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Pharmabulletin
Décembre 2013
EDITORIAL
Chères consœurs, chers confrères,
Connaissez-vous le point commun entre la margarine, les allumettes, le Coca-Cola, la cafe-
tière, et la méthode Coué ? Tous ont été inventés par un pharmacien ! Sans aller aussi
loin, cela doit nous inciter à innover nous aussi…
L’exemple actuel est bien entendu l’E.N.M. (Entretiens de Nouvelle Médication). Bien sûr,
comme Monsieur Jourdain, nous le pratiquions déjà sans le nommer. La différence, c’est
que maintenant nous disposons d’outils, d’une structure et d’un canevas précis, et surtout
que nous sommes reconnus et rétribués pour le faire !
N’hésitez donc pas à vous lancer….
Un autre exemple, c’est la nécessité urgente de quitter parfois notre comptoir pour rencon-
trer les autres acteurs du terrain : médecins généralistes dans les cercles locaux, GLEM ….
Il y a quelques semaines, nous avons participé Laure Geslin et moi-même, à une réunion
de tous les prestataires de soins de première ligne, avec la volonté de proposer une ligne
de conduite commune pour améliorer la sortie d’hôpital de nos patients.
La présence (peu courante) de pharmaciens dans cette démarche a été unanimement ap-
préciée.
Pour être reconnus dans notre rôle, nous devons être présents, actifs… et innovants !
Bien confraternellement,
Phn. Luc Defrance,
Président
SOMMAIRE
Echos du Conseil Fédéral ……………...2
Au revoir Mr Wavreille…………………...3
Se soigner demain à Bruxelles………..4
Compte-rendu Soirée du 12.10……….6
AUP : La Fusion d’officine……………….8
Service conseil—fiscal/comptable…..10
Annonces……………………………………..11
ECHOS DU CONSEIL FEDERAL (CF) DU 22 OCTOBRE 2013
Outre les sujets récurrents dont vous êtes régulière-
ment informés via les annales APB, voici quelques
points à relever dans ce qui ce dit actuellement au
Conseil Fédéral de l’APB.
Triple Helix :
C’est sous ce nom que l’APB mène une réflexion avec
les Unions Professionnelles, quant aux stratégies
nouvelles et aux synergies entre les unions et l’APB à
développer dans le futur. Nous en sommes à la
phase d’état des lieux. Nous vous tiendrons réguliè-
rement au courant des développements de ce projet.
Dossier Pharmaceutique Partagé (DPP) :
La phase de test est entamée et de manière satisfai-
sante. Des soirées d’informations dans les unions
seront organisées en janvier 2014.
Rôle de garde :
Une réflexion en profondeur est entamée sur ce su-
jet, au travers de 7 points de vue particuliers :
� le ressenti des pharmaciens : situations non ur-
gentes : nécessité de redéfinir vis-à-vis de la po-
pulation la notion de garde.
� le CF insiste sur la mise en place d’un hono-
raire de disponibilité forfaitaire, surtout important
dans le cadre des postes de garde médecins, car
les patients visitent surtout la pharmacie de
garde la plus proche. L’honoraire de disponibilité
est une priorité de l’APB. Le CF insiste également
auprès des pharmaciens pour demander une taxe
de garde dans tous les cas de figure !
� organisation hétéroclite : nécessité d’homogénéi-
ser l’organisation du rôle de garde et l’affichage
des pharmacies qui sont de garde : utiliser des
systèmes plus cohérents.
� dialogue avec les médecins : concordance entre
les rôles de gardes, efficience, communication.
� sentiment d’insécurité pendant les gardes, cer-
tains équipements sont nécessaires.
� gestion du stock, indisponibilité du produit.
� autres : contact médecin difficile, travailler plus
en DCI et les tournées réduites des grossistes.
Formation continue à partir de 2014 :
Voir article en page 7.
AG APB :
Suite au départ de F. Babylon et C. Elsen, l’AG de fin
novembre élira une nouvelle équipe. Une seule
équipe s’est signalée, composée de Charles Ronlez,
Jan Depoorter, Alain Chaspierre et Dirk Vos.
Budget soins de santé 2014 :
Globalement, le budget 2014 ne prévoit pas de nou-
velles économies pour les pharmaciens. Mais les éco-
nomies structurelles sont maintenues (les baisses de
prix habituelles). Il n’y a cependant pas de budget
disponible pour de nouvelles initiatives.
Maisons de repos :
Une économie de 10 millions par an est prévue, les
modalités ne sont toujours pas définies. L’APB s’est
opposée à la proposition de l’INAMI, dans laquelle
une tarification à l’unité est prévue, avec une diminu-
tion des honoraires à l’unité si la délivrance ne se fait
pas en PMI. L’APB revendique surtout la DCI obliga-
toire et la promotion de la PMI.
