Burgener car il s’agit d’un candidat interne expéri-menté, qui connaît les opérations bancaires suisses sur le bout des doigts. « Ewald Burgener est une personnalité authentique et crédible, qui bénéficie de compétences sociales élevées. Il se place sur un pied d’égalité lorsqu’il rencontre les clients, les collaborateurs et les actionnaires et établit ainsi un climat de confiance ; l’élément le plus important dans le secteur financier. »valiant.ch/burgenerfr

Bertrand Merkli devient le nouveau responsable conseil en patrimoine pour la Suisse romande

Nouvelle adresse à Bâle La succursale Valiant de Bâle a déménagé en septembre 2018 du Zentrum Kirschgarten, où elle se trouvait depuis 2010, de seulement quelques mètres à l’Aeschenvorstadt 37. Les locaux à la pointe de la modernité et à un excellent emplacement com-portent un accueil avec un grand écran, des salles de conseil, une zone bancomat ainsi que des pièces de libre-service. L’équipe de Bâle est composée de huit collaborateurs s’occupant des questions financières des clients privés et des PME.

Valiant continue sur sa lancée L’année 2018 reste satisfaisante pour Valiant. Le bénéfice du groupe des trois premiers trimestres a augmenté à 85,2 millions de francs. Cela correspond à 1,6 % de plus que l’année dernière à la même période. La croissance de l’activité de base, des hypothèques et des crédits pour PME était de 1,3 %. C’est un résultat réjouissant, si l’on considère la politique de crédit prudente et la constance des marges d’intérêts. Valiant poursuit en Suisse romande et en Suisse orientale une stratégie d’expansion qui porte ses fruits. L’ouverture de nouvelles succursales et l’engagement de nouveaux conseillers à la clientèle pour les particuliers et les PME ont fait grimper les coûts de 3,1 % à 172,2 millions de francs. Il est toutefois impor-tant que les coûts augmentent moins rapidement que les bénéfices. Les pronostics pour l’année 2018 restent constants. Valiant prévoit toujours un bénéfice de l’exercice à la hauteur de celui de l’année précédente.

En deux mots, tout simplement

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V A L I A N T

A N E C D O T E « B A N C O M AT »

Comme chaque annéeClaire Froidevaux attend, déterminée, dans la file d’attente pour le bancomat. L’hiver était enfin arrivé et donnait à la ville les atours propres à la période de l’avent. De gros flocons de neige tourbillonnent avant de se poser au sol et au loin, les gens se hâtent sous la lumière diffuse des lampadaires. Comme chaque année à cette période, Claire Froidevaux, la cinquantaine bien entamée, passe le plus clair de son temps à dénicher des cadeaux originaux, pratiques et surprenants pour les parents, les enfants et les filleuls.

Surtout pour les filleuls. Elle n’en a que deux, mais son mari, Alphonse Frédéric, en a 14, âgés de 6 mois à presque 16 ans. Le descendant fortuné d’une famille noble et aisée est un parrain très convoité. « Je ne peux pas refuser de telles requêtes », expliquait Alphonse Frédéric à chaque fois. « C’est la famille. »

Evidemment, comme chaque année, Alphonse Frédéric participait à la session des Chambres fédérales à Berne en décembre. Et évidemment, Claire s’était habituée depuis longtemps à trouver les cadeaux pour les filleuls de son mari durant cette période.

Au moins, Alphonse Frédéric s’était toujours montré très reconnaissant, pense Claire en relevant le col de son élégant manteau. Chaque année, ils se rendaient à Paris avant l’agitation des fêtes de fin d’année. Ils séjournaient dans leur hôtel favori, se rendaient à l’opéra et savouraient d’exquis repas. Or, cette année, peu avant la session, Alphonse Frédéric lui avait confié qu’il devait absolument prendre part au repas de Noël de la présidente de la Confédération. « Paris est également merveilleuse en janvier », avait-il affirmé.

A présent, Claire est arrivée devant le bancomat, déçue et furieuse. Sa décision est prise : cette année, les filleuls de son mari recevront une enveloppe toute simple avec de l’argent au lieu des cadeaux sélectionnés avec amour. Peu importe ce qu’en pensera la famille.

