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Date : le Samedi 18 Octobre 2008. Lieu : Siège de la Ligue R.A.F. Salle de réunion Présents :

• Président UNAF Rhône-Alpes : André DELIEUTRAZ ; accompagné de Bernard ROMEUR,

• Membres UNAF Nationale : Guy LACHISE et Francis LOMBARD,

• L’ensemble des intervenants juridiques de la région (Présidents et délégués juridiques des différentes S.D. ; Franck BENSIMHON et Guillaume LIONNET pour le Rhône).

Nombre de pages : 04 (dont la présente).

Objet de la réunion : Rencontre des différents intervenants et mise en place de la

nouvelle procédure

Lancement de la réunion à 10h00

Présentation de chacune des personnes présentes

Tour de tables afin que chacun décrive les difficultés/préconisations relatives au juridique

- Certaines pièces demandées semblent alourdir le dossier inutilement (copies carte d’adhérent et des statuts : supprimées de la procédure, la FdM prouve l’appartenance du joueur au club, la copie de la carte vitale : indispensable dans le cas de coups reçus pour le remboursement des frais médicaux à l’assurance maladie) ; l’avocat présent rappelle qu’il vaut mieux avoir plus de pièces que pas assez, c’est à lui de faire le tri ensuite, d’autant plus qu’il ne faut pas oublier que l’UNAF ne se présente et n’est connue des autres partie qu’au 1er jour de l’audience auprès des magistrats et il lui faut arguer et justifier la demande de sommes parfois conséquentes.

‐ Le rôle de l’UNAF a pris de l’ampleur devant la carence des districts à ne pas porter plainte ou assister ses arbitres lors d’agressions, aussi, l’objet social des amicales s’est renforcé au fil des années et il justifie pleinement les demandes de D/I lors de constitution de partie civile. L’amicale et la nationale se portent « partie civile » dans la majorité des cas. Or, il a été évoqué, la possibilité des Présidents de District de se porter partie civile et d’aider les arbitres dans les démarches juridiques, ce qui rend dangereux la procédure dans le sens où ils ne demandent généralement que l’euro symbolique ; et rend gênant la demande de l’UNAF de 700 Euros, et le fait qu’il y ait deux parties civiles distinctes et a fortiori qui n’ont pas le même intérêt. Certains juges sont gênés par cela mais il appartient aux avocats de préciser le rôle et les enjeux pour chacune des parties. Juridiquement c’est jouable d’intégrer le District dans la démarche mais il revient à l’avocat d’expliquer le rôle de chacun pour éviter que cela tienne des effets contraires.

‐ La procédure paraît toujours trop longue aux yeux des victimes.

Union Nationale des Arbitres

de Football

Section départementale du Rhône

Réunion régionale des

DELEGUES JURIDIQUES

Compte-rendu

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Divers

‐ Il faut impérativement rappeler que l’arbitre agressé doit informer l’avocat de la conduite du dossier et de ses convocations. Il est le seul récipiendaire des arrêtés de décision (avis à victime), il est nécessaire d’avoir un retour des infos pour avancer dans la procédure.

‐ D. DELIEUTRAZ demande la réunion de l’avocat avec le Président de la S.D. et le délégué juridique à chaque début de saison pour faire le point des dossiers en cours et des pièces manquantes.

‐ A compter de cette saison, l’avocat recevra le bulletin de l’UNAF Nationale.

‐ Il est nécessaire d’avoir un mandat de l’UNAF délivré à l’avocat ; à défaut, ce mandat peut être intégré aux statuts de l’association pour éviter de faire des écrits à chaque dossier.

‐ L’avocat présent se tient à notre disposition pour toute demande d’informations.

‐ L’avocat précise : le mot d’ordre donné ce jour aux magistrats « moins de dossiers passent en juridiction mieux c’est » ; c’est pourquoi on retrouve souvent des rappels à la loi, ou demande de médiation ; la condition étant la présence des deux parties et l’accord de la victime pour ces procédures « parallèles » et plus légères. Il est toujours possible de relancer un dossier classé sans suite ou de mettre en place la procédure sans le procureur.