Magistrales :
La réforme de la magistrale, qui pointe enfin à l’hori-
zon, vise une revalorisation de la magistrale par une
adaptation des prix des matières premières à la réali-
té ainsi qu’une simplification et une revalorisation des
honoraires pour obtenir une rémunération correcte.
AU REVOIR MONSIEUR WAVREILLE,
BONNE ROUTE DOMINIQUE !!!
Le 28 octobre, Dominique Wavreille a passé ses der-
nières heures « officielles » au sein de notre équipe. Ce
fut l’occasion pour ses collègues de le remercier et de le
fêter,… et ce fut une belle fête !!!
Ce fut aussi l’occasion d’un dernier échange avec lui.
UPB-AVB : Dominique, voilà que tu mets un terme à
une belle et longue carrière de 42 années, dont la moi-
tié chez nous. C’est un beau parcours et un exemple de
fidélité.
DW : Oui, et d’autant plus que cela fait bien plus que
21 ans à la fédé, car avant d’être salarié, j’y travaillais
déjà comme consultant en informatique, pour la filiale
informatique de Phillips d’abord, puis pour mon propre
compte.
UPB-AVB : A l’époque, cela consistait en quoi ?
DW : J’installais le matériel et les programmes sur le
système informatique de la fédé et je formais le person-
nel. En 1992, lorsque la fédé a décidé de développer
une application maison sur AS400 pour la tarification et
de me la confier, Monsieur Praet m’a proposé de m’en-
gager comme salarié, ce que j’ai accepté. Jusqu’il y a un
mois, c’était encore cette application qui était utilisée,
mais qui a été modifiée et améliorée durant toutes ces
années.
UPB-AVB : L’informatique a toujours été ton cheval de
bataille ?
DW : Oui, mais plus à temps plein. Avec l’embauche
d’un deuxième informaticien dans l’équipe, qui a pris en
charge les développements sur PC, ma fonction a évo-
lué vers la gestion du service de tarification.
UPB-AVB : Et devenir « le monsieur Wavreille » que
tous nos pharmaciens s’arrachent. Depuis l’annonce de
ton départ, ils sont nombreux à s’être manifestés pour
regretter ton départ. Avec le recul, quelle est ta plus
grande satisfaction ?
DW : Ce témoignage des pharmaciens en est évidem-
ment une, et certains me l’on dit personnellement. Mais
je dirais aussi d’avoir informatisé la fédération et d’avoir
considérablement réduit le temps consacré au traite-
ment de l’INAMI, puisqu’on est passé de 2 mois à 5
jours.
UPB-AVB : Et le plus grand regret ?
DW : Que certains pharmaciens nous aient traité de
voleurs lors de refus par les mutuelles. Cela n’a pas tou-
jours été facile de me sentir agressé par certains, alors
que nous sommes au service du pharmacien, que nous
faisons tout pour les servir au mieux. Sans être une ex-
cuse, tout le monde a droit à l’erreur. Heureusement, ce
n’est pas la majorité et beaucoup sont reconnaissants.
UPB-AVB : As-tu envie de faire passer un dernier mes-
sage à nos membres ?
DW : Je peux ? Il est vrai que je ne risque plus rien …
Je leur dirais d’avoir le souci de la rigueur, de soigner
leur écriture en pensant à ceux qui doivent les lire
après, de respecter nos consignes, et tout ça en fait
dans leur propre intérêt. Et puis, j’ai envie de leur dire
merci pour la confiance qu’ils m’ont accordée. Enfin,
certains ont manifesté des craintes avec mon départ. A
ceux-là, je tiens à les rassurer. Comme je l’ai dit ce midi
aux collègues, si on me remercie aujourd’hui pour mon
travail, c’est sympa, mais je le dois à toute l’équipe, et
l’équipe, elle est toujours là, et bien préparée.
UPB-AVB : Dans quelques minutes, on va se dire au-
revoir. Qu’est-ce que cela te fait ?
DW : C’était ma décision de prendre ma préretraite.
J’attendais donc ce moment, mais là, je suis ému, par
l’ambiance qu’il y avait aujourd’hui pour me fêter, par
l’équipe avec laquelle j’ai partagé tant de moments…
UPB-AVB : Tu as des projets ?
DW : Plein, dont des voyages ; au programme Saint-
Jacques de Compostelle, la Corse, le Portugal,… Je vais
enfin aussi pouvoir consacrer plus de temps à l’aqua-
relle, et pour le reste je fais confiance à mes huit en-
fants et mes dix petits-enfants.
