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Les frontières et les noms indiqués et les désignations employées sur cette carte n'impliquent pas reconnaissance ou acceptation officielle par l'Organisation des Nations Unies. Date de création : 30 juin 2020 Sources : CMP, ERM, Ehtools, DPS, Cluster Protection Feedback: [email protected] www.unocha.org/drc http://rdc.humanitarianresponse.info www.reliefweb.int Twitter: @UNOCHA_DRC Le plus gros déplacement de population de ces six derniers mois est enregistré dans les Hauts Plateaux de Fizi et d’Itombwe au Sud-Kivu. La résurgence des affrontements armées entre les milices communautaires en est la principale cause. Ce conflit qui a éclaté en février 2019 présente encore les signaux d’une nouvelle escalade. Depuis décembre 2019, plus de 210 000 déplacés engendrés par cette crise vers Fizi, Itombwe et Bijombo n’ont pu accéder à l’assistance alimentaire à cause des contraintes sécuritaires et d’accès physique. Les efforts devront se focaliser à limiter les risques de résurgence et à faciliter l'accès humanitaire sur Minembwe et Mikenge sur les six prochains mois. Par rapport à 2019, la population de déplacés dans les Hauts Plateaux de Fizi/Itombwe a augmenté de 22% au premier semestre 2020. Le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, a enregistré des vagues successives de personnes déplacées. Dans la province du Maniema, depuis janvier 2020, une nouvelle crise a éclatée à Salamabila, au Sud. Cette crise a occasionné plus de 46 000 personnes déplacées de janvier à juin. Salamabila a aussi connu un afflux de déplacés venant de Shabunda (Sud-Kivu) où plusieurs groupes armés essaient de reconquérir du terrain. Ces déplacements ont eu un effet amplificateur sur les épidémies et sur la détérioration du contexte humanitaire. NOUVEAUX DÉPLACÉS ENTRE JANVIER ET JUIN 2020 120 000 Mouvements de Population Tshopo Nord-Kivu Maniema Tanganyika Sankuru Lomami Sud-Kivu Tanzanie RWANDA BURUNDI Kibombo Kailo Punia Kabambare Kasongo Fizi Pangi Uvira Kindu Mwenga Kabare Idjwi Kalehe Shabunda Kamituga Kalima Lubutu Walungu Lac Edward Lac Tanganyika Lac Kivu Kindu Alunguli Kampene Pangi Kalima Lubutu Tunda Tunda Kailo Mwana Kabare Kaniola Kalonge Bunyakiri Uvira Kitutu Itombwe Minembwe Minembwe Nundu Shabunda Lulingu Kalole Mwenga Mulungu Minova Kalehe Ferekeni Kunda Kibombo Kasongo Kasongo Samba Saramabila Lusangi Kabambare Fizi Bijombo Mikenge Nombre IDPs 0 1 - 10000 10001 - 15000 15001 - 20000 > 20000 k k k k k k k Incidents Déplacements Catastrophes naturelles 294 000 PERSONNES AFFECTEES PAR LES INONDATIONS ENTRE FEVRIER ET MAI 2020 L'impact humain des inondations de février-avril 2020 au Sud-Kivu et au Maniema est estimé à au moins 294 000 personnes touchées. Au moins 30 000 maisons ont été partiellement ou entièrement détruites, faisant 163 000 personnes sinistrées directement affectées par ces inondations au Sud-Kivu et environ 29 000 au Maniema. A Uvira, plus de la moitié des ménages sinistrés avaient leurs maisons construites dans le lit des rivières Mulongwe et Kamvivira, des zones naturellement impropres à l’installation humaine. La réponse en abris à Uvira implique le relogement d'au moins 65% des ménages sinistrés sur de nouveaux sites, plus viables. La Plaine de la Ruzizi a subi les plus lourdes pertes agricoles. Près de 15 000 hectares de cultures vivrières et maraîchères, des aménagements hydro-agricoles et pistes de desserte rurale ont été engloutis par les eaux. Cette importante perte des moyens de subsistance et la destruction des routes, du réseau d’eau potable, des centres de santé, des écoles et des marchés ont accentué la sévérité des besoins humanitaires dans plusieurs zones, désormais classées comme prioritaires pour des intervention humanitaires d'urgence dans la planification opérationnelle de la réponse humanitaire au deuxième semestre 2020. TSHOPO NORD-KIVU MANIEMA TANGANYIKA SANKURU LOMAMI SUD-KIVU RWANDA BURUND KIBOMBO KAILO PUNIA KABAMBARE KASONGO FIZI PANGI UVIRA SHABUNDA MWENGA WALUNGU KABARE BUKAVU IDJWI KALEHE LUBUTU Lac Tanganyika Lac Kivu Catastrophique Critique Sévère Modéré Mineur Séverité 1 2 3 4 5 KINDU SÉVERITÉ MULTISECTORIELLE DEUXIÈME SEMESTRE 2020 RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO: SUD-KIVU et MANIEMA Aperçu des faits humanitaires majeurs janvier à juin 2020 Page 1