Claire saisit le code NIP ainsi que le montant désiré. Le bancomat crache l’argent, en petites coupures de 20 et 50 francs. Et froissées par-dessus le marché. Alphonse Frédéric ne peut décemment pas offrir de tels billets est la première pensée qui lui traverse l’esprit. Puis elle se ressaisit. Son cher mari n’a pas toujours besoin de n’en faire qu’à sa tête. Pas cette année.

Deuxième centre clientèle opérationnelLes activités d’un centre clientèle gagnent toujours plus en importance dans le monde bancaire moderne (voir page 10). Actuellement, 30 collaborateurs traitent chaque semaine environ 22 000 appels et 850 e-mails au centre clientèle de Valiant à Gümligen. Et cela ne fait qu’augmenter. C’est pour-quoi Valiant a mis en service un deuxième centre clientèle à Bienne en novembre 2018. Ce dernier comprend 12 places de travail vidéo et 14 places de travail téléphoniques classiques. Les collaborateurs répondent aux appels des clients de 8h30 à 18h30 et s’occupent également de l’accueil vidéo dans les succursales.

Diffusion du nouveau spot télévisé La simplicité dans les opérations bancaires est au cœur des priorités de Valiant. En novembre 2018, une nouvelle campagne de communication a été lancée. Cette dernière met en œuvre la thématique de manière originale. Le nouveau spot télévisé en est la pièce centrale et véhicule le message : « La vie est déjà assez compliquée, nos journées sont remplies. Les solu-tions de Valiant sont simples et font gagner du temps. » Après une première vague en novembre 2018, le spot sera à nouveau diffusé lors d’un deuxième cycle en 2019. Les sujets seront également visibles sur des annonces, des affiches, des médias en ligne et les réseaux sociaux. valiant.ch/journees-chargees

Nouvelle simplification pour les PME Valiant continue à simplifier la vie financière pour sa clientèle PME. Les entreprises peuvent à présent relier leurs comptes dans l’eBanking avec Bexio. Cela réduit le travail administratif pour les PME et leur donne plus de temps pour se consacrer à leur cœur de métier. Avec plus de 15 000 clients, Bexio est le prestataire leader de logiciels d’affaires en cloud pour les PME. valiant.ch/fr/businessnet

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Professeur Berentsen, avez-vous encore des espèces sur vous ?Aleksander Berentsen : Oui, par hasard, il se trouve que j’ai retiré de l’argent au bancomat aujourd’hui. Mais auparavant, toutefois, je n’ai pas utilisé d’espèces durant près de trois semaines. L’autre jour, au restaurant, le lecteur de carte ne fonctionnait pas et j’ai dû alors emprunter de l’argent à un ami.

Les espèces, en particulier les coupures de 200 et de 1000 francs, sont réguliè-rement accusées de faciliter le blanchiment d’argent et les transactions crimi-nelles. Qu’en est-il en réalité ?On a constaté que l’engouement pour les grosses coupures a fortement repris il y a une dizaine d’années, après la crise financière. Ce phénomène ne s’explique pas par une recrudescence des transactions criminelles, mais par le fait que de très nombreux citoyens thésaurisent leurs avoirs, face aux taux d’intérêt bas et aux incertitudes qui prévalent sur les marchés financiers.

M O Y E N D E P A I E M E N T

L’argent liquide, une espèce menacée ?

Les cartes, les crypto-monnaies et les applications de paiement comme Google Pay, Apple Pay et Twint concurrencent de plus en plus les espèces sonnantes et trébuchantes. Aleksander Berentsen, professeur de théorie et de politique monétaires à Bâle, pronostique la disparition prochaine des pièces et des billets de banque.

Selon un sondage, dans sept sur dix cas, les Suisses règlent leurs dépenses avec de l’argent liquide.

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A L E K S A N D E R B E R E N T S E N Professeur de théorie économique à l’Universi-

té de Bâle, Aleksander Berentsen, 56 ans,

oriente ses recherches vers la théorie et la

politique monétaires. Passionné de tennis

et joueur lui-même, il a étudié à l’Université

de Berne et à la London School of Economics.