UPB-AVB : Merci pour tout, Dominique, et profite bien
de ta retraite.
« SE SOIGNER DEMAIN À BRUXELLES, UN DÉFI À RELEVER »
C’était le titre du colloque organisé par la Fédération
des Associations de Médecins Généralistes de
Bruxelles (FAMGB) le 5 octobre. Elle y présentait de-
vant un parterre de responsables politiques bruxellois
deux documents :
- Le Livre blanc de la médecine générale à
Bruxelles.
- Le manifeste de la première ligne de soins à
Bruxelles.
Comme vous le savez, une de nos priorités est de
favoriser et encourager la concertation entre les phar-
maciens et les médecins. C’est dans cette logique que
nous y avons participé pour représenter les pharma-
ciens de Bruxelles.
Dans le cadre de la 6ème réforme de l’Etat, prévoyant
une régionalisation de la première ligne de soins, la
FAMGB a dressé un état des lieux et a émis une série
de recommandations, avec l’objectif d’optimaliser les
soins de la première ligne de soins dans l’intérêt de la
santé et du bien-être de la population bruxelloise. Ces
recommandations sont réunies dans le « Livre Blanc
de la Médecine Générale à Bruxelles ».
Lors de la rédaction de cette expertise, un constat
s’est rapidement dégagé : la logique actuelle - de
type pyramidale – doit faire place à une dynamique
de réseaux de soins intégrés fluide autour du patient
afin de lui assurer une prise en charge efficiente
adaptée à son état et à sa situation actuelle. Une col-
laboration étroite avec tous les secteurs en soins de
santé primaires est indispensable. C’est donc toute la
première ligne de soins à Bruxelles qui doit se reposi-
tionner, être entendue et être présente à la base des
projets.
La FAMGB a donc réuni les intervenants bruxellois de
la première ligne de soins afin de proposer une vision
unique et cohérente, définie dans le « Manifeste de
la première ligne de soins à Bruxelles ».
L’objectif de ce manifeste est d’assurer à Bruxelles
une première ligne forte et de proposer une solution
nourrie du souci de la santé et du bien-être de la po-
pulation bruxelloise.
Après avoir mis en exergue l’évolution que connaît la
première ligne, à savoir l’évolution sociodémogra-
phique, les spécificités bruxelloises et l’évolution des
métiers des prestataires de soins, le manifeste met en
évidence la nécessité de renforcer la première ligne
de soins en :
� Développant une culture de l’interdisciplinarité
durant la formation initiale des professionnels de
la santé : renforcer la formation des étudiants à
l’approche interdisciplinaire et développer des
synergies entre les sections académiques médi-
cales et paramédicales.
� Optimisant les structures de coordination exis-
tantes et les réseaux multidisciplinaires locaux.
Pour répondre aux nouveaux défis qui l’attendent, la
première ligne doit créer une plus-value au niveau de
l’organisation des soins au domicile du patient et de
l’intégration des projets et des services de la première
ligne.
Le pharmacien est le premier acteur des soins de première ligne ; il est souvent le premier vers
qui le patient se tourne. Il nous a paru fondamental d’être partie prenante de ce projet, pour
bien évidemment soutenir cette démarche fondamentale mais aussi pour y défendre notre
place. C’est dans cet esprit que nous avons accepté d’être signataire de ce manifeste et que
nous ferons en sorte de représenter les pharmaciens bruxellois au sein de ce conseil, pour le-
quel tous les politiques présents au colloque ont reconnu sa nécessaire création.
Bruxelles ne dispose pas d’un lieu où positionner
cette première ligne forte et coordonnée. Ce mani-
feste propose de créer ce lieu en instituant une
coordination stratégique bilingue, le « Conseil
Bruxellois de la Première Ligne de
Soins » (CBPLS) – de « Brusselse Raad van de
Eerstelijnsgezondheidszorg » (BREG).
Ce Conseil sera le point de contact décisionnel pour
les différents acteurs de la première ligne et pour
les décideurs visant à mettre en œuvre la politique
de la santé à Bruxelles dans le cadre des soins pri-
maires. Les décisions prises au sein de ce Conseil
devraient faire autorité parmi ses membres afin de
permettre la mise en place d’actions réellement
concrètes au sein de la 1ère ligne, dans le strict
cadre des compétences qui lui seront allouées.