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Page 1: RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO: SUD-KIVU ......Aperçu des faits humanitaires majeurs janvier à juin 2020 Page 1 Les frontières et les noms indiqués et les désignations employées

Les frontières et les noms indiqués et les désignations employées sur cette carte n'impliquent pas reconnaissance ou acceptation officielle par l'Organisation des Nations Unies.Date de création : 30 juin 2020 Sources : CMP, ERM, Ehtools, DPS, Cluster Protection Feedback: [email protected] www.unocha.org/drc http://rdc.humanitarianresponse.infowww.reliefweb.int Twitter: @UNOCHA_DRC

Le plus gros déplacement de population de ces six derniers mois est enregistré dans les Hauts Plateaux de Fizi et d’Itombwe au Sud-Kivu. La résurgence des affrontements armées entre les milices communautaires en est la principale cause. Ce conflit qui a éclaté en février 2019 présente encore les signaux d’une nouvelle escalade. Depuis décembre 2019, plus de 210 000 déplacés engendrés par cette crise vers Fizi, Itombwe et Bijombo n’ont pu accéder à l’assistance alimentaire à cause des contraintes sécuritaires et d’accès physique. Les efforts devront se focaliser à limiter les risques de résurgence et à faciliter l'accès humanitaire sur Minembwe et Mikenge sur les six prochains mois. Par rapport à 2019, la population de déplacés dans les Hauts Plateaux de Fizi/Itombwe a augmenté de 22% au premier semestre 2020. Le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, a enregistré des vagues successives de personnes déplacées. Dans la province du Maniema, depuis janvier 2020, une nouvelle crise a éclatée à Salamabila, au Sud. Cette crise a occasionné plus de 46 000 personnes déplacées de janvier à juin. Salamabila a aussi connu un afflux de déplacés venant de Shabunda (Sud-Kivu) où plusieurs groupes armés essaient de reconquérir du terrain. Ces déplacements ont eu un effet amplificateur sur les épidémies et sur la détérioration du contexte humanitaire.

NOUVEAUX DÉPLACÉS ENTRE JANVIER ET JUIN 2020 120 000

Mouvements de Population

Tshopo

Nord-Kivu

Maniema

Tanganyika

Sankuru

Lomami

Sud-Kivu

Tanzanie

RWAN

DABU

RUND

I

Kibombo

Kailo

Punia

Kabambare

Kasongo Fizi

PangiUvira

Kindu

Mwenga

Kabare

Idjwi

Kalehe

Shabunda

Kamituga

Kalima

Lubutu

Walungu

LacEdward

LacTanganyika

LacKivu

KinduAlunguli

Kampene

Pangi

Kalima

Lubutu

Tunda

Tunda

Kailo

Mwana

KabareKaniola

Kalonge

Bunyakiri

Uvira

Kitutu

Itombwe

Minembwe

Minembwe

Nundu

Shabunda

Lulingu

Kalole

Mwenga

Mulungu

Minova

Kalehe

Ferekeni

KundaKibombo

Kasongo

Kasongo

Samba

Saramabila

LusangiKabambare

Fizi

BijomboMikenge

Nombre IDPs01 - 1000010001 - 1500015001 - 20000> 20000

k

kkk

k

k

k IncidentsDéplacements

Catastrophes naturelles

294 000 PERSONNES AFFECTEES PAR LES INONDATIONS ENTRE FEVRIER ET MAI 2020

L'impact humain des inondations de février-avril 2020 au Sud-Kivu et au Maniema est estimé à au moins 294 000 personnes touchées. Au moins 30 000 maisons ont été partiellement ou entièrement détruites, faisant 163 000 personnes sinistrées directement affectées par ces inondations au Sud-Kivu et environ 29 000 au Maniema. A Uvira, plus de la moitié des ménages sinistrés avaient leurs maisons construites dans le lit des rivières Mulongwe et Kamvivira, des zones naturellement impropres à l’installation humaine. La réponse en abris à Uvira implique le relogement d'au moins 65% des ménages sinistrés sur de nouveaux sites, plus viables. La Plaine de la Ruzizi a subi les plus lourdes pertes agricoles. Près de 15 000 hectares de cultures vivrières et maraîchères, des aménagements hydro-agricoles et pistes de desserte rurale ont été engloutis par les eaux. Cette importante perte des moyens de subsistance et la destruction des routes, du réseau d’eau potable, des centres de santé, des écoles et des marchés ont accentué la sévérité des besoins humanitaires dans plusieurs zones, désormais classées comme prioritaires pour des intervention humanitaires d'urgence dans la planification opérationnelle de la réponse humanitaire au deuxième semestre 2020.