Il a été et est toujours consultant auprès de

diverses banques centrales, dont la Banque

nationale suisse.

Quelle est encore actuellement l’importance des liquidités ?C’est indiscutablement encore un moyen de paiement très utilisé en Suisse, mais aussi en Allemagne, qui pourrait cependant disparaître petit à petit. Et ce, pour deux raisons. La première tient à l’évolution technologique rapide de l’argent électronique, qui est toujours plus pratique à utiliser, et la seconde raison est la pression politique.

Cette pression est-elle exercée avant tout par l’UE ?Au sein de l’UE, mais aussi aux Etats-Unis, des mouvements influents souhaitent éliminer totalement le numéraire ou le limiter aux seules petites coupures. D’un côté, pour entraver la soustraction d’impôt et le blanchiment d’argent, mais de l’autre également pour faciliter la tâche des banques centrales en période de taux négatifs.

Les jeunes sont toujours plus nombreux à régler leurs achats sans espèces. L’argent liquide n’est-il pas de toute façon voué à l’obsolescence ?Aujourd’hui, on trouve une foule d’applications de paiement dans de nombreux pays qui fonctionnent bien à l’étranger également et sont très simples à utiliser. Je pense notamment à l’application Revolut, qui se propage à vitesse grand V en Angleterre. Il y a un peu partout de bonnes applications de paiement, même en Afrique. La solution helvétique Twint en revanche est limitée à la Suisse. Hélas !

Cela étant, les espèces présentent des avantages par rapport à l’argent numérique.En effet : elles préservent la sphère privée, elles simplifient le contrôle du budget, elles sont visibles et palpables, et ne connaissent pas les pannes dont peuvent souffrir les systèmes électroniques.

Et quel est votre pronostic concernant l’avenir de l’argent liquide ?Il va disparaître, j’en suis certain. La question est de savoir quand. Mais les choses pourraient aller très vite.

Même dans des pays autant attachés aux espèces et aussi conservateurs que la Suisse ?Il suffit qu’éclatent deux ou trois scandales liés à l’argent liquide pour qu’une interdic-tion soit prononcée pratiquement du jour au lendemain. Un peu comme ça a été le cas pour le secret bancaire. Le Conseil fédéral l’a abandonné sans état d’âme, après le dépôt d’une plainte contre UBS en Floride, en 2008, et la menace de lui retirer sa licence bancaire aux Etats-Unis.

Revenons à l’argent électronique : quels sont les avantages des crypto- monnaies par rapport au numéraire ?S’agissant du Bitcoin en particulier, il ne sert pas aujourd’hui en priorité de moyen de paiement mais de véhicule de placement. En fait, il possède nombre des caractéris-tiques de l’or, tout en étant plus pratique, car il ne génère que de très faibles frais de conservation et des coûts de transaction très bas. Si les crypto-monnaies veulent s’imposer comme moyen de paiement à grande échelle, elles doivent d’abord nette-ment moins fluctuer. Cela dit, je pense qu’elles serviront bientôt de placement alterna-tif comme complément de portefeuille.

Quel système a les meilleures chances de détrôner un jour les liquidités ? Les cartes, les crypto-monnaies, les applications de paiement ?La technologie se développe si rapidement à notre époque qu’il est impossible de prévoir quelle méthode de paiement finira par s’imposer.

« L’argent liquide va disparaître, j’en suis certain. »

F I N A N C E E T S A V O I R

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A N G L E T E R R ELes Anglais regardent la télé à Noël. La soirée du 24 décembre enregistre des pics d’audience et, le 25, nul n’échappe à l’allocution tradition-nelle de la reine. Le repas de Noël est composé d’une dinde farcie au choix de pruneaux et de pommes, ou de viande hachée et de mie de pain.

S A LV A D O RAu Salvador, petits et grands tirent des feux d’artifice dans la rue. On déguste traditionnel-lement des sandwiches à la dinde et, au dessert, du pain sucré. Le repas est arrosé de chocolat chaud, de jus d’ananas, d’horchata (lait végétal) et de café.