Sa mission : offrir une plateforme de concertation
entre tous ses membres avec pour objectifs :
� Faciliter l’échange mutuel d’information ;
� Identifier les manques et les besoins non cou-
verts au niveau de la 1ère ligne de soins ;
� Veiller à ce que tous les métiers de la 1ère ligne
bénéficient d’une représentation profession-
nelle locale de façon à ce que chaque discipline
soit facilement identifiée et identifiable à
Bruxelles ;
� Faire émerger des propositions organisation-
nelles et soutenir l’ajustement des pratiques
afin d’améliorer la répartition des ressources ;
� Offrir un espace de réflexion et un soutien dans
le développement des projets qui doivent être
mis en œuvre dans le cadre des soins ambula-
toires ;
� Identifier les bonnes pratiques et émettre une
série de recommandations (non contrai-
gnantes) ;
� Emettre un avis sur les différents projets poli-
tiques relatifs aux soins (cure et care) ambula-
toires. La demande d’avis au CBPLS devrait
être contraignante.
Y seront représentés :
� Les prestataires de soins médicaux, paramédi-
caux et non médicaux exerçant en ambulatoire
dont les pharmaciens.
� Les services ambulatoires dans le domaine de
l’action sociale et de la santé.
� Les projets pilotes liés aux soins ambulatoires
(Réseaux multidisciplinaires locaux (RML)),…
Vous pouvez consulter le Manifeste de la première
ligne de soins à Bruxelles dans les news de notre
site web www.upb-avb.be.
RECEPTION DE NOUVEL-AN : 11 JANVIER 2014
Démarrez 2014 en découvrant avec nous les plus belles
façades de l’Art Nouveau bruxellois durant une visite
en car, guidée par l’Atelier de Recherche et d’Action Ur-
baines (ARAU). Bloquez déjà la date du 11 janvier
2014 dans votre agenda ! Nous nous donnerons ren-
dez-vous à 14h30 à l'auberge de Boendael, pour ensuite
prendre le car à 15h pour la visite guidée. De 18 à 20h,
nous vous proposerons ensuite une réception conviviale
animée par un groupe de joyeux musiciens. L’invitation
suivra prochainement...
PRÉPAREZ AUJOURD’HUI VOTRE REPRISE DE DEMAIN—12.10.2013
C’est sur ce thème qu’en collaboration avec Belme-
dis, CFG-Fidulife, Curalia, Sofiadis et la Banque Van
Breda, nous avons organisé une après-midi d’infor-
mation à destination des pharmaciens diplômés de-
puis 2 à 8 ans.
De l’avis de tous, ce fut un franc succès, tant au ni-
veau de la participation (65 avaient répondu pré-
sents) que des exposés. Les participants seront invi-
tés dans les prochains mois à approfondir les sujets
abordés lors de soirées spécifiques.
Fort de ce succès, nous avons décidé avec nos par-
tenaires d’organiser cet événement tous les deux
ans.
L’après-midi a commencé par un exposé de mon-
sieur Claude Boffa, professeur à Solvay Brussels
School sur le thème :
� Reprise d’officine : Comment manager pour
assurer le succès de cette nouvelle aven-
ture ?
Financièrement, est-ce faisable ? Quels sont les
moyens à disposition ? Passer de titulaire ou ad-
joint à indépendant, comment gérer le change-
ment et concilier au mieux vie privée et profes-
sionnelle ? Entre approche marketing, gestion de
ressources humaines et gestion financière, par où
commencer ?
Vinrent ensuite des témoignages très intéressants
de pharmaciens sur trois thèmes :
� Monsieur Tamouro nous a raconté les étapes de
la reprise de son officine.
� Madame Demuyter nous a fait partager com-
ment elle a vécu la fusion de son officine avec
celle de son voisin, et comment sa qualité de vie
s’en est trouvée améliorée.
� Monsieur Legros, de CFG-Fidulife nous a expli-
qué la possibilité de commencer une reprise par
la location du fonds de commerce, avec les
avantages que cela représente.
A partir du 1er janvier 2014, la formation continue
sera obligatoire pour les pharmaciens. Cette forma-
tion ciblera essentiellement les médicaments et les
soins pharmaceutiques, même si d'autres thèmes
en lien avec la profession pourront également être
abordés. Des points - ou crédits - seront attribués
aux formations reconnues.
Le pharmacien devra obtenir (minimum) 20
crédits par an, dont au moins 16 par le biais
de formations consacrées aux médicaments
et aux soins pharmaceutiques.
• Pour les 4 crédits restants, les formations con-
sacrées à d'autres sujets pourront aussi entrer
en ligne de compte.
• A terme, la concertation locale entre pharma-
ciens et/ou avec des médecins permettra éga-
lement d'obtenir des crédits.