TSHOPO

NORD-KIVU

MANIEMA

TANGANYIKA

SANKURU

LOMAMI

SUD-KIVU

RWANDA

BURUNDI

KIBOMBO

KAILO

PUNIA

KABAMBARE

KASONGO FIZI

PANGI

UVIRASHABUNDA

MWENGA

WALUNGU

KABAREBUKAVU

IDJWIKALEHE

LUBUTU

LacTanganyika

LacKivu

CatastrophiqueCritiqueSévèreModéréMineur

Séverité

12345

KINDU

SÉVERITÉ MULTISECTORIELLE DEUXIÈME SEMESTRE 2020

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO: SUD-KIVU et MANIEMAAperçu des faits humanitaires majeurs janvier à juin 2020

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Les frontières et les noms indiqués et les désignations employées sur cette carte n'impliquent pas reconnaissance ou acceptation officielle par l'Organisation des Nations Unies.Date de création : 30 juin 2020 Sources : CMP, ERM, Ehtools, DPS, Cluster Protection Feedback: [email protected] www.unocha.org/drc http://rdc.humanitarianresponse.infowww.reliefweb.int Twitter: @UNOCHA_DRC

Protection

Entre février et mai 2020, le Cluster Protection a recensé plus de 6 000 incidents de protection dans les territoires de Walungu, Fizi, Mwenga, Uvira et Shabunda, au Sud-Kivu, et Kabambare dans la province du Maniema. La quasi-totalité de ces territoires sont des zones d’influence des groupes armés, auteurs d’au moins neuf sur dix cas de violations enregistrées. Ces violations vont des enlèvements aux viols de masse, y compris l’enrôlement de mineurs dans les groupes armés et les violations du droit à la propriété, conséquences des conflits fonciers et territoriaux. Durant le seul mois de mars, 24 cas d’enlèvements ont été rapportés à Fizi, Shabunda et Mwenga. Une dizaine de cas d'enlèvements et de pillages ont ciblé les humanitaires, notamment entre Fizi et Uvira. Aucune perte en vies humaines n'a été enregistré mais cela a occasionné une réduction de la présence humanitaire. Près de 300 incidents ont touché des enfants de la tranche d'âge 12- 17 ans. Ils ont été soit enrôlés de force par les groupes armés, soit directement touchés par des conflits intercommunautaires ou lors des incursions armées contre les populations civiles. Ces incursions sont souvent le théâtre d’agressions sexuelles. Les survivantes de violences sexuelles sont à plus de 70% des déplacées internes, souvent obligées de parcourir de longues distances à la recherche de la nourriture pour leurs familles.

6 043 INCIDENTS DE PROTECTION

Violences sexuelles

Incidents de protection

MaiAvrilMarsFevJanv

1 563

1 161

1 818

1 501

359

63 83 6946

Insécurité alimentaire et malnutrition

La situation nutritionnelle est très critique dans les territoires de Kabare et de Walungu, classés en phase d’urgence alimentaire depuis le second semestre 2019. Ces territoires continuent de recevoir un afflux de personnes déplacées, pour la plupart accueillies en familles hôtes. Les six zones de santé les plus affectées par la malnutrition aigüe sévère (Bunyakiri, Kalonge, Kaniola, Mulungu, Lulingu, Kalole et Shabunda) ont accueilli plus de 80 000 personnes déplacées. Ces zones enregistrent aussi les plus forts taux de mortalité d’enfants de moins de 5 ans ; mortalité due à une combinaison de facteurs dont les épidémies et la malnutrition. Dans le Sud du Maniema, en moyenne 4 personnes sur 10 souffrent de malnutrition chronique sévère et au moins un décès sur deux des enfants de moins de 5 ans est causé par la malnutrition. Les zones de santé de Salamabila, Kasongo et Kabambare sont déclarées en phase de crise alimentaire depuis le second semestre 2019. La crise de Salamabila qui continue de faire des déplacés depuis janvier 2020, contribue à accentuer la vulnérabilité des populations de Kasongo, Wamaza et Kabambare.