É T H I O P I ELes chrétiens orthodoxes d’obédience copte célèbrent Noël le 7 janvier. La fête débute par une messe de minuit. Plus tard, le lendemain, on prépare l’injera, un pain plat typique, que l’on déguste en accompagnement de mets divers à base de viande de bœuf, d’agneau, de veau et de volaille.

S U I S S ELe pays qui se targue de produire le meilleur chocolat en garnit ses calendriers de l’avent, bien évidemment. Un calendrier de l’avent atténue la longue attente jusqu’aux fêtes de Noël et, par une délicieuse attention quoti-dienne, nourrit graduellement la joie des enfants.

P O L O G N EAu repas de Noël, un couvert supplémentaire est mis sur la table de fête. Il est destiné à un visiteur éventuel et symbolise la convivialité. On ne touche pas à la nourriture avant que la première étoile ne brille au firmament. Ensuite, chacun des membres de la famille commence par partager avec les autres son pain azyme, en signe d’amour et de conciliation.

E S P A G N ELe 22 décembre, El Gordo, la loterie nationale de Noël, est dotée du plus gros jackpot de l’année. Le tirage des numéros est devenu un grand événement public et, traditionnellement, 22 écoliers chantent la litanie des numéros gagnants et des prix correspondants. Tout le pays retient son souffle, car chacun espère faire partie des heureux gagnants.

A R G E N T I N ELes petits Argentins reçoivent leurs cadeaux le jour de l’Epiphanie. Ils déposent leurs chaus-sures sous leur lit, afin que les trois Rois mages en route pour Bethléem les remplissent de sucreries au passage.

Autres lieux, autres mœurs. C’est également valable pour la période de Noël. Malgré l’expansion sur tous les continents de nombreuses coutumes et traditions, on trouve un peu partout des particularités locales.

Célébration de Noël dans le monde

R O U M A N I EPendant la période de Noël, les rues des villes et des villages retentissent des voix de chan-teurs itinérants. Les jeunes enfants récitent des poésies et entonnent des chants de Noël, tandis que les adultes brandissent des étoiles de carton sur lesquelles sont collées des images bibliques.

J A P O NLes Japonais célèbrent Noël comme la Saint-Valentin : les amoureux s’offrent mutuel-lement des cadeaux, se donnent rendez-vous et se promènent sous les illuminations de Noël. La tourte de Noël, immaculée et souvent décorée de fraises, fait traditionnellement partie de la fête.

Célébration de Noël dans le mondeCadeaux favoris : argent et bonsBUDGET CADEAUX PAR PERSONNE (2017) : CHF 292.00 bons, argent : CHF 56.00livres, e-books : CHF 41.00vêtements : CHF 27.00jouets : CHF 26.00électronique grand public : CHF 21.00produits de beauté : CHF 16.00bijoux : CHF 16.00CD, DVD : CHF 15.00

Source : ey.com

LE SAPIN DE NOËL EN CHIFFRES :– Nombre de sapins vendus : entre 1,2 et 1,4 million– Proportion de sapins suisses : de 40 à 45 %, dont env. 75 % issus de l’agriculture et env. 25 % prélevés dans les forêts– Principaux pays exportateurs : 1er Danemark, 2e Allemagne, 3e Pays-Bas– Espèces : sapin de Nordmann (65 %), épicéa (20 %)

Source : IG Suisse Christbaum

D A V A N TA G E D E F E S T I V I T É S S U R

N O T R E I N F O G R A P H I E A N I M É E :

V A L I A N T . C H / N O E L

C H R O N I Q U E

A la bourse, un sujet chasse l’autreVous n’avez pas oublié : le Brexit, le Grexit, les velléités sépara-tistes en Ecosse, en Catalogne et au Québec, les faux-fuyants sans fin et la constitution complexe d’un gouvernement en Allemagne et en Italie, le comportement du président turc... Sans oublier le flot quasi quotidien de mauvaises nouvelles en provenance des Etats-Unis, à chaque fois que le président Trump gratifie le monde d’un tweet explosif. Sous l’angle politique, nous traversons une période mouvementée.