• Une soirée de formation continue
« traditionnelle » représentera 3 crédits. Si
vous participez à sept soirées de formation de
la SSPF, vous aurez donc récolté les précieux
crédits nécessaires.
• Les pharmaciens ayant des difficultés à partici-
per à ces soirées de formation pourront égale-
ment suivre d'autres formes de formation, no-
tamment de l'e-learning. Vous devrez toutefois
obtenir au moins 12 crédits par le biais de for-
mations présentielles.
• Les autres formes de formation, pour les-
quelles le pharmacien ne doit pas se déplacer
(e-learning, vidéoconférences, live-streaming),
ne peuvent entrer en ligne de compte que pour
8 crédits.
Un site web convivial sera créé pour diffuser toutes
les informations sur les formations accréditées et
les crédits qui leur sont attribués. Sachez aussi que
l’APB reviendra plus largement sur le sujet dans
l'un des prochains numéros des Annales APB.
Source: APB
FORMATION CONTINUE : OBLIGATOIRE DÈS 2014
Le groupe s’est ensuite réparti en deux groupes
pour participer, de manière plus interactive, à deux
ateliers, le premier animé par Monsieur Boone de la
Banque Van Breda et Monsieur Legros de CFG Fi-
dulife, le deuxième par Monsieur Vossen, de Cura-
lia :
� Comment financer son projet ?
Comment établir le plan financier ? Quels élé-
ments prendre en compte pour proposer un
prix ?
� A quoi faut-il penser ?
Quels sont les pièges à éviter au cours des dif-
férentes étapes d’une reprise d’officine ?
Quelles sont les personnes ressources ?
Vinrent enfin une courte présentation du métier de
grossiste par Monsieur Nanetti de Belmedis et de
notre union par notre directeur Monsieur Van der
Maren.
La journée s’est terminée par un dernier atelier,
plus festif, puisqu’il s’agissait, avant de passer à
table, de s’initier à la cuisine Thaï en préparant le
repas sous les conseils avisés de deux Chefs pro-
fessionnels.
LA FUSION D’OFFICINE : 1 +1 = 3
Dans le contexte financier actuel, certaines officines éprou-
vent parfois des difficultés et se demandent comment conti-
nuer à exercer leur profession dans de bonnes conditions.
Une solution de plus en plus envisagée ces dernières années
par des confrères et consœurs est la fusion d’officine.
Ce concept permet au pharmacien titulaire d’entrevoir l’ave-
nir plus sereinement et améliorer son cadre de vie tout en
conservant une partie de sa pratique professionnelle.
Que signifie une « fusion d’officine » ?
On peut distinguer différents types de fusions.
� La fusion d’officine la plus répandue consiste au rachat
et à la fermeture d’une officine par une pharma-
cie voisine. Cette procédure de rachat et de fermeture
peut être faite avec le soutien financier d’autres con-
frères voisins qui tireront un avantage de cette ferme-
ture. Le pharmacien cédant (dont la pharmacie sera
fermée) peut conclure un accord avec l’acheteur pour
continuer à travailler dans la pharmacie de l’acheteur
selon des modalités à négocier (ex : adjoint salarié).
� Une fusion d’officine qui correspond au regroupe-
ment de 2 officines (tenues en personne physique ou
en société) en gardant les 2 pharmaciens comme res-
ponsables (ex : co-titulaires) de l’officine restante (la
seconde officine est fermée).
Une structure est créée (société ou association) pour
englober les 2 officines. Ceci se fait facilement si au
départ les 2 pharmacies étaient gérées en personne
physique. Les 2 pharmaciens possèdent chacun des
intérêts (parts de sociétés, pourcentage…) dans la
structure créée selon des accords définis par les 2 par-
ties.
Le fait de créer une nouvelle société pour englober
deux officines qui étaient déjà en société est plus lourd
et engendre plus de démarches mais n’est pas impos-
sible.
La fusion permet la réalisation d’économies dans les frais de
gestion : 1 seul bâtiment, 1 parc informatique, diminution
des charges, facilité pour les congés…
La fusion d’officine dans une localité a un impact sur la légi-
slation (cadastre des officines) et bloque tout transfert d’of-
ficine dans l’entité dans un rayon de 1,5 km pour une pé-
riode de 10 ans.
On peut aussi imaginer un rapprochement de 2 officines par
mise sous une même structure (société) de 2 pharmacies
qui restent toutes les 2 ouvertes mais qui profitent de la
sorte d’avantages au niveau de la gestion : mise en com-
mun de moyens (personnel), achat groupé, spécialisation
des tâches entre les deux dirigeants pharmaciens. Cette
solution est plutôt à envisager pour de grosses officines.