‐ Il se peut que certains magistrats ne soient pas aux faits de la loi LAMOUR (23 Octobre 2008) et autres lois ; il revient donc à l’avocat de donner toutes ces informations.

‐ Lors du montage du dossier, demander à l’arbitre s’il veut déposer plainte, et ensuite s’il veut aller jusqu’au bout ou s’il envisage la médiation ; dans ce dernier cas, il ne faut pas nécessairement monter le dossier.

‐ En cas de difficultés rencontrées avec le procureur qui tarde à présenter le dossier, il faut savoir qu’un avocat à toute latitude nécessaire pour présenter le dossier directement à l’audience (il faudra juste le versement de consignes entre 500 et 3000 Euro et avancé par l’UNAF Nationale).

‐ Pour le cas des I.T.T., toutes les preuves sont recevables, les photos couleurs sont toujours exploitables, et l’idéal serait d’aller voir un expert judiciaire qui seul peut contredire un certificat médical. Attention, l’I.T.T. du médecin n’est pas forcément suivie par le juge, l’expert judiciaire rend un avis bien plus valorisant devant le tribunal, pourquoi ne pas demander à l’OPJ de prendre RDV tout de suite lors du dépôt de plainte avec l’IML pour obtenir un certificat bien plus respecté que celui du médecin... conseil de l’avocat présent.

‐ Il est également rappelé l’importance de la méthode du dépôt de plainte qui est déterminant pour la suite donnée à l’affaire. « Je viens déposer plainte pour coups et blessures volontaires sur un agent chargé de mission de service publique, loi d’octobre 2006 ». Si ces termes ne sont pas inscrits sur le P.V., la victime peut refuser de signer le P.V. d’audition.

‐ Il est déconseillé d’aller déposer plainte le soir même ; la première chose à faire est d’aller se faire soigner. Cependant plus on attendra pour déposer plainte, plus l’enquête sera rendue difficile ; délai recommandé 2-3 jours.

‐ Le lieu du dépôt de plainte ; le lieu de l’agression ? Avantages : intérêt pour le déroulement de l’enquête ; inconvénient : le risque que l’agresseur connaisse quelqu’un des services de police ou de gendarmerie.

‐ Lors du dépôt de plainte, il faut demandé un rendez-vous à l’officier auprès du médecin agréé dont les coordonnées nous seront distribuées.

‐ La comparution immédiate n’est pas un obstacle car le réseau d’avocats est prévenu et performant. L’UNAF est à même de bouger dans la journée suite à un coup de fil.

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Pause déjeuner de 12h20 à 13h20

La nouvelle procédure : Présentée par Francis Lombart

‐ Le dossier est demandé en deux exemplaires, et enregistré de la manière suivante : numéro d’enregistrement dans la saison/année saison/numéro de dossier dans la S.R./numéro du département.

‐ Il ne sert à rien d’envoyer un dossier de plainte contre X ; il faut impérativement un agresseur.

‐ Description de la « fiche de procédure / synthèse dossier » (cf. documents transmis sous clé USB)

‐ Penser à prévenir l’adhérent qu’il sera le seul à recevoir « l’avis à victime » car l’on rappelle que l’UNAF ne se présente que le jour de l’audience.

‐ Il faut conseiller à l’arbitre d’être présent à l’audience et prévenir des enjeux de la présence des parents car s’ils interviennent cela met à mal le déroulement de l’audience et la crédibilité.

‐ Durant l’estimation des dommages, c’est l’avocat qui tient compte de toutes les conséquences de l’agression : préjudice financier, matériel, moral et physique. Il faut recommander à l’agressé de faire une liste et garder un justificatif de tous les désagréments liés à son agression (déplacements, vêtements, séquelles, troubles professionnels... même si certains d’entre eux ont déjà été remboursés, ils ont d’autres incidences).

‐ Le dossier, une fois rempli, est adressé au secrétariat de la Nationale qui l’envoie ensuite à l’avocat.