Quid des marchés boursiers ? Ils sont régulièrement et pas-sagèrement mis sous pression quand un événement politique se produit et que ses conséquences sont difficiles à prévoir. En général, le calme revient au bout de quelques semaines, voire parfois au bout de quelques jours. En temps normal, l’influence de la politique sur les bourses est raisonnable et de courte durée. D’où le dicton : en bourse, un sujet chasse l’autre. En cas de crise politique sérieuse, de guerre ou de bouleversement, les incidences peuvent être autrement plus profondes et plus durables.

Reste à se demander ce qu’est concrètement une crise politique et quand des événements dans ce domaine peuvent être qualifiés de bouleversements politiques ? Il semblerait que nous soyons tous devenus plus résistants aux crises. Les bourses en tout cas sont habituées à ce que des soubresauts politiques dans le monde fassent quotidiennement les gros titres et relèguent au second plan les bonnes nouvelles économiques. Des facteurs comme la bonne santé générale de la conjoncture ou la croissance des bénéfices des entreprises de nombreux secteurs sont pratiquement imperceptibles dans le vacarme politique.

Je vous donne ce conseil : « Les escarmouches politiques ne devraient pas vous inquiéter. » Tant que la conjoncture reste stable, que l’inflation évolue dans un cadre raisonnable, qu’une majorité d’entreprises réalise des bénéfices croissants et que le marché de l’emploi demeure solide, il n’y a aucune raison de céder à la panique. A mon avis : même le cas de figure improba-ble où Donald Trump quitterait la Maison Blanche avant le terme de son mandat ne serait pas une catastrophe durable pour les marchés boursiers.

R E N AT O F L Ü C K I G E R R E S P O N S A B L E I N V E S T M E N T

C H E Z V A L I A N T

Dirige le comité de placement de Valiant en

tant que Chief Investment Officer (CIO) et est

chargé de mettre en œuvre la politique de

placement au sein de la gestion de fortune.

Flückiger en sait plus

« Les escarmouches politiques ne devraient pas vous inquiéter. »

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I M P R E S S U M

Publication de la Banque Valiant SA

Le magazine imprimé paraît deux fois par an en français et en allemand. En ligne sur valiant.ch/valor

Adresse de la rédactionBanque Valiant SACommunication d’entrepriseCase postale, 3001 Bernevalor@valiant.ch

Concept et réalisationKlarkom AG, Wabern b. BernMorgans AG, Bern Newsroom Communication AG, Bern

RédactionValiant : Marc Andrey, Regula Gerber Klarkom : Marcel Suter, Beat Büchler, Mareike Fischer, Markus Tschannen Auteurs indépendants : Astrid Tomczak, Fredy Gilgen

LayoutMorgans AG : Chris Morgan

Images Philipp Zinniker (C1, 8, 9, 16, 17, 24)Guy Perrenoud (1)Caspar Martig (2 – 7)Ramon Lehmann (10, 11)màd Valiant (11, 14, 15, 18, 19) Bettina Matthiessen (12)Shutterstock (13, C3) Keystone/Christian Beutler (20) màd Aleksander Berentsen (21)Adrian Moser (C4)

TraductionsCLS Communication AG, Valiant

RelectureStämpfli AG, Bern

ImpressionVogt Schild Druck AG, Derendingen

Les conditions et prix figurant dans le présent document sont susceptibles de varier à tout moment. Le présent document n’a qu’un but informatif et ne constitue ni une offre, ni une invitation ou une recom-mandation à acheter ou à vendre certains produits, ni à effectuer des transactions ou à conclure un acte juridique quelconque.

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Cet hiver, il sera à nouveau possible de faire des huit en patin à glace sur la place Fédérale, pour le plus grand plaisir des jeunes et moins jeunes avec, en toile de fond, le siège du gouvernement. L’attraction attire des classes d’école, des enfants avec leurs parents et grands-parents ainsi que des couples. Tous viennent goûter à l’ambiance hivernale. Un éclairage soigné a été installé et la musique diffusée en arrière-fond se propage d’écho en écho sur toute la place qui baigne dans une ambiance colorée et chaleureuse lui conférant une atmosphère hivernale et romantique. Cela fait déjà six saisons que Valiant soutient cette animation. La patinoire est ouverte du 19 décembre 2018 au 17 février 2019.

patiner devant le palais fédéral