Quelles conditions faut-il remplir pour fusionner ?
Le transfert, ouverture ou fusion d’officine est réglementé
par l’AR du 25/09/1974 (modifié par l’AR du 08/12/1999) qui
fixe les critères géographiques et démographiques à respec-
ter.
L’autorisation de fusionner 2 (ou plusieurs) officines peut
être accordée à condition :
1) qu’elles soient établies dans la même commune ou
dans une commune limitrophe;
2) qu’après fusion, le nombre d’officines dans chaque
commune concernée ne soit pas inférieur au nombre
d’officines pouvant être autorisées par commune (1) ;
3) que l’officine qui serait fermée après fusion ne se
trouve pas :
- à environ 1km de l’officine projetée ET si celle-ci
couvre les besoins de 2.500 habitants;
- à environ 3km de l’officine projetée ET si celle-ci
couvre les besoins de 2.000 habitants;
- à environ 5km de l’officine projetée ET si celle-ci
couvre les besoins de 1.500 habitants.
(1) Attention : pour calculer le nombre d’officines auto-
risées, on tient compte du fait que plusieurs pharma-
ciens exercent de façon effective et à temps plein dans
la même officine. Toutefois, ce principe ne peut pas
s’appliquer si elle a pour effet de réduire à moins de 2
officines dans les communes de moins de 7.500 habi-
tants et à moins de 3 dans les communes de plus de
9.000 habitants.
En cas de fusion, un rapport d’expertise tel que prévu dans
l’AR 13/04/1977 est exigé.
Disposez-vous d’une protection après la fusion ?
Durant une période de 10 ans aucune officine ne peut être
ouverte ou transférée dans un rayon de 1,5km autour de la
pharmacie qui demeure après la fusion.
Exception : le transfert d’une officine existante dans un
rayon de 100 mètres ou en cas de force majeure peut néan-
moins être autorisé dans cette zone.
Procédure d’instruction des demandes
Les demandeurs d’une fusion doivent remplir un formulaire
délivré par l’AFMPS (commission d’implantation) et le ren-
voyer par lettre recommandée. Les documents à joindre à
cette demande sont :
� un plan détaillé à l’échelle sur lequel le demandeur in-
dique le lieu d’implantation des pharmacies les plus
proches et la distance jusqu’à ces dernières, le lieu
d’établissement des officines à fusionner, la distance
entre celles-ci. En cas de demande de maintien
(temporaire) de l’autorisation (d’une des 2 officines), il
est demandé de joindre à la demande le lieu d’implanta-
tion de l’officine fermée et des officines les plus proches,
la distance entre toutes les officines.
� la preuve de la possession du lieu de l’implantation solli-
cité (si cela se fait dans un lieu différent d’une des 2
officines existantes).
� une photocopie légalisée du diplôme de pharmacien ou,
par une personne juridique, une copie des statuts com-
plets et éventuellement la décision de procuration à la
personne mandatée qui introduit la demande.
� la preuve que le demandeur est le détenteur légitime de
l’autorisation relative à la pharmacie visée.
Un avis sera demandé auprès de certaines instances (CMP,
Inspection, organisation professionnelle).
Les démarches auprès de la commission d’implantation et
l’avis final de cette dernière se font dans des délais précis
réglementés (Cfr. AR). L’examen de la demande est subor-
donné au paiement d’une redevance auprès de l’AFMPS.
Pour une fusion il est de 1667,19 € (montant au 05/12/2012,
montant revu chaque année).
Aspect financier
Comme dans les cas de cession et/ou reprise de pharmacie,
les personnes concernées doivent s’entourer de personnes
compétentes (comptable, expert agréé) afin de les conseiller
au mieux. Pour rappel, un rapport d’expertise tel que prévu
dans l’AR 13/04/1977 est exigé.
Un dossier complet devra être constitué pour déterminer
précisément ce qui rentre dans la fusion des officines (la
clientèle, le stock, le mobilier, le bâtiment, le personnel, des
parts de sociétés,…).
Les documents comptables (état de la tarification, livre de
caisse, documents fiscaux, inventaire, contrat personnel, bail
de location…) doivent pouvoir être consultés par les parties
en toute transparence.