‐ A chaque dossier/agression, il faut faire suivre les informations auprès des membres de la Nationale domiciliés sur la région ainsi qu’au Président de la Régionale.

‐ Après le jugement, l’avocat adresse la décision aux sections concernées et demande la suite à donner pour l’exécution.

‐ L’UNAF Nationale livre ensuite ses directives à l’avocat qui entreprend les démarches auprès de l’avocat adverse. Dans le cas d’un débiteur insolvable, c’est l’UNAF qui prend en charge les frais d’huissier. Les acomptes versés parviennent d’abord à la Nationale qui les enregistre et les reverse ensuite à l’adhérent. C’est d’abord l’adhérent qui est remboursé puis l’avocat et enfin l’UNAF.

‐ Une nouvelle démarche voulue par la Nationale à partir de cette saison:

1. Déclaration d’agression (menaces, insultes, crachats, coups) ; Bernard SAULES souhaite que lui soit rapporté chacune des agressions des Unafistes comme des non Unafistes. Adresser cette fiche par mail à l’adresse figurant en en-tête.

2. L’UNAF écrit à l’arbitre et propose éventuellement la constitution d’un dossier en adressant copie du courrier au délégué juridique afin qu’il se rapproche de l’adhérent pour constituer son dossier.

3. Constitution du dossier en reprenant la liste des pièces nécessaires (transmise ce jour) ; en cas de difficultés d’obtention de la copie des feuilles de match ou licence du joueur, envoyer un mail reprenant toute les informations directement auprès de l’UNAF Nationale qui agira auprès du Président du District.

4. Envoi du dossier à l’UNAF.

5. Assister l’arbitre à la Commission de Discipline et faire suivre la décision dès sa parution.

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Le nouveau responsable juridique à la Nationale

Pour information et depuis une semaine, le responsable de la Commission juridique est :

Michel COLOMBO 107, avenue Pierre Curie - 78120 SAINT CYR L’ECOLE

michelcolombo@infonie.fr 06.09.63.58.72. - 01.34.60.62.83..

Toutefois, pour les courriers, il est toujours préférable d’écrire directement à l’UNAF et le mettre en copie des correspondances.

 

Rapide tour des dossiers en cours (pour le Rhône)

‐ SOUIBA : l’arbitre doit toucher plus de 1000 Euro et 304,90 au titre de l’article... ; l’exécution est en cours, c’est à la Nationale de relancer prochainement la « D.A.S.S. ( ?)».

‐ ROS Annie : il reste 43,42 Euro que l’UNAF doit verser à notre collègue.

‐ ROS Jacques : on ne connaît pas la date de versement ; lui demander s’il a toucher de l’argent, et faire un courrier à la Nationale pour rendre compte de sa réponse.

‐ DESHAYES : en attente. Un courrier a été adressé à l’avocate le 20 Mars 2007 pour savoir si elle avait le dossier, sans réponse ; il faut donc l’interroger à ce sujet et répondre à la Nationale.

‐ MHANDI : la procédure civile est lancée !

‐ LIONNET : la décision de la Cour d’Appel n’a pas été transmise à la Nationale ; à envoyer pour permettre l’exécution.

‐ BEREAUX/GARCIA : rien de versé. Proposé à l’avocate de faire une action amiable qui si elle échoue, aboutira au mandat d’un huissier.

‐ BAUER : demande de citation directe, transmission du dossier. L’avocate devrait normalement avoir pris contact avec le Procureur, et il devrait devenir nécessaire le versement de « consignes » par avance du jugement ; une fois le montant connu, en informer la Nationale.

‐ RAMMACH : l’agresseur est actuellement en prison et procède à l’envoi des mandats, toutefois un problème demeure puisque le temps que les mandats parviennent à la Nationale, ils arrivent à expiration... le nécessaire devrait être fait.

‐ MOREDIAS : en attente de la copie du jugement.

‐ BENZEROUALA : audience Jeudi ; en attente du délibéré.

Clôture de la réunion vers 16h50

Franck BENSIMHON et Guillaume LIONNET