1 MILLION DE PERSONNES EN SITUATION D’URGENCE ALIMENTAIRE

Phase 1: MinimalePhase 2: Sous-pressionPhase 3: CrisePhase 4: UrgencePhase 5: FamineZone non classée

Kindu

Kampene

Pangi

Kalima

Obokote

Lubutu

Tunda

Kailo

Punia

MwanaKaziba

Nyangezi

Kabare

MubumbanoWalungu

Hauts-Plateaux

Kaniola

Kalonge

Bunyakiri

UviraKitutu

Kamituga

Itombwe

Minembwe

Nundu

RuziziLemera

Shabunda

Lulingu

Kalole

Mwenga

Mulungu

Katana

Minova

Kalehe

Miti-Murhesa

Idjwi

Ferekeni

Kunda

KibomboKasongo

Samba

SaramabilaKimbi Lulenge

LusangiKabambare

Fizi

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Les frontières et les noms indiqués et les désignations employées sur cette carte n'impliquent pas reconnaissance ou acceptation officielle par l'Organisation des Nations Unies.Date de création : 30 juin 2020 Sources : CMP, ERM, Ehtools, DPS, Cluster Protection Feedback: [email protected] www.unocha.org/drc http://rdc.humanitarianresponse.infowww.reliefweb.int Twitter: @UNOCHA_DRC

Entre janvier et juin 2020, le Sud-Kivu a connu une montée en flèche du paludisme et des infections respiratoires aiguës. Les zones de santé affectées par les inondations de la mi-avril sont parmi les plus touchées, notamment Fizi, Uvira, Nundu, et Ruzizi. Ces zones de santé cumulent près de la moitié du total provincial. Fizi et Kalole ont le plus fort taux de décès dû au paludisme. Les zones de forte prévalence de paludisme sont essentiellement des zones de conflits armés et d’accueil de déplacés. Les maladies respiratoires aiguës constituent la deuxième cause de mortalité et la deuxième affection la plus répandue dans le Sud-Kivu, après le paludisme. La moyenne hebdomadaire tourne autour de 22 000 cas, soit un cumul de plus 265 000 cas et 91 décès entre janvier et juin 2020. Fizi reste la plus touchée, avec plus 31 600 cas et 38 décès. Dans le Maniema, le paludisme est la première cause de décès des enfants de moins de 5 ans, suivi du tétanos néonatal, des infections respiratoires, des maladies diarrhéiques et de la fièvre typhoïde. Au total, on a enregistré 328 décès de paludisme chez les moins de 5 ans, soit 89% des décès de paludisme entre janvier et juin 2020.

Epidémies

498 804 CAS

297 DÉCÈS

PALUDISME INFECTIONS RESPIRATOIRE AIGUES

244 637 CAS

87 DÉCÈS

Nombre de cas en 2018, 2019 et 2020 à la Semaine 23

IRA

Paludisme

S23 2020S23 2019S23 2018

562 534

213 290

649 632

255 507

498 804

108 938

Epidémies

Pour le premier semestre 2020, l'épidémie de rougeole a poursuivi la tendance à la baisse amorcée en décembre 2019. Les campagnes de vaccination de masse ont contribué à ce succès. En revanche, l'épidémie de rougeole reste élevée au premier semestres 2020 par rapport à 2019. La zone de santé de Kalole concentre, à elle seule, plus de 6 décès de rougeole sur 10 Au Sud-Kivu entre janvier et juin 2020. Depuis juin 2019, zones de santé de santé de Fizi, Kalole, Minova et Bunyakiri concentrent près de 70% du total des cas enregistrés au Sud-Kivu. Concernant le choléra, Fizi est la zone la plus affectée, avec au moins 1 200 cas rapportés sur un total de 3 000 enregistrés dans la province au premier semestre. Les inondations de mars-avril ont amplifié choléra à Fizi, Nundu, Lemera et Uvira. La réponse en place n'a pas encore permis de contrôler l’épidémie. D’importants besoins en santé-eau-hygiène-assainissement restent non couverts pendant que plusieurs partenaires de santé ont annoncé leur retrait de la réponse d’urgence aux inondations. La nécessité de contrôler l’épidémie de choléra s'impose dans ces zones avant la prochaine saison des pluies en septembre. A Idjwi, le choléra a resurgi au mois de juin, après plus de 12 semaines d'accalmie. Idjwi est une zone endémique de choléra. Les efforts de riposte au choléra appuyés par le Fonds Humanitaire devront se poursuivre pour capitaliser les bons résultats.

ROUGEOLECHOLÉRA

2 938 CAS

15 DÉCÈS

1 981 CAS

40 DÉCÈS

Nombre de cas en 2018, 2019 et 2020 à la Semaine 23

Choléra

Rougeole

S23 2020S23 2019S23 2018

1 957

2 849

7 067

2 471

2 938

1 981

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