En résumé
Fermeture provisoire Fermeture définitive Fusion
Durée de conservation du
numéro d’officine Max. 3 ans Supprimé Supprimé
Protection en cas de demande
d’implantation d’une nouvelle
officine
Oui
(3 ans max) Non
Oui, dans un rayon de 1.5 km
pendant 10 ans
Possibilité de transfert à proximité
(autre officine) Oui Oui Oui
Rédaction pour AUP (Association des Unions de Pharmaciens)
Sources : Dossiers APB « Répartition des officines-2012 », « Reprises et remise d’une pharmacie - 2011»
Service juridique APB/ Bureau de comptabilité Fidulife-CFG
Conclusion
La fusion est une solution à envisager par certains confrères ou consœurs qui veulent améliorer leurs conditions de travail et
cadre professionnel. Chaque cas de fusion est différent et répond à des besoins ou attentes particulières venant des protago-
nistes. La fusion doit être basée sur de bons rapports confraternels dès le départ.
C’est une décision importante qui doit être bien réfléchie de part et d’autre.
SERVICE DE 1ER CONSEIL EN MATIÈRE COMPTABLE ET FISCAL
Quoi ?
Un service gratuit (*), réservé aux membres de l’UPB-
AVB, de 1er conseil en matière comptable et fiscal.
Qui ?
La société Fidulife, spécialisée en comptabilité et fisca-
lité des pharmacies (près de 250 clients pharmaciens)
dans laquelle l’UPB-AVB est associée avec 2 autres
Unions de pharmaciens (URPPN et UPHOC).
Comment ?
Ce service est organisé sur RDV, 1 mardi par mois,
entre 12h00 et 15h30. Le RDV a une durée maximum
de 30 minutes dans le but de réaliser un premier con-
seil, une étude plus détaillée pouvant toujours se faire
sur base d’une offre.
Quel genre de conseils ?
Voici quelques exemples de sujets qui peuvent être
abordés lors de ces RDV de premier conseil :
� Conseils comptables,
� Conseils fiscaux,
� Optimalisation fiscale (rémunération, intérêts,
dividendes, tantièmes, location immobilière, véhi-
cules, autres avantages en nature,…)
� Analyse de la santé financière de l’entreprise dans
le cadre d’un nouveau projet, …
� Passage en société,
� Reprise/Remise d’officine : 1er contact en vue
d’évaluation, faisabilité, plan financier, accompa-
gnement, conventions, conseils, …
� Difficultés : analyse des solutions, examen des
marges, …
� …
Quels sont vos engagements ?
Aucun. Le service de premier conseil (maximum 30
minutes) est gratuit. Si vous souhaitez une étude plus
détaillée, un accompagnement complet pour un projet,
… une offre vous sera alors envoyée et il vous appar-
tiendra d’y souscrire ou non.
En pratique
Les RDV se font 1 mardi par mois, entre 12h00 et
15h30 dans les locaux de l’UPB-AVB—Rue Colonel
Bourg 127-129 Bte 4—1140 Bruxelles
Date 2013 : 17/12
Dates 2014: 28/1, 25/2, 25/3, 22/4
Pour obtenir un RDV, contactez-nous au 02/219.40.56
ou envoyez un mail à [email protected]
(*) Ce service gratuit vous est offert par l’UPB-AVB dans le
cadre de son partenariat avec Fidulife.
L’UPB-AVB vous propose un service gratuit grâce à sa collaboration
avec Fidulife, fiduciaire spécialisée en comptabilité et fiscalité des
pharmacies.
RECHERCHE D’EMPLOI
Jeune pharmacienne (UCL 2013) cherche CDI/CDD,
temps plein/partiel, comme phn-adjoint ou remplaçant
sur Bruxelles. Disponible immédiatement.
0489/47.64.28
Pharmacienne 30 ans d'expérience cherche emploi le
lundi ou le jeudi à partir de Janvier 2014. Région
d’Enghien +30km. GSM : 0476/88.73.20
Pharmacienne expérimentée (7 ans de gérance)
cherche emploi temps plein de pharmacien adjoint ou
titulaire à partir de janvier 2014 – Bruxelles et Brabant
Wallon – GSM : 0498/37.47.83
Assistante en pharmacie, organisée, méthodique, so-ciable, cherche emploi - connaissance d’offigest – Contact : e-mail : [email protected] – GSM :
0486/12.88.42
Pharmacienne diplômée ULB 2013, cherche CDI temps
plein de pharmacien adjoint à Bruxelles – Motivée, sou-
riante et dynamique. GSM : 0488/58.47.28
Pharmacienne ayant 1 an d’expérience, dynamique
souriante, organisée et esprit d’équipe, cherche emploi
temps plein à Bruxelles et environs.
GSM : 0495/10.21.72
Assistante en pharmacie, souriante, dynamique, moti-
vée, précise cherche emploi - temps plein - à
Bruxelles. GSM 0484/67.51.13
Assistante en pharmacie, motivée, précisé et sérieuse,
cherche emploi pour un an (ou moins) – remplace-
ment, temps plein ou mi-temps. GSM : 0496/70.81.08
Pharmacienne expérimentée (5 ans), spécialisée en
aromathérapie et nutrithérapie cherche +/- un mi-
temps ou remplacement sur Bruxelles.
GSM : 0488/37.28.94
Pharmacienne souriante, dynamique et motivée re-
cherche un CDI temps plein ou mi-temps dans une
pharmacie "assistée" sur Bruxelles disponible à partir
de septembre. GSM : 0485/29.50.94
Pharmacienne expérimentée bilingue FR/NL, bonne
connaissance de l’anglais, indépendante, libre les mar-
dis à partir de mi-septembre - Bruxelles (Woluwé –
Evere – Schaerbeek). GSM : 0477/47.27.79
Pharmacienne cherche emploi à Bruxelles, CDI, 30 ou
38 h/semaine. GSM : 0489/65.48.89
Jeune assistant en pharmacie cherche emploi CDI -
temps plein ou partiel - Bruxelles – souriante, dyna-
mique et sociable – GSM : 0479/70.34.47 ou
E-mail : [email protected]
Assistante en pharmacie avec expérience cherche em-
ploi, connaissance du néerlandais, région de Bruxelles.
GSM : 0484/13.39.40
Pharmacien cherche temps plein (exp. +10ans) à
Bruxelles ou en Wallonie. Connaissance français et no-
tions d'anglais. GSM : 0488/11.94.79
Pharmacienne diplômée en juin 2013 : recherche un
poste à Bruxelles à partir d’octobre 2013 un CDD ou
CDI. GSM : 0486/51.71.23
Pharmacienne souriante, dynamique, polyglotte, moti-
vée et ayant 10 ans d’expérience, cherche emploi
temps plein – CDI – dans pharmacie « assistée » à
Bruxelles. GSM : 0474/51.65.42
OFFRES D’EMPLOI
Pharmacie Schaerbeek cherche pharmacien adjoint –
pour un CDI - parlant arabe. GSM : 0487/15.26.44
Pharmacie cherche assistante mi-temps (20 à 25
heures/semaine) pour compléter une équipe existant.
Contact : GSM : 0487/64.45.00
Adjunct en/of vervanger gezocht voor apotheek in
Dansaertwijk te Brussel.
Tel.: 02/513.55.02 of 0477/65.30 Pharmacie à Anderlecht recherche pharmacien adjoint
30 h ou 38h/semaine, durée indéterminée.
E-mail : [email protected] GSM : 0497/68.55.80
ANNONCES
Rédaction :
Laure Geslin
Luc Defrance
Francis Van der Maren
Mise en page :
Chantal Breuer
Rosa Martin
Illustrations :
iStockphoto
Laure Geslin
UPB-AVB
Union des
Pharmaciens de Bruxelles
Rue Colonel Bourg
127-129 Bte 4
1140 Bruxelles
Tél. : 02/219.40.56
Fax : 02/217.82.64
E-mail : [email protected]
Site web : www.upb-avb.be
OFFICINES A REMETTRE
Pharmacie à remettre à Charleroi
pour arrêt d’activité.
Chiffre d’affaires 350.000 €.
GSM : 0495/46.58.23
Pharmacie à céder dans quartier
agréable. Commune à facilitées. CA
€ 700.000 à 750.000. Immeuble à
discuter.
Infos : [email protected]
A remettre à Woluwé Saint-Lambert,
pharmacie de quartier en SPRL
(clientèle Union Européenne, à proxi-
mité d’une école, de 3 crèches et
d’un centre médical), CA de 426000 €
en progression, avec achat, ou non,
du bâtiment (rez 100m²).
GSM après 19h : 0486/75.88.76.
Pharmacie à remettre située à
Schaerbeek, avec ou sans bâtiment.
C.A. 360.000 €. GSM :0473/47.37.26
Schaerbeek, pharmacie à remettre
avec bâtiment. CA 330.000€.
Tél.: 02/241.15.64
Pharmacie à remettre - quartier Mé-
rode, face à un hôpital.
CA 500000 €. Marge brute hors TVA
28,8 %. Avec ou sans bien immobi-
lier en très bon état.
GSM : 0498/27.92.90
Pharmacie à remettre à Molenbeek,
Bd du Jubilé, avec ou sans le bâti-
ment. Contact : 02/751.90.91
Drogenbos, cession pour fin de car-
rière. Pharmacie (société) + maison à
reprendre. Bénéf. br. 180.000 €.
Clientèle bilingue. Pharmacie avec
potentiel.
Tél.: 02/377.90.73 ou 02/353.14.00